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Chapitre 6

Meqdad

Quand je sors du boulot je rentre direct chez moi. Pas envie de trainer aujourd'hui, en plus j'ai mon mémoire à commencer. Avec le boulot qui paie bien j'ai pu me payer un téléphone un ordi et un bon forfait alhamdulillah.

Dès que j'arrive je passe un peu de temps avec mes parents et mes frères et sœurs, comme ils sont tous là pour une fois, avant d'aller dans la chambre que je partage avec mes frères. Ouai quatre frères dans une chambre de 12 m². Les lits superposés aident beaucoup. Après j'ai pas à me plaindre pour ça. Je me dis que si on avait des chambres séparées on aurait pas une aussi bonne relation.

Je jette un œil sur mes mails pour voir ce que j'ai et je vois un nouveau mail.

De : Camille Milenni

A : Vous

Objet : travail de groupe

Bonjour Meqdad,

Je suis désolée de te déranger mais nous avons un travail de groupe à faire et nous devons créer une entreprise. Peux-tu nous aider ? si tu ne peux pas ce n'est pas grave. Avec les fêtes qui arrivent et les vacances je comprends que tu ne puisses pas.

J'ai pas lu le reste. Je m'en foutais. Elle raconte trop sa vie cette fille. J'ai bossé avec elle trois-quatre fois et franchement sa voix elle est insupportable. Pas sa voix mais sa façon de parler. C'est relou à un moment.

Je lui ai répondu à son mail. Je lui ai dit de demander à sa team si demain 17h30 au centre Pompidou ça les arrangeait. Elle elle a pas trop le choix parce que elle doit bosser ses cours de mana et langues donc voilà. Pas que je sois enthousiaste mais ça me permet de tuer le temps.

Juste au moment où j'envoie le mail je reçois un appel de Karim qui veut qu'on se voie. Apparemment Jalal répond pas à son tel. J'espère qu'il est pas encore en train de faire ce que je pense. Ce gars il a beau être posé dans sa tête, cette connerie il est obligé de la faire. Le jour où il se fera prendre il va comprendre pourquoi on l'a pas encouragé. Le pire c'est qu'il a déjà reçu un avertissement et il est connu des services judiciaires pour ça. Mais il peut pas se taire sur un truc comme ça. On lui en a parlé avec Karim. Même mon père il lui a dit d'arrêter mais on sait tous qu'il le fait en cachette. Si il répond pas à son tel c'est qu'il l'a laissé chez lui pour pas qu'on sache où il est.

J'ai appelé Riyadh pour en avoir le cœur net mais lui non plus il répond pas. Et Mayar elle est chez moi depuis un moment. Le seul moyen d'en avoir le cœur net c'est de monter chez lui. J'ai pas attendu, je suis sorti en disant à mes parents que je montais. Je sonne chez lui et sa mère elle m'ouvre sans trop se douter de quoi que ce soit. Je la salam et je vais dans la chambre de Jalal. Depuis petits on fait ça donc elle se pose pas de questions. Je rentre et je m'enferme dans sa chambre. Je vais éveiller les soupçons mais je m'en fous. Au point où j'en suis autant faire les choses jusqu'au bout sans trop chercher la discrétion. Comme prévu son téléphone il est sur son lit et lui il est pas là. Riyadh il doit savoir où il est parti donc je vais attendre qu'il sorte de la douche pour l'interroger.

« Ouai !

_ Alors ?

_ Rien. Sa mère elle sait pas et son frère non plus. Apparemment il est rentré prendre une douche et il est ressorti juste après.

_ T'as pas une idée d'où on peut le trouver ?

_ Non mais j'ai une idée des conséquences que ça peut avoir. Je vais en parler à mon père et on règle ça après la prière demain matin.

_ In sha Allah. »

Ça fait déjà deux heures qu'on cherche sans résultat. Je le sens mal ce plan. Jalal il est pas du genre à partir à droite à gauche à part pour ça. En temps normal on s'en fout qu'il ait son téléphone sur lui ou pas on sait toujours où le trouver. Mais là Noël c'est dans une semaine et demi et les gens ils achètent sans trop compter et sans faire attention. Donc il doit surement être dans un centre commercial mais ils sont bondés et je veux pas m'aventurer dans ces lieux en sachant que si il me voit avant que je le voie il va rentrer et faire comme si de rien n'était.

20 heures, il arrive chez lui, comme prévu. J'avais envoyé sa mère chez moi et j'ai appelé mon père ici pour qu'on discute comme il faut. Dès qu'il voit mon père il baisse la tête et vient s'asseoir sans dire un mot. Même son salam il était baffoué.

