Soudain, les bruits deviennent sourd puis plus rien.
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Je reprenais conscience peu à peu, mais malgré moi impossible de bouger ni même d'ouvrir les yeux... Pourquoi c'est si dur ! Pensai-je C'est si facile d'habitude !
Je n'entendais pas très bien mais je perçois quelques mots :
- comment........ va.... ? On dirai la voix de maman...
Puis je fut surprise d'entendre un petit couinement, sûrement petit sapin.
Mais au fait, petit flocon va bien ?
Alors je me forçais à ouvrir les yeux, mais mon corps de bougeais pas...
Alors je laissa mon esprit divaguer dans mes pensées jusqu'à m'endormir.
Quand je me réveilla, une douleur vive transperça mon flanc... Sûrement une blessure du renard. Je décida d'essayer d'ouvrir les yeux, je réussi, difficilement, mais j'ai réussi !
Quand mes beaux yeux verts s'ouvrir, j'avais l'impression de les ouvrir pour la première fois.
J'aperçus belle de mousse qui appliquais de la consoude et du prêle sur ma blessure. Quand elle vis que j'avais ouvert les yeux elle avait d'abord un air étonné puis soulagé, celle ci m'adressais parole :
- en t'inquiète pas tu vas guérir . Dit elle d'un ton inquiétant...
alors j'essaya de parler mais cela ne fit pas une réussite : j'arrive à peine à bouger ma mâchoire.
Je leva une patte, malgré qu'elle tremble je la posa par terre, une autre patte puis la dernière patte. Je tituba, la guérisseuse se précipita vers moi pour m'aider à marcher. Je tremble comme une feuille...
Alors, avec l'aide de la guérisseuse je me dirigea vers le tas de gibier.
Je ne m'en était pas rendu compte jusqu'à présent, mais mon estomac en faisait des siennes, je suis sûr que l'on doit l'entendre depuis l'autre bout de la clairière !
Du coup je prit une mésange sur le tas de gibier, je me force à ouvrir la bouche, ignorant la douleur je mange difficilement...

Après avoir mangé, je remarque petit sapin venir vers moi :
- ça va ? Dit il d'une voix inquiète
J'essaye alors de parler :
- oui je ..... bien
Vivement que j'aille mieux ! J'espère que mon baptême d'apprenti ne sera pas repoussé ! Alors j'essaya d'articuler quelque mots :
- Petit flocon.... v..va bien ?
Je le vit regarder le sol l'air mélancolique un instant puis releva sa tête avec un sourire au lèvres :
- ou.. oui !
Balbutia t'il
Je sens qu'on me cache plusieurs choses...
Tous ça  a cause d'un foutu renard !
Alors je réessaya de parler à petit sapin :
- j.. je peux le v..voir ?
- Non... pas pour l'instant me répondit petit sapin.
Je me sens de plus en plus fatigué, mon corps devient soudain lourd puis je me réveilla dans une grande plaine, remplie d'énergie et surtout sans aucune blessure. L'odeur de petit flocon remplie mon museau alors j'hurla :
- PETIT FLOCON ! TU ES LA ?
je perçois difficilement le son de sa voix. A cause du vent qui hurlait dans mes oreilles. Il me regardait, avec un air assagi et le pelage plus brillant que là normal. Je lui demanda :
- que fait tu la ?
- je suis venu te voir... pour m'assurer de ne pas avoir à venir te chercher tous de suite... tu vas me manquer...
sur ces mots, je me réveille en sursaut.
Bizarrement je me sens plus... légère.
Je compris rapidement ce qui c'était passer.
- petit flocon est mort... ma voix devient vite un petit couinement de désespoir. Je sentit comme un gros poids sur mes épaules.
Je me dirigea lentement vers la tanière du guérisseur, la boule au ventre.
Une fois à l'intérieur je m'allongea en regardant le sol, puis m'adressa a belle de mousse :
- petit flocon... il est mort... n'est ce pas ? Je m'aperçus que ma mâchoire de ne me fais plus souffrir. Mais pour l'instant la seule chose qui m'importe c'est petit flocon, mon frère, mon ami...

La guérisseuse tourna ça tête vers moi, le regard rempli de pitié.
Alors elle commença :
- oui... il est parti... Je comprend ne t'inquiète pas...
Je parti ne la laissant pas finir.
Je déteste ce regard ! Pourquoi de la pitié ? Pourquoi petit flocon ! Pourquoi ?? Je m'écroula sur le sol poussiéreux du camp. J'en ai marre...
Je ferme les yeux un instant, jusqu'à sentir l'odeur de mon frère.
Je le senti contre moi, sa chaleur contre la mienne. Lui j'arriverai à le protéger ! Je dois y arriver ! Coûte que coûte !
Je donna un coup de langue sur le front de petit lierre. Je dois le protéger ! Je n'ai pas le choix ! Petit flocon est mort par ma faute !
Je me lève, une patte après l'autre jusqu'à la pouponnière suivit de près par petit lierre. Je boitille légèrement mais depuis ma rencontre avec petit lierre je me sens beaucoup mieux.
Malheureusement, cette cicatrice sur mon flanc restera sûrement toute ma vie, heureusement que la blessure n'est pas plus grave ! A partir de maintenant je dois être la plus forte ! Pour protéger ma famille, mes amis, mon clan...
Je rentre dans la pouponnière, pour aller voir ma mère, celle-ci me regarde froidement, son regard habituellement chaleureux est devenu froid. Une fois installé je regarde ma mère, elle évite mon regard puis part de la tanière, m'ignorant.
Un frisson de tristesse m'envahit, elle me déteste ?
J'observe silencieusement la pouponnière, celle-ci n'avait pas changé d'un poil. Elle est toujours aussi grande, protégée par de nombreuses ronces. Je me sens seule... je me roula en boule dans ma litière de mousse puis m'endormi.
Une fois réveillé, je sorti de la pouponnière, je me sens vide. Pourquoi ma mère m'en veux ? Est-ce de ma fautes si petit flocon est mort ?
Je marche, traînant le pas vers l'antre de la guérisseuse, pour recevoir mes derniers soins.
Belle de mousse leva la tête de ces remèdes, bien rangé en ligne contre la pierre froide de sa tanière.
Celle-ci me demanda :
- tu souffres encore ? Ta blessure sur le flanc me semble avoir cicatrisé...
- je souffre... mais pas à ma blessure, juste ici. Je désigne mon coeur du bout de la queue.
J'ai l'impression d'y avoir une grosse pierre, trop lourde à porter.
Elle le regarda les yeux remplis de tristesse et de pitié puis réplique :
- ne t'inquiète pas... tous va s'arranger !
Elle me sourit, mais ce sourire me semble triste et vide.
Je me faufila à l'extérieur de ma tanière. J'attrape une petite proie et la mangea, mastiquant doucement. Son goût est bien fade...
Je balaye le camp du regard, cette corniche de pierre qui nous sert de promontoire, et cette cavité juste à côté. 
- Je dois... sourire...
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Voilà le chapitre est terminé ! ^^ j'espère qu'il vous a plu. En tout cas j'ai fait de mon mieux 😁
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