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Chapitre 17

Camille

Je vais ouvrir la porte qui n'arrête pas de sonner. J'aimerais pouvoir travailler en paix, mais il semble que c'est impossible. Elisa est chez elle sous ordre de mon frère qui la remplace tant que maman est absente. Elle n'a pas changé ces derniers jours. Elle part tôt au travail et revient plus tard complètement ivre. Cette situation me pèse mais je ne dis rien. De toute façon je n'ai pas mon mot à dire. Je n'ai pas le temps de le dire et surtout je n'ai pas de raison de le dire.

Un sourire s'affiche sur mon visage quand je vois la personne devant. Je lui serre la main et appelle mon frère qui dévale les escaliers. Ça fait très plaisir de voir Samy après tous ces mois. Il ne vient jamais puisque maman a horreur des « gens de ce genre », autrement dit les musulmans. Je ne sais pas si elle est au courant que son fils ainé fait désormais partie de cette catégorie. Je suis sûre que non parce que si elle l'était, elle n'hésiterait pas une seconde à le chasser.

Je laisse les garçons dans le salon et vais dans ma chambre reprendre mes révisions. Je n'ai plus eu de séances de tutorat avec Meqdad depuis. Je m'en sors quand même dans les matières où il est censé m'aider car il m'a donné les bases.

Au bout d'une demi-heure, mon frère me demande de descendre. J'exécute et vais les rejoindre. Ils m'expliquent la situation et bien sûr j'accepte. L'association dont fait partie Samy organise un concert caritatif dans quelques semaines et il m'a demandé si j'étais intéressée. Je vais aussi pouvoir participer à l'organisation. Ça me fera du bien de sortir de ma routine.

Je les laisse ensuite et retourne vaquer à mes occupations. Les partiels de mi semestre arrivent et j'ai beaucoup à réviser. Je soupire et décide de m'y mettre. Je travaille d'arrache pieds pour pouvoir avoir mon semestre. Les matières ne sont pas toutes faciles et j'ai du mal à suivre.

Le soir, Gabriel m'invite avec Samy. Je n'ai pas envie de m'habiller et sortir mais j'ai besoin d'air donc je le fais malgré moi. En plus, c'est la dernière soirée que je passe avec mon frère avant très longtemps donc je veux en profiter.

Ils m'emmènent au « grec » comme ils appellent ça. C'est rempli à craquer et la plupart des clients sont des hommes. Je me colle donc à mon frère par réflexe. Il comprend et me sert contre lui en me demandant si je préférais aller manger autre part mais je décline. Nous entrons et je vais m'installer à une table miraculeusement vide. Mon frère me suit de très près et s'assoit à côté de moi. J'observe discrètement l'endroit et remarque que Samy y est très connu. Il discute avec la jeune fille qui est devant lui dans la queue et qui semble le contrarier. Je ne sais pas ce qu'il se passe mais ce qu'elle dit n'a pas l'air de plaire à son interlocuteur.

Une fois qu'il a passé commande il vient s'installer en face de moi en attendant nos repas. Je ne sais pas s'il savait quoi me prendre mais comme moi-même je ne sais pas quoi prendre je ne dis rien. Les sandwiches arrivent et ils sont énormes. Je ne pourrai pas tout manger c'est sûr mais je goûte quand-même. C'est très bon mais très gras.

Une fois nos ventres bien remplis nous sortons. Etonnamment, j'ai tout mangé. C'était vraiment très bon et je ne me suis pas rendu compte de combien j'avais mangé jusqu'à ce que le sandwich disparaisse. Nous nous promenons un peu dans le coin avant que Samy décide de rentrer. D'après lui une longue journée l'attend demain. Il nous dépose chez nous et s'en va. Je reste donc avec mon frère et nous finissons par passer une nuit blanche à parler de tout et de rien. Il n'a pas oublié de prier entre temps. Il fait très attention à sa religion et ne prend rien à la légère. Un peu comme Meqdad.

