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•𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 𝟏𝟑•

- Arrête de crier, ça m'donne la migraine, grogna l'ombre sous un masque à gaz, tandis qu'il m'accrochait le même sur la tête.

Passa un court instant durant lequel j'essayais de découvrir qui vêtait l'appareil respiratoire face à moi. L'objet hideux noir recouvrait l'entièreté de sa mâchoire et était surmonté de lunettes qui ne laissaient que transparaître les yeux, relevé de deux cercles semblant être du plastique au niveau des joues, violets et picorés de trous. Le capuchon noir à fourrure jaune cachait le reste de la tête de la silhouette plus grande que moi, si bien qu'on n'en distinguait rien. Même si son accoutrement aurait dû me mettre la puce à l'oreille, ce furent ses mains, osseuses mais chaudes, qui me soufflèrent son nom tandis qu'il ajustait le lien à l'arrière de ma tête.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? demandai-je un peu trop agressivement sans me débattre, pensant même que s'il me l'enfilait, il y avait une bonne raison.

Peut-être qu'il nous protégeait des résidus volatiles, de la poussière ou du pollen, ou des traces du virus F. pourquoi pas.

- Je t'ai suivi.

Il recula une fois sa tâche accomplie, et ses mains vinrent rencontrer l'intérieur de ses poches. Contrairement à ce que j'aurais pu penser, il n'était pas ridicule avec le port de ce masque très peu discret. Il lui donnait même un petit côté effrayant que j'aimais bien, même si bon, on ne sortirait pas comme ça dans la rue sans raison valable. Quand il respirait, et cela se voyait aux malingres soulèvements de sa cage thoracique, une étrange vapeur – ou fumée ? Qu'est-ce que c'était exactement ? – sortait des petites cavités sur les côtés comme s'il recrachait des bouffés de cigarette. Cela faisait pareil chez moi lors de mes expirations. C'était perturbant, on aurait dit que je respirais dans de l'air glaciale tant les nuages étaient visibles à leur source, mais au moins, je pouvais mieux distinguer la brume grisâtre qui nous englobait de manière menaçante. Si ça se trouve elle était toxique, mais je ne suis restée que peu de temps en son sein, alors je ne risquais rien, n'est-ce pas ?

- Toi, qu'est-ce que tu fais ici ? Je pensais que t'allais sur le Mont Ebott.

Il me tendit une feuille pour accompagner ses dires. C'était le plan d'évasion que j'avais oublié dans sa chambre, sous la forme de gribouillages et de notes sans lien entre elles. Je ne pus que baisser la tête, ne pouvant pas vraiment le contredire. Alors je mis un terme à ses doutes.

- J'ai discuté avec Alphys, finis-je par répondre sur un ton amer.

Une seconde passa, puis deux, puis trois, et à la quatrième, il soupira et rangea la feuille dans la poche de son sweat sans prendre la peine de la plier soigneusement pour qu'elle ne se chiffonne pas.

- Qu'est-ce qu'elle t'a dit ?

- Tout.

- Tout sur quoi ?

- Sur tes meurtres et un peu sur le travail.

Il me fixa les orbites vides.

- Quelle salope...

Même si je ne pouvais pas le voir, j'avais l'impression qu'il serrait des dents.

- Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?

- Parce que tu n'as pas à savoir ce côté de ma vie !

Je reculai. Il se figea, apercevant mon mouvement. Se rendait-il compte que j'avais perdu le début de confiance que j'avais misé en lui ?

- Écoute, reprit-il plus calmement, comme pour me rassurer d'une menace dont lui-même connaissait l'existence. J'ai fait des erreurs mais c'est fini, j'ai vingt-six ans maintenant... Je sais ce que je fais, Strawberry.

- Tu as tué.

- La loi ne l'interdisait pas, elle le punit... Même si c'est un peu barbare, nous sommes dans un monde où on ne juge pas par combien on tue.

- Tu as tué !

- L-la plupart étaient des accidents ! Je déteste autant que toi mes actions !

- Je pensais que tu étais différent d'eux !

- BAH FAUT CROIRE QUE JE SUIS COMME TOUT LE MONDE VUE QU'ICI C'EST TUER OU ÊTRE TUÉ !!

Il retira lentement la main qu'il avait encastré dans le mur sous la rage, laissant tomber des miettes de la paroi fine sur le sol dans des petits cliquetis poudreux de plâtre. Je faisais les gros yeux d'ébahissement. J'avais cet effroi visible dans le regard que je réservais à mon ancien père, celui qui me battait. C'était ce même regard qui disait que j'avais peur. Et il le savait. Un peu paniqué, je l'entendis déglutir difficilement sous son masque et il essaya de m'approcher, tout air agressif envolé.

