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Chapitre XVIII - Celui où j'ai le choix...

Nous ne restâmes que deux jours dans la cité cachée. Mais c'était déjà deux jours de trop.

Le lendemain de notre arrivée, les sans-visages testèrent nos pouvoirs comme ma sœur l'avait prédit. Après nos ablutions du matin, Romuald vint nous chercher pour nous y emmener, Camille me fit un sourire d'encouragement. Le fils de sans-visage, en voyant arriver Kaïa, déclara :

- Toi être très jolie !

Elle en rosit de plaisir. Il faut dire qu'en général nous étions tellement effarés par sa tenue, que nous ne pensions pas à lui dire qu'elle est belle. Ce jour à ne faisait pas vraiment exception. Elle était apparu dans une chemise qu'elle avait nouée au-dessus du nombril, une jupe qu'elle s'était amusé à couper, tailler, coudre, des collants dont elle avait transformé le noir en vert, le tout customisé au feutre, aux ciseaux ou avec des badges le tout complétés par ses cheveux noués en tresses. Le pire c'est que malgré tout j'enviais presque ses vêtements par rapport à l'immonde tenue que je portais.

- Merci, répondit-elle avec fierté.

- Romuald aimer bien ce que toi faire à tes vêtements. Romuald vouloir faire pareil avec les siens.

- Si tu veux, je peux te montrer comment faire.

Il bondit et tapa dans ses mains. Venant d'un géant de sa taille, il y a de quoi vous faire partir en courant.

- Toi et Camille être gentille avec pauvre Romuald ! Tout le monde être méchant avec pauvre Romuald en général !

Nicolas arriva.

Je n'y fis même pas attention, tellement ce type m'énervait. Pourtant mon ami se tortillait, mal à l'aise. Mais je préférai ne pas demander pourquoi et me concentrer sur comment partir d'ici.

- Pourquoi restes-tu ici alors ?

- Romuald connaître bien ici. Romuald nulle part d'autre où aller. Si toi vouloir aide, Romuald être là pour toi.

Pendant que Kaïa le remerciait, une idée germa dans mon esprit. Il pourrait nous être utile pour quitter cet endroit.

- Tu connais bien cet endroit tu dis Romuald ? demandais-je le plus gentiment possible.

Le sourire que me fit la vampire ensuite valait tous les efforts du monde. Romuald lui-même me regardait avec une reconnaissance au fond des yeux, qui me mit mal à l'aise.

- Oui ! Romuald connaître la maison par cœur ! Pouvoir se déplacer dedans les yeux fermés.

- Tu sais comment sortir ?

Nicolas me regarda ébahi. Je l'ignorai, pour que mon interlocuteur ne le remarque pas.

- Avec accord à Voroi passer par le parc. Deux démons laisser passer toi. Si pas autorisation de Voroi, manger toi !

Nous frissonnâmes à cette idée. Je déglutis. Kaïa intervint :

- Tu veux dire que tu es obligé de sortir avec l'accord de Voroï ?

- Non. Romuald passer par porte aux démons.

- C'est quoi la porte aux démons ? Questionnais-je.

- Le passage entre ici et là où démons vivre.

- Tu n'as pas peur des démons ?

Le ton admiratif de mon amie ne me plaisait pas du tout.

- Non. Démons gentils avec humains.

Je me sentais désespéré. Notre unique chance de sortir d'ici était de se frotter aux démons.

Les tests ressemblèrent étrangement à ceux auxquels Kamélia m'avait soumis. On s'exécuta sans bonne volonté, certes Kaïa refusa, mais elle finit par faire ce qu'on lui demandait, forcée par la magie des sans-visages qui nous testaient. Quand on revint chez ma sœur, on lui expliqua ce que Romuald nous avait avoué. Elle ne fut pas surprise.

- Vous croyez que j'ai fait quoi ici ! La première chose à laquelle j'ai pensée, c'est m'évader. J'ai très vite compris que ce ne serait pas possible. Dans les deux cas il faut se frotter aux démons.

- Peut-être Romuald a raison. Si les démons n'étaient pas dangereux ? supposa Kaïa.

