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La quête du chocolat

La taverne dans laquelle ils se trouvaient regorgeait de monde, en cette nuit de Noël. Tout le monde paraissait plus ou moins soul, à part le patron, imperturbable en toute situation. Il astiquait les verres avec un vieux torchon, et resservait de temps à autre une bière à des clients aux faces rougeaudes.

Théo, avec son armure de paladin de la lumière - qu'il ne quittait d'ailleurs jamais-essayait tant bien que mal de raconter son aventure à un habitué de l'auberge. Ils étaient installés sur une table près de la porte, qui s'ouvrait à la volée pour accueillir de nouveaux clients. Nawel, elfe noire aux habits de mercenaire, avait remis son manteau,  le grand feu qui régnait dans l'immense cheminée au fond de la pièce ne suffisait pas à la réchauffer.Elle était médusée de voir son compagnon complètement ivre, balancer sa chope de bière en rajoutant moult détails au récit déjà incompréhensible.

-          Tu veux vraiment raconter ce qui nous est arrivé ? Demanda l'elfe, en coupant la parole à Théo, qui lui jeta un regard noir.

-          Voui, mais je me débrouvouille très bien fout cheul ! Prononça-t-il d'une voix pâteuse.

Nawel soupira, et démarra son récit avec une voix de conteur.

-          Alors, tout a commencé il y'a quelque jours, quand le paladin qui se tient devant vous était dans la capitale, à l'Eglise de la Lumière...

Théo se tenait devant son supérieur, Sir Arly, dans son bureau à l'Eglise de la Lumière. Stoïque, il l'écoutait le féliciter sur une de ses missions. Il avait dû tuer un sorcier de glace qui terrifiait des villages, au sud. La routine.

-          Théo, j'ai une mission très importante pour toi ! Annonça le grand homme engoncé dans son armure  couleur platine. Un vieil ami qui a créé il y'a quelques années une Eglise de la bûche, s'est fait voler celle que ses cuisiniers avaient mis un an à confectionner. Les voleurs, pour une raison inconnue, ont indiqué l'endroit où ils se trouvent, c'est sûrement un piège. Je sais que ce n'est pas une mission conventionnelle, mais tu dois ramener cette bûche coûte que coûte, elle vaut une fortune !

-          Vous savez bien que je ne refuse aucune mission Sir Arly. Mais je dois décliner cette fois-ci, répliqua Théo.

Il était peut-être respectueux de la hiérarchie, mais cette mission était trop absurde pour présenter un quelconque intérêt. Il savait bien que cela lui donnerait une mauvaise image, mais il ne pouvait pas accepter.

-          Je savais bien que tu serais hésitant... c'est payé six cent mille écus. Alors ? proposa Sir Arly.

-          C'est oui pour moi, bien sûr.

L'homme au visage souriant gratifia le jeune paladin d'une bourrade dans le dos, ce qui provoqua un bruit de ferraille. Sir Arly lui précisa l'endroit indiqué dans le mot qu'avaient laissé les voleurs, et ils se quittèrent. Le chevalier traversa en silence l'immense salle de prière décorée pour impressionner les croyants, et sortit du bâtiment. Il rejoignit Nawel, une elfe qui le collait depuis quelques temps pour une stupide dette d'honneur.

Le paladin l'avait sauvée d'un traquenard sans le faire vraiment exprès, et elle avait alors déclaré qu'elle devait l'accompagner un an pour manifester sa reconnaissance. Alors il la supportait. Théo avait bien essayé de lui fausser compagnie, mais c'était impossible. Depuis maintenant deux mois, elle lui gâchait ses combats en décimant tous ses ennemis. Mais avec le pouvoir de téléportation de courte distance dont elle était dotée, ce n'était pas bien compliqué.

-          T'as fini ta réunion de paladin de machinchose ? Les gens arrêtent pas de me regarder, ils vont se retrouver avec une faux dans le dos si ca continue. Commenta Nawel avec nonchalance, adossée à la barrière en fer blanc encerclant la bâtisse.

