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Oops, I did it again!

Je roule vite sur le chemin du retour, nous sommes pressés. J'espère que personne ne l'a reconnu et qu'aucun paparazzi n'était dans le coin mais en même temps je m'en fous un peu aussi. Le désir ne nous a pas lâchés depuis notre baiser en pleine rue. Dans l'ascenseur j'ai les mains dans ses cheveux et la bouche dans son cou tandis que ses doigts s'agitent dans mon pantalon. Il a bien fait de se reposer un peu cet après-midi car je ne pense pas lui laisser beaucoup de répit cette nuit. Encore une fois nous jetons nos vêtements à droite et à gauche dans l'appartement. Plus rien n'a vraiment d'importance à ce moment si ce n'est que sa peau doit toujours rester en contact avec la mienne à chaque instant. Coûte que coûte.

La moquette du salon. Le bord du canapé. Le transat de la terrasse. Le rebord du couloir d'eau. Il jouit accroché à la rambarde en criant fort dans la nuit et je viens à lui en étouffant mon plaisir dans une morsure à son épaule.

Une douche plus tard nous partageons un whisky dehors. Moi dans l'eau lui sur la chaise longue.

-Et si quelqu'un t'a reconnu? S'il nous a pris en photo?

-C'est une possibilité. C'était un risque que j'avais envie de prendre, et pour le moment c'est moi qui ai pris une photo.

-Tout était réfléchi alors?

-Pas exactement, mais j'y ai pensé bien sur.

-Qu'est-ce qui se passera pour toi si ça éclate au grand jour?

-Je verrai bien à ce moment là. Ne me gâche pas le suspense, répond-il avec un sourire.

Je sors de l'eau pour aller enfiler un peignoir et remplir à nouveau notre verre. Le bordel de nos vêtements et des objets que nous avons renversés durant nos ébats ainsi que mes affaires qui commencent à traîner partout depuis presque une semaine m'amusent et me donne l'impression de partager sa vie autant que son whisky.

J'ai du mal à ne pas m'endormir sur le transat et à garder les yeux ouverts. Dylan s'en aperçoit et passe sa main dans mes cheveux en se levant.

-Viens, demain je me lève tôt encore et tes yeux se ferment. Allons nous coucher.

A peine ma tête a touché l'oreiller que je m'enfonce dans un sommeil profond et sans rêves.

Je suis réveillé par le bruit de l'eau de la douche. Je m'étale dans le lit pour m'étirer et je remets ma tête sous l'oreiller pour grapiller encore un peu de sommeil. Je ferme mes écoutilles et n'entends plus trop l'eau qui coule, les bruits sont étouffés par le moelleux de la couette et du matelas. Quand Dylan revient dans la chambre il a l'air terrifié.

-T'as entendu?

-Mmmm?

-La porte? J'étais sous la douche mais je crois que j'ai entendu la porte!

-Non, j'ai rien entendu, mais qui pourrait rentrer chez toi comme ça tôt le matin?

J'ai à peine fini de dire ça que la porte de la chambre s'ouvre sur une jolie jeune femme au visage dévasté. Dans sa main gauche il y a le caleçon CK de Dylan, dans sa main droite il y a le mien. Et c'est un Tex.

-Bonjour Dylan, dit-elle d'une voix faible.

-Brittany... Je... Je ne pensais pas que tu viendrais me voir aujourd'hui et je...

-La dernière fois tu m'avais juré que c'était la première et la dernière fois. La prochaine dernière fois est prévue pour quand?

-C'est pas ça... Laisse moi t'expliquer, c'est pas vraiment ce que tu crois... On peut arranger ça Baby, je suis sure que...

-Que rien du tout. Je suis fatiguée de me battre contre les pulsions que tu ne peux pas assumer. Tu me files la gerbe O'Brien!

-Non, écoute laisse moi une dernière chance de m'expliquer, je voudrais que tu comprennes... Attend Clément, reste s'il te plait, je vais m'expliquer, tout va changer et après on...

-Un jour tu devras choisir Dylan, dis-je d'une voix atone.

Brittany rentre dans une rage folle et l'invective avec véhémence en pointant son doigt sur lui.

Je me lève. A poil dans la chambre. Je récupère mon caleçon des mains de sa petite amie et referme la porte sur eux. Je ramasse mes fringues par terre dans l'appart et marche sur celles de Dylan avant de rentrer dans ce qui était censé être ma chambre. Pas de tristesse, pas de colère, juste une solution à tout ce qui fait palpiter mon cœur de façon anarchique depuis tout ce temps. Ce n'est pas mon monde, ce n'est pas ma came. Je refais mon sac en vitesse sans prendre le temps d'une douche, le billet retour est open je devrais pouvoir trouver un vol pour Paris dans la journée même si je dois poireauter un peu à l'aéroport. Un jean et un T-Shirt plus tard je suis dans le salon et je continue à percevoir les cris de leur dispute à travers les murs. J'ai beau lui avoir ouvert la porte, si le Léopard retourne dans sa cage à chaque fois je ne l'y suivrai pas. Je reprends ma vie. Seul mais avec une liberté qu'il n'aura jamais.