On sourit tous à cette idée stupide.

- Tu n'y penses pas vraiment ? douta Camille.

- C'est une possibilité à ne pas exclure.

- Comment peux-tu croire une bêtise pareille ? m'emportais-je.

- Peut-être que les démons ne doivent pas toucher aux sans-visages qui viennent chez eux. C'est une sorte d'accord, supposa ma sœur.

- Écoutez ! Dehors ils seront deux ! Nous serons cinq ! Dont Camille et Théophile ! Vous êtes tous les deux très puissants. Kaïa aussi. Et moi j'ai ma magie de fée qui peut les effrayer. Les battre ne serait pas difficile, analysa Nicolas.

Je réfléchis sérieusement à ce que mes deux amis avait dit. On se retrouvait avec deux moyens de sortir.

- Sauf que tu oublies que ce sont des démons ! Pas des sorciers de pacotille ! s'emporta Kaïa. De plus, comment fait-on si on les bat, mais que ce sont eux qui ont le truc pour ouvrir la porte ? Nous resterions bloqués pour finir.

Kaïa était dans le juste. Mais le monde des démons me faisait trop peur pour que je m'y résolve si facilement.

Je tentai de contacter la pierre. Elle était faible, mais plus éteinte.

- Tu connais le monde des démons ?

- Oui ! Déjà aller chez eux avec mon ancien propriétaire

- Mon père ? Il a été là-bas ?

Puis, je me remémorai que c'était ce qu'elle avait plus ou moins dit dans la prison de Barcelia.

- Oui ! Démons gentils. Sauvés vie à lui !

- Comment vous êtes partis de là-bas ?

- Sais pas ! Pas magie à moi. Pas magie à lui.

Visiblement, le monde des démons semblait être la meilleure solution. Même si je doutais toujours de leur bonté.

- On va aller chez les démons ! Décidais-je.

Tout le monde baissa la tête. Nous n'avions pas d'autre solution. Mais cela ne voulait pas dire que c'en était une bonne.

- On ira chez les démons, avec Romuald ! poursuivis-je. Alors on appellera quelqu'un à Firento. L'un de vos parents ferait l'affaire. Ils nous ramèneront chez nous.

- Et si on appelait Kamélia ! proposa ma sœur. Comme cela, on sera fixés de savoir si elle est, oui ou non, Voroï.

- Si j'ai raison notre escapade tournera court ! protestais-je.

- On verra quand il faudra contacter quelqu'un, apaisa notre amie princesse.

- Et comment on fera ? s'interrogea Nicolas.

- Les démons doivent avoir un communiqueur, ou quelque chose du genre. Si Voroï veut juste voir un détail avec eux, il ne va pas aller jusque là-bas. Ils doivent posséder quelque chose pour communiquer entre eux.

- Je n'ai jamais entendu parler de gens qui communiquent entre les mondes, affirma mon amie princesse.

- Ce n'est pas pour autant que cela n'existe pas, me défendit mon meilleur ami.

- Et puis, pour quoi Romuald le ferait ? Intervint ma sœur.

- Kaïa demande-lui de le faire ! Dis-lui que, s'il accepte, il peut venir avec nous dans les cités. Tu sauras le convaincre.

- Tu tiendras ta promesse ?

- Oui, lâchais-je à contrecœur

Elle me regardait avec une telle fierté, que mon cœur en battait à tout rompre. Mais au fond de moi, je pensais que c'était de mon devoir. Une récompense pour nous aider.

- Vas-y ! On veut y aller ce soir !

Ma sœur me fit un sourire carnassier. Elle se pencha vers moi, permettant à ses cheveux de fouetter la joue de mon meilleur ami au passage. Je devais parler à Nicolas, où ma sœur nous rendrait tous fous.

- Si tu allais prévenir maman ! Nicolas et moi on t'attendra ici, dit-elle en jouant avec ses cheveux.

Mon meilleur ami fixa le sol gêné. Je vins à son secours à contre cœur, mais au temps en finir tout de suite avec cette conversation :

- Vas-y toi ! Nicolas et moi on doit parler ! Mais promis après je te le laisse ! Il viendra te chercher.

