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XIV-2 : Représailles kalendoriennes

Le Général du Furthyr, Nadèle Nbremala, reconnut Octale en tant que Général Chef soixante-huit jours après la mort du précédent Général Chef. Le soutien stratégique de la Brocélie lui permit de ralentir l'avancée des armées or, sans pour autant les arrêter. Au nord, le Commandant de la garde noire encercla Esmène Vlata, avec l'aide de Rhampsodis Ragl. Les armées rouges se rendirent, et les Kalendoriens retraversèrent le fleuve d'Aahrimbald dans les jours qui suivirent. Ils purent alors commencer la reconquête de leurs territoires.

Hupias Ecterian, L'Arrivée au pouvoir du 47ème Général Chef d'Oriale


Epithaï, trois mois après la mort du Général Chef

Esmène étouffa un cri. Zagnar réitéra son coup, en plein abdomen. Il approcha la main du visage de la femme, ferma les yeux. Même prisonnière, attachée, sans A.O.M., elle continuait de fermer son esprit, elle continuait de le défier.

Le visage de Zagnar s'orna d'un sourire sinistre.

« Je crois que je n'en attendais pas moins. »

Elle ne pouvait pas bouger. Immobilisée contre un mur, des fers empêchaient le moindre de ses mouvements. Le nombre de chaînes en devenait presque ridicule, mais elle était le Commandant de la garde rouge, le second d'Octale Zdalavitch. Une dizaine de gardes surveillaient l'entrée, trois portes blindées suivaient. Les geôles du palais ne lui offriraient pas la moindre chance de s'échapper ; depuis son arrivée, Zagnar avait d'ailleurs fait décupler la sécurité.

Le Général approcha son visage du sien. Sa voix se fit murmure, pernicieuse.

« Que tu le veuilles ou non, j'arracherai de ton esprit toute information qui pourra m'être utile. Je veux tout savoir sur Octale, vos moyens de défense, vos armes, vos tactiques, tout. »

Il se détourna, pour s'approcher d'un tisonnier.

« Nous avons écrasé vos armées, bientôt il en sera de même de votre pays. Je mettrai ton Général à genoux, vous ramperez à mes pieds pour implorer ma clémence. »

Ses doigts se refermèrent sur le manche d'un appareil. Le métal chauffé à blanc para la pièce sombre d'une lueur sinistre.

« Tu as failli tuer ma sœur, et rien que pour cela je prendrais plaisir à ce qui va suivre. »

Il s'approcha d'elle, le visage déformé par un rictus menaçant. Esmène ne parvint à dissimuler son appréhension, et Zagnar parut s'en réjouir davantage. Une flamme furieuse habitait son regard haineux. Il porta le tison brûlant jusqu'à elle, jusqu'à sa peau découverte.

Quelques mois plus tôt, il rechignait encore à faire disparaitre la famille régnante du Neelhan. Aujourd'hui, il les exécuterait lui-même en place publique, de la façon la plus spectaculaire possible. Ce n'était pas la pitié qui l'aiderait à triompher, mais la peur qu'il insufflerait, cette peur qui ferait courber l'échine de ses pires ennemis.

« Commençons. » Décréta-t-il.


Epithaï, deux jours plus tard

La porte s'ouvrit pour laisser rentrer le Général de Kalendor, encadré par une escouade de gardes noirs. Même son Commandant se tenait à ses côtés ; cette réunion serait d'importance. Zagnar balaya la pièce du regard, pour constater la présence de ses hôtes, accompagnés de leurs gardes respectifs. Son visage ne se départait plus de son sourire triomphant. Après le Wienskor et le Neelhan, l'Ostrie était désormais sur le point de le reconnaître en tant que Général Chef. Quatre pays sur sept. Avec la neutralité de l'Orcalie, seule restait encore la Brocélie, et dans une moindre mesure le Furthyr à s'opposer à lui. Et encore... les armées rouges refluaient, vaincues. Les soldats noirs libéraient toujours le territoire kalendorien, mais ils les pourchasseraient ensuite jusqu'à Kystan, s'il le fallait. Ce ne serait bientôt plus qu'une question de temps avant que cette guerre ne prenne fin.

