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•𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 𝟔•

L'estomac rempli qu'au tiers (remercions le pain que m'avait laissé mes nouveaux tuteurs pour le repas de la veille) les deux autres tiers n'était qu'un amat d'angoisse et d'appréhention. La rentrée était dans deux jours pour moi, et accumulons cela à cette nuit glaciale...

En fait, j'avais plus peur de mourir de froid qu'aller à l'école des monstres. Comme il faisait vraiment, vraiment très froid sur le balcon, et que je n'avais pas encore eu l'occasion de me montrer sage pour dormir sur le canapé, j'ai donc passé ces premières heures à maudire la ville, comme un cornet de glace à la fraise qu'on aurait oublié. J'ai déjà passé la moitié de la nuit à trembler comme une feuille, dos contre la vitre, ma couverture tout contre moi. J'avais l'air stupide, et je ne savais pas du tout quelle heure il était lorsque je commençais à bailler pour de vrai. Mais cette première vraie nuit chez ces deux connards de squelettes était doucement en train de m'achever. Peut-être que c'était ça, leur plan ? Me laisser mourir frigorifiée ? Peut-être que c'était l'histoire d'une seule nuit, pour me punir d'avoir volé un parapluie ? Tss, du peu que j'ai pu voir, Papyrus en serait capable... Non, pardon, MONSIEUR en serait capable. Il n'avait rien d'un parent sympa. Je devrais fuger quand l'occasion se présentera...

Au moins, lorsque je dormais dans une boîte en carton, j'étais dans un cul-de-sac où le vent de pouvait pas passer. Et comme c'était à l'arrière d'un restaurant, juste en face du bar chez Grillby's, il y avait un genre de grillage avec de la vapeur des cuisines qui me réchauffait un minimum.

Là, je n'avais pas ce luxe. J'étais misérablement exposée à la brise de début de novembre, sans toit en cas de pluie, sans échappatoire non-suicidaire. J'étais mieux traitée dans la rue, croyez-moi...

- Gamine ? Mais que... Tu fous quoi ici en pleine nuit ?!

Je voulus ignorer la voix rauque, étouffée derrière la porte vitrée, mais ma tête bougea d'elle-même pour regarder péniblement derrière moi, espérant peut-être qu'on me sorte de cette calvaire. Mais... je devenais folle. Il n'y avait personne. Aggacée d'avoir gaspillé de l'énergie pour rien, je me remis en position inniciale mais sursautai quand je vis Sans se tenir devant moi, sur le balcon, en colère.

Ah bah non, je n'avais pas encore sombré dans la folie. Bonne nouvelle.

- Il a vraiment osé t'faire dormir dehors ?! aboya-t-il en s'agenouillant près de mon corps grelottant pour me prendre dans ses bras.

De manière protectrice.

Comme un connard de père.

Je détestais cela.

Ne me touche pas, enflure !

- F-fais p-pas l-l'inquiet, a-andouille...

- Je ne suis pas inquiet. Mais il sait que les humains ne sont pas aussi tolérants que les monstres ! Il ne devrait pas... sa voix mourrut dans un murmure.

J'avais mon visage tout contre son tee-shirt de nuit, et lorsque je trouvai la force de m'en éloigner, nous étions déjà dans le salon. Mais pourtant, la porte du balcon n'a pas été ouverte.

- Ne bouge pas, chuchotta-t-il, maintenant que nous étions à l'intérieur.

Il ne me laissa poser aucune question concernant ce déplacement. Le squelette aux pupilles rubis m'abandonna sur le canapé et s'éloigna. Lorsqu'il revint, il avait apporté une deuxième couverture et des chaussettes. Je lui murmurais que je n'en voulais pas, mais il ne semblait pas m'entendre, ou ne voulait juste pas m'écouter. Il finit par s'assoir sur le bord du sofa et secoua légèrement la tête, comme pour chasser tout brin de souvenir à ce propos.

- Arrête d'être gentil avec moi, j'en n'en veux pas, de ta gentillesse.

Il renifla, méprisant.

- Je ne le suis pas. Je ne veux juste pas que tu crèves.

Comme mon air interrogateur ne lui échappa pas, il haussa des épaules.

- Pour mon profit personnel.

- Pas celui de ton frère ?

- Je n'connais pas ses raisons pour te garder à la maison. Toi, t'es juste not' animal de compagnie. Il se défoule sur toi, ce qui me laisse un meilleur temps de répis, et tu vas bientôt bosser pour nous en plus. J'suis pas très bien payé, tu vois ? T'es utile.

- Tu fais quoi ?

- Je travaille.

- Oui mais c'est quoi ton métier ? j'insistai, aggaçée.

- Ne t'occupe pas de ça, Gamine.

- Ne m'appelle pas Gamine.

- K' Lhea.

- Ne m'appelle pas comme ça non plus. C'est mon prénom de naissance, mais ce n'est pas moi.

