Chapitre 48
[15h40]
On arrive tous les trois à notre demeure, où Ezio était déjà présent, en train de faire le ménage pour enlever les saletés au sol. Vu que je suis le dernier rentré je ferme la porte, les filles vont s'asseoir sur l'un des canapés tandis que le mage de métal passe dans la cuisine.
-Ça fait longtemps que tu es rentré, Ezio ?
Ezio arrête ce qu'il fait, pour me regarder et me répondre.
-Depuis une petite heure, ma discussion avec le Roi était un peu plus longue, quand on avait fini vous étiez en train de commencer votre cours.
Tout en me dirigeant vers le canapé où les filles ne sont pas assis, je lui demande :
-Vous avez parlé de quoi ?
-De ma disponibilité pour aider les missions, de l'écart de distance entre moi et vous en cours... Des choses qui m'ont donné envie de dormir.
Répond-t-il avant de continuer le nettoyage, je m'assois sur le canapé voyant Fran s'amuser avec sa carte, l'agrandissant pour faire apparaître plusieurs points qui représentent les dimensions. Jusqu'à en trouver une violette.
-Youmi, viens voir !
Je porte mon attention sur Fran et sa carte, elle me montre le point violet qui, par rapport au point représentant la Plaine Céleste, se trouve assez loin. Il y a au moins 38 dimensions d'écart.
-La dimensions d'Eorzéa est ici, mais je doute qu'un danger puisse provenir d'une dimension aussi lointaine.
Je me mets à réfléchir, posant mon coude droit contre le coussin à côté de moi, ma tête sur mon poing. Mona, qui était avec Fran écoute sans rien dire.
-En effet c'est bizarre... Mais le renard n'a aucune raison de mentir, même s'il est notre ennemi... Faudrait presque demander au Roi une confirmation.
-C'est pas la peine !
Crie Ezio à notre attention, on tourne la tête vers lui qui nous rejoint en déposant le balai à côté du comptoir.
-Il me l'a confirmé quand on discutait tous les deux, un danger provenant d'une dimension lointaine. D'après la voyante de l'île, ce phénomène aura lieu pendant le prochain mois...
En disant ces mots, il s'assoit à côté de moi sur le canapé, on se met tous à réfléchir... Mais c'est Mona qui brise.
-Donc jusqu'au mois prochain, faudra se tenir prêt à accueillir ce danger...
-Mais si c'est vraiment jusque dans un mois, ça peut autant être la semaine prochaine que demain...
On regarde tous Fran, dans un silence... Elle a raison, les minutes sont comptées mais on ignore quand est-ce que le compteur atteindra zéro. Mona et moi possédons la force de Cassandre, on à une divine et un mage de métal pouvant combiner avec la magie de lumière...
-Peu importe le danger, on sera suffisamment fort pour l'accueillir.
Le groupe me regarde, ils ne semblent pas me croire, mais Fran se lève pour hocher la tête, me faisant confiance.
-Oui !
Ezio ne semble toujours pas convaincu, Mona sourit mais je la connais trop bien pour deviner qu'elle cache son hésitation.
-Fran, est-ce que ta carte pourra nous informer quand le danger d'Eorzéa quittera sa dimension pour venir jusqu'à nous ?
La petite hausse les épaules, avant d'ouvrir une de ses mains au-dessus du plan, pointé vers ce dernier.
-Cela ne sera pas trop dur avec ma puissance actuelle.
Elle utilise sa magie, pour d'abord créer un lien allant vers la représentation de la Plaine Céleste et d'Eorzéa. Une autre question me traverse la gorge, je regarde Ezio.
-Dis-moi, Ezio, dans le silence le plus total, tu as réussi à t'envoler en dehors du trou où on était, sans même que Cassandre te remarque... Comment t'as fait ?
Je vois Mona poser ses yeux vers Ezio.
-C'est vrai ça, je me suis posé la question.