Mon frère n'a pas beaucoup changé au fond. Si une chose n'est plus la même chez lui, ce serait sa relation avec la gente féminine. Il ne regarde plus les femmes comme avant. Les conquêtes d'un soir c'est fini, les flirts à droite à gauche c'est du passé pour lui. Il m'a confié regretter toutes ces fois où il n'a pas respecté l'intégrité des filles et qu'il les avait traitées comme des moins que rien. Il fut une époque où Gabriel traitait les filles comme des vulgaires mouchoirs jetables. Maintenant tout ça c'est fini mais pas oublié. Son regret est bien plus grand que la gravité de ses actes pour moi. Je pense que toutes ces filles étaient consentantes et elles étaient satisfaites de cette situation aussi. Car mon frère n'a rien d'un violeur. Il ne fait rien sans avoir un consentement mutuel. Donc s'il regrette il ne doit regretter qu'à moitié. L'autre moitié est la part des filles.

Le lendemain je reste avec lui pendant toute la matinée puisqu'il prend son avion dans l'après-midi. C'est Pablo qui le raccompagne à l'aéroport. J'ignorais qu'ils se connaissaient jusqu'à il y a deux semaines. Je voulais y aller avec eux pour passer le plus de temps avec mon frère mais il n'a pas voulu. Il m'a demandé de rester bien sagement à la maison en attendant ma mère qui n'est pas rentrée cette nuit, au grand désespoir de mon frère qui voulait renouer ses liens avec elle. Leur relation n'a fait que se dégrader ces derniers jours.

Après avoir dit au revoir à mon frère, je vais dans ma chambre et plonge dans mes cours comme je n'ai cessé de le faire depuis quelques jours. Mais ce n'est pas aussi simple. Entre le départ de mon frère, le manque de ma sœur et la disparition de ma mère, je n'ai pas la tête à revoir mes notes. Je soupire et envoie un message à mon frère pour voir où il en est dans ses démarches à l'aéroport. Une fois assurée que mon frère a passé les douanes et est maintenant en salle d'embarquement, je me laisse tomber sur mon lit et Morphée me prend dans ses bras.

Je me réveille en sursaut à cause de mon téléphone qui ne cesse de sonner. C'est Laurine. Je décroche et après les formalités elle me demande si je veux manger chez elle ce soir comme Gab est parti. J'accepte avec plaisir et vais me préparer après avoir raccroché. Il est 19h et il faut que je sois prête pour 20h. Une fois sortie de chez moi, je me dirige vers ma voiture et prends la direction de la pâtisserie avant de prendre la route jusqu'à chez elle.

J'ai passé une excellente soirée en compagnie de Laurine et sa famille. Après le diner j'ai joué avec ses filles et j'ai surtout discuté de tout et de rien avec elle. Elle m'a proposé de dormir chez elle mais comme je n'ai pas mes affaires j'ai décliné. J'apprécie beaucoup sa compagnie. Si ça n'en tenait qu'à moi je l'aurais prise pour mère. Mais on ne choisit pas ses parents.

Le lendemain je fus surprise de découvrir un message de Meqdad en me réveillant. Il me demande si je veux faire une séance de tutorat cette semaine et si oui quand. Avec les partiels qui arrivent je ne peux qu'accepter. Avoir une personne qui explique les cours, ne serait-ce que certains, ce n'est pas de refus. C'est tellement plus simple de se faire expliquer que de chercher à comprendre seul. Je réponds donc que je voulais bien et que le créneau qui l'arrangerait serait bon pour moi aussi.

Meqdad

J'arrive en cours et entre. Je suis en retard donc je m'excuse mais je m'en fous en vrai.

« Vous êtes en retard Monsieur Alomari.

