10 minutes avant
Une chambre plongée dans le noir. Il est tard, minuit peut-être ? Non, il sait. Les douze coups sonneront dans dix minutes. Il, c'est ce garçon allongé sur son lit. Il contemple le plafond comme si c'était la voie lactée, la tête déjà dans les nuages. Il ne sait plus qui il est vraiment. Pourquoi devrait-il supporter douze autres coups? Les minutes filent aussi vite que ces pensées, «Alors c'est ça voir sa vie défiler devant ces yeux?» Pourtant il n'y a pas de bonheur dans ces images. Des coups, du sang des larmes et de la haine. Tout ça retourner contre lui. Lui il n'a rien demandé et il va déjà payer la dette de la vie. Il a préparé une lettre, «Comme dans les films". Pas de pensé pour ce qu'il laisse derrière lui, à quoi bon? «De toute façon je ne le reverrai jamais ce monde» Il a tout prévu, un tabouret de bois et une corde «Simple et efficace». Il se lève, «Plus qu'une minute»,ses pas résonnent en même temps que les douze coups, vers sa mort. «Nœud coulant pas vrai?». Il s'attache et fait tomber le tabouret dans un dernier «Adieux».
10 minutes après
Le son du dernier coup résonne dans sa tête, le cou pendu par une corde. Il est soudain pris de panique, ne peut plus respirer, il ce débat, ce bat contre la mort comme si la vie le tenter encore. Il bouge, tente de crier, tire, arrache, ce balance, comme une marionnette aux allures macabre. Ses doigts glissent quand il tente de les passer sous la corde. Dans sa tête les douze coups en échos font office se compte à rebours, comme une dernière chance. Il glisse un doigt dans la corde. Le premier passe au son du premier coup, symbole d'espoir, le deuxième au deuxième coup, symbole de détermination, le troisième au troisième coup, symbole d'envie. Soudain sa main glisse, retour à zéro. Quatrième coup, il glisse un doigt rempli de haine, il veut ce venger, ce venger de la vie, cinq, six coups, il ne ce bat pas pour vivre, sept, huit, neuf coups, mais pour ne pas mourir. Le doigt qui le sauve est son majeur, dix ,onze coups, comme une dernière insulte à ça vie passé. Douze, il est sauf, il respire comme un nouveau-né. À frôler la mort il ce sent revivre.
FIN-399 mots
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