Tous les deux m'observèrent dubitatifs. Puis, avec un port de reine, ma sœur sortit.

Je cherchais une manière d'aborder le sujet quand il me demanda fébrile :

- De quoi tu veux parler ?

- De Camille.

Il hocha la tête en rougissant.

- Ce n'est pas ce que tu crois ! se défendit-il. J'ai rien eu le temps de dire. Mais je lui on dit qu'on ne pouvait pas !

- De quoi tu parles ? demandais-je.

- Tu veux dire que, ce n'est pas de cela dont tu voulais me parler ?

Il ferma les yeux, voyant qu'il avait fait une grosse gaffe. Moi je me demandai ce que mon ami avait à se reprocher.

- De toute évidence puisque j'ai toujours rien compris. Tu comptes m'expliquer ?

Il prit une inspiration avant de d'expliquer à la vitesse de la lumière :

- Camille-est-venue-hier-soir-et-elle-m'a-embrassé.

- Ah ! Cool, fis-je d'un ton plat.

Je ne savais pas vraiment quoi dire d'autre. Je songeais que je faisais bien d'intervenir maintenant, où cela deviendrait incontrôlable. Pourtant la situation ne m'enchantait pas plus que cela. Il fallait cependant que je lui explique que malgré tout, il devait suivre ses envies. Même si cela constituait à passer son temps collé à ma sœur. Mais que si jamais il lui faisait du mal ou avait un seul geste de déplacé, il le regretterait pour le restant de ses jours. Mais l'idée de le frapper me déplaisait autant que celle de l'imaginer embrasser ma sœur. Je ne pus m'empêcher de grimacer en pensant à l'une de ces deux situations. Il se justifia devant mon expression.

- Je lui ai expliqué que je ne pouvais pas ! Que tu étais mon meilleur ami et je devais suivre ce que tu me demandais.

- Qu'est-ce qu'elle a dit ? soufflais-je du bout des lèvres.

Je n'arrivais pas à prendre un ton aimable ou à m'intéresser au sujet. J'étais persuadé qu'il faisait une erreur, la plus grosse de sa vie et qu'il serait déprimé dans quelques mois, quand toute cette passion ce serait envolée ou parce que ma sœur le traiterait mal. Mais connaissant ma sœur, elle avait dû me traiter de tous les noms dans une de ses tirades.

- Qu'un véritable ami ne m'aurait pas interdit de sortir avec la fille que j'aime.

Un silence gêné s'installa quelques secondes, avant qu'il ne précise plus lentement, d'une voix plus basse

- Je lui ai demandé de sortir.

Je fermai les yeux. Je devais me lancer. C'était mon meilleur ami ! Je serai là quand il aura le cœur brisé à cause d'elle, le soutiendrai discrètement, comme il l'avait fait quand Maïté Baker m'avait quitté à cause de ce qu'il s'était passé avec Alexis. Mais je ne devais pas l'empêcher de vivre sa vie.

Je baissai les yeux, observant la moquette grise et laide qui ressemblait à de la fourrure de souris avant de lui dire du bout des lèvres :

- Tu n'aurais pas dû Elle avait raison. J'avais tort.

Je relevai la tête, le défiant du regard je lâchai avec impertinence :

- T'es content ?

Il me regarda avec une mine hébétée. Cela m'irritait. Il ne voulait quand même pas que je lui fasse un discours ? Pourtant je dus expliquer plus en détails :

- Fais ce que tu veux avec elle ! Je devrais être content que tu lui plaises. Et avant que tu ne te sentes plus, ce n'est pas parce que tu es un gars génial, mais parce que je sais que tu serais incapable de faire la moindre bêtise et que vu le peu d'expérience que tu as, ça ne peut que te faire que du bien.

Il avait gardé son air dubitatif. Cela me mettait dans une rage folle. Je ne pouvais pas vraiment m'expliquer pourquoi. Peut-être parce que au fond de moi je ne voulais pas qu'il fréquente ma sœur et que pourtant je le poussais dans ce sens. Ou alors, parce que c'était déjà assez difficile pour moi de le laisser faire ce dont il avait envie avec elle, et qu'il devrait le savoir et me simplifier la tâche, au lieu de m'observer en silence.

