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Tour 2-Texte de l'auteur 2

Texte de l'auteur 2 : Alexandrexv13

L'énigme des obélisques égyptiens

"- BOUGE TON PETIT ARRIERE TRAIN, JEAN LUC !!! RÉVEILLE TOI !! C'EST AUJOURD'HUI !!!

- humm, laisse moi dormir...

- mais il arrive aujourd'hui !!!

- tu parles de qui là ?"

Je me mis à bâiller fort pour ne pas entendre sa réponse.

Si vous vous demandez, je suis Alexander Van-Dervulk. Illustre archéologue du XXIIe siècle, qui a découvert de nombreuses pièces rares de l'antiquité, comme la seconde statue de Khéphren, ou encore des statues en bronze de Bastet, la déesse chatte.

Cette année encore, mes recherches s'effectuaient en Égypte, tombeau des pharaons Ptolemé, Kéops, Néfertari et bien d'autres encore. Mais les principales zones de fouille étaient encore les merveilleuses pyramides, qui s'allignaient à perte de vue, les unes après les autres.

Mais comme me le disait ma charmante assistante Laureline, nous nous attendions à recevoir quelqu'un aujourd'hui, mais pas n'importe qui. Une légende vivante. LE quelqu'un : j'ai nommé le grand Marius Bee-Collins, l'archéologue au milles trésors trouvés.

Il était assez âgé, la cinquantaine à présent, cheveux peignés sur le côté "à l'allemande", et portait un uniforme de caporal sur le dos.

Littéralement, il était sur son dos.

Ses vrais habits étaient tout simplement un pantalon kaki et un tee-shirt blanc, qui avait l'air de plus pancher sur le jaune à présent.

Je m'étais habillé rapidement avec une chemise à fleurs hawaïenne et un short beige daté de la semaine dernière. Pour ne pas vous dire que ça sentait bon la rose tout ça...

Laureline, quant à elle, était habillée d'une belle robe bleue turquoise, s'harmonisant parfaitement avec ses cheveux blonds. Ces derniers contrastaient curieusement avec ses yeux marrons, brillants lorsqu'ils croisaient les miens.

Je m'était déjà fait à l'idée, de sortir avec elle. Mais je ne la méritais pas. Mes cheveux bruns si ternes et mes yeux marrons si banals n'étaient pas de taille face à sa beauté phénoménale.

L'archéologue rentra, sans trop poser de questions, puis jeta son uniforme sur une des chaises de notre salon. Après avoir inspecter notre tente, qui ne se résumait qu'à trois salles, il s'assit ur cette même chaise tandis que Laureline alla faire du thé.

* * * * *

L'archéologue était arrivé depuis maintenant une bonne heure, et sirotait son thé que nous lui avions apporté tout en blablatant de choses n'ayant aucun rapport avec sa venue, comme son style vestimentaire ou encore du nouveau vélo qu'il s'était acheté hier. Il arriva enfin au vif du sujet -une bonne demie heure après que se tasse soit vide-. Le pourquoi du comment allait enfin être révélé.

"- mes amis, je ne suis pas là pour parler vélo, vous l'avez bien compris, mais plutôt business. Voyez vous, ces terres étaient autrefois peuplée des égyptiens, peuple mythique et incontestablement le plus mystérieux de notre âge. On dit que, sur le site de vos recherches, il y a maintenant 3000 ans, des obélisques ornés de pictogrammes s'élevaient sur la vallée. Les inscriptions inscrites dessus étaient, d'après les légendes, les informations pour trouver les pères fondateurs. Ceux que nous appellerions aujourd'hui les extraterrestres. Et c'est là que j'interviens.

- comment ça, que vous intervenez ?, répliqua sèchement Laureline. Vous voulez faire quoi ?

- je veux éviter un mandat d'arrêt, et aussi une inculpation pour illégalité des fouilles entreprises ici. Et bien évidemment, je cherche à découvrir le trésor, et des personnes ayant la connaissance du terrain comme vous me serez utiles. Et en plus, ça me ferait de la concurrence en moins.

