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VII- Ce soir-là où je l'ai vu (Partie 1)

La Flushing Meadows. Un magnifique parc ! Surtout quand les lumières de l'avenir l'éclairent une belle nuit d'août. Ce soir, on peut voir les étoiles au-dessus de l'exposition, malgré les alentours qui sont surplombés de nuages. Il y a un risque de pluie, je n'ai rien pour me protéger. Tant pis. De toute façon, je ne compte pas rester longtemps. Je suis venu car on a besoin de moi, à ce qu'il paraît, pour de la paperasse. Mais Stark va aussi faire une démonstration de je ne sais trop quoi... J'avoue avoir passer une nuit agitée. Mes rêves étaient emplis d'explosions, de douleur et de désespoir. Je ne sais pourquoi. Mon esprit est dans les nuages ce soir.

Dans un recoin du site, juste en face d'une scène fermée par des rideaux de velours rouge, se tient un petit bâtiment de recrutement. Cette guerre est interminable... et fatigante. On ne compte plus le nombre de morts sur le front de notre côté. Les nazis avancent trop vite. Il serait grand temps de trouver notre super soldat. Je me trouve dans les coulisses de la scène, plantée comme une idiote dans un coin, à attendre Stark. Mon esprit se laisser porter par les voix autour de moi. Ma tête est vide. Des gens passent devant moi sans me remarquer. C'est drôle. Pour une fois qu'on ne me remarque pas. Une main se pose sur mon épaule, me prenant par surprise. J'attrape le poignet et me retourne. Ce n'est qu'Howard, avec son visage illuminé par un sourire.

« Vous m'avez fait peur ! »

J'esquisse un sourire en me mettant face à lui.

« Pour une fois que j'y arrive ! »

Un homme cri de loin à Stark qu'il va devoir entrer en scène. Le génie soupire, avant de hurler un merci. Après cela, il secoue la tête avec agacement.

« Vous serez là ? Me questionne-t-il, impatient de ma réponse.

-Non malheureusement, je secoue la tête, J'ai été appelé pour une "mission" dans le bâtiment de recrutement. Si j'ai bien compris. »

Je regarde ma montre. Je suis sensé être présente à vingt heure quarante-cinq et il est... Vingt heure quarante-deux ! Mes yeux s'agrandissent.

« Oh mon dieu ! Je vais être en retard ! Bonne chance Howard. »

Une petite étreinte plus tard, me voilà enfin à ma prétendue mission. Un quart d'heure de pur ennui. Paperasse et compagnie... Heureusement que je suis une rapide un poil trop perfectionniste, sinon j'y serai encore. Les sous-officiers ne m'ont en rien aidé, trop occuper à courtiser la secrétaire du bureau. En sortant, j'aperçois Erskine observant attentivement les cadres placés dans le couloir de sortie. Je m'approche de lui.

« Bonsoir Docteur. »

Il se retourne et me sourit. Son regard analyse mes traits fatigués.

« Lieutenant Reevers. Comment allez-vous ?

-Ca pourrait aller mieux et vous ? » Répondis-je en lui serrant la main.

Il fronce les sourcils, intrigué.

« Très bien merci. Qu'a-t-il pu bien se passer en une année pour que vous soyez dans cet état ? »

Je soupire, un petit sourire aux lèvres.

« Pour tout vous dire, on m'a renvoyé à la vie civile pour quelques semaines, histoire de me remettre d'un méchant rhume. Cependant, des tonnes de cauchemars me hantent... »

Dans sa grande bonté, Erskine accepte de m'écouter. Je lui raconte alors chaque détail, chaque angoisse. Sans oublier les réveils en sueur ou les larmes. Rien de tout cela n'est compréhensible pour moi, et il sait que cela me fait paniquer. Il a l'air de l'avoir deviné en tout cas. Son regard est bienveillant et compatissant. Il me donne quelques conseils, quelques noms de tisanes, me rassurant.

« Tout le monde peut avoir ce genre de cauchemar. Je ne suis pas spécialiste, mais cela devrait vous aider. »

Après l'avoir remercié, je remarque une silhouette familière se chamailler avec un soldat, me semble-t-il. Ils sont postés à l'entrée du bâtiment, vers un espace où les hommes peuvent voir leur visage sur le corps d'un soldat. Je salue le docteur et m'approche.

« Steve ? »

Mon petit gringalet de Brooklyn se retourne, hébété, délaissant son ami pour quelques secondes. Ses yeux bleus sont gros comme de balles de baseball, sa bouche grande ouverte. Je ris à sa réaction.

« Tu as vu un fantôme ? » Dis-je amusé.

Il sort de sa rêverie, rigolant de bon cœur. Son regard pétille de bonheur.

