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Tour 1-Texte de l'auteur 4

Texte de l'auteur 4 : scag2807

Jean marchait dans le couloir de son collège. Il devait avoir quinze minutes d'avance. Comme chaque matin de cours. Certains pourraient trouver ça tôt, mais ça ne l'était pas pour lui. Il n'avait pas d'amis et aucune raison de rester dehors, au froid. Il s'avançait donc jusqu'à la porte de la salle d'histoire avant de la découvrir ouverte.

Son prof d'histoire serait-il déjà arrivé ? Ça semblait bizarre. Aucun enseignant ne faisait ça. Tous se retrouvaient en salle des professeurs, en général. Surtout le professeur d'histoire qui avait toujours cinq minutes de retard.

Les haut-parleurs annoncèrent :
« Le cours de la classe de quatrième quatre de huit heure à neuf heure a été annulé car M. Maréchal est absent. »

Un frisson parcourut le dos du jeune élève. Son instinct, selon lui, lui disait qu'il avait une raison d'avoir peur. La porte de la salle était entrouverte. Les femmes de ménage ne passaient jamais dans les salles où un cours allait bientôt commencer et l'annulation de celui-ci était récente, il avait regardé son emploi du temps sur internet avant de partir de chez lui.

Il se leva. Aucun bruit ni aucune lumière ne venait de la salle. Il approcha sa main de la poignée et sentit sa fraicheur en l'attrapant, lui provoquant un nouveau frisson. Il osa ouvrir.

Quelque chose pendait devant lui, se balançant de manière régulière de droite à gauche. Il alluma la lumière pour découvrir son professeur, une corde autour du coup, le visage blanchâtre, la bouche entrouverte et le regard livide.

J'avais réussi.

Même avec plusieurs années d'expérience, la vue d'un corps fera toujours horreur au jeune inspecteur Senes. C'était sa première enquête. On l'avait mis dessus parce que c'était un suicide, et qu'il ne devait qu'en trouver les raisons. Et il n'avait pas l'intention de faire le travail à moitié.

Le photographe Dylan Orlan pris des photos des lieux. Il tournait son appareil dans tous les sens, utilisait son flash à chaque seconde. L'inspecteur, tapant du pied, s'impatienta :

- La séance photo est terminée ? se retint-il de crier.

- Oh, ça va ! soupira-t-il.

Visiblement, il avait l'habitude qu'on critique son manque de rapidité.

Le corps fut descendu et envoyé au labo, pour que le médecin légiste l'examine. L'inspecteur put quitter la scène de crime : aucune lettre d'adieu dans la salle de cours.

Il marcha dans les couloirs vides. L'école avait été fermé le temps de l'enquête. Le cadavre avait été découvert par un enfant, qu'il avait l'intention d'interroger, mais pas maintenant : il n'était pas en état de répondre aux questions. À la place, l'inspecteur se dirigea vers la maison du suicidé, pour interroger sa femme.

Froscanin n'était pas une très grande ville et il ne lui fallut même pas cinq minutes pour arriver chez les Maréchal. Il sonna à la porte. La femme du mort lui ouvrit et le laissa entrer. Elle avait un bleu à la joue. Ils s'assirent dans le salon et l'inspecteur refusa quand elle lui proposa une boisson.

- Excusez-moi du dérangement, j'aimerais vous posez quelques questions sur votre défunt mari si vous le voulez bien.

Elle lui répondit d'un hochement de tête.

- D'abord, j'aimerai savoir si votre mari aurait laissé quelque chose, un message d'adieu ou quoi que ce soit d'autre du même genre.

Elle lui fit « non » d'un nouveau mouvement de tête.

- Et est-ce que quelque chose dans son attitude avait-elle changé récemment ? Est-ce qu'un évènement aurait pu l'amener à faire ce geste ?

L'inspecteur essayait tant bien que mal de prendre de faire attention à ce qu'il disait, et bien qu'il s'y prenne mal, la femme resta presque neutre de toute émotion.

- Non, parla-t-elle enfin, son attitude était la même depuis... récemment. Il avait même fini... son deuil.

Mme Maréchal devait faire un effort surhumain pour rester calme en évoquant la mort de son fils, lui aussi suicidé et mort de la même manière. L'inspecteur le savait, il s'était renseigné avant.

- Ça va aller ? demanda-t-il.

Elle opina de chef et continua :

- Hier soir, il n'est pas rentré. J'en avais supposé qu'il était allé voir notre fils... au cimetière. C'est en me réveillant ce matin que je me suis rendu compte que quelque chose n'allait pas.

