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Chapitre V : Celui où je découvre le secret de mon amie ...

Je le confesse, je vous ai oublié hier. Bon ba voilà le nouveau chapitre^^, la suite viendra vendredi.



Le temps passa sans incidents notables. Avril était arrivée à son terme. Korrigan me détestait toujours autant, ma magie était invariablement aussi spectaculaire et incontrôlable. Conformément aux souhaits de notre oncle, nous n'eûmes plus de contact avec Bruno. Lui-même ne donna pas de nouvelles. Je ne su pas ce que mon oncle lui avait dit, mais cela avait été efficace. J'en fus un peu déçu tout de même. J'aurais aimé qu'il se batte pour nous. On avait le même sang, malgré tout. Néanmoins, je ne préférais pas retourner le couteau dans la plaie en m'y attardant. Ce ne fut pas difficile, j'avais déjà l'habitude d'agir ainsi avec ma situation familiale.

Ma sœur, qui adorait lire, avait fini les poèmes que la fée lui avait prêté, en moins d'une semaine. Elle m'en avait parlé un peu, mais tout ce dont j'en avais retenu, c'est que notre père l'avait dédié à Apolline Boniface et que c'était assez déprimant. Il faut dire qu'elle me la narra pendant notre cours de danse et je songeais surtout aux pas du menuet.

J'avais espéré que nos cours de danse favoriseraient un rapprochement avec la nouvelle. Mais le mercredi matin, elle n'apparut pas en classe, sans que cela choque aucun des professeurs. Alors que toute l'école y allait, en plus de l'internat. Mais, elle ne vint pas, pas plus que pour l'équitation. Alors qu'elle fut présente le lendemain, en pleine forme, et fut de nouveau absente d'après Camille, le samedi, alors que les filles avaient natation et broderie. Et cela fut ainsi chaque semaine. Quand je lui en demandai la raison, elle prétexta devoir rattraper son programme haldarien. Or, on ne faisait pas d'histoire ou de géographie par exemple. Ce qu'on étudiait était valable dans chaque cité. On parlait tous le latin, aucune autre langue n'était enseignée. On voyait dans chaque citée le même ciel, avec les mêmes étoiles aux même endroits. On avait les mêmes instruments de musique, les mêmes connaissances en géométrie et arithmétique. Quant à la magie, la rhétorique et la logique, d'où qu'on soit, cela demeurait la même chose. Donc, je ne voyais pas ce qu'elle avait besoin d'étudier.

Mais, ce n'était qu'une chose en plus que je ne comprenais pas sur elle.

Car mon amie vampire restait pour moi un mystère.

Tout d'abord, elle connaissait de nombreuses personnalités politiques intimement. Elle semblait avoir également rencontré tous ce que nos douze citées comptaient de célébrités. De plus, son père appelait presque tous les dirigeants par leur prénom, ou parfois même un surnom. Et beaucoup d'entre eux, avaient été ses amis depuis le berceau. D'ailleurs, d'après le peu que Nils nous disait sur son enfance, on comprenait qu'il avait été très proche de la famille royale d'Haldar. Enfin, on l'invitait à toutes les réceptions possible et imaginable qui se tenaient à Firento, même celle n'ayant absolument aucun rapport avec Haldar.

Quant à mon amie, on lui montrait bien souvent un certain respect quand on découvrait son nom. Puis, on laissait passer pas mal de choses aux deux femmes de la famille, malgré les problèmes qu'elles pouvaient provoquer. Par exemple, on ne disait jamais rien sur la tenue de Kaïa, alors qu'elle n'était pas du tout réglementaire. Quand Solveig se montrait très injurieuse envers un dirigeant firentais dans la revue politique où elle travaillait, on ne lui donnait aucune sanction.

De plus, leur nouvelle suite était immense. Et, quand Nils avait réclamé une bonne humaine, il l'avait eu dans l'heure, payée par la cité.

J'en avais parlé à Nicolas, espérant qu'il en saurait plus. Il passait beaucoup de temps avec mon amie et elle semblait se confier à lui plus facilement. J'en étais un peu jaloux, mais je savais, en tout cas j'essayais de me persuader, que Nicolas ne sortirais jamais avec une fille dont j'étais amoureux. Contrairement à moi, mon ami était un bon garçon, qui avait des bonnes notes, ne trichait jamais et ne se faisait jamais remarquer. Et contrairement à moi, il répugnait à mentir et était bien élevé. Il ne ferait donc jamais quelque chose d'aussi horrible. Pour une fois, j'étais content qu'il soit si propre sur lui. De plus, notre amitié comptait plus que tout. On avait jamais établit de règle entre nous, mais il y en avait des non-dites, qu'on respectait à la lettre. Et la plus importante était de ne pas séduire ou sortir avec la fille dont l'autre était amoureux. Et, selon ces règles implicites, Nicolas viendrait me voir s'il avait des sentiments pour elle. Alors, on la laisserait tomber tous les deux.

