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4 Pute de Luxe

Je soupire d'aise. Putain, qu'est ce que la nuit était agréable! Loin de moi l'idée de vouloir faire celle qui aime la nuit parce que "c tro dark lol tavu", mais il faut avouer qu'en période de canicule, la nuit est un havre de douceur.

-Tu viens, Shi?

-Lâche moi deux secondes, chérie.

-Tu fais quoi?

-Je profite.

-Tu ne préfère pas... profiter à deux?

Je relève la tête et fixe Ambre d'un air fatigué.

-Si je commence à te baiser, on va avoir tellement chaud que la fraicheur de la nuit n'aura plus aucune utilité.

Elle rit. Son rire est cristallin et très agréable, à l'oreille. Ambre est, pour parler crûment, une pute. Il y a peu de monde que j'apprécie, et elle en fait partie, car au fond on se ressemble pas mal. Elle aussi est une artiste. Mais son domaine de prédilection n'est pas le découpage de corps humain, mais le fait de lui procurer du plaisir. Et cela commence déjà au niveau visuel. Car Ambre est un putain d'avion de chasse. Une bombe atomique. Du bonbon pour les yeux. Des formes là où il faut, un décolleté à tomber par terre et une robe moulante à souhait, de longues boucles blondes et un visage angélique et enjôleur marqué de deux lèvres pulpeuses et deux yeux verts semblables aux miens, mais emplis de douceur quand les miens sont pleins de violence.

On dit souvent que les putes ne font pas ce métier par choix. Les connards qui disent ça, bizarrement, ne disent pas la même choses pour les tueurs, et pourtant c'est du pareil au même. Certains n'ont pas le choix. D'autres n'ont jamais imaginé faire autre chose. Ambre et moi faisons partie de cette deuxième catégorie - bien plus rare que la première, je dois l'admettre. J'aime tuer. J'en ai fait mon métier. Elle aime baiser, elle aime être admirée et enviée, elle aime être désirable. Elle en a fait son métier. Car attention, Ambre n'est pas la prostituée qui fait le trottoir en bas de ta rue avec si peu de vêtements qu'on la croirait nue et maquillée comme un camion volé. Nan. C'est une pute de luxe. Et pour se l'offrir, il faut mettre la main au portefeuille, ainsi que potentiellement fournir des certificats médicaux. Elle ne voudrait pas chopper une IST mal placée. Ça ferait mauvais genre.

Et là vous vous dites: mais qui iraient débourser des sommes astronomiques et amener des certificats médicaux pour une simple pute? Et c'est là que je vous répond: vous ne connaissez pas la haute d'Ilica, et, surtout, vous n'avez jamais vu Ambre. Elle est réellement un objet de vénération dans la haute société d'Ilica. Tout le monde veut l'avoir dans son lit, des politiciens véreux du premier aux richoss du 5e. Mais elle est particulièrement sélective avec ses clients, ce qui agrandit encore son sentiment d'inaccessibilité. Je suppose que baiser avec elle doit donner l'impression aux gens d'être des VIP, et que c'est pour cela qu'ils sont prêts à payer aussi cher.

Mais le plus important, c'est que Ambre est aussi une solitaire, comme moi. Elle ne fait pas partie d'un réseau. Elle est parfaitement indépendante, et a su manœuvrer habilement durant des années pour faire en sorte d'être intouchable. Elle est régulièrement engagée par la mafia, tout comme moi. On s'est rencontrées là, d'ailleurs. Et on a mis au point un petit contrat, rien que pour nous deux. Un moyen de garantir sa sécurité et mon plaisir.

Je lui sert de garde du corps, en quelque sorte. En réalité pas du tout, mais elle se sert de mon nom, en disant que l'on est très proches, ce qui n'est pas faux. Et ça dissuade tout imbécile de tenter de lui chercher des noises. Elle sait se défendre - je l'ai déjà vu planter un mec qui tentait de l'agresser, c'était du beau boulot - mais cette violence qu'elle pourrait montrer fait tache sur son CV. Alors elle se sert de mon nom comme d'une assurance.

Et en échange, je la baise gratis. Et ça, ça fait toujours plaisir. Elle est pas dégueu - même carrément canon - et est une professionnelle du plaisir. Avec elle, j'ai pas à me soucier des détails. Quand je ne tue pas, je baise, et de préférence avec elle. Et quand on baise pas, il nous arrive discute.

-T'as pas de client ce soir? Je lui demande, alors qu'elle vient se placer à côté de moi.

Nous sommes sur le balcon d'une des nombreuses tours du 2e arrondissement, a des dizaines de mètre du sol. Une soirée mondaine organisée par les pontes de la mafia de l'est. Pas vraiment le genre d'endroit qui me plaît - tous ces vieux couillons bourrés de frics qui se prennent pour des dieux m'énervent pas mal - mais c'est toujours utile pour avoir des contacts. Et puis, c'est souvent dans ce genre d'endroit qu'ont lieu les outrages qui feront qu'on va faire appel à moi.