Ezio vient étirer ses bras vers le haut, avant de répondre :
-Quand Cassandre commençait à disparaître, j'ai senti une présence emprunter le même chemin que nous. J'ai cru au début que c'était Barakabo qui nous avait localisé, et qu'il allait utiliser la source même des Limbes pour nous achever, mais c'était plusieurs présences différentes. Quand je vous ai appelés, ils étaient arrivés dans les Limbes.
-C'est même mieux, car si ils étaient arrivés plus tôt notre sentence aurait été encore plus grande... Merci.
Mona hoche la tête en signe de remerciements à Ezio, il nous hoche la tête en retour.
-En parlant de sentence, j'imagine que tous les trois vous êtes fait tirer les bretelles ?
Mona et moi rions sans grande discrétion, mais je la laisse répondre à ma place.
-Notre instituteur nous a pardonnés, mais avec une mise en garde que si on continue d'être trop absent c'est la réputation de l'école qui en subira. Normalement pour les retardataires, on aurait dû nettoyer la salle de classe totalement.
Elle vient doucement rire en posant sa main sur sa bouche.
-Je crois c'est car on avait Fran avec nous, faire travailler une enfant, si ça serait été rendu public, la réputation aurait pris bien plus cher. rétorquais-je sans hésitation
Je sens un coup de poing au niveau de mon épaule, c'est Fran qui était à ma droite, avant de me sauter dessus pour m'agripper au niveau du cou.
-Nan mais ! J'ai peut-être 11 ans physiquement mais je suis bien plus vieille que ça !
Je ris à sa remarque, elle me lâche pour retourner s'asseoir à côté de Mona. Ezio tap dans ses mains.
-Dîtes, ça vous dirait qu'on aille se rendre au fort protégé entre le Stonehenge et le Colisée ?
DeIl doit parler de ce que j'ai confondu comme une tour, mais l'idée semble bonne, Fran tape des mains, toute contente. Quant à Mona, elle se contente de sourire.
-C'est là où l'armée composé seulement de Qinae s'entraîne. Ça reste une bonne idée malgré tout.
On se lève tous les 4 à notre rythme, pendant que les autres se dirigent vers la sortie, je regarde la carte dimensionnelle de la petite... 1 mois, ma première idée aurait été le Renard, mais c'est impossible. Je les rejoins sans rien dire, étant le dernier à quitter la demeure. J'utilise ma carte pour verrouiller la porte, suite à quoi on s'envole tous les 4, Fran tenant la main de Mona.
[16h30, sur le chemin au niveau du fort]
Toujours en volant, je regarde Fran et Mona, toujours souriante en train de se tenir la main, mais mes yeux me guident vers autre chose : Deux îles volantes, séparées de l'île principale, relativement grande, celle de droite à de l'eau légèrement derrière la ville à de l'eau se déversant dans le vide. Cependant, elle était bien trop loin de l'île principale, ce qui fait que l'eau tombait dans le vide. Je regarde les filles pour leur demander :
-Dîtes, les filles, vous savez ce qu'il y a sous l'île ? Ou plutôt s' il y a une terre en dessous ?
Elles me regardent, mais c'est Fran qui me répond :
-D'après Zaiross, pendant qu'on effectuait le projet Recolonisation, il a envoyé deux démons vers le vide pour voir s' il y avait une terre, mais ils ne sont jamais revenus. Zai' a senti leur signe de vie se couper après 3 jours, depuis on n'a plus jamais tenter d'aller trouver une possible terre en dessous.
Mona vient parler après Fran :
-Il y a eu des histoires de Sauveurs qui ont tenté d'aller le plus bas possible. Au bout de 5 jours, il ne restait plus qu'un seul Sauveur, qui continuait de descendre mais son signal saturait au fur et à mesure. A un moment, son signal s'est totalement coupé, on l'a plus jamais revu, les représentants des Ailés pensent qu'il a rencontré quelque chose qui l'a tué.
Acquiesçant et en même temps les remerciant, je me re-concentre sur le trajet.
