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Chapitre 31

Camille

Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit. Chaque fois que je fermais les yeux, je revoyais les images défiler. Heureusement, je n'étais pas toute seule. Les filles étaient restées avec moi et ont passé la nuit chez Meqdad avec moi. Lui, il est parti je ne sais où mais il n'a pas dormi ici. Il est surement parti chez ses parents avec son frère qui a emmené Mariam dans la soirée.

Je sors de la chambre de Bassam où j'ai passé la nuit. Je me dirige vers la cuisine où Mayar et Narjess préparent le petit déjeuner. Je les salue et m'installe avant de demander après les petites.

« Elles sont parties chercher du pain.

_ Toutes seules ?

_ Y a une boulangerie juste en bas. En plus Meqdad il va pas tarder à arriver là.

_ Hm... »

Je me sens bizarre d'un coup. Il ne m'a pas adressé la parole hier. Juste des questions générales auxquelles sa sœur a répondu. Il était distant et très pensif. Je ne sais pas ce qu'il avait. Je ne cherche pas non plus à savoir. Je n'oublie pas que c'est Meqdad Alomari hein.

« On est là ! En plus le pain il est chaud.

_ Bah vite alors.

_ Et on a pris les premiers croissants. »

Les deux petites arrivent et se jettent sur moi. Elles m'avaient tellement manqué ! Et Narjess m'a expliqué pour la mère de Mariam. Je m'en veux de ne pas avoir été là pour elle. Apparemment elle demandait après moi sans avoir de réponse claire. Maintenant je ne la lâcherai pas. J'en fais la promesse. Je voulais aller vivre chez mon frère mais je vais rester ici. Je serai plus utile et tranquille qu'à Chicago.

« Narjess ! Je peux ?

_ Attends ! »

Meqdad vient d'arriver et comme hier il n'a demandé la permission d'entrer qu'après l'avoir fait. Sa sœur va le voir et revient avec ses clés de voiture. Elle les porte comme un trophée qu'elle a gagné. On mange dans la joie et la bonne humeur. J'ai aimé passer du temps avec elles. On range et Narjess explique le programme de la journée.

« On a la voiture et la carte pour le weekend. Ce matin c'est shopping. On va te faire une garde-robe vu que maintenant bah tu vas plus retourner chez toi. Et après on décidera de ce qu'on fait de notre après-midi et demain. C'est bon ?

_ On va partir avec vous nous aussi ?

_ Non. Vous restez avec Meqdad et Noha. Ou alors je vous pose à la maison quand je vais prendre Ilham.

_ Mais...

_ BUTHAYNAH ! »

Il m'a fait sursauter. Il doit avoir tout entendu. Les filles rient et Buthaynah va voir son frère. Une Noha arrive en se frottant les yeux. Mayar la prend dans ses bras et la pose sur son genou. Elle lui parle en arabe tout en lui donnant son petit déjeuner. La petite me fait de la peine. Elle a de fortes chances de grandir sans sa mère.

« On y va ?

_ Euh...

_ J'ai demandé à Ilham de nous envoyer des habits avec mon frère. Il a mis le sac dans la chambre à Bassam. Va te préparer comme ça j'y vais après.

_ D'accord merci.

_ Attends je viens avec toi on sait jamais. »

Sur le chemin, on croise Meqdad assis sur le canapé, les yeux rivés sur son ordinateur. Narjess lui demande « gentiment » de retourner dans sa chambre parce que Mayar était dans la cuisine sans son voile.

« Genre tu me vire de MON salon là !

_ Ouai. Mais vas-y Meqdad joue le jeu un peu non ?

_ Quel jeu même ? Déjà je te laisse conduire MA voiture, je te laisse dormir chez MOI, tu veux pas non plus...

_ On sait tous pourquoi tu fais ça alors fais pas semblant. Allez va dans ta chambre. Je te ramène des croissants si tu veux.

_ Genre tu m'achètes comme un gosse ?!