Je ne me retourne pas avant de claquer la porte, si je lui laisse l'occasion de me rattraper je n'arriverai pas à échapper à ses griffes. J'attends un taxi en me rongeant les ongles comme un maniaque, en face de moi sur le trottoir il y a un mec qui ressemble à Christian Bale avec un long manteau noir alors qu'il fait 30°. Il me fait un signe en allumant une cigarette au moment où un taxi s'arrête devant moi. Je me sens très mal, une crise d'angoisse menace. Je saute dans la voiture et me retourne sur l'étrange personnage de l'autre coté de la rue mais il a disparu. Une coulée de sueur froide me mouille le dos alors que je donne ma direction au chauffeur d'un ton sec.

Tu perds pieds Clément...

-To the airport, please.

Je regarde le siège vide à coté de moi et me prends à imaginer que Leonardo Di Caprio m'accompagne. J'aimerai bien qu'il vienne à mon secours une fois encore. Le feu de la claque que je viens de me prendre commence à s'éteindre et laisse place à quelque chose de bien pire. La douleur prend forme lentement mais surement Je ferme fort les yeux et tente de me raccrocher à Leo comme à un doudou réconfortant mais je n'y arrive pas bien.

Prend un cachet maintenant, anesthésie ton départ tout de suite.

Je m'écoute et j'en prends deux. Arrivé à l'aéroport je change mon billet et part avec mon sac à dos vers le contrôle et la salle d'embarquement. Je m'arrête en chemin pour boire un double expresso dégueulasse et manger des pancakes trop gras. Tout me file la nausée. J'ai envie de l'appeler pour écouter ce qu'il avait à me dire et en même temps je sais que ça ne servirait plus à rien. Je ferme encore une fois les yeux très fort pour tenter de faire disparaître son visage de mon esprit mais ça ne marche pas. Un équipage de vol passe devant ma table.

Va falloir assurer tout seul Leonardo ne viendra pas te tenir la main ce coup-ci.

Le cachet me fait vaciller sur mes jambes alors que je me mets debout. Je cherche un peu ma direction puis je m'engage vers les escalators. Il y a un mouvement de foule derrière moi mais le soulagement cotonneux des pilules m'en détourne. Je commence à apercevoir Leonardo en haut des escaliers qui me sourit. Je respire un peu mieux. Comme s'il criait mon prénom. Mon rêve me flatte. Je passe le contrôle et ce coup-ci ça hurle derrière moi.

-CLEMENT!!! STOP! CLEMENT!

Le sweat à capuche is back. Je tourne la tête et lève un œil brumeux vers lui. Il se défait de ses lunettes noires et de son couvre chef.

-Clément! I choose. I choose you. Come back, please.

-Sorry It's too much for me. I'm not strong enough to love you like this. I'm proud to be me. I can't be free for both of us.

Le douanier me tend mon passeport et mon billet et je passe le portique pour rejoindre mon Leonardo imaginaire. Je reprends tout de suite un troisième cachet pour tempérer la montée d'angoisse qui menace plus fort.

-Clément! CLEMEEENT! Come back! I choose you, I told her I choose you...

Mais je poursuis mon chemin. Je le regarde une dernière fois, ses yeux brillants de larmes me brisent un peu plus le cœur. Leonardo arrive à la dernière minute et me saisit par le bras pour m'emmener en salle d'attente.

-Me laisse pas tomber mec sinon je fais demi-tour tout de suite.

-Je te tiens, ça va aller, c'est moi qui conduis au retour. Je te ramène à la maison, Jack t'attend dans ton ordi.

-Je suis plus amoureux de Jack tu sais, plus du tout, je suis très amoureux de...

-...chhhtttttt, calme toi, ça va bien se passer, on rentre à Paris et ce soir tu pirateras Rimbaud Verlaine si tu veux. Je resterai avec toi jusqu'à ce que tu t'endormes.

-Tu crois qu'il va appeler Thomas?

-Ce n'est plus ton problème maintenant, oublie-le, laisse le partir sur sa moto. Aller viens, on va embarquer, je vais t'accompagner à ton siège.

-Merci d'être là Vieux Frère.

-Avec plaisir Clément.

Je rejoins Paris dans un sommeil artificiel plein de cauchemars. Je me trouve dans la fauverie du Zoo de Vincennes, les cages s'ouvrent et les animaux veulent me dévorer. Un gardien ouvre une trappe dans le plafond et renverse sur moi des litres de sauce tomate. Le Léopard me regarde droit dans les yeux et me dit qu'il m'aime avant de s'attaquer à mon ventre.

Je suis en sueur en arrivant à Charles de Gaulle.

J'ai pas un gros moral non plus.

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