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Chapitre 25

Déjà la moitié de l'histoire !!! C'est passé trop vite je m'en suis pas rendue compte. L'histoire comportera 50 chapitre + le prologue et l'épilogue.

Meqdad

J'ai eu mes résultats de soutenance et j'ai eu une bonne note. J'ai été convoqué par le directeur de l'institut lui-même et y avait tous les profs que j'ai eus pendant mon cursus. D'après eux je suis devenu un exemple pour faire bosser les étudiants.

Le soir c'est Karim qui m'a invité. Y avait tout le monde, mes parents, les siens, khalah, la mère à Mohamed, Noha et Mariam avec tous leurs enfants. Ça y est c'est officiel j'ai mon master. C'est officiel j'ai fini mes études.

Ma mère elle force encore plus pour que je me marie. Mais le problème c'est que j'en ai pas envie. Et mon père il a changé de camps. Au début, il était avec ma mère mais maintenant il a changé et il préfère que je « prenne mon temps ». Perso j'ai l'impression qu'il a un truc derrière la tête mais j'arrive pas à mettre le doigt dessus. Le pire dans l'histoire je pense c'est que je sois persuadé que Camille elle a un rôle indirect dans son changement d'avis.

Je sors de la prière du vendredi et je rentre chez moi. Karim il mange avec Mayar comme tous les vendredis. Moi je profite encore des plats de ma mère ce qui me dérange pas. Au contraire, je suis bien. Je rentre dans ma chambre pour troquer mon thob contre un survet. Je vois qu'y a Noha dans mon lit. Cette petite elle est direct rentrée dans mon cœur. Dès que je la vois j'ai le sourire direct. Je sais pas y a un truc qui est passé avec elle mais pas avec son frère et sa sœur. Pas qu'ils soient pas rentré dans mon cœur, au contraire ils ont leur place mais elle, elle en a une plus grande.

Je me change en essayant de faire le moins de bruit possible et je vais voir ma mère. On parle en mangeant tous les deux. Bien sûr le sujet mariage va sortir à un moment ou à un autre. Donc pour éviter ça je domine la conversation.

« Au fait, y a Noha dans ma chambre. Elle est où sa mère ?

_ Elle est sortie avec ta sœur.

_ Qui ?

_ Sumayah.

_ Elle a pas cours elle ?

_ Elle doit s'occuper de son fils.

_ Elle le ramène ici ou elle l'emmène en crèche ou je sais pas mais elle va en cours !

_ Tu comprends pas !

_ Mama ! Y a rien à comprendre ! Elle doit finir ! Il lui reste plus que cette année en plus ! Après elle se pose chez elle, elle fait ce qu'elle veut mais cette année faut qu'elle la finisse.

_ Elle a un mari maintenant. Et si lui ça le dérange pas...

_ Moi j'ai rien à dire et blablabla. Toute façon j'étais contre son mariage. Elle aurait dû finir ses étude avant.

_ Maintenant...

_ Mama ! Ta fille faut qu'elle finisse. C'est tout ce que je dirai. »

Et je me lève pour aller dans ma chambre. Ça m'a soulé là ! Elle veut s'occuper de son gosse elle reste chez elle ! Elle trouve des excuses pour pas aller en cours mais pour aller trainer elle a aucun problème. Je dis pas qu'elle peut pas s'amuser ou quoi, mais ses études elles passent avant. J'ai accepté son mariage juste pour Tareq. Il a plus de famille et il pouvait pas vivre seul ici. Mais je voulais pas qu'elle se marie avant d'avoir son diplôme.

Noha elle s'est réveillée donc je la prends dans mes bras. Je joue un peu avec elle pour me calmer un peu et je la ramène à ma mère. Je m'excuse de m'être emporté mais je regrette absolument pas. Elle fout les nerfs sa fille. Je reçois un appel de Karim qui veut que je sorte avec lui juste après.

« T'as pas de parloir toi ?

_ Je suis parti ce matin.

_ T'es sérieux tu déclare pas ?!

_ J'étais pressé.

_ Ah oui tu devais voir ta belle.

_ Ta gueule. Bon tu viens ou pas ?

_ Asy j'arrive. Attends-moi sur le parking. »

Je préviens ma mère, je m'habille et je sors. Je salam les Jocondes en bas et je vais le voir. On parle et tout dans la voiture. On a plus le temps de se voir maintenant qu'on taffe tous les deux chacun de son côté, on fait plus nos trajets ensemble donc jamais le temps de se voir. Surtout depuis qu'il est marié il passe son temps libre avec Mayar comme elle vit pas avec lui aussi donc il prend toutes les chances qu'il a de la voir.