_ C'est normal. Y a trop de femmes au volant. »

Elle soupire exaspérée par mon excuse et me demande de m'installer. Franchement je la kiff cette prof. Je vais pour m'asseoir quand j'entends des soupirs et des soufflements. J'en oublie que je suis chez les Jean-Charles des fois avec elle. Je lance un regard noir à l'audience et vais m'installer au fond. Elle parle de mon entreprise et des nouvelles démarches marketings utilisées. On doit les analyser après mais comme je fais partie du projet, je peux me permettre de pas écouter et pas faire son truc. Je reprends mon sommeil. Ça fait des nuits que je dors pas et quand j'ai enfin réussi à fermer l'œil fallait que j'aie cours le lendemain.

« Monsieur Alomari ?

_ Oui ?

_ Pouvez-vous nous expliquer la démarche s'il vous plait ? »

Ça par contre c'est soulant. J'allais retrouver le sommeil et elle me demande de me lever. J'obéis quand même et lui donne son explication. Je fais attention aux monts que j'emploie et surtout aux infos que je donne. Faut pas que je divulgue des trucs confidentiels. Une fois que j'ai fini elle me remercie et nous libère.

Quand je sors de la salle de cours je reçois un message de mon prof de Coran qui me dit qu'il pourra pas faire cours ce soir ce qui me libère ma soirée. J'envoie donc un message à Camille pour lui donner un RDV à 16h30 aujourd'hui. Je vais la voir aujourd'hui comme ça je peux savoir combien de séances elle devra faire cette semaine. Avec les partiels de mi semestre qui arrivent elle a intérêt à être prête. Elle a fait des bêtes d'efforts et je veux que ça paie.

Je marche tranquille vers la bibliothèque quand on m'interpelle. Je me retourne et je vois la prof de market. Je me retourne complètement pour lui faire face.

« Vous avez mauvaise mine.

_ Ouai mais je suis là. Donc je vais bien.

_ Bien. Je voulais simplement vous féliciter. Votre travail plait beaucoup à l'entreprise.

_ Mais ça c'est parce que j'ai un bon tuteur et une bonne prof référente.

_ Pas seulement. Vos efforts ont payé.

_ Ouai mais je vous revaudrai ce que vous avez fait...

_ Je n'ai rien fait. Vous avez travaillé très dur et ça paie maintenant.

_ Si vous le dites.

_ Ils veulent même vous embaucher pour un CDI.

_ C'est trop. 'fin pour l'instant c'est un peu tôt. Je veux vraiment avoir mon diplôme en poche avant de vraiment me lancer sur le marché du travail. Et j'ai un autre projet à finir avant d'envisager un CDI.

_ En tout cas votre travail est sublime et plait beaucoup, non seulement à Said mais aussi à beaucoup de vos collègues et supérieurs. Et si vous postulez vous avez plus de chances de décrocher un CDI qu'être refusé.

_ Merci en tout cas. Ça fait plaisir. »

Alhamdulillah. C'est le seul mot qui me vient à l'esprit. Et le seul truc que j'ai envie de faire c'est une prosternation de remerciement. Parce que c'est avant tout grâce au Seigneur que j'en suis arrivé là. Un conseil que je donne à tout le monde autour de moi c'est de jamais dire que c'est impossible avant d'avoir levé les mains au ciel et posé le front au sol. Dès qu'elle est partie après m'avoir posé un RDV dans la semaine pour jeter un œil à mon mémoire et parler plus en détail de mes projets après mes études, je sors de l'institut et prends le chemin de la mosquée en appelant Said. Faut bien que je le remercie aussi. J'envoie ensuite un message à ma sœur Sumayah pour lui demander de venir manger chez les parents avec son mari. Je préviens ma mère aussi que Sumayah elle vient manger ce soir.

A la fin de la journée je vais voir Camille à la bibliothèque. Elle est en train de réviser. Elle lève la tête qu'une fois avoir entendu la chaise bouger. Je m'assois et elle me regarde pendant que je jette un œil à ses cours. L'anglais... son pire ennemie.

« Tu as l'air de bonne humeur aujourd'hui.

