Chapitre 9
PDV Alec
--Tu garderas ce secret entre nous, tu sais que désormais, je ne suis là que pour t'aider et rien d'autre. Ce sera dans l'ordre bien sûr, de ce que l'on me demande, j'ai des ordres et je dois les respecter.
Alors, qu'il venait de finir, ce qu'il venait de faire, une douleur désagréable me prend dans tout le corps. Ses doigts dégueulasses sur moi, qui sont d'ailleurs marqués comme une sorte de brûlure et entre mes jambes... Du sang ?!
C'est en me redressant soudainement, reculant de plus en plus en arrière que je sens mon corps partir en dehors du lit, pour finalement tomber au sol, me tapant durement la tête au sol. Dans les escaliers, une personne semble courir, est-ce lui... ? Est-il de retour ? Me faire du mal ? Me tuer cette fois-ci ? Mon réflexe est de cacher mes yeux avec mes mains, la meilleure solution pour ne plus voir ce monde juste quelques instants.
--Alexander ? Tu vas bien, j'ai entendu un bruit sourd ? En décalant mes doigts, je vois Magnus dans l'encadrement d'une porte. Que fais-tu par-terre ? Tu es tombé ?
--Oui... J-Je suis tombé. Je me redresse doucement étant encore choqué par ce cauchemar...
--Tu t'es cogné quelque part ? Tu veux quelque chose ? Une crème ? Un massage ? Un médicament si jamais tu as mal ? C'est bien la première fois que quelqu'un s'occupe de moi, à ce point.
--À la tête, je suis encore un peu sonné. Magnus s'inquiète rapidement et vient vers moi pour me caresser le crâne, me faisant un massage. Que fais-tu ? Tu sais, je ne me suis pas fait mal.
--Mais tu m'as dit que... Attends, tu as quelque chose sur ton crâne, comme une sorte de croûte... D'un mouvement de doigt, il essaye d'enlever ma récente blessure, ce qui me fait mal, étant donné sa présence encore douloureuse.
--C'est rien ça ! Je me suis ouvert le crâne en tombant il y a pas longtemps. Et vu que cela ne semblait pas si ouvert que ça, je ne voyais pas la nécessité d'aller à l'hôpital. Il me semble ne pas le croire, en même temps l'histoire est tout autre...
Flash-back
Mon corps est paralysé, tandis qu'il me crie dessus comme à chaque fois depuis que je suis avec lui. Une batte de baseball à la main, la frappant partout autour de moi, d'un coup, il me donne un coup dans le ventre.
--Pourquoi ne m'aides-tu pas ? Je ne fais pas ça pour le plaisir ! Tu n'es qu'un bon à rien ! Son poing me touche à la mâchoire avec une force qui me fait basculer sur le côté, tombante lourdement au sol. Tu n'es qu'une putain d'erreur de la nature !! Rien d'autre qu'une petite merde qui mériterait de mourir !!
--Je voulais juste savoir si, je pouvais essayer de les retrouver... Je suis désolé, je ne voulais vraiment pas... Sa batte me tape sur la côte.
--Les retrouver !! Il rigole d'un rire mauvais. Comme si tu ne savais pas où ils sont tous maintenant !
--Mais, je...
--Ferme ta gueule, petite merde !! Un autre coup, mais cette fois-ci, cela touche mon crâne mais bizarrement la douleur est moins forte que sur ma côte. Autant pas te tuer tout de suite n'est-ce pas ? Je ne te le redirais jamais assez, mais tu es une erreur, si tes parents t'ont abandonné, c'est pour une bonne raison. Soudain, il m'attrape par le cou, me serrant de plus en plus. Tu recommences à dire que tu veux les retrouver et je te casse la gueule.
--Ce... N'est... Ma... Faute...
--Explique-moi alors pourquoi tu n'as aucunes nouvelles d'eux depuis au moins dix ans ? Je comprends mieux pourquoi tu aimerais les rejoindre, c'est sûr que cela me fera moins de poids sur mes épaules. Jusqu'à la fin de ta vie, je te dirais que tous les Lightwood sont mort et tout ça, par ta putain de faute !!
Sous ses mots, il me lâche lourdement, laissant ma tête frapper le sol, me laissant seul comme n'importe qui le ferait. Ma vision se trouble, ne voyant plus que les ténèbres dans le fond de mes yeux.
Fin du Flash-back.
Le soir de cette maltraitance, j'étais toujours sur le sol, ma tête en sang, je suis parti seul à l'hôpital pour me faire soigner. Sans que je leur dise mon adresse, j'en suis sorti après l'opération. Le médecin m'avait donné une ordonnance, j'ai volé de l'argent à celui qui m'a fait ça avant la rentrée, au final cette histoire fait partie d'un passé proche.
--Alexander, tu es sûr que tu vas bien ?
--Oui, je suis même assez éveillé pour continuer un peu sur notre exposé. Plus c'est fait, plus on sera tranquille après.
--Je fais en fonction de toi, alors si tu penses qu'on peut le faire, alors très bien. On retourne à son bureau.
C'est ce jour-là que j'ai appris que j'étais le dernier Lightwood avec lui, nous sommes les dernier. Et s'ils sont morts, par ma faute et cela, je ne me le pardonnerais jamais...
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