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Chapitre XIX - Celui où j'affronte mon ennemi ...


Nous patientâmes une vingtaine de minutes. Ce fut long. Nous étions quand même dans le lieu le plus glauque que je n'aie jamais vu de ma vie, entourés de créatures qu'on décrivait comme bestiales et sanguinaires. Et nous attendions la fée qui voulait prendre d'assaut le lieu que nous espérions tant fuir.

La démone nous rapporta la pierre. J'aurais voulu discuter avec elle un peu, à propos de mon père. Néanmoins, la regarder me donnait des frissons, sa voix était plus effrayante encore et je voyais bien que ma mère ne voulait vraiment pas entendre parler de cela.

On resta alors avec Éric. Romuald nous défendait devant son ami, qui restait froid avec nous, décuplant l'intérêt que lui portaient les filles. Elles lui posaient des tonnes de questions sur le monde extérieur. Pourtant ni Nicolas, ni moi, n'étions jaloux. On était tout autant intéressé par les réponses que nos amies. Ma mère elle-même écoutait attentivement. Toutes ces questions, loin de nous faire apprécier du jeune homme, le rendirent plus impertinent. Ce qui ne sembla pas déplaire aux filles, étrangement. Quand Romuald expliqua qu'on était là pour l'aider, il se montra encore plus suspicieux et conseilla à son ami de ne pas se fier à nous devant nos yeux.

Kamélia arriva alors avec une trentaine de magicien. Elle avait créé un portail pour amener tout le monde. À l'époque, j'ignorais autant que n'importe quel magicien comment faire pour passer d'un monde à un autre, surtout celui des démons qui été réputé pour être scellé. Néanmoins, il était logique qu'une fée sache comment faire. Je ne fus donc pas surpris et curieux devant l'énorme ouverture qui était apparu face à nous, derrière laquelle on apercevait le hall du palais royal de Firento.

La majorité des nouveaux arrivants étaient des gardes, des soldats, des membres de la brigade anti-terroriste et des magiciens parmi lesquels était Korrigan. Nicolas, Kaïa et moi on se sentit mal à l'aise. C'était tout de même notre professeur, du moins ancien professeur pour la vampire et moi et on avait un peu fui, le laissant, lui et ses collègues, avec tous nos problèmes à régler. Mais Camille, qui était pourtant face à son potentiel futur professeur, les toisa :

- Les sans visages sont nombreux vous savez ?

- Nous sommes de grands magiciens et nous avons l'avantage de la surprise, se défendit Kamélia.

- Mais pour des gens venus les détruire, vous êtes peu nombreux, enfonça ma sœur.

Sa réplique nous mit mal à l'aise. Ma mère la ramena derrière elle et déclara :

- Ne restons pas dans ce lugubre endroit !

Ce qui provoqua un nouveau regard noir d'Eric. Qui se mit à parler en français, je crois. Bien qu'à l'époque je ne pouvais pas savoir quelle langue c'était.

- Oui rentrons. Je suis vraiment soulagée de vous voir en forme. Vos familles étaient vraiment inquiètes, informa Kamélia.

Je n'en doutais pas. En tout cas pour mes amis.

- On espère te revoir bientôt Eric, souhaita Kaïa.

- Bonne chance ici, lui souhaita Camille.

Sur le chemin du retour, elles gloussèrent en disant à quel point Éric était adorable. Nous croisâmes également des démons. Ils nous fuirent, comme un mauvais élève fuit ses parents au moment où le relevé de notes arrive.

Arrivé devant la porte, je frissonnai.

C'était étrange que les adultes n'aient pas jugé bon de nous renvoyer. Ils devaient penser qu'on pourrait être utiles à la bataille. Ou alors, ils avaient besoin de nous, pour être guidé. Ou bien, ils jugeaient que c'était nécessaire, pour qu'à notre retour on ne finisse pas en prison.

Une fois de retour dans la cité masquée, je sentis l'inquiétude monter en moi. Kamélia réussit, je ne sais comment à localiser le système de sécurité. Étrange vous ne trouvez pas ? Elle y envoya ma mère et Romuald pour défaire les sorts qui nous empêchait de sortir avec la magie.

Observer ma mère partir me coûta beaucoup. Elle nous serra, nous rassura. Tout allait bien se passer, selon elle. Mais la regarder nous quitter fut un vrai déchirement. Je craignais de la perdre encore. Et de me retrouver à nouveau seul, avec ma petite sœur. Son départ me donnait l'impression d'être investi de la tache de veiller sur Camille. Je ne la lâchai pas d'une semelle. Elle qui détestait être poursuivie.

- Je t'entraîne pour les informateurs. Si tu veux devenir actrice, ils seront pires que moi, lui glissais-je après qu'elle protesta.

- Je veux être actrice au théâtre, me déclara-t-elle alors avec un grand dédain.

Pendant ce temps, Kamélia et son « armée » s'était séparés en petits groupes. Ils entraient dans une pièce et se débarrassaient des sans-visages à l'intérieur. Les attachants solidement et les laissaient où ils étaient, sauf si c'était en plein milieux du couloir bien sûr, ça aurait été trop visible.