« Sinon Camille ça dit quoi ?

_ Je sais aps. Ça fait des semaines que je l'ai pas vue.

_ Sérieux ?! Elle taffe pas dans l'école du tiek ?

_ Si. Avec Bassam et Riyadh.

_ Et c'est pas toi qui va les chercher le soir ? »

De là je lui raconte. J'ai laissé ma voiture à Bassam pour qu'il puisse la déposer le soir et éviter qu'elle prenne les transports. Mon père il connait l'histoire donc il dit rien quand ils arrivent plus tard. Quand j'ai fini, mon chauffeur il a commencé à sourire.

« Besoin d'être sûr qu'elle soit en sécurité hein !

_ Et encore. J'ai l'impression que même chez elle, elle l'est pas.

_ Tu t'inquiète hein !

_ Non.

_ Me la fait pas à moi. Boucle d'or elle te plait.

_ Tu sors ça d'où ?

_ De tes gestes. Tu deviens fou quand il lui arrive un truc. Quand elle s'est cassé les côtes t'as failli tout bruler ton frère il m'a dit.

_ Calme. Je voulais pas tout bruler.

_ Pourquoi tu vesqui ?

_ Je vesqui r. Sinon Mayar ça se passe avec elle ?

_ Alhadulillah. Je veux juste qu'elle vienne vivre avec moi.

_ Bientôt in sha Allah. Quelques mois encore. Mais promet juste un truc.

_ Asy.

_ Lui fais pas de gosse tant qu'elle a pas fini ses études. Wallah je me suis véner bêtement à cause de ma sœur là avant de sortir.

_ Elle est mariée ta sœur. T'as rien à dire. Si ça dérange pas son mari t'as pas ton mot dans l'histoire. »

Je souffle. Ça me soule ces trucs.

« Et pour moi t'inquiète. Même si elle veut pas les finir je l'y obligerai. Je veux pas d'une femme avec une boite vide. »

C'est un soulagement. Et puis Jalal c'est tout ce dont il avait peur aussi. Il veut que ses sœurs elles aient au moins un bac+2 avant d'arrêter. On est tous les trois d'accord sur ça.

« Bon revenons-en à notre sujet de départ. Camille. Elle te fait tourner la t...

_ Mais tu dis quoi toi ?

_ La vérité. Tu te vois pas la lâcher hein ?

_ Si. J'attends juste...

_ T'attends rien. Tu veux pas te l'avouer mais elle te plait. Et si elle était musulmane tu l'aurais mariée. »

J'ai jamais vu Karim aussi sérieux. Même quand il est parti demander Mayar il l'était pas. Mais il fait des efforts pour r. La petite je vais la zapper in sha Allah. Mais j'ai juste promis à son frère de faire attention à elle. C'est tout ce qui me retient. Je compte appeler Jibril pour lui dire que c'est bon je veux plus. Mais je peux pas. Niveau moral ça se fait pas.

« Tu te mens à toi-même. Comme moi en fait. Au départ je me disais que c'était juste de l'attachement au final voilà où j'en suis. !

_ C'est pas pareil.

_ Non le contexte il est différent je suis d'accord avec toi. Mais le fond c'est le même. T'es un homme c'est une femme. C'est tout ce qu'y a de plus normal.

_ Ou pas. Je la connais pas plus que ça au fond. C'est pas comme toi et Mayar.

_ Je te l'accorde. Mais tu crois que nos parents ils se connaissaient plus que ça quand ils se sont marié ?

_ Compare pas l'incomparable. On est en France. Ils étaient en J...

_ On s'en fout de ça. Bref réfléchis-y. »

Je souffle et me détends sur le siège. Je suis toujours pas convaincu. A croire ils se sont fait passer le mot avec Jalal. Il m'a dit la même chose aussi quand on en a parlé la dernière fois. Mais vas-y elle est pas dans mes critères. Déjà le critère incontournable elle l'a pas. Et j'ai ni envie de la marier dans ce cas, ni envie de la convertir de force ou pour moi. Si elle veut se convertir c'est pour elle et pour Dieu, pas pour moi.

Vers les coups de 16h y a Mayar qui l'appelle. Elle veut qu'il vienne la chercher. Elle en joue trop en sa faveur de leur situation. Lui il veut pas taper tout le trajet donc il me prend pour excuse. Bien sûr j'en joue aussi

« Je vais rentrer toute façon. Narjess elle est où au fait ?

