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Partie 3 : Les ennuis commencent !

221B Baker Street. Deux jours plus tard

« Il y a des jours où je rêverais d'être fils unique ! Ce n'est pas possible d'avoir un frère pareil ! » fulminait Sherlock, allongé sur son canapé.

« Je suis d'accord avec toi : il ne se rend pas compte du pétrin dans lequel il nous met ! » ronchonna Watson qui lisait des articles de presse sur sa tablette.

Alors que le détective ruminait les pires insanités contre son frère aîné, il sentit une main lui caresser doucement les cheveux. Relevant légèrement la tête, il croisa le regard apaisant de Serena qui lui adressa un sourire attendri.

« Ne te mets pas dans des états pareils, Sherly. Essaye de te calmer et occupe ton palais mental avec des pensées plus positives ! »

Le sociopathe esquissa un léger sourire : heureusement que sa petite amie avait le don de l'apaiser ! Autrement, son palais mental serait en train de sombrer en plein chaos...

« Vous avez entendu ? »

« Entendu quoi, John ? »

« On aurait dit une explosion. Un peu comme si on faisait exploser des pétards dans le centre-ville... Et à ma connaissance, aucune fête n'est à prévoir, aujourd'hui ! »

« Mh, tu n'as pas tort. Allume la télé ! » déclara Sherlock.

John s'exécuta aussitôt et, au moment où il alluma le téléviseur, le ruban rouge annonçant les infos de dernière minute s'afficha en bas de l'écran. Les deux présentateurs affichaient une mine inquiète.

« **Nous venons d'apprendre à l'instant qu'une bombe a explosé en plein cœur d'un centre commercial situé au milieu de la capitale à une heure de grande affluence...** »

« MON DIEU ! » s'exclama Serena, choquée.

« J'ai ma petite idée sur l'identité du responsable. Tu penses à la même chose que moi, John ? »

« Et comment ! Vu ce qui s'est passé récemment, cela ne m'étonnerait pas qu'il se manifeste aussi rapidement ! »

« **Selon la police, cette explosion n'a pas fait de victimes. En revanche, elle a recouvert une centaine de personnes d'une peinture rouge bien voyante...** »

Le trio se retourna l'un vers les autres : Jim Moriarty qui ne ferait pas de morts ? C'est assez rare pour le souligner !

« Quelque chose me dit qu'on va avoir affaire à Lestrade dans très peu de temps... » marmonna le médecin.

Effectivement, quelques minutes plus tard, on frappa à la porte.

« C'est ouvert ! » lança John

Aussitôt, Lestrade arriva dans le salon

« Vous avez entendu les infos ? »

« Oui, et on sait déjà qui est le coupable. Mais je suis sûr que vous n'êtes pas là par hasard... »

« En effet. Mycroft souhaiterait vous voir en urgence... »

Quelques instants plus tard, notre trio était de retour aux Affaires Internes, accompagné de Lestrade, et se rendit directement au bureau de l'aîné des Holmes. Lorsqu'ils arrivèrent, Mycroft était assis à son bureau et buvait tranquillement une tasse de thé.

« Ah, vous voilà ! Vous êtes sûrement au courant de ce qui s'est passé dans le centre-ville, il y a une heure à peu près... »

« Oui ? »

« Et comme moi, vous avez certainement une idée de qui est le responsable ? »

« Qui ça pourrait être autrement ? » demanda Sherlock, sarcastique.

« Je prends ça pour un oui. Et nous avons la confirmation qu'il s'agit bien d'une opération de Jim Moriarty car on vient de m'envoyer ceci... »

L'éminence grise du gouvernement sortit une clé USB de son tiroir.

« On me l'a envoyé dans une enveloppe fermée avec un sceau en cire marqué aux initiales J.M. Et comme j'ai besoin de votre coopération, j'attendais votre venue pour lire son contenu ! »

« Comme c'est aimable à vous, cher beau-frère ! » sourit malicieusement Serena.

« Voyons ce que nous dit cette clé... » déclara Lestrade.

Aussitôt, Mycroft brancha le petit objet numérique sur son ordinateur et l'instant d'après, un dossier s'ouvrit, ne montrant qu'un fichier vidéo. Ce fichier portait le titre suivant :"A l'attention de Mycroft Holmes et de ses acolytes".

