Chapitre 8
CHAPITRE 8
La chanson Christmas, résonnait à travers les murs de l'institut Yangford, la voix de Michael Bulbé servit de réveil pour l'ensemble des étudiants présents.
Quand la musique avait sonné une première fois, Ethan était déjà réveillé. Il était assis sur les bords de sa fenêtre, les yeux fixés sur la forêt qui lui faisait face.
Ce fut la première fois qu'il fut autant privé de sa liberté. Sa mère ne lui avait jamais interdit de sortir dehors, elle savait qu'il en avait besoin, que c'était essentiel pour lui. Lors des premiers jours, Ethan avait essayé de relativiser en essayant de se persuader qu'il était préférable d'être confiné plutôt que d'être envoyé et puis il a ressenti les premiers effets de se sentir enfermé. Pertes d'appétit, migraine chronique et troubles du sommeil.
Il essayait tant bien que mal d'échapper aux symptômes en se réfugiant dans les livres de révisions mais c'était sans compter sur ses camarades qu'il entendait jouer dans la cour de l'école. Il ne pouvait pas leur en vouloir, il aurait fait la même chose s'il n'était pas coincé dans son dortoir.
Chaque matin à la saison froide, il aimait sortir tôt le matin respirer un grand bol d'air frais et se relaxer pour le reste de la journée. Privé de ça depuis maintenant une semaine, il ressentait énormément d'anxiété et de stress. Comment cette journée allait-il se passer ? Quand les regards incessants et les murmures des autres élèves vont-ils cesser ?
Alec quant à lui se réveillait lors de la seconde sonnerie et parti rapidement à la douche sans calculer que son meilleur ami était sur le bord de la fenêtre avec un regard vide. Quand il partit se laver, Ethan se rendit compte de la chance qu'il avait d'avoir le jeune nordique comme ami. Depuis qu'il avait su pour la sanction, il avait refusé de le lâcher et avait accepter de l'accompagner dans sa sanction afin qu'il ne soit pas seul à subir ça.
Une fois que les deux adolescents furent prêts, ils partirent au réfectoire.
Celui-ci fut réorganisé en ce jour spécial. Au début des vacances, suite au départ des élèves, la table située habituellement à gauche de la salle et réservé aux premières années avait été remplacé par une énorme allée de sapin.
Au fur et à mesure des jours, les professeurs ainsi que les employés avaient installé sous les abiétacées des tiroirs à chaussures pour ranger les cadeaux qu'ils recevaient.
Les deuxièmes et les dernières années était rassemblés sur une table, tandis que les nouveaux étudiants avaient droit à leur table.
Monsieur Signorino avait veillé à ce qu'Ethan et Rayan soit à l'opposée afin d'éviter un nouveau conflit. Les yeux des professeurs fixaient l'orphelin comme si c'était lui le responsable de ce qu'il c'était passé.
Il essayait de faire obstacle et préférait s'amuser à regarder Alec qui était pressé d'avoir ses cadeaux. Cela fait une semaine qu'il se demandait ce qu'il recevra cette année. Il priait tous les soirs pour avoir une flûte de Pan. Il était fort à parier qu'il n'avait pas dormi de la nuit à cause du stress.
Notre jeune héros lui savait qu'il n'aurait pas de cadeaux cette année et ça ne le dérangeais pas. Il avait demandé à ses grands-parents de ne pas lui tricoter un pull cette année-là. Il les aimait profondément mais il n'en pouvait plus de leur pull affreux.
Il voulait manger avec son ami et profiter qu'il n'y est personne dans la cour pour se concentrer au maximum dans ses révisions.
Son camarade de classe, lui mangeait à toute vitesse pour pouvoir se précipiter prendre ses cadeaux.
Au vu de ce jour de Noël, le menu avait bien changé. Bacon, œuf c'était rajouté au premier déjeuner hebdomadaire.
Une fois avoir fini de se remplir le ventre, comme prévu tous les élèves se réfugiaient vers l'allée des sapins afin de ramasser les biens distribués, il en profiter pour pouvoir se profiler dans son dortoir.
Mathématiques, histoire ou les langues, Ethan hésitait quelles matières étudier parce que ce soit le jour de la naissance de Jésus ou pas, il n'allait pas cesser de travailler.
Alors qu'il se dirigeait vers sa chambre, il entendit une voix masculine familière. C'était celle de Rayan, mais elle avait un timbre d'une élocution si angoissée et tremblante. C'était inhabituel, d'habitude son rival afficher une confiance en soi et une grande arrogance. Piqué de curiosité par ce qui pouvait provoquer cette peur.