Toujours est-il, qu'au moment où je lui fis part du mystère autour de Kaïa, il m'avouait y avoir souvent pensé. Avant de partir pour Maris, son père avait fait de nombreux allers-retours entre Firento et Haldar. Ce qu'on ne faisait pas pour un changement d'ambassadeur. Comme il était rentré désormais, Nicolas lui en avait demandé plus sur les Blanktest. Il savait que Nina savait tout, mais qu'elle faisait comme s'il n'y avait rien. Christophe Cadowell avait donc expliqué à son fils que c'était des gens très important, mais que c'était à Kaïa de leur dire la vérité, si elle le désirait.

Loin de nous décourager, cela attisa notre curiosité.

On en discuta avec Kaïa alors. Elle dit qu'il n'y avait rien de plus que ce qu'elle nous avait dit, mais elle avait hésité. Ces quelques secondes de silence avaient été un aveu pour moi.

Je ne tardai pas à découvrir son secret pourtant.

C'était le premier mai, un jour un peu spécial, puisque c'était l'anniversaire de la princesse Justine, qui avait le même âge que Nicolas, et fêtait donc ses quatorze ans.

Après que nos érudits respectifs nous aient lâchés, et que Nicolas sorte de son entraînement, on s'était rejoint, Camille, Nicolas, Kaïa et moi, dans le hall du palais. On était assez fatigué. À cause de moi, Kamélia avait menacé les érudits. Ils nous faisaient travailler convenablement, ou il perdait leur titre. Et moi qui avais arrêté le water-polo l'année d'avant, puisque, grâce à Christian, je pouvais avoir mes après-midi de libre. Je commençais à le regretter. Mais je n'allais pas reprendre pour les quelques mois restants.

On se demandait donc, avec fatigue, que faire, quand mon amie vampire nous prévint :

- Il faut que je passe chez moi, quelques minutes. Je dois aller à une réception ce soir, pour l'anniversaire de Justine. Il faut que je règle quelques détails et je serai libre.

- Mes parents sont invités aussi, affirma Nicolas. Ma mère se plaint qu'avec son travail, elle n'aura pas beaucoup de temps pour se préparer.

On se sourit d'un air entendu. Nina adorait se plaindre du temps que lui prenait son travail. Mais dès qu'on lui proposait d'en changer, ou d'arrêter, elle le trouvait fabuleux (au grand dam de son fils qui aurait adoré avoir un peu plus ses parents).

Mon amie regarda alors mon meilleur ami avec un espoir soudain.

- Pourquoi tu n'y vas pas avec eux ? Ça m'évitera de m'ennuyer à mourir.

La tête que fit Nicolas voulait sans doute dire, que c'était justement, pour ne pas s'ennuyer à mourir. Et il espérait sans doute pouvoir regarder le dernier film de Katérina Mills et manger des cochonneries. Mais la vampire, ne semblait même pas l'avoir remarqué. Une autre idée venait de lui passait par la tête.

- Si tu y allais avec Camille, et moi avec Théophile. On pourra passer une bonne soirée tous les quatre.

Je me vis alors avec Kaïa, danser, rire et finir la soirée enlacé. Si elle voulait que je l'accompagne, il y avait une bonne raison non ? Alors, il n'y avait rien de plus propice qu'une soirée aux lumières tamisées pour un rapprochement.

- Oui, c'est une excellente idée ! approuvais-je.

J'eus le droit à un regard indigné de Nicolas qui voulait signifier : « soutiens-moi ! ».

- Même plus qu'excellente ! ajouta Camille en regardant mon meilleur ami avec espoir.

Il hésita alors, baissant les yeux, puis les relevant en regardant ma sœur avec un léger sourire.

- Je suis désolé, mais non, se résout-il. De toute façon, mes parents refuseraient.

Effectivement, les Cadowell étaient en général des parents assez cool, sauf ce qui concernait les filles. Nicolas était leur unique enfant, leur précieux trésor. Et donc, ils refusaient de le partager. Sous prétexte, qu'il était trop jeune. Mais, je suis sûr qu'ils continueront de le trouver trop jeune jusqu'à ses trente ans.

- Enfin Nicolas ! C'est Camille ! Ils ne refuseront pas !