- S-Straw, c'est du passé, je ne suis plus comme ça...

- Comment pourrais-je te croire maintenant ?

Il sembla vouloir me répondre, mais ne sut quoi. Cinq battements d'âmes nous séparaient du passé lorsqu'il reprit la parole sur un ton qui se voulait acerbe.

- De toute façon à part toi, personne ne se soucie réellement de moi, donc tout ce que je dirais n'aura plus aucune importance si toi aussi tu t'y mets...

Passa une longue minute. Je sentais un mur dans mon dos. J'avais vraiment continué de reculer ?

« Pourquoi c'est si dur de te protéger, Sans ? »

Le temps passait si lentement que j'en perdrais patience si je n'étais pas celle qui demandais à ce que tout se fige pour ne pas à connaître la suite des évènements.

- Non, il se soucie de toi... Tu ne t'en rappelles pas ?

- Qui ça ?

- Ton frère... L'autre nuit...

Il sembla médusé, puis finit par avoir un rire gras. Il n'avait pas l'air de se souvenir de quand il était rentré à l'appart après une soirée un peu trop arrosée.

- Mais oui, bien sûr.

- Je te promets, des gens se soucient de toi... Papyrus...

- Personne ne se soucie de moi !

- E-et moi alors ?!

- Toi ? Peut-être, mais tu profites principalement. Tu profites d'avoir un toit et à manger, c'est... c'est ce qu'on s'était dit... Paps et moi... E-et en échange il me laissait tranquille. Tu profites d'un minimum de confort et tu travailles pour lui, et puis ça donne bonne impression être parent dans son milieu de travail... Donc tu n'as pas à te soucier de quoique ce soit.

Alors là, si je m'y attendais... Il savait. Il connaissait les raisons de son frère, pourquoi ils voulaient avoir ma garde. Ils se servaient de moi. Ils ne se souciaient pas vraiment de moi, j'étais juste la personne parfaite pour leur situation. Deux monstres célibataires, l'un bon travailleur et respecté de tous, l'autre détesté et pécheur. Deux monstres prétendus suffisamment fortunés pour se permettre d'accueillir une jeune adolescente. Deux monstres suffisamment intelligents pour tolérer une humaine. C'était sûrement ça. Je me faisais peut-être des films, mais je ne voyais pas d'autres explications.

Ils ne m'aimaient pas, ils...

- Vous profitiez de moi.. ?

- J-juste lui, moi j'ai réellement commencé à t'apprécier !

Dans un élan de rage, persuadée qu'il me mentait, je tentai de retirer le masque à gaz. Je me sentais étouffer dedans. J'avais besoin d'air. J'avais besoin de respirer. Sans frémit et m'empoigna fermement les bras. Il les colla brusquement contre le mur dans mon dos pour que je ne bouge plus.

- Ne fais pas ça, la décontamination n'a pas supprimé toutes les particules du virus F., elle risque de te tuer si tu restes davantage à l'air libre !!

- Je veux sortir d'ici ! haletai-je sous l'effet de la colère et des larmes.

Je ne dus répéter une seconde fois car le squelette à la dent en or comprit ma détresse et nous téléporta en vitesse au rez-de-chaussée du laboratoire. Je tombai à genoux et tentai d'arracher le masque à présent inutile, je l'espère. Il m'aida à le décrocher, vue que je ne savais pas comment y parvenir, et je pus prendre une grande bouffée d'oxygène. La montée d'émotion et de stress n'étaient bonnes pour personne, même pour moi.

Red fit téléporter nos deux masques et il s'essuya le visage en sueur.

Même pour lui, ce n'était pas bon.

- Pourquoi es-tu venu me chercher ? je demandai en fixant le carrelage qui reflétait une image de moi à quatre pattes, les poings serrés.

- J'étais inquiet ! J'ai trouvé ce bout de papier dans la chambre et tes affaires n'étaient plus là, alors je suis sorti te chercher ! T-tu as de la chance que je me sois trompé de direction, sinon, je ne t'aurais jamais vu escalader cette maudite grille... finit-il dans un murmure honteux.

Je n'ai jamais vraiment pu apprécier ses talents en orientation, vue qu'il se téléportait tout le temps, mais force est de constater que lorsqu'il ne connaissait pas un endroit il ne pouvait pas utiliser ses raccourcis et pouvait vite se perdre. Et en y repensant deux fois, je me dis que j'ai sacrément dû faire une grosse frayeur à la guimauve rouge pour qu'il se soit déchaîné sur plusieurs mètres à ma recherche... Peut-être avais-je tord sur son compte ?

