Dans le futur #1
Chapitre un peu spécial, vous verrez pourquoi.
J'adore ce chapitre et j'ai énormément aimé l'écrire donc j'espère qu'il va vous plaire aussi.
Bonne lecture.
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- Donc vous signez ce papier et vous êtes officiellement divorcées !
La juge leur tendit les papiers qu'elles se dépêchèrent de signer.
- Un dernier coup de tampon, et voila, c'est fait !
Pansy et Piper soupirèrent de concert.
- Vous vous sentez comment alors ? Demanda la juge.
Les deux femmes froncèrent les sourcils
- Ca va enfaite, s'exclama Piper.
- Oui, moi aussi! s'écria son ex-épouse avec un grand sourire.
- Mais dites moi, vous restez ensemble ? fit la juge curieuse et ne comprenant pas vraiment les papiers qu'on lui avait remis.
- Ah, oui. Vous savez on est toujours amoureuses, c'est juste que le mariage c'était pas pour nous finalement, dit simplement Pansy en haussant les épaules.
Elles se prirent la main.
- Ca changé trop de choses ?
- Oui, c'était étrange, mais bon vu comment c'est déroulée la cérémonie aussi...
- Comment ça ? Demanda la juge intriguée.
- En y repensant ça peut être drôle mais ça a été une vraie catastrophe sur le coup !
- Tout a dérapé au moment où on allait dire oui. D'un coup l'une de nos amie, qui était enceinte, a eu de violentes contractions et elle a perdu les eaux. Forcément on a arrêté la cérémonie pour l'emmener à l'hôpital mais il était trop tard, heureusement qu'il y avait un médecin parmi les invités ! commença Piper.
- Du coup nos robes se sont retrouvées pleines de sang et en lambeau, elles ont servis de tissus. Par dessus le marché le père et d'autres personnes sensibles se sont évanouis et deux de nos témoins plus deux autres invités ont du partir en urgence pour régler un problème politique, comme ils occupent des postes haut placés, ils étaient obligés de partir, continua Pansy.
- Et pour terminer l'accouchement de notre amie a déclenché celui de quelqu'un d'autre. Et en plus on a perdu tous les enfants, donc les nôtres comme ceux d'amis pour les retrouver, après trois heures de recherche, en train de faire une cabane entre deux arbres dans le parc du manoir où on était, termina la fille d'Aphrodite.
- Tu oublis les colombes qui en ont eu marre, qui ont forcé la grille et se sont envolés en faisant sur tous les invités, rappela la sorcière.
- Ah oui, c'est vrai!
- J'en ai entendu des histoires de mariages ratés ou incroyables mais la votre est celle qui est la plus extraordinaire, s'exclama la juge dont les traits se disputaient entre compassion et fou rire.
- Tout ça pour dire qu'à la base c'était mal parti, renchérit Pansy.
- Vous n'avez pas tord.
- Après on reste ensemble de toute façon, on va juste se pacser, dit Piper.
Et elles sortirent du bureau main dans la main sans se douter un seul instant de ce qui se déroulait en même temps à Poudlard.
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- Tu sais que je t'aime ?
- Hum, non, je sais pas, redis le moi, murmura Blaise.
Ron se pencha et l'embrassa langoureusement, le métisse répondit aussitôt au baiser et poussa un gémissement de plaisir. Ils étaient dans leur bulle, il n'y avait qu'eux.
- Je t'aime, susurra Ron de nouveau.
- Je crois que que moi aussi, répondit l'ex Serpentard.
-Tu crois ? Fit le roux avec un faux air vexé trahi par son regard en coin.
- J'en suis certain, finit-il par affirmer.
- PAPA, PERE !!! cria une voix d'enfant, JE SUIS PRET !!!
Les deux hommes soupirèrent en même temps, finirent de se changer rapidement et attrapèrent leurs affaires avant de sortir de la cabine.
- Tu es prêt à te baigner mon chéri ? Demanda Blaise en se penchant vers son fils et même s'il connaissait déjà la réponse.
- OUI ! Répondit le petit garçon tout excité, comme ça j'en profite sans les autres !
- Eh, m'oublie pas.
- Ca va ma grande ? Demanda Ron en voyant sa grande fille arriver.
- Papa, arrête de m'appeler comme ça, j'ai vingt-et-un ans.
-Ok, on y va ma puce ? Répondit son père en souriant.
Elle leva les yeux au ciel mais attrapa la main de son petit frère qui attrapa la main de son père qui attrapa la main de son mari.
