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Partie 10

Je lève les mains en signe de défaite et le grand roux barbu s'avance vers moi un sourire écœurant aux lèvres:

- Alors, mon ange, on se retrouve seule? Tout le monde t'as abandonné?

J'ouvre la bouche pour répliquer, mais je me rends alors compte qu'il a raison. À moins que Sébastien arrive, mais elle ne le voie pas. L'homme continue:

- Ne t'inquiète pas, on va bien s'occuper de toi. Le maître sera content de notre cadeau, une aussi belle jeune fille!

Je m'indigne et crache avec fureur:

- Je ne suis pas un objet! Laisser moi, de toutes façons je vous laisserai jamais m'emmener!

Il rit alors d'un rire gras et lourd:

- Si tu pensais que ce jeune homme allait t'aider tu te trompes.

Il me montre quelques chose du doigt; une masse sombre posée par terre. Je plisse un peu les yeux pour mieux voir dans l'obscurité et je me fige. Des cheveux bruns et un corps signé de blessure rougeoyantes gisaient à terre. Sébastien, encore une fois. Mon cœur se sert et je m'élance vers lui, mais une main moite et froide attrape la mienne et me retiens. Des larmes chaudes commencent à s'ecouler sur mes joues rougies par le froid de la nuit.

Un homme chauve se tenant près du blessé, ricane en me voyant pleurer et donne un coup de pieds dans les côtes de Sébastien qui pousse un faible gemissement. Je pousse alors un cri qui fend l'air et envoye mon poing libre dans le visage de mon goélier. je me suis surement fais plus mal que je ne lui en ai fait, mais il lâche mon poignet. Je cours vers Sebastien et m'agenouit près de lui. Je le tourne vers moi et observe le desastre de cette bataille. Ses cheveux sont maculés de sang frais, s'écoulant aussi sur son front. Ses yeux semblent entrouverts et ne laissent passés que des larmes. Sa joue droite et ses mains sont couvertes de blessures et le pauvre se tient le côté.

Je murmure d'une voix désemparée et mélée de pleurs:

- C'est bon, ça va aller je suis là.

Comme toute réponse, il pose une main ensanglantées sur ma robe, maintenant devenue rouge et bouge les lèvres pour former des mots qui ne franchissent malheureusement pas celles-ci. Pourtant, je saisi ses paroles:

"Va t'en ma princesse, je vais mourrir, mais pas toi. "

Lorsque deux mains me saisissent les epaules, je hurle et sanglote, en essayant en vain de prendre la main de mon ami. Ils me jettent dans une charette, apres m'avoir bander les mains et baillonné. pourtant, le morceau de tissu ne retient mes cris de desespoir qui evahissent la forêt et resonnent dans le ciel étoilé. Je ne hurle plus seulement pour Sébastien, mais aussi pour Cassandre, pour mes parents et pour moi, qui est seule au monde.

Le matin venu, je cesse de gemir et m'endors, malgré-moi, bercée par le mouvement de la charette.

C'est le grand roux qui me reveille en me secouant:

- Debout la hurleuse, tu vas rencontrer ton nouveau maître dans quelques heures.

Il me jette presque sur terre, en me conduisant vers un énorme maison de pierre grise surmontée d'un drapeau sur lequel s'affichait un sablier doré et rouge, sur un fond de lis.

" La bannière de la famille Sewel", me rappelé-je.

J'avais déjà rencontré cette famille il y a quelques années. Le seigneur Sewel semblait être quelqu'un de cruel et sanguinaire, mais qui portait dans son cœur l'honneur. Sa femme et ses enfants, eux, ne lui ressemblaient pas du tout. La mère était la bonté même, mais elle se laissait diriger par son mari comme une simple servante.

L'homme me fait entrer dans une pièce sombre et humide, un endroit où des tas de gens aux habits sales et à la mine abîmée et meurtrie semble être entreposés contre les murs de pierre. Lorsque mon geôlier ferme la porte, la luminosité descend d'un seul coup, juste un rayon de soleil a réussi à percer la roche.
Je marche entre les personnes affalées par terre, essayant de chercher une petite place. La puanteur règne et j'essaye de respirer le moins possible. Quelques enfants lèvent les yeux pour voir qui est leur nouveau compagnon de cellule, mais la plupart garde le visage contre terre.
Je m'assieds près d'une mère et de son bébé, quand la porte s'ouvre à la volée. Deux gardes armés entrent sans dire un mot et arrachent une petite fille de sept ans environ des bras de son père. La fillette hurle et son père essaye de la récupérer, mais la seule chose qu'il obtient sont deux coups de pieds. Les sanglots de l'homme se font entendre après que le panneau de bois soit refermé. C'est à ce moment que je me rends compte à quel point la vie des plus pauvres est dure.

Soudain une main m'attrape l'épaule et des paroles fluettes arrivent à mes oreilles:

- Élise, c'est bien toi?

Je me retourne à vitesse fulgurante: je connais cette voix. Les yeux marrons brillants d'émotions d'une jeune fille me fixent et je retiens mon souffle.
Sa peau couleur café au lait et mat semble abîmée par la terre et la fatigue, mais rien ne pourrais changer ses magnifiques cheveux noirs bouffant. Sa robe d'origine orange a l'air d'être brunes et sa manche est légèrement déchirée. Ce qui la change le plus est sa blessure juste sous son œil, qui lui donne l'air plus mûre.
Je m'exclame avec franchise:

- Aurélia, comme tu m'as manqué!

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