Les yeux brillants, Zagnar prit la parole.

« Messieurs, je vous remercie d'être présents. Mais avant toute chose, je tenais à souhaiter la bienvenue parmi nous au Général d'Ostrie, Xelang Ramngorath. »

Les regards se portèrent vers le colosse à la peau sombre, engoncé dans son armure d'or. De stature, il ressemblait beaucoup de Rhampsodis Ragl et les deux dirigeants, assis côte-à-côte, faisaient preuve de la même entente.

Zagnar poursuivit son discours.

« Comme vous le savez, j'ai signé une paix bi-décennale avec Zyx. Pour une raison bien simple : la Fédération n'est pas notre ennemie ; elle ne devrait pas l'être. Aussi, je n'ai pas l'intention de déclencher une guerre avec eux, même lorsque ce traité arrivera à terre. »

Le visage de Rhampsodis se voulait impassible, mais ses yeux trahissaient une certaine déception. Le colosse avait été l'un des principaux soutiens de Sméarn, concernant son projet d'invasion. Le traité de paix avait refroidi ses attentes, mais sans doute gardait-il encore l'espoir de participer un jour à cette grande invasion.

« Ce projet, reprit Zagnar, était celui de mon père. Ce ne sera pas le mien. »

Ses poings se fermèrent ; ses traits se durcirent.

« Les Zyssiens ne sont pas nos ennemis, répéta-t-il, mais nous en avons d'autres. Les meurtriers de feu notre Général Chef, ces chiens qui nous ont poignardés par traîtrise. Je parle bien entendu des Shawniens. »

Une lueur d'intérêt se ralluma dans les yeux de Rhampsodis. Xelang croisa quant à lui les mains, intéressé. Seul le Général du Neelhan continua d'assurer son rôle de pantin immobile. Il n'osait pas même croiser les yeux de Zagnar. Après avoir ravagé son pays, mis à mort la famille régnante, le Général éveillait en lui une peur incoercible. Excellent.

« Nous n'envahirons pas Zyx, mais nous brûlerons Shawn ! S'emporta Zagnar. Nous apprendrons à ce peuple inutile ce qu'il en compte de se dresser contre nous ! Nous lui ferons payer sa fourberie ! »

Rhampsodis eut un sourire en coin, de même que Xelang.

« Dans trois jours, mon vaisseau-mère prendra son envol, rempli d'armes et de troupes. Dans deux mois, il arrivera en vue de la planète, pour les mettre à genoux.

— Vous pensez qu'un seul vaisseau-mère permettra de venir à bout de toute leur planète ? Demanda Xelang.

— J'enverrai mes meilleurs éléments ; et comme ils l'ont fait avec nous, nous prendrons les Shawniens par surprise. Ils ne feront pas le poids face à mes soldats. »

En tant qu'Itinérant, Sméarn Pteï connaissait bon nombre de monde, et Shawn n'échappait pas à la règle. Un ramassis de villages infects, dénués de technologies. Mis à part une poignée de mages disséminés sur toute la planète, les habitants n'auraient que des arcs et épées pour seules armes. Durant l'embuscade, leurs seuls atouts avaient été Zawhyk Espan, ainsi que quelques armes neelhanaises. Ils n'auraient plus ni l'un ni l'autre. Ce serait un massacre. Zagnar sentit un frisson de plaisir lui parcourir l'échine.

« J'aurais pour ma part une question, reprit Rhampsodis. Octale possède aussi de son côté un vaisseau-mère. Pensez-vous qu'elle laissera le vôtre allez et venir comme bon lui semble ? »

Une remarque plus que judicieuse. Le colosse au crâne rasé se révélait plus futé qu'il n'en avait l'air. Seuls trois pays possédaient un vaisseau-mère : Kalendor, l'Orcalie, et surtout la Brocélie. Le Prince Bleu avait signé un pacte de paix, mais comme toujours, Octale posait problème.