« Je suppose que tu sais pourquoi je suis monté.

_ Oui. Et...

_ Ja' t'es mon frère. M'en veux pas. C'est pour ton bien tout ça. Même si je te comprends et je comprends ce que...

_ Je sais tout ça. Mais je peux pas ! Les images elles défilent à chaque fois que je vois...

_ Khalas ! Jalal mon fils. Tu es un homme conscient de tes actes, un garçon posé, et surtout un responsable de famille. Si il t'arrive quoique ce soit, imagine comment ta mère va réagir. Imagine ce que ton frère ou tes sœurs risquent de devenir. Réfléchis aux conséquences de tes actes aussi biens et beaux soient-ils à tes yeux. »

Silence. Mon père a parlé. Aucun de nous deux ose ouvrir la bouche. Jalal est dans ses pensée, surement dirigées vers son père qu'il a vu souffrir et mourir sous ses yeux. Il pense à toutes ces années où il a dû grandir seul et trop vite. Il pense à ce voyage où il a dû protéger sa mère et ses frère et sœurs alors qu'il avait pas plus de 9 ans. Il pense à toute cette période où le seul père qu'il ait connu c'est le mien.

Au bout d'un certain temps mon père redescend et moi je reste. Même si je taff demain je préfère rester avec Jalal. La pire chose que je puisse faire dans cette situation c'est le laisser planner comme ça. Je lui propose donc d'aller se changer les idées chez Karim. Il accepte et on prends les petits au passage.

Le réveil est dur le lendemain. On était restés jusqu'à pas d'heure et je suis resté dormir chez Karim pendant que les autres ils sont rentrés avec Jalal qui a promis de pas recommencer ce qu'il faisait hier. En tout cas pas aujourd'hui. Il va surement recommencer plus tard dans l'année ou dans sa vie.

Une fois le taff terminé je vais directement au centre Pompidou en métro vu que Karim rentre chez lui. Je trouve la petite blonde devant moi à m'attendre devant la porte. C'est un habitude qu'elle a prise depuis le premier jour de tutorat. Elle m'attend à la porte de la bibliothèque et me suit jusqu'à la table. Perso ça me dérange pas puisque j'ai pas à la chercher et ça me permet de garder le dessus. Je me sens pas au-dessus d'elle, loin de là. C'est juste que j'aime bien me sentir puissant.

« On y va ? »

Ouai je commence direct. Les banalités je connais pas. La politesse c'est qu'avec des personnes bien précises, et elle en fait pas partie.

Elle répond pas. D'habitude quand c'est comme ça elle lâche son portable et elle répond. Mais là ça a changé. C'est peut-être le lieu qui est plus grand ou je sais pas. Mais elle est assez grande pour s'adapter. Ou alors elle peut vraiment pas s'adapter et ça, ça risque de devenir un sérieux problème.

« Oh ! »

Elle sursaute. C'est bon signe. Elle a l'air d'être revenue à la réalité.

« Euh...

_ C'est bon, on y va. »

Pas envie de perdre mon temps dans des discutions inutiles.

« Ils sont où tes potes au fait ?

_ C'est... c'est ce dont je voulais te parler avant de monter. Ils ne peuvent pas venir aujourd'hui.

_ Hm... Ok. »

Je commence à lui faire son cours mais elle est distraite. D'habitude elle hésite, mais elle pose des questions. Et au fil des séances elle hésite de moins en moins. Mais aujourd'hui j'ai pas trop entendu sa voix. Pas que ça me dérange ou quoi, au contraire ça m'évite d'entendre sa voix. Mais elle semble ailleurs.

« Oh. J'ai pas l'impression que tu fais attention à ce que je dis.

_ Si... C'est juste que...

_ Que ? »

Je m'en fous en vrai. Ça m'évite juste de parler dans le vide et perdre mon temps.

« R...

_ Me dis pas rien je te croirai pas. Qu'est ce tu comprends pas ? »

Elle pleure. Je m'y attendais pas. Je sais pas si c'est moi qui lui ai mis la pression ou si c'est autre chose. J'espère que c'est pas moi parce que c'est pas mon intention et je ferais jamais pleurer une fille intentionnellement quelque soit le degré de haine que je lui porte. Et même je suis pas si traumatisant.

« Oh Camille ! T'as quoi ? Si tu veux on arrête.

_ Non, non. C'est bon ça va passer. »

Au même moment mon téléphone sonne. Riyadh. Je sais pas ce qu'il veut mais ça a l'air urgent vu qu'il m'appelle que quand il sait que mes frères ils sont avec moi. Et là il sait que je suis occupé donc en temps normal il m'appellerait pas.

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