« Bon, au moins, nous voilà concernés ! » soupira Watson

« Je lance la lecture ! » annonça Mycroft qui cliqua sur le fichier.

Aussitôt, la vidéo s'afficha en grand et le visage de Jim Moriarty apparut.

« **Hello, Mycroft. Miss Me ? Oh, je suis sûr que oui ! Et tu n'as rien trouvé de mieux pour attirer mon attention que de me piquer Sebastian et de me l'enfermer ici, dans ton petit QG...** »

« Comment a t'il su qu'il était là ? » demanda Mycroft, légèrement mal à l'aise.

« Ce type a des yeux et des oreilles partout. Tu t'attendais à quoi, exactement ? » lui répondit son jeune frère, ironique.

« **Puisque tu as décidé d'ouvrir les hostilités, homme de glace, tu récoltes ce que tu mérites ! La petite fantaisie que je me suis offert au centre commercial n'est qu'un avant goût de ce que je suis réellement capable de faire. Si tu veux éviter d'avoir le sang de tes concitoyens sur tes mains, tu as intérêt à me rendre Sebastian Moran en un seul morceau et en vie ! Sinon, la prochaine bombe ne lâchera pas de la peinture !** »

La vidéo s'arrêta, laissant nos cinq protagonistes dans un silence angoissé : il valait mieux prendre les menaces du criminel consultant au sérieux !

« Mycroft, rassurez-moi : vous n'allez pas le laisser menacer la population ? » demanda Lestrade.

« Non, je n'en ai pas l'intention, mais vous comprendrez bien aussi que je ne peux pas libérer Moran : ce serait un camouflet ! »

« J'espère que vous avez un plan, parce que sinon, nous sommes tous fichus ! » grimaça Watson.

« Oui, j'en ai un, et vous quatre en faites partie ! »

« Je ne sais pas pourquoi, mais je crains le pire ! » marmonna Sherlock en se pinçant l'arête du nez. Et notre détective eut raison de s'inquiéter...

« Pour être sur que Jim Moriarty ne récupère pas son garde du corps, il faut l'emmener hors de l'Angleterre... c'est pourquoi on va l'extrader vers l'Irlande, et vous allez l'accompagner ! »

« PARDON ? » s'écrièrent les intéressés.

« Je sais que ça peut paraître un peu précipité, mais on n'a pas vraiment le choix ! »

« Bien sûr que si, tu as le choix ! C'est juste que tu en profites pour nous pourrir l'existence ! » s'énerva son frère.

« Sherlock, tu peux me reprocher beaucoup de choses certes, mais de là à dire que c'est uniquement pour t'importuner me vexe considérablement ! Non, si je vous confie cette mission, c'est parce que vous êtes les seules personnes en qui j'ai confiance ! »

« D'accord... Et quand est-ce qu'on part pour l'Irlande ? » demanda Lestrade.

« Demain matin, 6 heures 30. Un agent va venir vous chercher à Baker Street pour vous emmener à l'aéroport. Là, vous monterez dans un avion privé avec Moran et vous vous rendrez dans une petite ville au cœur du pays. Une fois arrivés, des policiers locaux vous mèneront à une maison mise à votre disposition et vous y restez, jusqu'à ce qu'on mette la main sur Moriarty ! »

« En espérant que ton plan fonctionne ! Parce que ça m'étonnerait que Moriarty se rende aussi facilement ! » grimaça Sherlock.

« Je suis d'accord avec Sherlock : on n'a pas de réelle garantie que votre plan marche, Mycroft ! » ajouta Serena.

« Je vous en prie, Serena : serait-ce trop vous demander d'avoir foi en mes capacités intellectuelles ? » répondit l'aîné des Holmes, vexé.

« De toute façon, on n'a pas vraiment le choix : on va devoir lui faire confiance sur ce coup-là ! » déclara John.

Ses compagnons d'infortune étaient bien obligés de le reconnaître : quand bien même cette stratégie leur paraissait bancale, ils n'avaient que ça en mains... Vaincu, Sherlock soupira

« Bon, très bien, tu as gagné : on va aller en Irlande ! Mais je te préviens : si jamais ça tourne au vinaigre, je viendrais te tordre le cou, si Moriarty ne m'a pas tué avant ! »

« Tu n'as pas à t'en faire, Sherlock : tout est planifié pour vous mettre en sécurité ! »

« J'espère bien ! » marmonna Lestrade.