- ... Tu es vraiment venu me chercher ?

Il serra des dents et baissa la tête. C'était sûrement sa manière d'acquiescer sans le dire directement, et Diable ce qu'il pouvait être chiant à vouloir satisfaire son égo, parfois. Moi, je me relevai et risquai un pas dans sa direction. Il n'en fit rien. Blessé, épuisé. Je pouvais comprendre. Et moi, j'étais la pire des personnes à avoir agi de la sorte. Je ne valais pas mieux que tous les autres.

- C'est...

- Stupide, oui. Je savais que tu nous détestais, que tu détestais les monstres, et pourtant je suis là...

- Gentil.

- ... Hein ?

Il leva ses pupilles sur moi, blanches, comme deux lunes rayonnant d'un éclat d'espoir, et non rouges de rage. Il n'y avait plus d'Underfell, juste Red, le squelette flemmard qui boit de la moutarde et fait des jeux de mots douteux. Et qu'est-ce qu'il pouvait paraître affectueux, chétif, soucieux, agréable, protecteur, sympa, dans ces rares moments où il perdait le contrôle de la situation... Où il perdait le contrôle de soi. Où, à la place de maintenir le masque d'un adulte grincheux qui n'aime rien ni personne, il laissait apercevoir une fine lueur de qui il était au fond de lui.

- C'est gentil. Je n'arrive même pas à comprendre comment j'ai pu croire cette bonne femme.

- ... Alphys ne m'a jamais aimé, effectivement... Mais elle ne t'a pas menti...

- Laisse-moi en douter.

Je le pris dans mes bras et il sembla surpris.

« Il demeurait debout devant son frère, les bras ballants et la mine déconfite. »

« Mais il ne lui répondit pas. »

J'aimerai bien savoir ce qu'il pense, parfois.

« - T'es vraiment dur à cerner comme type. »

Savoir ce qu'il ressent.

« Il me serra dans ses bras alors qu'il voulait se rattraper à quelque chose après un pas mal maitrisé. Un peu prise au dépourvu, mon seul réflexe était de le repousser. »

Ce qu'il veut.

Ce qu'il aime.

Ce qu'il déteste.

- Tu n'as pas ta place ici, Red. Même si tu ne l'avoues pas, tu t'attaches trop vite, tu peux aimer, tu as fait des erreurs mais tu es quelqu'un de bien...

Ses rêves.

- Et toi t'es pas si insensible que ce que je le croyais, renchérit-il dans un murmure presque moqueur.

Ses espoirs.

- Il faut croire que nous ne sommes pas aussi blancs que ce que nous voulons faire croire, dis-je dans un rire timide.

Il tarda à me rendre mon étreinte, mais finit par le faire, anxieux et un brin poussé par une timidité qui faisait plutôt référence à ses instincts de protection. Il devait comprendre que je n'avais rien d'un danger potentiel avec mes petits bras. Et étonnamment, je ressentais pareil lorsqu'il me le rendit. Je ressentais le sentiment de sécurité que je voulais qu'il perçoive.

- Ce n'est peut-être pas le meilleure des mondes, commença-t-il après un petit moment de pur silence. Mais fuir sur une montagne n'est pas la meilleure des solutions.

- Alors quoi, on doit continuer de subir ?

- J'ai l'habitude de cette vie, personnellement. Et puis j'ai Paps...

- Il est vraiment méchant avec toi.

- Il n'a pas toujours été comme ça, tu sais ?

Je mis un terme à notre étreinte. Red me fixait avec un regard trop sérieux pour que cela soit pris à la légère.

- Tu me raconteras pourquoi il est comme ça ? Et puis, je me sens concernée, maintenant... laissai-je sous-entendre en passant rapidement une main sur mon cou, certainement encore rosâtre à cause du collier de chien.

Il hésita. C'est vrai que si je devais faire partie de la famille, je devrais connaître certaines choses. Après tout, si je faisais le choix de rester, j'étais bonne à porter ce nom jusqu'à mon mariage... Alors autant faire partie jusqu'au bout, n'est-ce pas ?

« -Et pourquoi Papyrus s'est mis à te haïr ? »

« - Je... ne veux pas en parler pour l'instant. »

- Je ne suis pas le genre de type qui te dirais ce que tu dois faire. Et j'suis clairement pas un exemple à suivre, d'ailleurs. Mais... Si tu restes, je te raconterai.