_ Elle a une colle donc elle finit plus tard.

_ Ok bah asy je vais rentrer. Karim va la chercher. »

Il me lance un regard de tueur mais ça me fait plus rire. En vrai je sais qu'au fond il a envie d'aller la chercher mais il fait genre. Donc il raccroche en lançant un ultimatum à sa belle qui quitte dans une heure et se retourne vers moi.

« En vrai je voulais te demander ton avis sur un truc. C'est pour ça que je voulais te voir aujourd'hui.

_ Asy.

_ Y a les vacances dans pas longtemps.

_ Ouai ?

_ Et j'ai envie de poser au moins une semaine. J'ai envie de partir au Koweït avec Mayar.

_ Et donc ?

_ T'en pense quoi ?

_ C'est à toi de décider. Perso j'ai rien à dire.

_ Mais genre du point de vue de khalah, Riyadh et Ilham.

_ Je vais prendre des journées aussi je pense. J'ai envie de les sortir un peu.

_ On fait comme ça alors ? J'emmène Mayar et toi les autres ?

_ Ouaip. »

On parle encore un peu tranquille et il me repose au quartier pour aller chercher sa femme au lycée. Je lui demande de repartir prendre ma sœur après parce que je veux pas qu'elle prenne les transports toute seule le soir.

Quand j'arrive chez moi y a du monde. Déjà la mère de Noha elle est revenue avec Sumayah. Je la regarde même pas elle. Je salam ma mère et je vais dans ma chambre. Je prends un bouquin pour faire passer le temps. Vers les coups de 18h y a mon père qui rentre. Il est là plus tôt ce soir. Il vient me voir dans ma chambre.

« Qu'est ce que t'as ?

_ Rien. Je lis.

_ Y a quelque chose qui te tracasse depuis un moment. »

Je soupire. Il a raison.

_ Baba. Elle t'as dit ce qu'elle avait Camille ?

_ Pourquoi tu tiens tant à savoir ?

_ Parce que. Dis-moi.

_ Sa mère elle veut pas la laisser travailler ici donc...

_ Elle lui a pris ses clés de voiture et son portable.

_ Pourquoi tu demandes alors ?

_ Juste pour être sûr.

_ C'est qui cette fille pour toi ?

_ Personne baba.

_ Pourtant tes faits et gestes prouvent le contraire. Faut pas te voiler la face.

_ Baba ! J'ai juste promis à son frère. »

Je me lève pour aller dans la cuisine. Je bois sans un regard vers ma sœur. J'ai les nerfs contre elle. Elle dit rien et tant mieux. Pas envie de faire une scène devant son invitée, mais vous inquiétez pas qu'on va parler.

Camille

Je soupire en tenant mon téléphone en main. Je relis le message encore et encore pour être sûre de ne pas avoir rêvé ou mal lu. Mais ce sont toujours les mêmes mots que j'ai sur mon écran. Je ne sais pas quoi répondre. J'accepte en fin de compte. Ce sera toujours mieux que de rester avec ma mère qui ne me laisse même plus respirer. Elle est allée jusqu'à appeler ma cousine pour lui demander de rompre mon contrat. Cette dernière a refusé bien sûr, assurant que je faisais un très bon travail et que j'avais aidé plus d'un élève à progresser.

Je m'habille et je sors une vingtaine de minutes avant l'heure du rendez-vous, prétextant à ma mère que je voulais prendre l'air. Je me dirige vers l'arrêt de bus et le prends en direction de mon lieu de rendez-vous. Je descends et me dirige donc vers le point convenu. Je ne vois pas de tête familière jusqu'à ce qu'on m'appelle. Je fais face au vieil homme qui me sourit et je lui souris en retour.

Bassam m'a envoyé un message me demandant si j'acceptais de voir son père cette après-midi. Après mon acceptation, il m'a envoyé le lieu et l'heure de l'entrevue, tout en précisant quel bus je devais prendre, à quel arrêt et à quelle heure. Nous sommes tous les deux conscients que si son frère était au courant que j'avais pris les transports en commun toute seule, il serait hors de lui.

« Comment vas-tu ma fille ? »

Mon cœur rate un battement quand il emploie ce mot. Personne à part Elisa ne l'a employé à mon égard. Et ça me touche énormément venant du père de Meqdad.

« Très bien. Et vous ?

_ Tu peux me tutoyer. Je te l'ai déjà dit. Considère-moi...

_ Je... Je ne peux pas. Je... Enfin...

_ Ce n'est pas grave. Tout ce que je veux c'est que tu te sentes à l'aise avec moi.