Car oui, Nina pensait que comme on avait été élevé ensemble, mon meilleur ami considérait ma sœur comme la sienne. C'est un peu ce qu'on pensait tous d'ailleurs. Mais Camille usa de son talent d'actrice et lui fit les yeux doux. Il ne refusait jamais rien à ma sœur. Il en était incapable :

- Bon d'accord, accepta-il à voix basse. Mais je n'ai pas prévu de tenue de soirée et je n'en ai plus.

Mon ami avait raison. Et on ne pouvait s'en acheter, c'était trop coûteux, même pour les grandes économies de mon meilleur ami. Or, on ne pouvait se rendre à une soirée à la cour en pantalon, même s'il faisait très classe.

- Ce n'est pas grave, on va aller faire du shopping ! s'exclama Kaïa.

Si elle semblait ravie, c'était bien la seule. Mon meilleur ami et moi, nous échangeâmes un regard inquiet et un peu affolé. Camille, elle, semblait boudeuse. Elle détestait le shopping et si elle avait besoin de quelque chose, elle le commandait.

- Allez ! C'est moi qui paye ! affirma Kaïa.

Et qui allait choisir par la même occasion. Or ses goûts étaient assez loin des nôtres.

- Ton père ne va rien dire ? interrogeais-je.

- Mon armoire regorge de vêtements que mon père a payés et n'a jamais vus.

On ne put donc qu'accepter.

Sur le chemin de sa suite, Nicolas et moi on essaya de deviner quel type de vêtements elle n'avait pas montré à son père. Des sous-vêtements trop affriolants ? Une robe qui en montrait trop ? On riait en s'imaginant Kaïa dans un déshabillé imprimé léopard. Mais dès qu'une des filles nous regardait, on reprenait notre sérieux. Nicolas affichait même un visage contrit, comme si on était à un enterrement.

Une fois dans la nouvelle et immense suite de notre amie, on tomba sur son père, qu'elle prévint :

- Ce soir Théophile m'accompagne, dit-elle la bouche en cœur en m'agrippant par le bras.

Elle lui fit des petits yeux et une expression de petite fille qui firent immédiatement craquer son père. Contrairement à mon air mal à l'aise.

- Bien sûr ma poucinette, accepta-t-il avec un sourire. Viens pour dix-huit heures d'accord ! Me déclara plus froidement, mais non sans sympathie.

- Oui Nils.

J'étais content qu'il ne m'ait pas adressé la parole avec le même ton qu'il employait pour sa fille, celui qu'on employait surtout pour un bébé. Et il ne m'avait pas affublé d'un surnom ridicule, comme sa fille, sa panthère (car oui il avait une panthère en animal de compagnie), ou quelques monarques de sa connaissance.

Il fit appeler Inès, leur aide humaine. C'était une jeune fille de quinze ou seize ans, plutôt jolie malgré son teint hâlé, à la silhouette légèrement replète. Ses lourdes boucles brunes étaient attachées en une tresse serrée, mais pas recouvertes, signe de son célibat. Ses grands yeux bruns sépia aux pointes de vert paraissaient amicaux. Cependant ce que je remarquais chez elle à chaque fois, c'était son nez qui déviait vers la droite, exactement comme le mien.

Il l'envoya avec les filles dans la chambre de mon amie et pendant ce temps, il nous retint Nicolas et moi.

- Quand vous allez à une soirée avec une fille, venez toujours avec cinq minutes d'avances. N'accrochez rien à votre ceinture, pas même un mouchoir. Et en arrivant, apportez un petit cadeau, un petit bouquet ou une petite boite de sucrerie pour votre cavalière. C'est très important.

Nicolas et moi on se regarda perplexe.

- Et faites un compliment à votre demoiselle, cela fait toujours son petit effet.

Il nous fit un clin d'œil. Nicolas et moi on échangea un regard entendu. Ce conseil-là Christophe Cadowell nous l'avait souvent donnée. Ainsi que Fabien, le cousin de Nicolas, qui était notre conseillé attitré pour séduire les filles.

Après que Kaïa ait choisi une robe violette à bretelle parmi les cinq qu'Inès lui avait présentées, on partit à la recherche de nos tenues. Notre acheteuse nous fit entrer chez Fabrice Butler, une boutique assez réputée pour être l'une des marques les plus portées à la cour. La vampire nous désigna à Camille, Nicolas et moi un banc, pendant qu'elle observait ma sœur longuement. Puis elle disparut derrière des rayons. Elle revint et fit signe à Camille de la suivre. Le silence solennel de notre amie nous mettait mal à l'aise.