- Tu me le promets ?

- Oui...

- Red.

- Oui, oui je t'en fais la promesse. Si tu ne pars pas dans ce trou paumé de Mont Ebott, je te dis tout ce que tu as besoin de savoir.

- Ok. Question une, de qui es-tu amoureux ?

- Ça, c'est pas un besoin, mais une curiosité malsaine ! Et pis je n'aime personne, lâche-moi avec ça !!

Je ris et il ne comprit pas pourquoi.

« J's-suis amoureux, et tu n-ne s'ras jamais d-d'qui...~ »

- Mais oui, bien sûr. Bon, changeons de sujet avant que tu ne me trucides. On va travailler ? Je crois qu'on a un bar à faire tourner...

- Tch. Ouais.

- Tu crois qu'on y sera pour quelle heure si ça nous prend trente minutes pour marcher ?

- Je crois, ricana-t-il. Qu'on y est maintenant.

Il claqua des doigts et nous téléporta devant le Muschroom Dance.

[...]

Le lendemain matin, je vins voir Papyrus. Il s'habillait pour partir au travail. Lorsqu'il m'aperçut, il sembla étonné que je lui adresse encore la parole après ce qu'il m'avait fait dimanche passé.

- Toi !

- Lhea, je t'ai dit de me vouv-...

- Tu es un bien gros imbécile !

Le grand squelette se figea. Il avait l'air d'hésiter entre la colère et la surprise. C'était compréhensible, le pauvre, il nouait sagement sa cravate et une gamine vient l'insulter. Charmant comme début de journée, n'est-il pas ?

- Tu fais les gros durs et le squelette pas content, tu joues l'antagoniste dans cette pièce et tu vas jusqu'à botter le cul de ton propre frère.

- Lhea, ce n'est pas le moment de...

- Moi je sais pourquoi. Il m'a raconté sa version. Ton âme a déjà été réduite en mille morceaux, alors tu feins ne pas en avoir pour ne pas être reblessé. Mais ce que je ne sais pas, c'est ta version des faits.

- Quelle version des faits ? De quoi parles-tu bon sang ?!

- Pourquoi tu as commencé à être comme ça, méchant et sans pitié ? Quelles étaient TES raisons ?

Notre échange de regard parut durer un long moment. Lorsque nous entendions la porte voisine grincer, signe que Sans était debout, Papyrus rompit le contact visuel et quitta sa chambre sans un mot. Je croisai des bras, sachant avoir touché LA corde sensible. En passant devant la pièce, le petit squelette s'arrêta et me regarda. Il semblait ne pas comprendre ce que je faisais dans la chambre de son cadet. Je lui expliquai sans attendre de question.

- Je voulais qu'il me dise pourquoi il te déteste, vue que visiblement, tu ne sais que ce que tu penses avoir fait.

Il hocha la tête, bâilla et disparut à l'autre bout du couloir. Je l'entendis échanger deux mots avec son Boss, et la minute suivante, l'un des deux avait déserté l'appartement. Je rejoignis Sans dans la cuisine. Il sortit une bouteille de moutarde et un bocal de confiture de mon fruit préféré. Le pain était déjà sur la table. J'étais contente de ne plus avoir de ravioli avant d'aller en cours.

[...]

Nous avions procédé à un changement de place, aujourd'hui. Je me suis retrouvée presque tout derrière, à côté de Susie. Sa frange cachait mal ses petits yeux plissés qui était dirigés vers la même direction depuis la sonnerie. Le cours de ce mardi avait déjà commencé depuis vingt minutes et j'en avais déjà marre de sa présence. J'étais épuisée de ma journée d'hier, et le peu de sommeil dont je faisais preuve ces derniers temps n'arrangeait rien. Si bien que je devais avoir les mêmes poches que Sans sous les yeux. Bah, ça me donnait un certain style disons...

Curieuse, je suivis discrètement le regard de ma camarade aux longs cheveux mauves. Je n'étais pas trop certaine, mais vu comme elle se penchait sur le bureau, elle devait regarder Lancer, installé tout devant. Le monstre qui partageait le même couloir que lui, dont les bancs étaient voisins, lui tendit un billet. Je sentis le dinosaure violet se tendre lorsque la petite chose le déplia pour le lire. Il tourna finalement la tête vers la biche aux couettes blondes et lui sourit de ses petites dents pointus, avant de lui tendre un crayon à papier qu'elle ne semblait pas avoir. On put lire un « merci » sur les lèvres de la jeune fille. Susie grattait la table du bout des griffes. J'essayais de suivre le cours de Monsieur Evumber, dont les paroles se décomposaient aussi vite dans l'air qu'il ne résolvait les équations aux tableaux.