Mais on pouvait difficilement reprocher aux passants leurs regards indiscrets en ce début de matinée. La plupart, nobles ou bourgeois humains, s'habillaient de couleurs chatoyantes. La présence d'une elfe avec une faux ,aux habits si communs et sombres détonait dans cette ville luxueuse.

-          Les humains sont bien moins assoiffés de sang que les autre races, exprima le chevalier.

La mercenaire pouffa.

-          Toujours aussi raciste à ce que je vois, j'attends toujours que tu m'appelles par mon nom, tu sais !

-          Je dois aller récupérer une bûche en chocolat au Mont Travor. Répondit le jeune homme, en ignorant avec soin ce que venait de dire Nawel.

Toujours en train de rire, l'elfe s'étouffa en entendant cette nouvelle mission.

-          Tu plaisantes j'espère ? Non, non, je sais bien que tu ne ris jamais, mais sérieux, là c'est complètement n'importe quoi, comment t'as pu accepter cette parodie de quête ! S'exclama-t-elle, ébahie de voir que de telles tâches étaient attribuées à des paladins.

-          C'est payé six cent mille écus. Répondit-il avec un sourire fin.

-          Ah oui, je me disais aussi... On partage ? Demanda-t-elle.

-          Pas question.

Les aventuriers continuèrent leur dispute sur la rançon, et marchèrent dans la ville pour acheter des provisions, puis Nawel et Théo se rendirent à la porte Ouest. Les chevaux et les animaux de traits n'étant pas autorisés, ils devaient faire le trajet à pied.La capitale était non seulement protégée par une muraille, mais aussi par une barrière magique qui repoussait les assaillants. Les chevaliers de l'Eglise de la Lumière géraient le passage, et ne laissaient passer que des personnes qui étaient d'origine nobles, ou celles qui avaient assez d'argent.  Si pas un seul mendiant ne circulait dans la cité, c'est parce qu'ils étaient bloqués aux portes de la ville. Lorsqu'ils franchirent l'arche, Nawel considéra avec compassion pendant quelques instants ces personnes qui campaient à la lisière de la ville, puis elle les oublia purement et simplement. Théo, habitué depuis longtemps, ne fit pas attention à eux, malgré les regards de colère dardés sur lui.

Un peu plus loin sur le chemin se trouvait une écurie, où ils récupérèrent leur cheval respectif : Lumière et Baie. Les voyageurs déposèrent la nourriture achetée plus tôt dans les sacoches accrochées aux selles, et se mirent en route pour le Mont Travor, à deux jours de cheval.Les aventuriers voyagèrent pendant tout l'après-midi, échangeant de rares paroles de temps à autre.  Alors qu'ils étaient dans de grandes plaines, le terrain devenait de plus en plus boisé jusqu'à devenir une vraie forêt, et ils avaient du mal à avancer lmalgré le sentier bien entretenu. Au grand dépit de Nawel, le chevalier ne voulait toujours pas négocier pour que l'elfe ait sa part de la rançon.

Mais la mercenaire avait une arme ultime. D'un air sournois,  alors que Théo descendait de Lumière pour préparer le campement avant la tombée de la nuit, elle sortit un carnet de sa sacoche, et le montra au paladin.

-          Tu sais ce que c'est, n'est-ce-pas ? minauda-t-elle en faisant semblant de le feuilleter.

Le jeune homme, d'habitude impassible, était devenu livide et ses mains gantées serrées de fureur.

-          Rends-moi ça, tout de suite, sinon tu le regretteras jusqu'à la fin de tes jours, qui seront assez courts, crois moi.

-          On fait des rimes maintenant ? Non, pas question, ce carnet est bien trop intéressant, tous ces secrets... ronronna L'elfe.

-          Tu auras la moitié, pas plus, concéda le chevalier. Maintenant rends-le moi, mais si tu l'as lu, ça ne sert plus à grand-chose.

-          Attrape-le, s'exclama Nawel en lançant le carnet.