Elle revint seule et nous observa longuement avant de disparaître de nouveau. Nicolas et moi on se regarda avec un manque de confiance flagrant dans les goûts de celle qui s'était proclamée styliste.

Elle finit par revenir et nous entraîna dans un rayon de robes. Elle m'en tendit une bleue nuit et une pourpre à Nicolas. Puis elle nous poussa dans deux cabines différentes.

J'examinai alors ma tenue. Ma robe comportait tellement de pièces que j'allais avoir du mal à la mettre et j'allais avoir besoin d'une tonne d'aiguillettes pour tout faire tenir ensemble. Je mis le bliaud, m'emmêla dans la chlamyde et noua la cape avant d'enfiler le chapeau de feutre décoré par une petite plume.

- T'as fini ? me demanda Nicolas de l'autre côté.

- Oui, soufflais-je.

- Toi aussi t'as l'air stupide ?

- Je crois bien que oui.

Sans dire un mot de plus, on sortit. On se contempla en ayant du mal à ne pas exploser de rire. Nicolas avait une robe, décorée de quelques dorures, ressemblant aux uniformes des gardes et avait un chaperon rouge sur la tête. Ce n'était pas mieux que moi.

- C'est moi où il y a une grosse tache d'encre sur ton costume ? me demanda mon meilleur ami avec un sourire malicieux.

- Et toi, tu t'es habillé avec un tapis ? plaisantai-je.

- Tâche !

- Carpette !

On continua, jusqu'à ce que ma sœur revienne avec Kaïa. Elle ne se gêna pas pour s'esclaffer.

- On ne l'a pas vue nous ! protesta Nicolas.

- Ce sera la surprise. Vous êtes parfait ! apprécia Kaïa. Allez-vous changer !

On échangea un regard dubitatif. On n'avait visiblement pas la même définition de perfection qu'elle. Camille, elle, remie de son éclat de rire, commença à me traiter de pingouin bleu. Ne voulant pas endurer des moqueries de sa part, on partit en cabine, plutôt impatient de quitter ces vêtements.

J'allais partir, quand Nicolas entra chez moi.

Il était vraiment nerveux, ne cessait de recoiffer ses cheveux déjà impeccables, ou de tourner dans sa main le jumeau de mon bouquet de jonquilles (les fleurs devaient être suffisamment originale pour plaire à ma cavalière, mais pas trop, pour plaire à ma sœur).

- Comment je suis ? me demanda-t-il légèrement inquiet.

Je tentai une plaisanterie pour le détendre.

- Tu te vendrais en quelques secondes au rayon tapis.

Il me sourit d'une manière un peu tendue.

- Et moi ? lui demandais-je.

Il tenta, lui aussi, d'ironiser :

- C'est la première fois que je vois une tache d'encre qui a de l'allure.

Il avait la voix chevrotante. Je le regardais, exaspéré.

- Détends-toi ! Ce n'est que Camille.

Il baissa les yeux l'air coupable. Je n'y prêtai pas attention.

- Pense à moi ! Lui dis-je. J'y vais avec Kaïa. Il faut que je l'impressionne ce soir.

- J'ai entendu mon cousin dire qu'il suffisait d'une bonne explosion pour impressionner les filles.

Il avait toujours des conseils totalement stupides qu'on écoutait religieusement, parce qu'il était plus âgé. Mais pour une fois, je fis une grimace dubitative.

- Si c'était le cas, elle serait déjà folle de moi, fis-je remarquer.

On se sourit au souvenir de mon explosion chez la générale. J'appelai alors Camille.

- Ce soir, tu éviteras les dégâts. Me conseilla mon ami. On va rencontrer la Reine, on a un honneur à défendre !

- Je vais surtout devoir éviter que Kaïa m'en fasse faire.

- Tous les deux ensemble ça risque de faire des étincelles.

J'aurais bien aimé que cela en fasse surtout au figuré.

On se tut en entendant ma sœur descendre. Nicolas respira doucement pour se calmer. J'avais envie de rire. Jusqu'à que je vis ma sœur et en resta sans voix. Nicolas devait en être au bord du malaise.

Elle était sublime dans une robe jaune, moulant son buste, décoré de pierreries et de plumes. Elle avait relevé ses cheveux roux en un chignon, excepté quelques mèches qui encadraient son visage. Ses yeux, légèrement maquillé, posèrent sur moi un regard impérieux.

- Tu ne devrais pas déjà être partie, me sermonna-t-elle.

Je me rappelai Kaïa et fonça.


Et voilà ! A vendredi donc !


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