_ Ouai. »

Et elle court dans la chambre de son frère cadet avant que son ainé l'attrape. Mais il a juste secoué la tête sans lever le petit doigt. Je souris en rejoignant Narjess dans la chambre. Elle a étalé les vêtements sur le lit et me demande de choisir. J'exécute et elle sort.

Meqdad

« Bien dormi ?

_ Non.

_ Pourquoi ?

_ C'est ta fille là ! Elle se réveille tout le temps.

_ Elle te prépare à ce qui t'attend.

_ Hahaha. Et Camille aussi elle a pas dormi.

_ Elle dort quasiment jamais.

_ Genre tu co...

_ La ferme ! On mange à la maison ce soir.

_ T'as dit à mama pour elle ?

_ Non j'ai dit à baba de s'en charger. Elle va encore me parler de mariage et j'ai pas envie. »

Heureusement qu'on parle en arabe sinon elle serait morte. J'ai pas envie de laisser paraitre quoi que ce soit devant elle. Pas envie qu'elle s'accroche pour rien.

« Et au fait.

_ Hm ?

_ Essayez de la convertir petit à petit. Genre pas brusquement. Juste vous lancez des trucs par-ci par-là.

_ Comme ça tu la maries ?

_ Narjess ta gueule. »

Elle m'énerve ! J'ai envie de l'encastrer dans le mur. Je vais pas la marier. Elle est folle elle !

Après elles sont parties toutes les trois en me laissant avec les petites. Je lance Mariam et Buthaynah dans un concours de dessins et je joue avec Noha. Depuis que leur mère elle est malade j'ai équipé mon appart pour elle. Je veux pas qu'elle grandisse au milieu des écrans. Avec elle j'essaie d'utiliser le moins possible les appareils.

Plus tard les gars ils arrivent avec le frère à la petite, j'oublie toujours son nom. J'avais demandé à Narjess de la prendre avec eux et à Bassam de venir avec son frère. Karim il taffe et Mohamed il est avec sa mère. Le reste de mes frères ils sont tous là. Je mets Noha à la sieste dans ma chambre et les filles dans celle à Bassam avec leurs jeux et mon ordi.

Camille

En rentrant chez Meqdad le hall est plein de garçons. Ils baissent la tête quand nous entrons et on prend les escaliers. Je me colle à Narjess au cas où. On a déposé Zohra, Mayar et Ilham dans leur quartier. Nous sommes venues pour nous préparer avant d'aller chez les parents de Meqdad. J'appréhende un peu. Certes je connais une partie de la famille. Mais ce n'est pas pareil que les voir tous ensemble.

En arrivant chez les frères Alomari, la porte est fermée à clé. L'ainé vient ouvrir et nous ordonne de tracer vers sa chambre. On n'a pas compris jusqu'à ce qu'on voie un groupe de garçons dans le salon. Je baisse instinctivement la tête et on se dirige vers la chambre.

« C'était qui tous ces garçons ?

_ Mes frères, y avait Riyad aussi et le frère à Zouhour.

_ D'accord.

_ Je sais pas comment on va se préparer là. Attends j'appelle Meqdad.

_ Non non. Ne t'inquiète pas. On a du temps encore. Viens on se repose un peu.

_ Ouai. Mais j'ai faim. Je vais l'appeler pour qu'il nous emmène un truc à graille. Pour une fois que c'est moi qui demande aux gars de m'emmener un truc de la cuisine ! J'ai envie d'en profiter.

_ Fais-toi plaisir. »

Elle appelle donc son frère pour « passer commande » comme elle dit. Ce n'est pas le plus grand mais le plus petit qui emmène le plateau. Il ne ressemble pas aux autres. Les quatre frères et sœurs que je connais déjà avaient les mêmes traits mais lui, il est différent physiquement.

« Adel ramène des pailles pour la boisson s'te plait.

_ Non.

_ Allez !

_ Rêve. »

Et il sort. Un adolescent typique. Je souris. Il est vraiment différent.

« Asy je vais appeler Safwan. Lui il me fait tout. Franchement c'est le meilleur.

_ Fais-toi plaisir.

_ Tu veux rien de particulier toi ? Y a moyen si c'est toi qui demandes c'est Meqdad qui vient lui-même.