Tous les quatre, main dans la main, ils se dirigèrent vers les bassins de la piscine sans se douter un seul instant de ce qui se déroulait en même temps à Poudlard.
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- Donc, si j'appuie là, il meurt ?
Will soupira, désespéré.
- Oui monsieur Di Angelo-Solace mais puisque vous êtes en réunion officielle pour soutenir les patients de l'hôpital, vous n'allez pas les tuer.
Une lueur de déception passa dans les yeux de Nico.
- Heu, oui. Ne vous inquiétez pas monsieur O'Brien, ce n'est qu'une petite piqûre pour un rappel de vaccin.
Après plusieurs heures de discussions et de photos, l'homme put enfin rentrer chez lui.
Aussitôt son petit garçon, Gabriel, lui sauta dans les bras.
- Salut moustique, ça va ?
- Je suis pas un moustique, bougonna le petit blond.
Et il se mit à lui tourner autour et à le piquer avec ses doigts en disant « Pique » à chaque fois et Nico se débattait aussi bien qu'il le put mais rien n'y fit, il mourut sur la banquette pour enlever les chaussures.
Paniqué, Gabriel courut chercher son père en sanglotant. Quand il le vit arriver et lui expliquer une histoire farfelue, Will comprit aussitôt.
- Papa, papa il est mort ! Fais quelque chose, tu es un médecin, tu sais refaire vivre les gens, dis le petit en l'amenant dans l'entrée où Nico était toujours mort mais en respirant et la langue pendante.
- Ca marche pas comme ça Gabi mais je connais une autre méthode, regarde, je te montre.
Il s'approcha de son mari mort et approcha ses lèvres de celles de son compagnon, Nico crut qu'il aurait droit à un baiser en mode « blanche neige » ou « la belle au bois dormant » mais Will se contenta de murmurer :
- Il n'en est pas question.
Avant de crier :
- Attaque de guilis !!!
Nico n'eut pas le temps de réagir que son fils et son mari étaient sur lui à le mitrailler de guilis alors qu'il détestait ça.
Il les supplia d'arrêter mais rien n'y fait et pendant de longues minutes il ne put que se tortillonner pour essayer d'éviter les chatouilles.
- C'est un miracle ! Hurla Gabriel, papa t'a sauvé !
Nico sourit doucement, il aimait tellement son fils, et le prit dans ses bras.
Will se pencha au dessus de son épaule.
- Je crois que je te dois un baiser monsieur le sous premier ministre.
Ils s'embrassèrent doucement jusqu'à ce que Gabi se mette à hurler.
- Vous m'écrabouillez ! Je meurs !
- Tes lèvres ont le goût de la sauce tomate, murmura Nico, on mange quoi ?
- Des pates à la bolognaise, susurra Will.
Les yeux de Nico s'éclairèrent et un grand sourire naquit sur les lèvres de son mari et de son fils qui avaient faim.
Tous les trois, main dans la main, ils se rendirent dans la cuisine sans se douter un seul instant de ce qui se déroulait en même temps à Poudlard.
**************
- Enfin une soirée sans enfants, soupira Harry, ça fait du bien.
- Les triplés sont si infernaux que ça ? Rigola Hermione en s'asseyant sur la banquette.
- Vous devriez faire des tests, ils sont peut-être hyperactifs, proposa Rachel en se mettant à côté de son épouse.
- C'est fait, soupira Drago, ils sont hyperactifs.
- Bon courage ! S'exclama Hermione.
- A ce point là ? S'inquiéta Harry.
- Oh que oui ! Affirma la rousse, dis toi qu'avec un enfant c'est pire qu'avec un adulte. Tu vois Léo? Multiplie par deux et t'auras le degrés d'hyper activé pour un des triplés.
- Je vais mourir... gémit le brun.
- Evite, amour, je fais comment moi après ? Fit Drago avec un sourire en coin.
- Meurs avec moi, répondit Harry, ce sera plus simple.
Le blond leva les yeux au ciel et se retourna vers l'endroit où ils étaient. Il se trouvaient dans un restaurant moldu loin de chez eux et de chez Hermione et Rachel pour passer une soirée entre "adultes ". Molly avait accepté avec plaisir de garder les triplés ce soir donc ils étaient tranquilles.
Ca leur arrivait souvent de se retrouver sans les enfants, comme ça ils étaient libres de parler de ce qu'ils voulaient et décompressaient un peu, surtout avec le travail épuisant que chacun avait.
- Comment vous vous êtes débarrassés de vos gardes du corps ? Demanda Rachel en avalant des cacahouètes.