- vous avez cru qu'on vous laisserait faire ? Et depuis quand c'est illégal ce qu'on fait ici ? MAHMUD !!! Viens ici !!"

Je tiens à préciser que, autant que vous, je me demande qui est ce fameux Mahmud. Mais ce que disais Laureline était vrai. Notre travail ici était tout ce qu'il y avait de plus légal.

Mais alors que je réfléchissais à l'identité de la personne qui allait arriver, Marius continua :

"- je vous en conjure, faites parti de mon expédition !!! Nous partageront les gains !!! Euh.... du 30/ 60 pour moi ?

- Alex, dis lui qu'on s'en fout de ses bobards, et que tout ce que l'on veut, c'est qu'on nous fiche la paix."

Je n'eus pas le temps de lui répondre que Mahmud arriva, avec une personne à ses côtés.

Il avait les cheveux assez rasés sur les bords, et des yeux noirs comme ses pupilles. Il avait l'air de transpirer sous sa tunique blanche, et son turban autour de la tête lui faisait ressembler à un champignon. Trêve de plaisanterie. Il s'exprima face à nous :

"- Mis amis li esclave ne pé pas aider li michant vieux bonhomme, donc li vilan bonhomme partira ou nous venir avec pelle et frapper fort !!! Très fort !!

- comme vous voudrez, mais je vous paierai le triple si vous venez avec moi, toi et tes amis esclaves.

- moi être fidèle à mis amis. Les autres font c'qu'ils veulent."

Sur ces paroles, la fermeture éclair de la tente où nous nous trouvions s'ouvra, laissant apparaître une dizaine d'esclaves qui rejoignirent notre ami Marius, sauf bien évidemment Mahmud et l'esclave qui était déjà dans notre tente.

Je n'avais pas pris le temps de la décrire. Elle était gigantesque. Elle était composée de deux chambres, une grande "pièce à vivre" où salle à manger, cuisine et salon s'entremêlaient.

"- Très bien, je vous souhaite une bonne journée, MES esclaves et moi avons du pain sur la planche. (à voix basse, aux esclaves) enfermez les dans une prison, n'importe quoi. "

Il n'était pas très discret. Nous avions tout entendu, comme s'il avait fait exprès.

Sur ces mots, la dizaine d'esclaves sauta sur nous, tandis que nous fuyions vers l'ouverture zippée de la tente. L'esclave "dont-je-ne-connaissais-pas-le-nom" trébucha dans sa petite tunique blanche, et fut emporté par trois esclaves. Nous sortimes ensuites du campement que nous avions créé, mais quelque chose clochait. Oui, un quelque chose très ambarassant. Le quelque chose du genre Laureline.

Elle avait dû partir par un autre chemin, ou alors avait-elle été emmenée avec l'autre esclave dans une prison sale, et surtout bien fortifiée. J'essayais d'engager la conversation avec Mahmud :

"- qui es tu ?

- je suis Horus, dieu protecteur des pharaon.

- pourquoi tu ne parles pas comme tout à l'heure ?

- tu veux dire, comme ça : "coucou li piti garlçon ! Como qu'il est ?

- OUAIS, c'est ça !!

- c'était pour faire genre. Mais maintenant, tu sais qui je suis.

- tu me charries, c'est ça !! Tu ressemble pas à un dieu mon pote."

Sur ces paroles, le petit esclave blanc se transforma en un dieu, un magnifique dieu. Ses cheveux rasés furent rapidement transformés en une chevelure blonde éclatante et ses yeux noirs devinrent bleus comme la mer. Son corps qui était tout à l'heure frêle et petit était à présent musclé, grand et la bosse sur son dos se transforma en deux gigantesques ailes blanches. Son visage qui s'apparentait à celui d'un homme devint celui d'un aigle majestueux et enfin, sa tunique forma une simple toge autour de sa taille, débutant du bas de ses reins et descendant jusqu'à ses genoux.

"- et là, c'est mieux ?

- okay, alors... c'est parti !!

- c'est parti pour quoi, simple humain ?

- bah trouver les obélisques et déchiffrer les codes avant Marius !!

- Non."