-{Ça fera un nouveau mystère}
[17 heures]
On se pose à l'entrée du fort, qui avait deux tours de guets aux extrémités. Sur la tour de gauche se trouvaient 2 gardes : Un à la lance, l'autre avec une mitrailleuse. La tour de guet droite est guetté par deux tireurs au pistolet, celui à la lance déclare :
-Cette zone est interdite au public, veuillez quittez les lieux !
Je m'avance de 3 pas et montre ma carte de Libéros.
-Nous sommes les Libéros, je suis Youmi Scar, chef du groupe.
Les gardes sur les deux tours se regardent, avant que celui à la mitrailleuse nous dise :
-Attendez un instant !
Il s'écarte un peu de la tour, je le vois prendre son talkie-walkie et appeler quelqu'un. Les gardes aux pistolets nous guettent, mais surtout ils fixent Fran tenant toujours Mona par la main. Le mitrailleur revient et nous fait signe.
-Vous pouvez entrer.
La double-porte en bois s'ouvre côté extérieur, on entre sereinement à l'intérieur... Une chose est sûre, il ne manquait pas de soldats. La plupart s'entraînent à l'épée, d'autres à la lance, vers l'extrémité droite des tireurs s'entraînent sur des cibles mouvantes. C'est quand même étonnant que ce soit tous que des Qinae.
Alors qu'on avance vers le milieu de la zone, les autres Libéros regardent les soldats s'entraîner sans qu'ils prêtent attention à notre présence. De vives souvenirs douloureux me refont surface, je lâche un "Argh" de vive voix avant de me tenir la tête... Mes souvenirs du passé... Mes entraînements avec mes compagnons d'armes... Leurs morts... La première arrivée des Nagas... Une main se pose sur mon épaule, j'enlève mes mains de ma tête pour voir Mona, avec des yeux remplis d'inquiétude.
-Tu as encore fait un mauvais souvenir ?
Sans répondre je viens hocher la tête positivement, Ezio claque des doigts pour attirer notre attention avant de nous montrer la direction du fort. Il nous suffit de tourner les yeux afin de tomber nez à nez... Avec un homme-loup, vêtu d'une veste grise très courte qui couvre seulement ses épaules, son torse d'homme à l'air libre, un jean en cuir et une queue de loup s'échappant par derrière
-Les fameux Libéros... Vous cachez bien votre jeu en recrutant une petite fille parmi vous...
Fran, prise de peur par les mots de l'individu, s'agrippe à Mona, je me présente face à l'homme-loup, 5 pas d'écart.
-Je te prie d'accorder un peu plus de respect aux membres de mon groupe.
-Pourquoi ça ? Vous êtes connus pour vos exploits, mais au fond vous avez seulement aidé un renard de glace à attaquer mieux la civilisation. Là, je vois juste deux adolescents Ailés, ayant eu une épée étrange en cadeau. Un jeune-adulte trop sûr de lui et une gamine dépourvue de pouvoir. Vous êtes considérez comme le groupe de l'équilibre, mais il ,'y a aucun Qinae parmi vous, comment expliquez-vous cela ?
Je pose d'abord mes yeux vers Fran, qui montre clairement qu'elle avait peur de l'homme. Ezio prend un air légèrement sérieux, Mona rapprochant un peu plus Fran d'elle, je re-fais face à l'homme.
-Pour l'histoire du renard, il a trahi tout le monde. {C'était quelque chose que je craignais, les fausses rumeurs}. Sache que je n'ai pas décidé d'avoir ces épées, ni même la guerrière. La gamine comme tu l'appelles, on l'aide dans une situation difficile. Quant au jeune-adulte, on l'a recruté car on l'a vu à l'œuvre en train de protéger quelqu'un...
L'homme pointe son katana vers moi, précisément au niveau de mon cou mais n'est pas assez près pour m'atteindre. Je vois Ezio qui s'apprête à réagir, mais je lui fais un signe de la main pour lui dire de se calmer.