- Maintenant arrête de faire cette tête ! Ou les filles vont finir par te fuir en courant ! Je ne peux pas expliquer mieux que cela ! Tu es censé être intelligent ! Tu devrais avoir compris !

Il me sourit alors avec joie. J'avais dû le sortir de sa stupeur en élevant la voix contre lui.

- Merci ! me dit-il. Je te promets que j'éviterai de me donner en spectacle devant toi.

- Merci ! Lâchais-je à mon tour avec un peu trop de morgue.

Il resta assis, un air un peu vague sur le visage. Sa présence m'irritait. Je voulais qu'il parte, qu'il aille la retrouver. Je n'avais quand même pas fait ça pour rien. Il m'humiliait en n'y allant pas.

- Tu n'y vas pas ? insistais-je.

- J'ai peur de faire une gaffe. C'est le plus beau moment de ma vie. Il doit être parfait.

Je levais les yeux au ciel. Il était vraiment insupportable avec son romantisme.

- Ne réfléchis pas et fonce ! C'est plus agréable quand c'est spontané !

Il me sourit avec bonne humeur et se leva.

- D'accord. Merci !

Repassant la main dans ses cheveux châtains, il sortit. Arrivé à la porte, il se retourna vers moi et me regarda hésitant.

- Tu es sûr que c'est ce que tu veux ?

Ses yeux me fixaient avec inquiétude. Il avait besoin d'être encouragé. Mais j'avais déjà fait tout mon possible, je ne pouvais plus prononcer un mot approuvant directement leur relation. Je le menaçai donc :

- Tu veux que je t'y envoie avec ma magie ? Remarque, comme cela tu arriveras peut-être à sortir de cet endroit, toi !

Il sourit et franchit la porte. Me laissant plus seul que jamais. Il serait heureux et amoureux, dans les bras de ma sœur, pendant que je continuais de désespérer pour Kaïa. Peut-être devrais-je foncer à mon tour. Quand on serait de retour à la maison je me promis de le faire.

Pendant ce temps-là, la fille qui faisait battre mon cœur trouva Romuald au détour d'un couloir, en tout cas c'est ce qu'elle m'affirma en me racontant la scène. Il la guida à une pièce déserte sur sa requête.

- J'ai besoin de toi cette nuit ! déclara-t-elle.

- Romuald bien vouloir. Mais pourquoi ?

- Il faut que tu m'emmènes avec mes amis et Madame Charlotte Gironnant chez les démons.

Il s'assombrit.

- Romuald pas sûr d'avoir le droit.

- Tu ne l'as pas. Mais on veut rentrer chez nous ! À la maison, notre maison. Notre famille s'inquiète pour nous. Tu ne veux pas nous séparer de nos parents ? Tu sais à quel point c'est dur de vivre sans eux ? Et notre cité est un endroit magique. On voit toutes les espèces : des dragons, des gnomes, des lutins, des trolls. Le marché est plein de couleur, le château immense.

Il baissa la tête coupable.

- Kaïa et amis a Kaïa pas être heureux ici, avec Romuald ?

- Comme justement tu es la seule personne qu'on aime ici, on veut que tu viennes avec nous. Cela fait si longtemps que Camille et Madame Gironnant sont ici. Leur famille leur manque.

- Romuald aimer bien Camille. Amie à Romuald. Et Madame Gironnant, très gentille. Comme une maman pour Romuald.

- Alors tu veux bien nous aider ?

Il se tut un instant, comme pour réfléchir, avant de dire :

- Romuald venir à vingt-trois heures chez Madame Gironnant chercher vous !

- Merci

Folle de joie, elle l'embrassa sur la joue avant de partir.


Et voilà on s'approche un peu de la fin. Alors dites-moi tout vous en pensez quoi ? Si je vous dit que jeudi on sera chez les démons vous en pensez quoi ?

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