Quand je regardais devant moi, j'avais l'impression que le temps avançait au ralentit. Et en même temps, les tictac de l'horloge allaient plus vite. Le temps se dissoudait autour de moi. Les pixels de l'univers volaient. Je tapotais distraitement le bout de mon stylo à bille contre le bureau. Les grattements se firent plus insistants. Un élève derrière moi me chuchota d'arrêter de jouer avec mon stylo. Je l'ignorai. Le temps était une notion chimérique. Je n'étais pas vraiment là. Je ne suivais pas le cours. Les chiffres se chevauchaient devant mes yeux fatigués.

Tic

Tac

Les voix ne pouvaient pas m'atteindre.

Tic

Tac

Est-ce que j'avais une heure préférée ?

Tic

Non...

Tac

Beh, ça n'a pas d'importance. Le temps n'existe que parce qu'on l'a créé, n'est-ce pas ?

En tout cas, l'écho d'une horloge solitaire était plus agréable à écouter en ayant les yeux fermés.

Je devrais essayer.

Tic

Tac

Tic

Tac

Tic

Tac

Tic

PAF

Je me redressai en sursaut en me frottant le front. Monsieur Evumber ne fit pas attention à moi et continua son cours. Je soupirai et posai ma tête dans les bras que je croisai. Si je devais m'endormir à l'école, autant le faire confortablement.

[...]

- Hé, Lhea, tu sais ce que tu as à faire, hein ?

Je me frottai les yeux et essuyai la bave qui avait séché sur ma joue. Le cours était terminé, nous avions cinq minutes de pause avant le prochain. J'avais donc le temps de piquer une craie ou deux pendant que le prof de math finissait de répondre aux questions d'un élève trop soucieux. Et comme prévu, me levant pour faire mine aller au toilette, je frôlai le tableau et m'emparai de deux craies posées sur son rebord. Je les rangeai dans la poche de mon sweat marron et sortis dans le couloir. Je pris à droite en trainant du pied et m'enfermai dans une des cabines. J'attendis une minute pile avant d'en ressortir, veillant à chasser l'eau même si je n'avais rien fait, fis semblant de me laver les mains et m'essuyai un peu sur le bas de ma jupe tout en retournant en classe. En entrant dans la salle, je vis Lancer discuter avec cette élève, Noelle je crois, à qui il avait prêté un crayon.

- C'est vraiment sympa de ta part Lancy, moi qui d'habitude ai toujours toutes mes affaires... Je suis partie vite de chez moi, aujourd'hui.

- Il n'y a pas de problème ! J'adore aider mes amis !

Je décidai d'ignorer la suite de leur conversation et pris le chemin pour rejoindre mon banc. En tendant un peu l'oreille, je pouvais entendre la discussion d'un groupe de garçons derrière moi.

- Tss... Il a de la chance d'avoir un père avec beaucoup d'influence. Il a juste une tête à se recevoir une tarde en pleine gueule.

- Ouais, clair. Trop bon, trop con. Et si on le corrige, son papa adoré nous défonce.

- Hé, de quoi on s'plaint ? En grandissant Lancer restera sûrement un petit faiblard, d'autres se chargeront de lui foutre la raclée d'sa vie !

- Lol, ouais, t'as raison.

Susie gribouillait silencieusement dans son cahier de math. Elle avait l'air de bouillonner de rage.

Pitié, je veux changer de classe.

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J'ai littéralement eu du mal à boucler ce chapitre 😂 Je suis rentrée vers 18h la veille, sachant que j'ai fait quelques pauses dans la soirée pour le miam et la causette, je n'ai pu terminer qu'à 1h05 du matin 🤣🤣🤣 sept heures pour faire un chapitre, sachant que j'ai dû me relire ce matin... HMHMHMHM

Tarabiscoté

Anoway

Today mon père était devant la maison et a gueulé mon prénom si fort que tout le village a dû l'entendre. Joie pour se réveiller.

Il est 12h51, on a mangé un SANSdwich (ah ah j'suis drôle hein) et j'ai commencé cette NDA. Là j'écris en marchant. On est dans la forêt en balade. JE MEURS OUAIS ! Ça fait des heures qu'on avance dans ce trou paumé TnT

Bref

Dès que je rentre je poste ce chapitre

À la prochaine les cailloux

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