-Tu tournes autour du pot, avorton, tu penses que nous, les Qinae, ne valons rien sans la magie de jesaispasqui ? Les Ailés et les Élus nous considèrent comme des faibles, car on est les seuls du peuple à vieillir ! Moi, Koneko, je suis le caporal de l'armée et je compte bien redonner de la valeur aux Qinae mépriser !
Je ne l'avais pas remarqué, mais les soldats nous entouraient, formant comme une arène circulaire. Fran s'accroche un peu plus à Mona.
-On ignore toutes les rumeurs qui circulent sur nous, mais si on prête attention à ce genre de détail on n'évoluera jamais.
Koneko lève son sabre vers le ciel, s'adressant aux soldats.
-Vous l'avez entendu ! Il a dit que s'il écoutait les rumeurs, il prendrait un Qinae avec eux ! Mais ce n'est pas le cas ! Les Libéros sont comme tout le monde.
Koneko se met en position de combat.
-Tu viens de signer la réputation de ton groupe, imposteur ! On dit que vous êtes fort, mais à moi seul je suis sûr que je peux vous battre !
A la fin de ses mots, il se propulse en l'air, son arme pointée pour me perforer. Mais il est tellement lent, le temps ralenti autour de moi, je prends appui dès qu'il est à ma portée, pour être à sa hauteur. J'utilise Double Force et tourne sur moi-même, pour qu'avec l'élan je lui assène un coup de pied en plein torse l'envoyant contre le mur du fort qui était derrière lui. Le temps revient à la normale et j'atterris, il saignait et avait lâché son arme.
-Si nous n'avons pas pris de Qinae, c'est car nos missions sont trop dangereuses pour vous. Le Gardien nous a conseillé d'aller à l'école des mages, on y a trouvé le jeune-adulte ici présent. Fin de l'histoire.
Koneko atterrit sur ses pieds et récupère son katana, s'avançant de nouveau vers moi.
-Tu ne crois même pas à tes propres mots, Chef des Libéros. Tu devrais renvoyer cette gosse dans les jupons de sa mère et prendre un Qinae qui a de vrais compétences en combat !
Je peux entendre Fran éclater en sanglot, cachant son visage vers le buste de Mona, la guerrière me fait comprendre que je dois calmer la situation.
Je repose mon regard sur Koneko, ce dernier m'ayant déjà repris d'assaut, son katana prêt à attaquer. Comme il y a quelques secondes, le temps est ralenti, mes amis aussi, et les Qinae. Ce type commence sérieusement à me taper sur les ailes, et pas que. Je lui envoie un coup de poing relève en plein visage, que j'ai chargé de magie. L'homme est envoyé très loin en arrière, avec une onde de choc, vers le pied de la tour où je l'avais déjà envoyé.
A peine son dos percute le sol et se décolle, j'arrive face à lui et l'agrippe par la gorge, afin de le plaquer contre la tour. Le choc est si brutal, qu'une onde magique souffle la zone, sans faire de dégâts, excepté pour Koneko.
-Gah ! sortant de la bouche de Koneko.
-...
Je lui claque un premier coup de poing magique dans la mâchoire, puis un second, et un troisième. Chacun des coups se fait entendre dans l'enceinte du fort, et seuls les coups sont audibles, aucune voix, aucun murmure.
J'amène ma main gauche vers son visage, libérant son cou de mon autre main. Je le décolle de la tour pour me propulser avec lui dans les airs, mais pour un seul but : Le ramener au milieu du terrain, ce que je compte faire. Je charge ma main gauche de magie, et écrase la tête de Koneko au sol avec l'élan, fissurant le sol dans le bruit d'une explosion. Les fissures atteignant même les Libéros et les Qinaes.
-Tu ne mérites pas de rester en vie.
Je fais relever Koneko, qui n'est plus que l'ombre de lui-même, arrivant à le mettre sur ses pieds, mais sans aucun équilibre. D'un simple coup de pied, je l'envoie vers la tour, il tombe au sol en lâchant son arme.