_ Ouai. »

Elle se tait et baisse la tête. Je vais pas non plus lui raconter toute ma vie. Elle a pas à tout savoir. Je lui fais son cours et vais voir Karim qui entame son dernier rendez-vous. Je l'attends et on taille.

« Alors la reprise ?

_ Dure.

_ Normal quand tu dors pas pendant je sais pas combien de temps.

_ Ouai. Mais vas-y je suis plus habitué à m'asseoir et rester passif. Faut que je fasse un truc.

_ Pas faux. Quoi de neuf ?

_ R. Toi ?

_ Pareil. »

On parle de tout et de rien comme d'habitude mais je fais attention de pas lui dire pour mon contrat. Je veux pas lui dire maintenant. On arrive chez lui je le dépose et je rentre direct. Je vais sous la douche et me mets sur mon 31. Bah ouai je vais déclarer une bête de nouvelle donc autant me faire beau gosse.

« Tu vas où ?

_ J'ai un rendez-vous.

_ Avec ?

_ Quelqu'un t'inquiète. Tu sauras très bientôt. »

Elle fait une tête mais dit simplement que Soum' vient manger ce soir. Je vais pas lui dire que c'est moi qui l'ai invitée. Je pars dans la cuisine et embrasse le front de ma mère avant de lui demander ce qu'elle prépare de bon. Ensuite je vais me poser avec mon père qui lit comme à son habitude. Il me regarde du coin de l'œil avant de fermer son livre et se retourner complètement vers moi. Il me regarde de haut en bas. Moi je me retiens de rire.

« C'est quoi cette tenue ?

_ Rien. J'ai juste voulu me faire beau.

_ Esh elmonasaba ? (c'est quoi l'occasion ?) »

Ça sonne pile à ce moment-là. Sauvé par le gong. Je sais que si ma sœur elle était pas arrivée, il m'aurait pas lâché avant de savoir toute l'histoire. Je vais donc saluer ma sœur et son mari avant d'aller en cuisine. C'est pareil ma mère elle me contemple mais dit rien parce que sinon la kabsa qu'elle a faite elle va bruler.

« Que me vaut cette invitation un lundi ?

_ Elle te vaut rien du tout c'est moi qui invite. Va juste t'installer et demander aux autres de se bouger.

_ Et c'est quoi cette tenue ?

_ T'aimes pas ? Je l'ai mise pour toi pourtant.

_ Pas que j'aime pas. Juste que ça fait bizarre de te voir habillé comme ça alors que tu restes à la maison. »

On se charrie encore et encore jusqu'à ce que ma mère nous appelle pour manger. On se pose et je sens pas mal de regards sur moi. Je réagis pas. Faut bien créer du suspens. Je finis de manger et me lève. Ils s'arrêtent et me regardent tous.

« Continuez à manger. Je vais juste chercher un truc. »

Je pars boire dans la cuisine et je reviens. Je stresse d'un coup. Je regarde tout le monde et me racle la gorge. Après avoir commencé au nom d'Allah et prié sur Son Prophète je me lance.

« Avant de commencer je veux remercier baba pour tout. Même si j'étais contre notre départ du Yémen et notre venue ici, aujourd'hui plus que n'importe quel autre jour je le remercie. Je le remercie de nous avoir cadré et montré le bien du mal. Je remercie infiniment mama pour son soutien et son éducation. Parce que sans eux je serais pas l'homme que je suis aujourd'hui. Je remercie aussi Tareq d'avoir pris Sumayah parce que sinon elle m'aurait cassé la tête et j'aurais pas pu me concentrer...

_ T'es sérieux ?!

_ Laisse-moi finir gâche pas le truc. C'est mon diner !