_ Qui te dit ? Il n'est pas venu la première fois.

_ Tu connais mal mon frère. Bon tu veux quoi ?

_ Rien du tout merci. »

Elle rappelle son frère et c'est un autre garçon qui vient. Il entre en tenant Noha par la main. La petite se dirige presque machinalement vers Narjess qui l'intercepte.

« Alors c'est toi la...

_ Safwan tu vas te faire tuer.

_ Laisse-moi finir avant.

_ Je préviens juste. Asy tu la verras soir ce à la zon. Et tardez pas aussi. »

Le jeune homme sort immédiatement.

« C'est mon préféré en vrai. Trop un ange mon frère.

_ J'aurais plus pensé que c'est Bassam. Vous vous ressemblez plus.

_ Non. Bassam il est juste marrant. Safwan il me fait tout et il est romantique. En vrai il serait un peu plus âgé et pas mon frère je l'aurais marié sans passer par la case demande. Mais c'est mon frère et il est plus petit que moi.

_ En parlant de ça, tu n'as personne ? »

Elle se fige. Voilà ! J'aurais dû tenir ma langue. Ce bout de chair me perdra un jour. Elle soupire et baisse la tête en lançant que c'est « compliqué ». Je laisse tomber et m'excuse. On mange en silence. J'ai réussi à plomber l'ambiance.

« Je suis désolée. Je n'aurais pas...

_ Tranquille c'est rien. Je te dirai surement un jour in sha Allah. Mais là c'est pas possible.

_ D'accord. Et Meqdad il...

_ J'en sais rien. On en parle pas trop de ces trucs. Mais il est pas con. Il se doute que... Mais lui dis pas que je t'en ai parlé. »

Je hoche la tête et on continue de parler. Plus tard, on toque à la porte. Narjess demande qui c'est et la voix de Meqdad se fait entendre. Mon cœur commence une course improvisée, mes poils se hérissent et mes mains se transforment en fontaine. J'appréhende son entrée comme jamais je n'ai appréhendé quoi que ce soit. Il entre et s'assoit à côté de sa sœur, sur son lit.

« Ils sont partis ?

_ Ouai. Il reste juste Bassam qui doit récupérer des affaires. Mais il va partir tout de suite. Vous ça va ?

_ Alhamdulillah. Tranquille.

_ Camille ?

_ Euh... Oui. Je vais bien.

_ T'as pas l'air...

_ Non je t'assure que je vais bien.

_ Elle t'a pas rendu folle ?

_ Qui ?

_ Elle là !

_ Non. »

Il se tourne vers sa sœur et lui tend une enveloppe avant de prendre Noha dans ses bras. Il joue avec elle, lui fait des bisous, la câline et lui parle. Ils sont mignons. On dirait un père et sa fille. Surtout que Meqdad a un teint foncé qui laisse penser qu'il est le père de la petite. En plus j'ai remarqué qu'elle l'appelle Baba. Je ne peux pas m'empêcher de les regarder et d'imaginer la relation que j'aurai avec mon conjoint et mes enfants.

« Asy Nana passe les clés.

_ Pourquoi ? T'as dit...

_ Je sais ce que j'ai dit. Je vais emmener les petites voir leur mère et je vais poser Buthaynah à la zon. Je viens vous chercher après. »

Elle lui donne donc les clés et il sort avec Noha et les petites. Narjess ouvre l'enveloppe que son frère lui avait donné avant de partir. Moi, je la laisse et prends les sachets avec les vêtements que je viens d'acheter. Je prends une tenue et vais prendre une douche.

Meqdad

Je sors avec les petites et sur le chemin de la voiture je reçois un appel de ma mère. Elle force. Toute la journée elle m'a appelé pour savoir quand Camille elle va venir. J'ai envoyé mon père lui dire pour éviter de répondre à ses questions mais j'ai oublié que c'était ma mère. C'est dans ces moments-là que je regrette de lui dire quoi que ce soit. Mais c'est ma mère et je peux rien lui cacher.