Aux côtés du blond, Harry pouffa.
- On les a laissé avec Molly, elle les a complétement débordés et puis c'est pas comme si on ne savait pas se défendre, hein ma fouine ?
En réponse Drago grommela un truc avec des lions dangereux en jardinage.
- Et vous alors ? Demanda finalement le blond.
Hermione pouffa.
- Rachel les a hypnotisés.
Harry regarda la rousse, les yeux ronds, ne pensant pas qu'elle aurait été capable d'un coup pareil.
La concerné se contenta de hausser les épaules.
- Ca va, ça n'aura aucun impact sur eux, juste qu'ils nous en voudront un peu.
- On pouvait quand même pas débarquer dans un resto moldu avec des gardes du corps sorciers pour un poste qui n'existe même pas pour eux.
- C'est pas comme s'ils nous l'auraient demandé, dit Drago.
- Peut-être, renchérit sa collègue, mais on se fait remarquer.
Un serveur s'approcha pour prendre leurs commandes. Ils se trouvaient dans un restaurant français puisque, c'était bien connu, la cuisine est meilleure en France et puis comme ils avaient des postes hauts placés, ils avaient droit à un traitement de faveur, notamment de voyager où ils voulaient sans problème. Le seul à ne pas parler Français était Harry qui bafouilla un truc incompréhensible que son mari reprit rapidement.
Quelques minutes plus tard ils furent servis et continuèrent de parler tranquillement, rattrapant les moments perdus.
- Vous avez des nouvelles du projet d'Annabeth ? Demanda à un moment Harry.
Hermione hocha la tête.
- Elle nous a dit que c'était en bonne voix mais on ne sait toujours pas ce que c'est. Tu te rends compte, je suis quand même la ministre de la magie et Drago le sous-ministre et elle veut rien nous dire ?!
- Elle est pas obligée non plus Hermi', elle aussi elle est premier ministre.
- Mais quand même, s'entêta la brune, on est censés travailler en collaboration.
- Me dit pas que tu ne lui as jamais rien caché ? Dit son ami avec un petit sourire.
Les yeux de la ministre la trahirent et elle changea de sujet.
Après plusieurs heures de « détente » ils sortirent du restaurant un peu bourrés mais en pleine forme. Ils rigolaient et se racontaient des souvenirs comme si le temps ne s'était jamais écoulé.
Hermione main dans la main de Rachel et Harry main de la main de Drago finirent par transplaner chez eux, tout heureux sans se douter un seul instant de ce qui se déroulait en même temps à Poudlard.
**************
- Je vous présente le projet sur lequel Percy, Lester et moi travaillons depuis sept ans, dit Annabeth en ouvrant les bras.
-C'est magnifique, souffla Hazel.
- C'est extraordinaire, chuchota Franck.
- J'ai pas les mots, bafouilla Théodore.
Quand Percy les avait amenés sous l'eau ils avaient été sceptiques sur le coup mais ce qui se présentait devant eux était juste sublime.
Au fond de l'océan au milieu des coraux et des créatures magiques se dressait une immense coupole magique qui retenait l'eau et l'empêchait d'inonder un magnifique bâtiment bleu/vert fait de multitudes de matières dans un style mi- grecque, mi- romain, mi- sorcier, mi- moderne. Percy, Annabeth et Apollon avaient inventés, dessinés et construits une véritable école/palais sous-marine.
- Qu'est-ce que c'est ? Demanda Hazel.
Ce fut Percy qui leur répondit avec un immense sourire.
- Je vous présente la première école pour les demi-dieux, les sorciers et les demi-dieux-sorciers, du monde !
Les trois se tournèrent vers lui.
- Mais c'est génial ! S'exclama Théodore.
- On est contents que ça vous plaise, dit Annabeth, ravie.
- Mais pourquoi sous l'eau ? Questionna Franck.
- Mon père m'a donné des territoires sous-marin, autant qu'ils servent à quelque chose et puis comme ça on est à l'abris des mortels.
- Et moi ça m'aide dans la magie, expliqua Lester, Poséidon m'aide à maintenir l'eau en échange de quelques rayons de soleil.
Théo l'embrassa à pleine bouche.
- Et moi qui croyais que tu t'éloignais de nous.
- Jamais, lui chuchota son petit ami.
- Vous voulez visiter ? S'écria Percy.
- Evidemment, répondirent les autres en chœur.
- On vous provient : c'est pas fini, les prévint Annabeth.
- Un jour j'espère voir tous nos enfants dans cette école, s'exclama Lester pour toute réponse.