Le paladin le saisit d'une main, et le rangea dans sa propre sacoche, accrochée à la selle de Lumière.Théo alluma un feu, et ils s'installèrent autour. Le jeune homme maussade  refusait d'adresser la parole à la mercenaire, qui discutait dans le vide. Le repas constitué de viande sèche, de pain et de fromage fut morose, entre les crépitements du feu, et les blagues de Nawel. Elle se lova dans son sac de couchage tandis que le paladin s'assit pour effectuer le premier tour de garde. Les bruits de la nuit n'étaient guère rassurants dans la forêt obscure, mais cela ne semblait pas inquiéter les voyageurs, qui s'endormirent, tranquilles.

            Le lendemain matin, à l'aube, les yeux gonflés de sommeil, ils prirent un petit déjeuner sommaire avant de se remettre en route. Les aventuriers jetèrent un coup d'œil à leur carte ; ils semblaient bien dans la bonne direction et devaient arriver à destination en fin de journée.  Rien ne vint les perturber ; les voyageurs passèrent leur journée à cheval.

Comme prévu, en fin d'après midi, ils s'arrêtèrent au pied de la montagne Travor.  Les voleurs devaient être dans la caverne en haut du mont, c'était la plus accessible et de loin la plus grande. En plus, elle menait à d'autres plus petites, c'était vraiment une bonne cachette. Peu de personnes passaient par ici et encore moins escaladaient la montagne, même si un sentier était creusé pour conduire à la grotte.

En y repensant, les cambrioleurs étaient soit des génies du mal, soit complètement cons. Théo penchait plutôt pour la deuxième option du fait que son supérieur lui avait confié qu'il y'avait des fautes d'orthographe dans le message qu'ils avaient laissé. Nawel, elle, s'en fichait. Elle voulait juste vite finir la mission pour pouvoir passer la nuit de Noël dans une bonne taverne.

Ils décidèrent, non sans s'être bien disputés au préalable, de passer une partie de la nuit au pied du Mont Travor, et d'être à la grotte à l'aurore. Ils se couchèrent donc assez vite et n'eurent aucune difficulté à s'endormir.

Quelques heures plus tard, Nawel secoua d'un air las son compagnon tout en baillant, et elle s'en alla prendre un récipient pour faire chauffer de l'eau. Théo se leva aussitôt et le bînome se prépara.

En quelques minutes, complètement réveillés, les voyageurs commencèrent l'ascension de la montagne, sans l'aide de leurs montures, qu'ils avaient laissées, leurs rênes attachées à des troncs d'arbre.

            Alors que le soleil se levait, imbibant le ciel de couleurs chaudes, les aventuriers entrèrent dans la plus haute caverne du mont Travor. L'intérieur était totalement obscur malgré la lumière matinale. Prévoyante, Nawel avait  amené une babiole magique, un « briquet » qui produisait du feu, et une torche. L'elfe s'empressa de l'allumer.A peine la torche avait-elle éclairé le haut plafond et les stalactites de pierre, qu'un puissant souffle éteignit la flamme.

Mais ils avaient tous les deux pu voir l'immense masse écailleuse allongée devant un passage qui menait à une autre grotte. De grands yeux à la pupille verticale s'ouvrirent, en même temps qu'un déchainement de flammes qu'ils évitèrent de peu.

-          Merde, un drag... le chevalier fut interrompu par le balayement de la queue du reptile, qui le cueillit dans le ventre.

Nawel ricana, mais se téléporta de justesse. Lorsque Théo se fut remis du coup, il alluma son armure, caractéristique bien pratique dans ce genre de situations. Elle diffusait  une lumière faible, mais cela suffisait aux deux combattants pour porter des coups à la créature qui reculait face aux attaques. Tandis que la mercenaire se téléportait pour divertir le dragon avec sa faux, le paladin lui donnait des coups d'épée.

Cette technique avait l'air de marcher, mais la puissante créature leur donnait du fil à retordre. Ils n'avaient jamais pu affronter un tel monstre.

            Bientôt, Théo et Nawel furent blessés, et avaient de plus en plus de mal à tenir leur arme.Mais heureusement pour eux, le dragon aussi s'épuisait, ses langues de flammes devenaient plus faibles.Théo donna alors le coup de grâce et la créature s'effondra. Les deux aventuriers étouffèrent un cri de victoire. Mais avec le boucan qu'ils avaient fait, leurs ennemis devaient les attendre de pied de ferme.