_ Tu sais quoi ? »

Elle se lève et part dans la chambre des filles. Elle est trop susceptible en ce moment. Ses hormones commencent salement à lui jouer des tours. J'ai entendu que les femmes enceintes étaient trop sensibles mais j'aurais jamais cru que c'était à ce point. Je regarde son mari et mes parents. Mon beau-frère souffle sans réagir plus, mon père me lance un de ces regards à foutre tout ce que je viens de dire à l'eau et ma mère elle a juste haussé les épaules. Elle savait à quoi s'attendre et elle sait comment se comporter.

Je vais donc voir ma sœur qui refuse de me parler. Je force et la prends dans mes bras. C'est rare que je le fasse mais c'est ma sœur et ça fait des mois que j'ai pas passé de temps avec elle. Une fois calmée on retourne au salon où tout le monde nous attendait.

« J'en était où ?

_ Tareq.

_ Je remercie aussi Soum' de m'avoir hébergé pendant mes périodes d'examens et m'avoir soutenu pendant toutes mes périodes de faiblesse. Franchement je te revaudrai ça toute ma vie petite sœur. »

Je les remercie tous un par un pour tout ce qu'ils ont fait pour moi. Et mine de rien ils ont fait plus pour moi que j'ai fait pour eux. C'est leurs efforts qui m'ont poussé à faire de mon mieux. C'est eux qui m'ont donné la force de continuer. C'est eux qui m'ont motivé pour continuer et pas tomber dans le hram.

« Ok ensuite ?

_ Patiente. Donc voilà. Sans Allah en premier et sans vous en deuxième j'aurais pas eu la nouvelle que j'ai aujourd'hui.

_ Tout ça pour ça ?!

_ Narjess ! Ecoute avant. Donc ce matin ma prof de market elle est venue me voir. Elle m'a dit que... »

Je laisse ma phrase en suspens, ce qui a le don d'énerver ma sœur. Pas patiente du tout cette fille.

« Elle m'a dit... L'entreprise elle est satisfaite de mon travail.

_ Attend me dis pas que...

_ Attendez !

_ Toi aussi tu fais du suspens de fou pour rien.

_ C'est pour retarder ton explosion.

_ Bah dis !

_ Et ils me prennent en CDI. »

Je me tais et observe la réaction de chacun. Ma mère elle me regarde avec des yeux pleins de larmes mais surtout de la fierté. Que demander de plus ? J'ai la fierté de la mama. Mon père il vient automatiquement me prendre dans ses bras et me dire que j'étais sa fierté. Ya Allah. Franchement c'est tout ce que je voulais voir et entendre. Si l'ange de la Mort vient demander ma permission pour prendre mon âme à cet instant je lui saute au cou en approuvant. Maintenant je suis prêt à faire face au Tout-Puissant. J'ai la satisfaction de mes parents.

Je suis toujours dans les bras de mes parents quand on entend crier. C'est Bassam qui réalise. Comme prévu la bombe a pas tardé à exploser. En vrai c'était sa réaction que j'attendais après mes parents.

« Genre toutes ces nuits que j'ai passées à prier pour qu'au moins l'un de nous s'en sorte c'était pas pour rien ?!

_ Les nuits que tu passes à prier c'est jamais pour rien. Et je te promets que vous aussi vous allez tous vous en sortir in sha Allah. J'y veillerai personnellement.

_ Toi occupe-toi de ta carrière. Et prends-le ce contrat. Je sais que t'es réticent mais prends-le. C'est une occasion à pas rater. »

Ça c'est Bassam. Toujours là pour les autres. Ce gars c'est ma fierté. Il peut jamais t'empêcher de faire un truc qui te plait et qui t'est bénéfique. C'est mon consultant perso après mes parents. Je vais le voir avant même de voir Karim et Jalal.

Ma mère elle a commencé à chercher à me marier dès qu'elle est sortie de sa transe. J'ai même pas la tête à ça. Je veux d'abord mettre bien mes parents et mes frères et sœurs avant de mettre bien une inconnue. Je veux m'assurer que mes parents ne manquent de rien avant de voir de quoi manque une inconnue. 

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