« Parfait, rendez-vous demain, alors ? Vous devriez rentrer chez vous, il va falloir prendre des forces ! »


Le lendemain matin.

A 5h15 du matin, un agent de police frappa à la porte du 221B Baker Street pour amener la petite équipe à l'aéroport de Londres. Mais avant qu'ils ne partent, Mme Hudson leur apporta un panier repas pour chacun, car selon elle, on ne pouvait pas se fier à la nourriture fournie dans les avions. Après cela, nos héros se dirigèrent vers l'aéroport où était préparé un avion pour l'Irlande. Une fois sur le tarmac, nos trois experts rencontrèrent Lestrade, Mycroft et Sebastian qui les attendait.

« Bien, vous êtes à l'heure ! Prenez Moran et montez à bord : vous décollerez pour l'Irlande dans peu de temps ! »

« Je persiste et signe à répéter que je ne la sens pas du tout, ton idée ! Si il nous arrive la moindre bricole, je te tiendrais pour personnellement responsable ! » l'avertit Sherlock.

« Puisque je te dis qu'il n'y a rien à craindre, Sherlock. Tout est calculé pour vous mettre en sécurité ! Allez, maintenant, partez et bonne chance ! »

« Si on veut... » marmonna Serena qui monta la première dans l'appareil, suivie par John, Sherlock, Moran et Lestrade.

Une fois tout ce monde là à bord, la voix du pilote dans les hauts parleurs annonça le décollage imminent de l'appareil vers leur destination. Alors que l'avion prenait son envol, Moran fit remarquer d'un ton ironique

« A tous les coups, vous devez être en train de regretter d'avoir écouté votre frangin. Hein, Sherlock Holmes ? »

« Je ne me rappelle pas vous avoir demandé votre avis, Moran... » répondit le détective d'un ton glacial.

« Sherlock, pour l'amour du ciel, ne l'énerve pas ! » le supplia Serena à voix basse.

« Vous devriez écouter votre petite amie, Holmes. Elle a compris la situation bien mieux que vous... »

« N'envenimez pas les choses, Moran. Pour votre information, vous n'êtes pas en position de faire le malin ! » rétorqua Lestrade.

« S'il vous plaît, pourrait-on voyager dans le calme ? Vu qu'on va devoir se supporter les uns les autres pendant un long moment, essayons d'agir comme des gens civilisés ! » soupira John qui lisait The Guardian.

Reconnaissant la sagesse du médecin, les autres passagers décidèrent de se calmer et passèrent les reste du voyage en silence. Après deux heures de vol, le pilote annonça leur arrivée prochaine à l'aéroport de Dublin. Une fois l'appareil posé sur la piste, nos cinq protagonistes descendirent de l'avion et se dirigèrent vers la sortie, où les attendait une patrouille de la police irlandaise. Un policier s'avança.

« Inspecteur Greg Lestrade ? »

« Lui-même. A qui ai-je l'honneur ? »

« Inspecteur Diarmuid McGowan. Vos supérieurs nous ont prévenu de votre arrivée. Et croyez-moi, ce n'est pas tous les jours qu'on a un invité comme Sebastian Moran... »

« On dirait que vous le connaissez bien... » fit remarquer Sherlock, attirant l'attention du policier vers le détective et ses deux complices.

« Désolé, j'ai oublié mes bonnes manières. Vous devez être Sherlock Holmes, le grand détective... »

« Oui, en effet. Et voici mes collègues, les Dr John Watson et Serena Huxley ! »

« Messieurs dames ! »

« Je disais donc que le nom de Moran ne vous était pas inconnu, visiblement... » reprit Sherlock.