« Faites-la entrer. » Ordonna Zagnar d'une voix ferme.

Des gardes relayèrent l'information, puis la porte s'ouvrit pour laisser entrer Esmène Vlata. Menottée, les bras enchainés, elle pouvait à peine se déplacer. Comme si cela ne suffisait pas, une dizaine de gardes noirs l'accompagnaient.

« Comme vous pouvez le constater, reprit Zagnar, nous avons désormais un argument de notre côté. »

Il se tourna vers un écran.

« Cela va bientôt être l'heure, constata-t-il. Nous n'allons pas tarder à être mis en communication avec Octale. »

Il ricana.

« Nous allons pouvoir négocier. »

L'image s'afficha quelques minutes plus tard. Octale leur apparut, parée d'écarlate. Elle paraissait en parfaite santé, à la plus grande déception de Zagnar ; néanmoins les cernes de son visage masquaient mal sa préoccupation. Son regard se posa aussitôt sur Esmène ; ses traits se durcirent lorsqu'elle constata les marques sur son corps.

« Ne vous en faites pas pour elle, anticipa Zagnar. Je me suis montré magnanime ; elle est toujours en un seul morceau. »

Il posa ses poings sur une table et lui adressa un sourire exaspérant.

« Je veux que vous ordonniez à votre vaisseau-mère de rester au sol pour les deux semaines à venir. Que vous lui interdisiez d'affronter le mien, lorsqu'il quittera Oriale. »

Bras croisés, Octale resta silencieuse. Zagnar avait signé la paix avec Zyx ; il n'était pas difficile de deviner quel était désormais son but. Shawn.

« Vous pouvez refuser, et nous libèrerons alors votre Commandant en pièces détachées. »

Il attrapa une machette avant de se diriger vers Esmène. Le regard paniqué de la femme rencontra celui de son Général.

« J'exige sa libération immédiate, assena Octale.

— Vous n'êtes pas en situation d'exiger quoi que ce soit. Au contraire, sans doute serait-il même temps que vous me reconnaissiez Général Chef. » Ricana Zagnar.

Il attrapa Esmène pour la jeter contre une table. Des gardes noirs immobilisèrent la femme, tandis qu'il dressait son arme. Octale se leva, fulminante.

« Je ne laisserai passer ton vaisseau-mère que si tu la libères immédiatement. Essaie seulement de lui faire encore du mal, et je te jure que je te le ferai regretter. »

Jusqu'ici impassible, le Commandant attrapa le bras tendu de Zagnar pour lui murmurer quelques mots. Le Général parut hésiter, son regard parcourut Esmène, immobile, tremblante, à sa merci.

« Vous n'avez pas tout à fait tort. » Reconnut-il.

Il abattit sa machette sur la table, à quelques centimètres des doigts d'Esmène, puis fit de nouveau face à Octale.

« Je suis d'humeur magnanime, aujourd'hui ; aussi, je consens à libérer votre protégée. D'un autre côté, ce n'est pas non plus comme si elle représentait une menace. Vous avez toutes deux déjà été vaincues, et vous continuerez de l'être tant que vous ne m'aurez pas reconnu Général Chef. »

Il se tourna vers les trois autres Généraux. Rhampsodis ne masquait pas son enthousiasme, le Général du Neelhan s'enfonçait sur son siège, mal à l'aise, et le visage de Xelang se parait d'un fin sourire.

« Je dois admettre que vous avez de la poigne, reconnut le Général d'Ostrie. Rhampsodis avait raison à votre sujet, et cela me plait. Pour ma part, je suis prêt à vous reconnaître en tant que Général Chef. »

Zagnar exultait.

« Il ne reste plus que vous, Octale, conclut-il. J'espère que vous cesserez assez vite de vous acharner contre l'inévitable. »

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