La porte était déjà entrouverte à son arrivée, il en profitait pour se cacher et observer l'alvéole de son camarade de classe.
Il fut surpris par la splendeur de celle- ci, il avait toujours imaginé qu'il résidait dans une piaule lugubre où régnait une ambiance malsaine. Au lieu de ça, il dormait dans un endroit qui ressemblait plus au paradis qu'au taudis qu'il avait imaginé.
Ethan avait du mal à distinguer avec qui le "Raptor" était en appel Visio. Mais ce qu'il arrivait a parfaitement distinguer c'était la peur qu'il ressentait face aux personnes qui lui faisait face.
Ils parlaient une langue étrangère qu'il n'avait jamais entendu parler, mais sans réellement savoir la raison, il était arrivé à comprendre une seule phrase celle de Rayan : "Non, s'il vous plaît de ne vous en mêlez pas, je vais résoudre ce problème moi-même !"
Ce fût le brouhaha des élèves qui montait les escaliers qui fit peur au jeune adolescent, il s'était cogné son pied sur la porte et avait fait sauter son ennemi. Avant de courir dans son habitat, Ethan avait cru voir un instant les yeux de son rival devenir rouge.
Même si c'était la deuxième fois qu'il semblait avoir vu quelque chose d'étrange vis-à-vis de Rayan, il se disait que c'était son imagination qui était trop débordante.
Une fois arrivé dans sa chambre il ne tardait pas à prendre ses cahiers de révisions et entamer sa dure journée de révisions mais c'était sans compter l'intervention brutale d'Alec quelques minutes plus tard.
-Ça ne va pas de rentrer comme un bourrin ?
-Désolé, Ethan mais tu devrais voir ça !
-Je sais, tu as reçu ton cadeau et je suis content pour toi mais je travaille là. Tu devrais aller jouer dehors.
-Non enfin oui, j'ai bien reçu ma flûte mais tu as aussi reçu un cadeau toi aussi
Ethan se retournait aussitôt, son ami lui balançait le petit paquet qui portait son nom.
Il se demanda qui aurait pu lui envoyait un cadeau, ses grands-parents lui avait promis de ne rien lui envoyer pour Noël à sa demande.
De quoi pouvait-il s'agir surtout avec un emballage aussi petit ?
Alec était resté avec lui, tout aussi curieux de savoir ce qu'il pouvait-il avoir dans ce dû inespéré.
Un sifflet, voilà ce qu'il y avait dans ce colis. Un simple petit pipeau tout usé. Après quelques minutes de négociations avec son ami, il accepta finalement de l'essayer pour voir ce qu'il allait se passer !
Il ne savait pas ce qu'il attendait mais il fût quand même déçu que rien ne se passait. Dans l'emballage il y avait une petite lettre avec une écriture qu'il avait déjà vu : celle de son père. Il y avait un simple mot : " Prends en soin, il va t'être utile au moment venu".
Il fut épris de colère envers celui qui les avait abandonnés. Il ne ce n'était jamais manifesté depuis sa naissance et il avait choisi ce jour-ci pour donner signe de vie.
Était-il au courant de la mort de sa mère ? Pourquoi ne pas être venu plus tôt ? Pourquoi fallait-il qu'il soit sans famille qu'il lui envoie un cadeau ? Pourquoi ne pas lui avoir donné l'adresse où il vivait pour aller chez lui histoire de se faire racheter des années qu'il avait manqués ?
Mais non, aucune adresse de renvoi comme s'il avait été obligé de lui avoir envoyé ce sifflet tout usé. Il prit l'emballage et le dû et jeta tout à sa poubelle. Il demanda à Alec s'il ne voulait pas aller de tester son nouvel instrument pour lui laisser digérer seul et pouvoir se concentrer intégralement à ses révisions. Ce que son meilleur ami comprit immédiatement.
Il passa la journée entière dans son espace personnel, refusant même de se rendre dans la grande salle pour déjeuner et diner. Son ami lui avait apporté des bouts de rôtis et des pommes de terre le soir, histoire de pas dormir le ventre creux lui avait-il dit.
Cette nuit-là il fût réveillé par son imagination qui lui avait joué encore un tour. Il avait rêvé qu'un homme l'observait sur la fenêtre de sa chambre, il avait la même couleur des yeux que lui et la même coupe de cheveux mais ce n'était pas cela qui attirait son attention mais c'était plutôt l'animal sur lequel il était assis. Il avait tout d'un cheval gris classique, un plumage blanc, des sabots mais il avait quelque chose d'unique que ses compatriotes n'avaient pas : des ailes.
Quand il ouvrit les yeux et regardait sa fenêtre, aucun signe de l'homme ni du cheval en question.
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