Je pose ma sœur à la cité et je prends le chemin de l'hosto. C'est une routine maintenant. Tous les soirs après l'école je les emmène voir leur mère. Des fois c'est Bassam ou Riyadh qui le font. Je reste dans le hall pour les laisser en famille et quand les visites elles sont finies je les prends les trois. De temps en temps j'arrive à choper une infirmière pour voir l'évolution de son état mais ça a pas l'air de s'améliorer.

En arrivant je les accompagne à l'étage et je demande à Mariam d'appeler son frère pour qu'il prenne Noha. Quand il arrive il est tout pâle. Je sais pas il est pas normal. Je l'ai pas vu depuis hier matin. Hier c'est Karim qui s'est occupé d'eux et le soir j'ai pas eu le temps d'aller le voir. Je lui passe sa sœur et je lui demande de revenir après. On sort prendre l'air parce qu'il est là depuis un moment.

« T'as quoi ?

_ Rien.

_ Dis pas rien. T'es tout pâle.

_ Elle a pas de chance de s'en sortir.

_ Quoi ?!

_ J'ai croisé le médecin quand je suis arrivé ce matin et je lui ai demandé.

_ Ensuite ?

_ Il m'a dit qu'ils faisaient leur possible.

_ Ça veut...

_ Ouai mais sous-entendu ils ont tout essayé et y a rien qui marche. »

Je soupire. Il a pas tort. Mais vas-y il a pas à penser comme ça. Il a que 16 ans. Il peut pas vivre ça. Je sais que c'est pas entre mes mains, ni les siennes ni même celles des médecins. Nous on a que nos mains à lever au ciel et nos fronts à poser au sol. Le reste on peut rien y faire.

« Quoi qu'il arrive faut que tu saches qu'on est tous là.

_ Jazakallah kheir. Franchement je sais pas comment vous remercier. Depuis la première...

_ C'est normal ça. Asy va voir ta mère et tes sœurs. On rentre un peu plus tôt que d'habitude aujourd'hui. »

Il hoche la tête et s'en va. Moi je reste avec mes pensées. Je pense prendre leur tutelle. Peut-être pas aux trois mais au moins Noha. Je vais en parler à mon père et aux gars avant d'entreprendre quoi que ce soit. Après je vais voir l'avocat à Jalal si il a des infos sur le domaine. Je sais que ce sera pas facile. Je sais que j'aurai les assistantes sociales sur le dos. Je sais tout ça. Mais je sais surtout que je serai récompensé.

« On y va ?

__ Déjà ? »

Il me montre sa sœur qui dort dans ses bras. Je lui explique le programme et je le pose à la cité avec Mariam. Noha elle dort toujours donc autant la laisser. Je vais prendre les filles chez moi. Narjess elle est silencieuse et pensive. Je sais ce qu'elle a et je vais pas en parler.

Camille

Quand je sors de la douche, Narjess est toujours là où je l'ai laissée. Elle est pensive. Je ne relève pas et l'informe que la douche est libre. Elle ne réagit que quand je l'ai appelée plus de trois fois. Je ne sais pas à quoi est dû son changement d'humeur soudain. Elle a sûrement appris ou vu quelque chose dans l'enveloppe que son frère lui a donnée avant de partir.

Je déballe mon téléphone et l'allume après y avoir inséré ma puce. Je jette un œil aux contacts qu'il me reste. Mon frère y figure. Je l'appelle donc immédiatement. Ça me fait du bien de lui parler. Pendant que je discute au téléphone, je tourne dans le salon. Je regarde autour de moi et remarque qu'il y a un plateau d'échec dans un coin. Je ne savais pas que les frères y jouaient. Ou peut-être que c'est juste de la décoration. Mais connaissant l'ainé, ce plateau doit surement servir à quelque chose.

« T'es prête ?

_ Oui.

_ Tu veux faire quoi en attendant ?

_ Je sais pas.

_ Une partie d'échec ?

_ Je sais pas jouer.