Comment ça, non ?!?! Mais il a cru que, parce que monsieur est un dieu, il ferai pas ce que je lui ai demandé ? J'allais le lui demander.

"- et pourquoi, monsieur ?

- parce que c'est mon devoir de protéger les pharaons.

- mais je m'en fous de tes amis les pharaons, moi, je veux juste le trouver avant lui pour l'échanger contre Laureline. Point.

- point ? Tu n'as pas idée de pourquoi ces obélisques existent.

- vas-y, raconte pour voir.

- il y a très longtemps, les Hommes vivaient paisiblement dans leurs villes, et étaient coupés du monde. Du moins, pendant un certain temps. Un jour, les dieux vinrent à eux pour leur apporter leur aide, leur philosophie, leurs technologies !!

- et ??

- et comme dans tout début de conflits, une personne était contre le partage des technologies. Seth. Dieu de la guerre. Il allia un groupe de dieu, dont ma femme qu'il pris en otage, et orchestra l'assassinat de mon père, le dieu souverain, Osiris. Tous les dieux les battirent pour la victoire, certains comme moi du côté des Hommes, d'autres du côté de Seth. Malheureusement, dans la fin de la guerre, nous n'étions plus qu'une dizaine de dieux face à son armée. Dans un ultime sacrifice, ma femme déesse des sarcophage et de la mort, ouvra une faille vers le royaume des morts et y fit entrer toute son armée.

- wouah, c'était chouette mais maintenant, faut que tu m'explique le rapport avec les obélisques.

- j'y viens. Après cela, les derniers dieux restants repartirent dans leur monde sauf deux. Une construisit les pyramides pour protéger les pharaons, qui étaient en fait des demis dieux.

- toi...

- effectivement. Et l'autre dieux, qui est mort à cet heure, sacrifia sa pensée pour créer les obélisques, contenant toutes les informations nécessaires pour faire revenir l'armée des morts sur terre.

- donc, si on les déchiffre, on fait revenir les morts sur terre.

- exactement. Il faut protéger les obélisques à tout prix, et sauver l'humanité."

J'étais sidéré. Mais Horus n'attendit pas une réponse de moi, il commença à marcher vers une des obélisques, vers l'ouest, tandis que je restais planté à ma place, ne réalisant pas ce qui m'arrivait.

"- et pourquoi je t'aiderai ?"

La phrase était sortie toute seule.

"- et pourquoi tu ne m'aiderais pas ? Il y a trois obélisques renfermant les incantations. L'une d'entre elles a été détruite il y a plus de 300 ans pour construire une mosquée, les pièces ont donc été séparées. Mais il en reste encore deux à protéger, dont une qui se trouve ici, à quelques pas de ton campement. Tu ne voulais pas sauver ton amie ? Et en même temps, sauver ton monde ?

- est-il possible qu'il ai déjà envoyé des personnes sur l'autre obélisque ?

- non, impossible. Je l'aurai senti. Il ne doit pas être au courant, et doit croire que les trois obélisques soient ici."

Je restais toujours à ma place, réfléchissant si tout ce qui se passait avait un sens. Mais après la transformation de mon esclave en dieu, tout pouvait arriver. Je me résignais à le suivre, essayant de me souvenir que je pouvais sauver Laureline au passage. Nous commençâmes par sortir de la petite oasis qui nous servait de cachette, avant de nous remettre en route dans la bonne direction.

"- attention."

Je ne compris pas sur le coup. Mais je peux vous dire que la branche qui me giffla violemment la joue, je la sens encore. Il se mit à rire, puis nous recommençâmes notre marche vers la zone de fouille.

Quelques buissons de ronces ou de cactus nous barrraient le passage, mais Horus créa avec ses pouvoirs une machette, avec laquelle j'eus rapidement fini de décapiter mes ennemis. Les bestioles et les plantes qui vivaient ici ne nous faisaient pas accélérer.

Mais les obstacles les plus terribles étaient encore les "soldat" de Marius. Ils étaient répartis par groupes de trois, et j'eus vite fait de remarquer leur nombre. En plus de mes dix esclaves, Marius en avait certainement achetés une vingtaine d'autres. Éviter ces patrouilles n'était quand même pas la tâche la plus difficile.