Je vois tous les Qinae qui sont choqués par ce que j'ai fait. D'un regard vers les Libéros, Mona est confuse, Fran pleure encore, pour Ezio... Il semble s'amuser, ses mains derrière sa tête, un sourire sur les lèvres.
Mon détecteur me prévient, la personne derrière moi se déplaçant. D'un mouvement de tête, Koneko se relève, et empoigne son épée, sa main tremblante... En le voyant, son allure de quelqu'un qui refuse de se soumettre, il me rappelle... Les Nagas
-Reste ici, épéiste... déclare difficilement le loup.
-Tu cherches simplement à mourir. Je vais exaucer ta requête.
-Youmi, non ! hurle Mona.
Je tire mon Épée Céleste et me mets en position, Koneko aussi se tient prêt à frapper. Mais, exactement dans la même seconde qui suit, quelqu'un agrippe le poignet de Koneko, alors qu'une autre personne tient ma main.
En tournant le regard, c'est Mona, son regard inquiet, comme si elle ne me reconnaissait pas, qui se présente à moi. Pour Koneko, c'est un homme assez grand, avec un morceau d'armure en métal recouvrant son bras droit, des bottes en métal renforcés, un haut avec un col en fourrure blanche. Sur le visage de cet homme charismatique, une cicatrice passe sous son œil gauche en passant sur son nez.
-Repos, Koneko.
La haine de Koneko sur son visage s'efface, et baisse le museau, regrettant son acte. Les yeux de Mona suffisent à me faire prendre conscience que là, je suis allé trop loin, et que ça aurait pu être pire. J'amène ma main face à mes yeux, pour tenter d'oublier ce que j'ai fait. L'homme prononce d'une voix forte :
-Que tout le monde reprend l'entraînement ! Je ne veux plus entendre un mot sur ce qui vient de se passer ! Première rumeur débile que j'entends sur les Libéros, les grandes gueules seront virées !
Tous les Qinae baissent la tête, Alpha libère la main de Koneko qui récupère son arme, pour l'accrocher dans son dos, suite à quoi il s'en va. Alpha s'avance vers nous, Fran encore apeurée, est rejoint par Mona. Je fais face à l'homme.
-Sur mon nom de général, je vous présente mes plus sincères excuses envers le caractère trop offensant de Koneko. il voue une haine envers les non-Qinae, mais c'est un grand guerrier, dans son c .
Je hoche la tête de haut en bas, rangeant mon épée céleste, les autres Libéros se rapprochent.
-L'incident est clos, c'est commun de fausses rumeurs sur un groupe de toute façon... Je lui tends la main. Youmi Scar, Chef des Libéros.
Alpha me serre la main,avec une sacrée poigne.
-Alpha, Général de l'armée des Qinae, les gardes m'ont prévenu de votre arrivée, mais j'ai entendu les mots de la bouche de Koneko à votre égard, je suis donc intervenu.
Alpha me lâche la main et s'avance vers Fran toujours avec Mona, s'abaissant pour être à sa taille.
-Je vous présente mes plus sincères excuses pour les mots de mon camarade à votre égard, membre des Libéros.
Fran se décolle de Mona et effectue une digne révérence.
-J'accepte vos excuses.
Dit-elle souriante, Alpha se relève et me regarde.
-Chef Youmi, j'aimerais m'entretenir avec vous en haut du fort...
-Aucun problème pour moi, Chef Alpha.
Je m'adresse aux autres membres des Libéros.
-Restez dans le coin si jamais il y a un quelconque problème, si besoin prévenez-moi.
Mona s'avance vers nous, accompagnée de Fran, elle regarde Alpha.
-Chef Alpha, est-ce que mon amie peut rester avec Youmi, je ne pourrais pas la surveiller en même temps que votre équipe. demande Mona
Alpha regarde Mona, puis Fran, avant d'acquiescer, gardant son air sérieux.
-Aucun problème.
Fran se met à ma droite, et avec Alpha on se rend vers l'intérieur de la tour.
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