« On dirait bien. Qu'est-ce que je suis content de te revoir. »

Je me baisse un peu, pour qu'il me prenne dans ses bras. Mes talons me grandissent un peu, je l'avoue. Mais je reste petite par rapport au soldat mystérieux. Réflexion faite, le visage de l'inconnu m'est familier... Qu'importe. C'est un plaisir de retrouver Steve. La dernière fois que nous nous sommes vus, c'était dans ce petit café de Brooklyn en 1933. Je me défais de son étreinte pour lui faire face. Il n'a pas changé de coiffure, ni de style de vêtement. Un pantalon beige, une chemise blanche et une veste marron, avec une cravate tout de même. La classe. Il regarde ce qui est accroché sur le col de mon chemisier, le pointant du doigt, l'autre main dans la poche. Je lui souris.

« Lieutenant Daliah Reevers, dis-je fièrement, Section scientifique de réserve. On m'a lié au cent sixième et cent septième d'infanterie.

-Depuis quand ? Me questionne-t-il, un petit rictus aux lèvres.

-1941, peu de temps en somme. Oh d'ailleurs, je suis désolée de ne pas t'avoir répondu ses dernières années, j'ai été sollicité la majeure partie du temps.

-Ne t'inquiète pas. »

Je replace une mèche derrière mon oreille, avant de pointer le couloir derrière moi.

« Tu vas tenter ta chance ?

-La sixième en réalité. » Lance le charmant soldat mystère.

Son visage m'est définitivement familier. Steve lève les yeux au ciel.

« Daliah, je te présente Bucky. »

Bucky me tend sa main. La photo ! Elle est toujours dans mon portefeuille, si je ne trompe.

« Ah ! Enfin, je vous rencontre. Dis-je en lui serrant la main.

-Sergent James Buchanan Barnes. Je suis dans le cent septième. Nous sommes comme qui dirait lié. »

Il me gratifie d'un très beau sourire. Je ris à sa remarque. Il doit faire tomber beaucoup de filles à ses pieds celui-là.

« C'est une possibilité. »

Je lui rends son sourire. Steve ne doit savoir où se mettre, puisqu'il tente de s'éloigner. Son meilleur ami l'a-t-il toujours mis dans l'ombre pour qu'il parte ainsi ?

« Je vais vous laissez... » Fait timidement Steve.

Je ne peux m'empêcher de le regarder. Il a pris une voix que jamais je ne lui aurais soupçonné : innocente et mélancolique.

« Fais pas trop de bêtises d'ici mon retour. » Lance Barnes en le voyant doucement s'éloigner.

Steve se retourne, un petit sourire aux lèvres. Qu'il est mignon. Quel garçon...

« Des bêtises ? Sans toi, y a pas de risques.

-Imbécile...

-Crétin. »

James s'avance, ils se prennent dans les bras. C'est beau... Je n'ai jamais connu ça. Avoir une personne qui vous considère comme son propre frère ou sœur. Cette scène m'arrache une petite larme que j'essuie d'un revers avant que les deux compères ne me voient. Ils se séparent.

« Soyez prudent et attendez-moi pour gagner cette guerre.

-Promis. » Répondons-nous en cœur.

Avant qu'il ne disparaisse, je dépose un petit bisou sur son front. Steve s'éloigne en souriant, me laissant seule avec Barnes. Celui-ci est appelé par deux charmantes jeunes femmes, clairement impatiente de danser.

« Vous venez avec nous ? » Me demande-t-il, en tendant une main.

Je soupire. Une collègue m'appelle au loin. Encore du travail. Génial. Je décline gentiment l'offre.

« Mais ça aurait été avec plaisir, croyez-moi.

-Je n'en doute pas lieutenant. »

Je lui souris, sans être convaincante. La fatigue me gagne de plus en plus. Il fronce les sourcils.

« Quelque chose ne va pas ?

-Non, ne vous inquiétez pas pour moi, tout va très bien. Allez sergent, profitez de cette belle soirée. »

Il s'approche. Mon cœur bat de plus en plus vite. Pourquoi mon pouls s'accélère ? Il prend ma main et dépose un baiser dessus. Je lance un petit rire presque nerveux. C'est inhabituel de croiser un tel gentleman dans l'armée. Il me sourit.

« Bonne fin de soirée, Lieutenant. »

Il s'éloigne et je reste planté là comme une idiote, pour la deuxième fois de la soirée. Je n'ai pas rêvé ? Il vient de m'embrasser la main ? Je la ferme en la rapprochant de ma poitrine. La deuxième vient serrer la première. C'est... étrange. Je pose soudainement mon regard sur ma montre. Oh mon dieu ! Je vais être en retard. Je reprends mes esprits et accours à ma prochaine mission. De plus, il se met à pleuvoir. Quelle poisse.

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