La main d'Hazel dans celle de Franck, la main de Lester dans celle de Théodore et la main de Percy dans celle d'Annabeth ils se dirigèrent vers la porte de l'école sans se douter un seul instant de ce qui se déroulait en même temps à Poudlard.
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- T'es prête ?
Reyna jeta un coup d'œil à son épouse.
- Plus que prête, répondit-elle narquoisement.
- Alors, partez ! Hurla Ginny.
Aussitôt les deux balais décollèrent avec leurs passagères. Le but était simple, elle devait enchainer un parcours d'obstacle mais en vol et ça c'était moins facile. Mais les deux femmes avaient l'habitude et prirent les obstacles sans hésitation.
Après tout elles savaient parfaitement bien voler. Ginny étant joueuse professionnelle de Quidditch et Reyna ayant une place spéciale auprès des pégases.
Elles zigzaguaient, montaient, descendaient, se faisaient de belles peurs mais pour rien au monde elles n'arrêteraient. Le vol étant ce qui les avaient réunies et elles ne l'oublieraient jamais.
Comme toujours elles franchirent la ligne d'arrivée en même temps et arrivèrent face à face, essoufflées mais heureuses.
Tranquillement mais en se taquinant tout de même, main dans la main, elles redescendirent retrouver leurs deux petites filles qui les regardaient avec admiration et fascination, ayant hâte de pouvoir voler avec leurs deux grands frères, sans se douter un seul instant de ce qui se déroulait en même temps à Poudlard.
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- Tu crois que ça se mange ? Chuchota Léo.
- Léo ! Le réprimanda son épouse.
- Maman à raison, acquiesça la jeune Esperanza, c'est elle qui devrait avoir faim parce qu'elle attend un bébé, pas toi papa.
- Mais c'est justement pour maman que je pose la question ! Protesta le brun.
- Léo, tu perturbes ce murlap qui fait ces besoins.
Le demi-dieux se retourna et regarda mieux la créature. Le murlap est une espèce de gros rat avec des tentacules sur le dos. Il fit une grimace.
- Finalement j'ai plus faim, regarde, ses crottes sont verte chimique. Pourquoi on est ici déjà ?
La famille était en expédition dans les bois afin de mieux observer le monde qui les entouraient.
- Pour mieux apprendre la nature qui nous entoure ! S'exclama Esperanza qui était ravie d'être ici.
- Oui, la nature et les monstres qui essaient de nous tuer à tout moment...
- Léo Valdez, tu vas te taire maintenant !
- Valdez-Lovegood, grommela le fils d'Héphaïstos qui finit quand même par se taire car il ne voulait pas décevoir son épouse.
Après de longues heures passées dans la forêt à s'amuser et apprendre la famille décida de rentrer (au plus grand malheur d'Esperanza et à la plus grande joie de Léo).
Alors, main dans la main ils rentrèrent chez eux, un sourire heureux, fiers de leur famille et impatient de revoir Justin sans se douter un seul instant de ce qui se déroulait en même temps à Poudlard.
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- Comment ça ils ne sont pas venus déjeuner ?! Ils adorent manger ! S'exclama Rémus Lupin-Black dans le bureau de la directrice McGonagall et de la sous-directrice Chourave.
- Je vous l'ai dit Rémus, soupira la plus âgée, nous n'avons aucune nouvelles.
- Ils sont peut-être juste en retard parce qu'ils s'amusent et qu'ils n'ont pas vu l'heure, suggéra Sirius.
Pomona soupira.
- C'est ce qu'on pensé aussi mais on les a cherchés partout et on ne les a pas trouvés, on ne sait même pas où ils étaient.
- Ils ne sont pas sortis ?
- Non, ça c'est sûr, même pas par les passages secrets et puis on a vérifié à Près-au-Lard également.
- Et les messages Iris ?
- Rien non plus.
- Vous êtes en train de nous dire qu'une trentaine de personnes ont disparu comme ça, « pouf », d'un des endroits les plus sécurisés du monde ?! S'écria le loup garou, secondé par son mari.
- Je crois, hélas, que ce soit bien le cas, acquiesça Minerva.
- Il va falloir prévenir les autres, dit Sirius pour une fois peu confiant.
- Il n'y a pas d'autre solution, affirma la professeure de botanique.
Une heure et beaucoup de divergences d'opinions plus tard Rémus et Sirius sortirent du bureau main dans la main pour se rassurer et se donner du courage et prirent la direction de la volière, craignant ce qui se passait à ce moment même à Poudlard.
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