Il parut surpris de ma remarque.

- D'accord, et qui aimerais-tu être ?

- ... J'ai... Juste envie d'être moi-même. J'ai envie de choisir qui devenir.

Je ramenai la couverture jusqu'à mon nez en détournant légèrement les yeux. Sans soupira discrétement et prit le verre d'eau posé près de la porte. Il a du se lever pour s'hydratter, mais m'a vue sur le balcon... Cela expliquerait la raison pour laquelle il ne dormait pas.

- T'as toujours été orpheline ? demanda-t-il après une longue gorgée.

- Bien sur que non, du con. J'avais moins de cinq ans quand j'ai été transmise à l'orphelina. Un vieux couple sans enfant m'ont adoptée mais la femme est décédée assez vite, je ne sais même plus de quoi. De vieillesse ou de maladie. Son mari était plus vieux qu'elle. Neuf ans plus tard, il meurt, me laissant totalement seule. Il a passé le reste de sa vie à me frapper pour diverse raisons, mais surtout parce qu'il buvait beaucoup depuis la mort de sa femme.

- Cinq ans, c'est quand même très jeune, fit-il remarquer en me fixant d'une pupille surprise.

- Oui, mais je ne sais plus pourquoi j'ai été abandonnée. On m'a dit que c'était à cause de ma maladie, que mes parents biologiques ne m'aimaient pas pour cela, mais je reste persuadée que ce n'est pas que ça. Comme si on ne me disait pas tout.

- Ta maladie ? Ça a un rapport avec tes yeux ?

Le sert-tête qu'on m'avait offert était posé sur une table non loin de nous. De ce fait, depuis notre sortie du salon de coiffure, j'avais gardé ma frange sur les yeux. Pour les cacher.

- Il n'y a pas de honte à avoir, t'sais. Moi aussi j'ai un œil bizarre.

- Mais tu es un monstre, tout ça devrait être normal pour vous, crachai-je sans y faire attention, avant de me rendre compte de la méchanceté de mes propos.

- Oui, c'est vrai, me repondit-il durement. Mais ça ne veut pas dire que je ne l'assume pas. Je ne le montre pas au premier venu, d'accord, mais au moins je l'assume.

- Je ne vois pas en quoi ça peut être pire que moi.

Sans leva les yeux au ciel.

- Certes. En fait, contrairement à mon frère, j'n'ai qu'un seul œil qui fonctionne. Et maladroitement, en plus. Quand j'active ma magie, je dois sans cesse faire attention. Tout ceux qui ont essayé de me combattre pour apprécier mes attaques sont repartis bredouille, un os invoqué par mon frère dans l'épaule. Parce que je ne suis même pas capable de me défendre. Alors ouais, peut-être que je n'ai pas ta maladie à la noix, mais je suis considéré comme un putain d'handicapé parce que mon système de défense et à chier, et ma magie ne fonctionne pas comme il le devrait.

Je fronçai des sourcils, ouvris la bouche en espérant trouver quoi répondre, avant de soupirer, vaincue, en relevant ma frange.

- D'accord. Je n'ai pas de pouvoir magique ou que sais-je, mais mon problème est génétique J'ai la maladie d'Alexandria. Et bien que cela ne soit en rien mortel ou gênant pour moi, les humains m'ont toujours considerée comme un monstre dans le corps d'une fille. C'est pour ça que les gens qui apprennent à me connaitre me détestent. Parce que je suis en quelque sorte meilleure qu'eux.

Sans détailla attentivement mes yeux violets.

- Il y a d'autres symptômes...

- Je les trouve jolis moi, tes yeux, dit-il avec un froncement d'arcades involontaire.

- Parce que tu es un monstre. Si tu étais un humain, tu n'aurais pas cet avis-là. Nous sommes des racistes et des perfectionnistes jaloux, grommelai-je en rebaissant la frange. Nous sommes horribles, même envers nous-même. Et c'est déjà un trop gros problème à gérer, alors cohabiter avec des monstres...

Il baissa doucement la tête sur son verre d'eau, comme s'il comprenait où je voulais en venir.

- Les monstres, eux au moins, ne font pas de discrimimation entre eux. Foutus humains...

- Ouais, comme tu dis. Bienvenue dans mon monde, Sans.

Mon réveil-matin indiquait trois heures. Vue mon état, je n'étais pas prête de me rendormir.

... Urg...

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Heya !

Je fais une note d'auteur rapide pour vous parler de la Genèse d'Alexandria. ^^ Qu'elle existe ou non, je l'ai toujours trouvée intéressante, et ça fait un moment que je voulais créer un personnage qui l'aurait. Que cela soit un mythe ou non ^^

Voila, c'était pour faire une petite précision. Et au passage, pour ceux qui n'ont en jamais entendu parler, je vous invite à faire une petite recherche Google heh heh~ :3

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