« Vous avez raison, Mr Holmes : disons qu'à chaque fois qu'un homme important meurt de façon inexpliquée, le nom de Sebastian Moran revient souvent dans la conversation ! »

L'intéressé émit un rire sarcastique

« Allons bon, j'ai le dos large ! »

« Ne te fous pas de ma gueule, Moran ! »

« Loin de là cette idée, McGowan. Mais jusque là, vous n'avez rien pour prouver ma culpabilité... »

« Ça viendra, ne t'inquiète pas. Mais comme les grand pontes de Londres ont d'autres projets pour toi, je vais te laisser à leurs bons soins... » gronda le policier, dont l'envie de coller son poing dans la figure du mercenaire se faisait grandement ressentir. Sentant la tension à son paroxysme, Serena essaya de ramener l'attention du policier vers un autre sujet.

« Puisque vous êtes là, inspecteur, pourriez-vous nous dire où nous allons être hébergés ? »

« Suivez-moi, je vous dirais tout en voiture ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait, toute la troupe se mit en route pour leur destination. Après plusieurs heures de trajet, ils arrivèrent dans les environs d'une petite ville nommée Nenagh, à l'ouest du pays. Là, le cortège s'arrêta devant une maison qui semblait ne plus avoir été occupée depuis plusieurs années.

« Voilà, c'est ici que vous allez vivre, le temps qu'on mette la main sur Moriarty... »

« Bon courage... » marmonna Moran, qui savait que son patron n'allait pas rendre la tâche facile à la police. McGowan fit comme si il n'avait pas entendu et continua.

« Vous aurez tout ce qu'il vous faut à l'intérieur. Si il y a besoin de quoi que ce soit ou si jamais il y avait du nouveau, vous avez mon numéro ! »

« Entendu, merci ! » répondit John qui se dirigea vers l'habitation, suivi de Serena et de Sherlock eux-mêmes talonnés par Lestrade qui tenait fermement Moran par le bras.

Une fois qu'il arrivèrent à l'intérieur, nos cinq protagonistes eurent le souffle coupé : la maison devait appartenir autrefois à de riches propriétaires car elle était très bien meublée et les décors étaient somptueux, sans être pesants.

« Et bien, ils se sont démenés pour trouver une telle habitation ! » murmura Lestrade, ébloui.

« Je me demande à qui pouvait bien appartenir cette maison... » lui répondit Serena, tout aussi impressionnée.

« Bien, ne perdons pas de temps ! Si vous me cherchez, je suis dans le salon... » répondit le détective qui s'apprêtait à s'éloigner quand la voix de sa petite amie le ramena à la réalité.

« Sherlock, la logique veut qu'on défait ses valises avant de faire autre chose... »

Reconnaissant que Serena marquait un point, Sherlock fit demi-tour pour prendre ses valises et se dirigea vers une chambre, suivie par sa chère et tendre. Watson posa ses valises rapidement dans sa chambre avant de retourner auprès de Lestrade qui enleva les menottes de Moran pour les remplacer par des sortes de protège-poignets qu'il activa avec une sorte de code.

« Lestrade, qu'est-ce que c'est que cet appareil ? »

« Ah, ça ? C'est un nouveau modèle de bracelet électronique conçu par le MI6 que Mycroft m'a offert pour cette mission. Si ça garde les fonctions principales d'un bracelet électronique, cet appareil a été amélioré : le porteur ne peut pas l'enlever car je l'ai bloqué avec un code et comme c'est waterproof, on n'aura pas à l'enlever lorsqu'il voudra se laver ! »

« Impressionnant ! » constata le médecin, épaté par les prouesses de la technologie.

« Génial ! Me voilà traîné en laisse comme un chien ! » ronchonna Moran.

« Si vous croyez que cette situation me plaît, vous vous fourrez le doigt dans l'œil, Moran ! Je me serais bien passé de votre compagnie ! » répondit Lestrade, passablement agacé.

« Bien, maintenant que tout est prêt, je vais faire un peu de café. Vous en voulez, Lestrade ? »

« Avec plaisir ! Merci, Dr Watson ! »

Les trois hommes s'installèrent dans la cuisine où ils furent rejoints par Sherlock et Serena. Après quelques minutes de silence, le détective prit la parole.

« Maintenant que nous sommes là, il faut qu'on s'organise pour les jours à venir. Je ne sais pas dans combien de temps on va attendre avant que mon frère ne mette la main sur Moriarty - si il y arrive, bien évidemment - donc, il va falloir s'occuper ! Des suggestions, mon cher Watson ? »

« Je ne sais pas... Déjà, on peut faire ses courses dans la ville, ce qui peut faire une petite sortie... »

« Et on peut essayer de voir à qui appartient cette maison. Enfin, à qui elle appartenait... » suggéra Serena, à la plus grande joie du détective.