            Ce qui venait de se passer était un exploit, rares étaient les personnes qui croisaient un dragon, et plus rare encore étaient ceux qui en ressortaient vivant. Mais d'après les informations qu'ils avaient sur ces créatures, cette bête n'avait pas encore atteint sa taille adulte, c'était encore un enfant. Sinon, ils auraient  été carbonisés.

Mais où ces voleurs trouvé un dragon ? Un œuf valait des millions, étaient-ils si riches ?

Finalement, après réflexion, c'est peut-être la première option, reconsidéra le jeune homme, à bout de souffle. Il arrivait à peine à marcher, et Nawel n'était pas mieux lotie. S'ils avaient croisé un chaton à ce moment-là, la petite boule de poil les aurait battus à plate couture.

            Théo usa de ses pouvoirs pour soigner leurs blessures les plus importantes, et ils se décidèrent à entrer dans la deuxième salle, qui était éblouissante. Littéralement. Il régnait une grande lumière dans la salle, du fait que les murs en cristal reflétaient l'éclairage du lustre suspendu comme par miracle au milieu de la caverne.Théo et Nawel posèrent un regard incrédule sur les canapés et les tapis moelleux agencés avec soin. On se serait cru dans un luxueux salon.Les deux hommes assis dans des fauteuils semblaient aussi surpris qu'eux, mais après un instant de silence, l'un deux hoqueta et chuchota avec l'autre. On entendit distinctement un «  Je croyais que Bobby-John jouait ! ». Puis il se leva d'un bond, un doigt accusateur pointé sur les aventuriers.

-          Comment vous nous avez trouvé ? cracha-t-il.

-          C'était marqué sur la lettre... expliqua de bonne grâce le paladin, qui n'avait pas assez de force pour se montrer désobligeant.

Celui qui avait parlé se retourna vers son voisin .

-          Mais t'es complètement débile Jean ! T'as le QI d'une moule ma parole !

-          Eh, ce n'est pas ma faute, c'est toi qui m'as dit d'écrire ça, Pierre. Protesta le dénommé Jean.

-          C'était sarcastique ! Je n'aurais pas pu avoir pire frère que toi ! Grinça le voleur.

Les frères continuèrent de se chamailler tandis que les deux combattants les observaient, perplexe.

Pour des personnes qui ont volé une bûche qui valaient des millions, ils sont pitoyables. En plus, ils avaient vraiment eu l'air surpris quand on est arrivé, ils croyaient vraiment que le dragon jouait ? Et c'est quoi ce nom, Bobby-John ? Cette créature a tout ce qu'il y'a d'hérétique et monstrueux ! Pensa avec un mélange d'horreur et de pitié le chevalier.

-          La bûche ! Chuchota Nawel à Théo.

L'elfe venait de l'apercevoir sur une table, à l'autre bout de la grotte. Elle fit signe au paladin qu'elle allait la chercher. Elle disparut, et c'est à ce moment là que Jean se retourna vers le paladin.

-          Qu'avez-vous fait à Bobby-John ! S'exclama-t-il, avant de remarquer que la mercenaire n'était plus avec Théo.

Son frère poussa un hurlement en voyant l'elfe se téléporter avec la boîte en verre qui contenait le dessert. Il voulut poursuivre Théo, mais celui-ci s'était enfui, et il était maintenant en train d'avancer comme il le pouvait sur le sentier en compagnie de Nawel.Le problème, c'est qu'ils marchaient moins vite que des petits vieux de deux-cent ans avec une canne et les jambes paralysées.

Pour s'enfuir ce n'était pas vraiment idéal.

S'ils avaient été dans leurs conditions normales, les voleurs ne seraient déjà plus de ce monde. Mais ce fichu dragon leur avait volé toutes leurs forces.

-          Avance plus vite, glapit Théo, qui s'appuyait sur la roche.

Mais Nawel n'avait plus du tout d'énergie malgré les sommaires soins apportés par le paladin, et trébucha.

-          NOOOOOOOOOOON, cria le chevalier.