Après une bonne demie heure à éviter ses troupes, Marius avait encore une défense. SA défense. Comment allions nous faire ? Le courage était notre seul ami pour cette épreuve bien dangereuse.

Marius avait pris soin de se protéger avec de vrais professionnels, des éléphants d'Afrique. Ces éléphants ont la particularité de protéger furieusement leurs enfants, et en l'occurrence leurs maîtres. Je chuchotais à Horus :

"- t'as une petite souris avec toi ?

- non.

- et tu ne peux pas en créer une ?

- je ne peux créer la vie, ce don est réservé à d'autres dieux. Mais j'ai une idée pour faire partir ces deux éléphants. Mais cette idée est très risquée."

Je me refroidissais. Si même un dieu avait peur d'une idée risquée, alors moi je serai une vraie poule mouillée face à cette idée. Mais le devoir avant tout, je devais sauver Laureline. Après mes quelques hésitations, je m'octroyais à prononcer :

"- c'est d'accord. Qu'est ce que je dois faire ?

- toi, tu vas chercher ton amie et l'autre esclave dans la tente, mais je te conseille de garder la machette avec toi. Moi, je m'occupe de Marius. Bonne chance et....

-... que la force soit avec moi ?

- vous les humains, vous êtes tous c*n..."

Sur cette phrase d'une personne qui me semblais très... comment dire... ah oui, c'est ça, pas marrante du tout, nous commençâmes à exécuter notre plan. Il partit en direction de l'obélisque, qui avait été en partie déterrée, tandis que j'allai sauver ma Laureline.

J'eus encore une fois bien du mal à traverser le campement sans me faire remarquer. Des brindilles sur le sol de tout part, mais aussi les gardes qui continuaient leurs vas et viens incessant, toujours dans le même rythme et dans le même bruit qui casse les brindilles.

Les brindilles devaient certainement alerter notre présence mais vu que eux aussi faisaient du bruit, je passai inaperçu.

Je me retrouvais face à la prison de pierre, que j'avais moi même conçu poir que mes esclaves ne s'échappent pas. Mais comme toute personne intelligente, j'avais créé en cas de mutinerie un passage secret. Je remarquais que Laureline était toujours dans la "cage" de pierre, avec notre cher ami le second esclave.

La prison était très petite et sale. Même recroquevillés, il n'y avait pas assez de place pour deux. Laureline était couverte de cendre et de suie. Je n'arrivais presque pas à la reconnaître. Mais ses yeux marrons pétillants étaient obligatoirement les siens, car je n'oublie jamais un regard. Je n'oublierai jamais son regard.

Je viens de me rendre compte que je suis extrêmement amoureux. Un amour fou, celui qui donne envie de mourir pour l'être aimée.

"- bon, t'as fini de me reluquer ? Parce que j'ai pas envie de rester là longtemps à poiroter, si tu vois ce que je veux dire."

Ah oui, la mission d'extraction.

Je baissai un levier sur la gauche, ayant la forme d'une poire, et un mécanisme assez bruyant se déclencha. Je pus enfin la sortir de là, et de sauver sa vie.

"- ALTE !!!"

OH OH. Il semblerait que le boucan que j'ai fait a alerté des gardes... Je chuchotais à Laureline :

"- t'inquiète, je gère.

Je répliquai au garde :

- bonhomme, viens, faut qu'on parle de ton salaire."

Après avoir avancé vers lui, je lui lançai une bonne droite en pleine figure avant de l'assommer avec un morceau de bois.

Nous courûmes ensuite direction la sortie, avant d'être intercepté par....

Marius.

"- bien le bonjour mon ami.

- bien le coup de point, mon ami"

Me lança Laureline. Bien évidemment, ce qui s'appliquait à l'un s'appliquait aussi à l'autre, et un bon coup de poing atterri sur le pauvre Mariu, suivit d'un morceau de bois assez épais.

J'appris plus tard que Horus s'était sacrifié pour tuer les éléphants, et qu'il avait détruit l'obélisque.

Laureline garde encore un morceau de l'obélisque, au cas où.

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