_ Je vais t'apprendre. »

Le plateau sert donc à quelque chose. Narjess me montre pas à pas comment jouer aux échecs. Une fois que je maitrise à peu près le jeu, on discute ensemble. J'apprends que c'est un des jeux préférés de Meqdad. J'en apprends de plus en plus sur lui. Mais sa sœur n'est pas normale. Elle est distante d'un coup. Je n'ose pas poser de questions de peur de plomber l'ambiance comme je l'avais fait avant.

Meqdad

« Tu stresses ?

_ Euh...

_ Tranquille. Y a pas de quoi stresser. Y a Bassam et mon père donc voilà.

_ Mais...

_ T'as pas à stresser. C'est juste ma famille. »

Elle me fait trop rire. C'est pas comme si elle allait voir je sais pas qui. C'est juste ma mère. Le seul qui doit stresser quand on parle de ma mère c'est moi en vrai. Obligé elle va me ficha et mettre le sujet sur la table devant Camille. En arrivant devant la porte elle s'ouvre toute seule. Ça s'est Buthaynah qui attend depuis que Mariam elle est venue lui dire que j'allais les chercher. Elle a entendu du bruit et elle a ouvert.

« Mama !

_ Tais-toi ! Noha elle dort. »

Elle me tire la langue et elle court dans le cuisine. Je vais poser Noha dans ma chambre et elle commence à bouger. Elle se réveille. Mais je fais comme si je l'avais pas vue et je prends mes habits que Sumayah elle m'a repassé avant de sortir. Je demande après Mohamed et ils me disent qu'il est pas venu. Je sors avec les sapes et monte. Je vais me changer chez lui.

« Qu'est-ce t'as ?

_ Rien.

_ Mens pas.

_ Tu veux que j'aie quoi ? Ma mère elle...

_ Penses-y pas. Tu dois être chez...

_ Franchement Meqdad je...

_ Tu rien du tout. J'ai besoin de tous mes frères réunis aujourd'hui. Et t'es mon frère.

_ Je...

_ Dis rien. »

Je le prends dans une accolade mais il me lâche pas. Il pleure et il veut pas montrer ses larmes. Je le serre contre moi. Putain ça me fait de la peine. Si un jour je venais à vivre ce qu'il vit, je pense que je vais péter les plombs. Je le recule et je lui essuie ses larmes.

« Va te laver le visage. Ensuite tu te changes et tu m'attends. »

Il hoche la tête et part. J'attends qu'il sorte et je vais prendre une douche. Je le trouve sur le canapé la tête dans les mains.

« Oh.

_ Hm ?

_ Ça te dit une partie de play avant de sortir ?

_ Asy. »

Karim il leur a passé sa play quand Mayar elle est partie vivre chez lui. Déjà quand elle venait de temps en temps elle pétait les plombs à cause de la play. Maintenant quand elle lui prend la tête il appelle Mohamed et ils font une partie. Je sais qu'il refuse jamais une partie donc je m'en sert quand il le faut. On fait notre partie et je reçois un appel de Sumayah donc on descend. Bien sûr la vue que je vois elle me choque pas. Bassam qui course Narjess partout je sais pas pourquoi, Noha et mon neveu qui suivent sans savoir pourquoi mais personne dit rien parce qu'ils s'éclatent. Safwan qui fait je sais pas quoi sur son phone et Adel qui lit avec mon père. Les autres je sais pas où ils sont ni ce qu'ils font. Je vais dans la cuisine et je vois ma mère comme prévu.

« Elles sont où les autres ? »

Pas de réponse.

« Oh ! »

Toujours pas. J'aime pas ces trucs.

« OH !

_ Pourquoi tu cries ?

_ Ça fait trois fois que je vous appelle !

_ On a pas entendu. Tu veux quoi ?

_ Elles sont les autres ?

_ Dans la chambre. Avec ton invitée.

_ Quelle...

_ Meqdad khlas ! »

Mon père il a parlé. Mais je me sens tiré dans ma chambre. Je rentre et Sumayah ferme la porte. Je sais pas ce qu'elle veut mais ça a l'air urgent. D'ailleurs en y repensant j'ai pas vu son mari. Je demande après lui parce que je m'inquiète.

« Il arrive mais là j'ai plus important.

_ Dis.

_ ... »

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