« Merveilleuse idée, Serena ! Rien de tel qu'une petite énigme pour stimuler mon intellect ! »

« Et Moran dans tout ça ? Qu'est-ce que vous en faites ? » demanda Lestrade.

« Oh, et bien, il peut toujours nous être utile : par exemple, il peut nous en dire davantage sur le réseau de son patron... »

« Alors là, je vous arrête tout de suite ! Il n'est pas question que je crache le morceau ! » répondit l'intéressé avec véhémence.

Contrarié, Lestrade agrippa la nuque du mercenaire et tourna la tête en sa direction, l'obligeant à le regarder dans les yeux.

« Je crois que tu as oublié un petit détail, Moran : tu n'es pas le mieux placé pour faire le malin ! »

« Sans blague ? »

« Ferme-la et ouvre tes pavillons : ou tu te tiens à carreau et tout se passera bien, ou alors fais le mariole et tu vas amèrement le regretter ! »

Un sourire moqueur se dessina sur le visage de l'homme de main de Moriarty

« Oh, j'ai peur ! Franchement, Lestrade, j'ai connu des types bien plus flippants que vous. Et ce n'est pas votre petit speech de flic à la con qui va me foutre la trouille ! »

« Je vous l'avais bien dit, Greg : vous manquez de conviction ! »

« BOUCLEZ-LA, HOLMES ! » hurla le policier à l'encontre du détective qui affichait un sourire moqueur, tandis que le médecin et la profiler se retenaient d'éclater de rire.

« Il faut croire que j'amuse beaucoup vos amis... »

Soufflant de désespoir, Lestrade essayait de ne pas coller une raclée à Moran et se tourna vers les autres personnes présentes dans la pièce.

« Bien, maintenant que vous vous êtes bien amusés à mes dépens, qu'est-ce qu'on fait ? »

« Je meurs de faim : et si nous passions à table ? » proposa Serena.

« Bonne idée, on réfléchit mieux le ventre plein ! » renchérit John qui se leva pour préparer le repas.

Tandis que Serena et John s'affairaient pour le menu, Sherlock se retira dans le salon pour réfléchir, laissant Lestrade et Moran seuls... Avant que le policier ne prétexte un coup de fil pour sortir de la pièce. Le mercenaire n'était pas dupe : le policier voulait surtout calmer ses nerfs pour ne pas lui mettre une raclée. Tandis qu'il réfléchissait à un moyen de se tirer d'ici, une voix féminine lui demanda

« Vous ne terminez pas votre café ? Il risque de refroidir... »

Sebastian se tourna vers Serena qui lui adressait un sourire amical. Depuis le début, c'était la seule personne qui faisait un effort envers lui... Mais ce genre de politesses n'était jamais désintéressé et le tueur à gages le savait que trop bien. Tôt ou tard, elle va essayer de lui arracher des informations en douceur pour aller ensuite tout raconter à Holmes.

« Mr Moran, vous allez bien ? »

« Mh ? Oui, merci. Et je crois que je me passerais de café pour aujourd'hui, Miss Huxley... »

Alors que Serena débarrassait la table, Sebastian replongea dans ses pensées : que pouvait bien faire Jim en ce moment ? Oh, il était certainement en train de le chercher dans tout le Royaume-Uni, à n'en pas douter. Mais si jamais il le retrouvait, qu'est-ce qu'il se passerait après ? L'échec de sa mission à Londres n'allait pas être pardonné aussi facilement ; pour avoir vu Jim éliminer de ses propres mains des sbires incompétents, il savait que la moindre erreur se payait chèrement.

Moran soupira tristement : le voilà partagé entre l'envie de revoir son patron/amant et la peur de subir ses foudres. Advienne que pourra...

Inspirant doucement, Sebastian profita du calme irlandais, loin de l'agitation qui prenait Londres à la gorge au même moment...



Et voilà pour ce chapitre, chers Wattpadiens ! Avec quelques excuses pour le retard de publication - j'essayerai de faire mieux la prochaine fois !

A bientôt pour le prochain épisode ! 😘

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