_ D'accord.

_ Allons à l'abri. »

Je hoche la tête en lui souriant. Je le suis jusqu'à un café pas très loin. Il me demande de prendre ce que je veux. Je n'ose pas. Je n'aime pas qu'on paie pour moi. Surtout que je sais que M. Alomari n'a pas forcément les moyens de toujours se faire plaisir.

« Je veux bien prendre quelque chose mais c'est moi qui...

_ Ne joue pas sur ce terrain. Il est très glissant.

_ Mais...

_ Viens t'asseoir et je vais t'expliquer avant de commander. »

J'obéis. Nous nous installons à une table assez isolée et il prend la parole.

« Refuser qu'un homme te paie, c'est jouer avec sa fierté. Nous les hommes, nous voulons non seulement dominer mais aussi veiller à votre bien-être à vous, les femmes. Donc refuser l'invitation d'un homme ou n'importe quelle dépense qu'il te fait, c'est refuser sa bonne volonté. Je ne dis pas qu'il faut que tu fasses confiance à n'importe quel homme et qu'il faut que tu acceptes l'invitation de n'importe qui. Je dis simplement que si un homme que tu connais propose de te payer quelque chose tu ne dois pas refuser. »

Je baisse simplement la tête, pas sûre d'avoir compris tout ce qu'il vient de dire. Tout ce que j'ai retenu, c'est que refuser qu'il me paie ma commande est une atteinte à sa fierté. J'accepte donc son offre et lui donne ma commande.

Pendant qu'il fait la queue, je repense à ma vie et comment, aujourd'hui, je me suis retrouvée dans un café à quelques kilomètres de chez moi, avec un homme que j'ai rencontré brièvement plusieurs fois, et qui s'avère être le père de mon ex-tuteur. En plus de tout cela, j'ai ma mère et un de mes frères à dos parce que je travaille avec des « délinquants » et je les fréquente même en dehors de mes heures de travail. Je ne vois pas où est le mal dans avoir des amis que l'on a choisis, même s'ils ne viennent pas du même milieu que nous.

Le père de Meqdad revient avec nos commandes et pose la mienne devant moi en s'asseyant en face de moi. Il entame une discussion sur mes études et mes projets professionnels. Tout ce qu'il y a de plus normal quand on passe du temps avec une personne que l'on ne connait pas beaucoup. Petit à petit, notre discussion dérive vers son fils ainé.

Je me sens plus mal d'un coup. Je n'ai jamais parlé ouvertement de Meqdad à qui que ce soit. Et ce n'est pas à son père que j'en parlerai pour la première fois. Je trouve donc une excuse pour pouvoir quitter les lieux au plus vite. Il me sourit, sentant probablement mon malaise, avant de me proposer de me déposer. Je refuse poliment et prends congé.

Durant mon trajet, je repense à la conversation et surtout la dernière partie de celle-ci. Meqdad a pris une grande place dans ma vie. Sa présence dans celle-ci a bien plus d'ampleur qu'elle n'aurait dû. Il était censé n'être que mon tuteur, et le voilà mon pseudo-protecteur dans ma vie privée aussi. Il n'était censé être présent que pendant mes séances de tutorat l'an dernier, mais il est présent même en dehors de l'institut. Il était censé n'être que dans la bibliothèque, mais le voilà dans ma tête, mes pensées et mon cœur. Car oui, cet homme a su se faire une place dans mon cœur malgré la peur qu'il créait en moi au début de notre rencontre. Le pire dans toute cette histoire, c'est que même si je suis censée l'oublier et ne plus rien avoir à faire avec lui, il prend une place de plus en plus grande dans mon cœur. Il envahit mon cœur.

Je jette un coup d'œil à mon téléphone avant de prendre la route en direction de la maison. Je vois un message de mon frère qui me confirme mon vol. Je passe les vacances de Noël chez lui. Même s'il ne fête pas, je préfère sa compagnie que celle de maman et Maxime. Et puis je pourrai voir sa femme et son fils. Je leur parle régulièrement et ils sont au courant de tout ce qu'il se passe dans ma vie.

Je prends soin de cacher mon téléphone avant d'entrer chez moi. Je vais en cuisine où ma mère lit je ne sais quoi et Elisa prépare à manger. Je fais un bisou sur le front de cette dernière et ignore totalement ma mère. C'est comme ça depuis quelques jours. Nous nous ignorons mutuellement et c'est très bien comme ça. Elle ne m'adresse la parole que pour me demander des comptes que je ne lui donne pas.

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