Tout se passait bien, la nuit étant notre alliée. Jusqu'à ce que l'alarme se déclenche. On ne l'avait pas entendue. Je suppose que c'était un signal que recevaient uniquement les sans-visages. Mais des sans-visages, toujours plus nombreux, affluaient autour de nous, nous lançant des sorts.

La bataille commença alors.

Ma sœur avait eu raison, on était peu. Kamélia avait eu raison, nos magiciens étaient très puissants. Je pensais à ma mère, quelque part avec Romuald. Même si elle avait réussi, une armée entière d'ennemis nous séparerait. Allait-on devoir de nouveau la laisser derrière nous ? Je refusais que cela se finisse ainsi.

Mes amis se glissèrent jusqu'à nous.

- Qui a prévenu les sans visages de notre attaque ? s'inquièta Nicolas.

- Tu vois des complots partout ! se moqua Kaïa. L'une de nos victimes a peut-être été vu ou a pu prévenir Voroï.

Des jets de magie arrivaient de partout autour de nous. Si mes amis se défendaient et attaquaient, je couvais ma sœur, me défendant également. Malgré les supplications de la pierre, je ne combattis donc pas véritablement.

Un ordre de Korrigan atteignit alors mes oreilles.

- Ils sont trop nombreux. Regroupons-nous du mieux que nous pouvons et partons !

Je pensais à ma mère tout juste retrouvée. Je ne pouvais pas la perdre à nouveau.

- Non ! hurla Kamélia ! Je les aurais ! Je vais les détruire !

- Elle est folle ! me souffla Kaïa.

Peut-être. Mais moi je l'étais aussi. Car je ne partirais pas sans ma mère.

- Je vais chercher ma mère ! déclarais-je.

- Et Romuald ! intervint la vampire la plus belle de l'univers.

- Et Romuald. À moins qu'il nous ait trahis et déclenché l'alarme.

- Dépêchons-nous ! intervint Nicolas. Je ne pense pas qu'ils partiront sans nous, mais plutôt on les aura rejoints, mieux ce sera.

- Vous venez ?

Je n'aurais pas dû être surpris.

- Bien sûr ! Nous sommes ensemble depuis le début ! rappela mon meilleur ami.

- Et je ne veux pas que tu oublies Romuald, approuva Kaïa.

Je me retins de tout commentaire contre le nouveau dieu de mon amie et ensemble on passa sous les adultes, pour dépasser notre groupe d'alliés. Ils ne notèrent notre absence que quand trop d'ennemis nous séparaient.

- On les a bien eus, commenta la vampire en souriant.

- La tête de Korrigan. Je crois que ce jour sera le plus beau de ma vie.

Et pendant qu'on riait ensemble, Nicolas intervint :

- Où est passée Camille ?

Nous la cherchâmes, paniqués. Je ne voulais pas qu'on soit de nouveau séparés. Je l'aperçus alors se faufiler sous la foule, grâce à sa petite taille, en rampant à genoux. On courut pour la rattraper, mais des sans-visages nous attaquèrent. Je pus rapidement me débarrasser de mes adversaires. Je remarquai alors que la bataille m'avait éloigné de mes amis.

Nicolas un peu plus loin, luttait avec sa magie face à un sans visage, pendant que Kaïa, plus loin encore se battait à main nues, tout en se courbant pour éviter les sorts.

Je tentai de les rejoindre, mais mon meilleur ami me cria quelque chose, que le bruit de la bataille m'empêcha d'entendre. Je lui montrai mon oreille du doigt. Il articula alors beaucoup afin que je puisse lire sur ses lèvres. Je n'avais malheureusement jamais été doué pour cela et il le savait. Il tentait de me contacter par la pensée, lui qui n'avait jamais travaillé la télépathie.

- Il dit que tu dois continuer à chercher la petite renarde et de les laisser eux, m'apprit la pierre qui pouvait capter sans doute ses intentions ou entendait ce qu'il disait et au passage baptisait ma sœur d'un nouveau surnom, moins ridicule que le mien.

Pourtant les laisser ne me plaisait pas. Abandonner ma sœur non plus. Ma petite sœur, mon unique famille l'emporta. Après tout, j'étais arrivé ici pour elle. Mais avec leur aide, pensais-je en lui courant après.

Comme Camille rampait et devait se montrer précautionneuse, elle était assez lente. Moi je profitais de ma petite taille pour passer entre et sous les sans visages. Je la rattrapai peu après qu'elle se fut levée et qu'elle s'était mise à courir dans les couloirs. J'agrippai son bras et l'attira à l'écart :

- Qu'est-ce que tu fais ? Maman et Romuald ne sont pas parti par là-bas !

- Occupes-toi d'eux ! Moi je vais aider tout le monde à en finir avec les sans-visages.

- Ah oui et comment ? En fuyant ?

- Non. En affrontant Voroï.

Elle se dégagea et courut dans le couloir. Je la rattrapais machinalement. Quand je repris un peu mes esprits, je lui déclarai :

- Tu es folle !

- Je sais. C'est ce qui fait tout mon charme.

Son sourire en coin m'irritait. Elle trouvait encore le moyen de plaisanter.


Une partie plus courte mais au final cet avant dernier chapitre est assez court, j'ai même hésité à vous le donner en une fois mais je me suis dit qu'une partie plus court vous ferez sans doute plaisir.

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