-Non, ce soir je suis venue jouer la potiche pour ce cher Antonio Sforza. En m'invitant, il montre à tout le monde qu'il m'a dans la poche, et je touche un gros chèque sans même avoir à bosser. Si c'est pas parfait...

-Toi, tu te plains de bosser maintenant?

-Pitié, Shi, tu sais très bien que c'est différent. Je suis une artiste. Je veux que les choses soient bien faites. Alors les vieux friqués qui éjaculent en deux minutes ou sont incontinents, je passe. Ce serait comme si tu traquais quelqu'un coincé dans un lit d'hôpital.

-Aucun intérêt, en effet. Dans ce cas autant faire le boulot soi même, ça couterait moins cher que m'embaucher.

-Exactement. Du coup je viens, je souris, je fais quelques courbettes, je bouge mon boule autour de la salle et ils sont contents. Ce soir, j'ai envie de te baiser, toi.

-Quel honneur! Mais je ne vais pas décliner une offre aussi intéressante.

Je me lève et me prend le pied dans ma robe.

-Rha quelle merde.

Je porte une de mes robes de soirée. Entièrement noire, elle est fermée de mon cou jusqu'à mes genoux, laissant mes épaules et mes bras libres. Elle est fendue en dessous de mes genoux. Elle est très moulante, mais me permet de rester assez libre de mes mouvements. À condition, évidemment, de balancer ces talons hauts. Il faudra penser à buter celui qui a eu l'idée de créer ça.

-Au fait, Ambre, toi qui est un peu plus douée que moi au niveau émotions et tout ça. J'ai croisé une gamine, une femme battue assez classique, avec option "peur d'aller au commissariat". Jlai forcée à entrer, elle a porté plainte, et voilà que je la recroise bien amochée à l'hôpital tout à l'heure, et ayant retiré sa plainte. Jusque là, elle est juste débile. Mais je sais pas pourquoi, je me sens super irritée.

Elle me jette un regard intrigué.

-Irrité par la fille?

-Je sais pas. Un peu par elle parce qu'elle est conne, mais aussi par son mec qui doit sûrement se prendre pour un gros caïd. Tu vois, le genre de faux prédateur.

-Comme les gens d'ici? Me demande-t-elle en désignant l'assemblée des convives, en train d'écouter un discours chiant de l'un d'entre eux.

-Nan, c'est différent. Eux, se prennent pour des prédateurs, mais ce sont des chefs de meute. Même si seuls ils peuvent rien faire, leur argent leur garantit tout de même une certaine forme de pouvoir que je leur reconnait.

-Ouais, je vois. Tu te serais pas un peu attachée à cette fille?

Je suis interloquée.

-Attachée? Comment ça? Je connais même pas son nom,

-Je sais pas, mais c'est pas ton habitude d'être irritée par les comportements des gens. Les seules fois où je t'ai entendue être irritée, c'était à cause du commissaire ou de moi, quand je te poussais à baiser et que tu voulais pas.

-Je suis aussi irritée quand j'arrive pas à finaliser une œuvre comme je veux. Lui fais je remarquer.

-Oui mais là ça n'a rien à voir.

Je réfléchis quelques secondes.

-Le vieux m'a posé une question semblable, en me demandant pourquoi je l'ai aidée. J'ai pas vraiment de réponse... elle est assez mignonne, mais rien de bien fou. Elle est stupide et faible. Tu sais ce qu'elle m'a sorti? "Je peux pas lui en vouloir parce que je l'aime". J'étais sur le cul. Elle va clamser sous ses coups mais elle dit quand même qu'elle aime son mec. Je sais pas pourquoi ça m'irrite.

Un léger sourire se dessine sur les lèvres d'Ambre. Mais elle se contente de dire:

-Curieux, en effet. Bon, darling, on y va ou bien on attend le déluge?

En disant cela, elle malaxe mon sein droit entre ses doigts experts.

-Evite de froisser ma robe, tu veux? Sérieusement, t'es impossible, toi. Je vais mourir de chaud et toi aussi, et faudra que je refasse mon maquillage.

-Je pense qu'ils nous ont de toute façon assez vues pour ce soir. Viens, je connais bien l'appartement, j'y suis venue quelques fois pour le travail. Je connais une chambre un peu à l'écart.

-Puisque tu insiste...

Je fais la difficile, mais au fond de moi je suis assez satisfaite. Il y a peu de choses qui me sont aussi agréable que de voir Ambre gémir sous la violence de mes assauts, ou de voir sentir ses ongles me griffer le dos alors que je la prends. Je la suis donc sans même jeter un œil aux convives, en abandonnant mon verre vide sur une table de la large terrasse.

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