Théo se précipita vers elle pour la soutenir, prit la boîte, et laissa la mercenaire tomber sur le sol. Le jeune homme poussa un soupir de soulagement bien vite transformé en grimace quand il vit les deux garçons de la caverne courir vers lui. Pas des voleurs, ni des truands, juste des gamins.Il allait devoir utiliser toute sa magie restante ... Il réprima une insulte, posa la caisse sur la terre, et se concentra.Les paupières fermées, il puisait dans son énergie astrale. Une douce lumière jaune l'entoura et fit voler ses cheveux retenus par un bandeau.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, les brigands reculèrent dans un bel ensemble. Une lueur étrange était passée dans son regard, comme si... un démon l'avait habité pendant quelques instants.

-          Hérétiques... murmura le paladin. Il sortit son épée de son fourreau, et la leva dans un geste désinvolte.

La suite se déroula dans un concert de hurlements et de coups d'épées, et beaucoup de sang. Vraiment beaucoup de sang.

-          Un combat sans l'Elfe, ca fait du bien quand même ! commenta le jeune homme en regardant le massacre.

Il rangea son arme et observa Nawel, toujours étendue sur le sol. Pendant de longues secondes, il pensa à la laisser là. Il n'aurait plus cette deuxième ombre derrière lui. Il pouvait tout aussi bien...la tuer. Personne ne la regretterait, ce n'était qu'une vulgaire elfe après tout.Mais cette idée passa, et il se demanda comment il avait pu penser de choses pareilles. Il ne tuait que les hérétiques, et bien que Nawel soit une mercenaire, tuer une personne dans son sommeil, même une elfe, était un acte lâche.

Le paladin la mit sur son épaule, et reprit la boîte. Il se demandait vraiment comment ces deux frères avaient pu voler ce dessert à la valeur scandaleuse.

-          Puis après avoir ramené la bûche, on est allé à la première bonne taverne qu'on a croisée sur notre route, termina Nawel.

L'habitué leva sa chope pour tout commentaire, et ivre mort, s'écroula sur la table, renversant son verre.

Ce fut une raison suffisante pour déclencher une bagarre générale. Tout le monde dans l'auberge se battait en ricanant bêtement, même le paladin et la mercenaire qui dosaient leurs coups. Mais les adversaires de Théo allaient quand même bien souffrir le lendemain, avec le mot hérétique dans la tête. Mot qu'avait répété en boucle le chevalier quand il tabassait les clients.

Quelques minutes plus tard, le patron les avait tous virés de l'auberge. Dehors, c'était nuit noire, malgré les fenêtres éclairées dans toute la ville.Le jeune homme alluma son armure, ce qui fit bien rire les clients qui trouvaient ça « rigolo, mais ca sert à rien ». Ce sur quoi ils se trompaient lourdement.

Alors que Théo était monté sur sa selle à l'envers, et s'apprêtait à donner l'ordre à Lumière d'avancer, il se rendit compte qu'il n'était pas dans le bon sens. Il se retourna en maugréant pendant que Nawel se moquait de lui.

Sans qu'il ne sache vraiment pourquoi, il se mit à observer attentivement la mercenaire. Son visage, sa natte, ses cheveux tressés, sa petite taille, ses oreilles, ses moqueries, son caractère enjoué. Il se rendit compte que tout lui plaisait. Il était tombé amoureux d'une elfe. Impossible, mais véridique. Surtout qu'il avait voulu la tuer sans raison valable à peine un jour plus tôt. Quelle veine.

-          T'es belle ! Lança-t-il, dans une bouffée d'inspiration. Enfin, les grandes idées des ivrognes n'étaient pas réputées pour leur intelligence.

-          Quoi ? J'ai pas entendu avec tous ce remue-ménage, demanda Nawel.

-          Non, rien, bafouilla le jeune homme, le rouge aux joues.

Les pensées en ébullition, le paladin se mit en route vers une autre auberge, en compagnie de Nawel. La ville n'était pas bien grande, mais ils réussiraient à trouver quelque chose. La neige se mit à tomber sur la ville, comme il se le devait pour le réveillon de Noël.

Et c'est ainsi que se termina la quête du chocolat, mais les péripéties de ces deux aventuriers sont loin d'être finies, et les secrets qu'ils transportent loin d'être dévoilés.

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