Elle soupira.

- Merci madame. Nous allons nous arrêter là pour le moment.

Ils se quittèrent tandis qu'il notait tout sur son calepin. Il avait l'intention d'aller voir s'il y avait quelque chose sur la tombe de ce pauvre garçon.

Jean était en boule dans son lit. Traumatisé. Et effrayé. Le visage de son professeur lui revenait sans arrêt en tête. Mais ce n'était pas ça le pire : il se sentait coupable. La veille, il avait discuté avec lui à propos de quelque chose qu'il avait compris sur Quentin. Sur pourquoi il s'était suicidé. Et le ton était monté.

Mais Jean était incapable de se souvenir de la fin de la discussion. Il ne savait pas pourquoi, si c'était dû à un traumatisme, mais ça l'inquiétait. Plus il y pensait, plus il était effrayé.

Il avait besoin de prendre l'air. Marcher, courir et oublier tout ça. Il prit un manteau et sortit.

Et moi aussi.

L'inspecteur Senes avait trouvé une chose étrange sur la tombe. En plus des habituels formules, quelqu'un avait ajouté « Lâche » à la peinture rouge. Après l'avoir noté sur son carnet, il retourna au commissariat pour s'informer un peu plus sur le suicide de Quentin Maréchal.

Dès qu'il arriva, il fut interpeler par un collègue. Le médecin légiste avait quelque chose d'important à lui dire. Mais il voulait d'abord voir le dossier, son instinct lui disait de le regarder. Il fouilla dans les archives et trouva rapidement le dossier sur le suicide de Quentin.

Après avoir regardé un peu partout, il vit qu'il avait de nombreuses marques de blessures sur lui. Des bleus notamment. Il n'y avait rien de spécial. Aucun coupable n'avait été désigné dans cette affaire.

Il rejoignit ensuite le médecin légiste.

- Ah, enfin vous voilà inspecteur ! s'exclama-t-il.

- C'est pour quoi ?

- Ça.

Le légiste mena l'inspecteur au corps de M. Maréchal et releva le tissu le recouvrant, montrant le torse du professeur : avec de la peinture rouge, quelqu'un avait marqué « Coupable ».

- Et, en plus de ça, il a plein de bleus récent, certains post-mortem. Le cadavre a été déplacé après sa mort : c'est un meurtre.

Il sortit de la morgue en trombe. Voilà sûrement pourquoi Mme Maréchal semblait étrange. Pour l'inspecteur, tout était clair. M. Maréchal frappait son fils et sa femme. Quentin s'est suicidé et un an plus tard, sa femme l'a tué. Mais elle risquait de partir d'un moment à l'autre.

L'inspecteur arriva rapidement devant la maison de la victime, mais en arrivant devant la porte, il remarqua que quelque chose clochait. La porte était entrouverte. Ça lui rappela ce qu'avait raconté Jean au surveillant.

Il ouvrit la porte et osa regarder à l'intérieur, ce qui lui donna un haut le cœur. Mme Maréchal avait son corps décapité assis dans son fauteuil ensanglanté, sa tête sur ses genoux et avec son sang était écrit « Coupable » sur un mur derrière elle.

Au sol, il y avait des traces de chaussures, de petite pointure.

Jean était assis sur son bureau, et essayait de se rassurer en regardant sur internet des sites parlant du surnaturel. Mais ce que disait les sites ne le rassurait pas. Il avait compris. Il avait compris que c'était moi. Et il savait comment en finir avec tout ça.

L'inspecteur relut une dernière fois la lettre de Jean. Il l'avait écrit à l'encre noir, excepté le dernier mot à la fin « Coupable », écrit à l'encre rouge. Il l'avait écrit juste avant de se suicidé.

Dans cette lettre, il avouait sa culpabilité dans les meurtres des Maréchal, et même dans la mort de Quentin, implicitement. Il parlait de dédoublement de personnalité et comme quoi c'était pour tuer son autre lui qu'il s'est tué en se pendant.

Quentin était un enfant violenté par son père. Il l'a dit à Jean qui n'a rien fait. La mère n'a rien fait non plus. Jean aurait donc tuer tous les coupables du suicide du fils Maréchal.

Mes supérieurs voulaient que je boucle cette affaire. Ça faisait de la mauvaise publicité pour la ville. Et le coupable s'était dénoncé.

Bien que son instinct lui dise de pousser plus loin, l'inspecteur ne le fit pas. Il ne me trouvera donc jamais.

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