POV Dean Winchester
POV de Dean
Je ne me sens pas bien, mon cœur s'emballe et j'ai du mal à respirer. Je n'arrive pas à me détendre. A vrai dire je suis même un peu trop sur les nerfs. Pourtant il faut absolument que je fasse un effort pour me calmer. Mais rien n'à faire, ma respiration est toujours saccadé, mon cœur palpite de plus en plus vite et les larmes commencent à monter aux yeux. Je suis tellement mal dans ma peau que je ne suis même pas arrivé à m'assoir deux secondes. Le stress que je ressens au plus profond de moi grandit au fur et à mesure que les heures passent. Cette attente devient de plus en plus longue et j'ai l'impression que le temps c'est arrêté. Trois heures que je suis là à patienter, à faire les cent pas. Je suis de plus en plus nerveux. Nerveux car je sais que c'est de ma faute. Pourquoi ai-je embarqué mon petit frère dans cette nouvelle mission? Pourtant Sammy, m'avait dit que cette nouvelle affaire ne le tentait pas. Mais encore une fois, j'avais tout fait pour qu'il accepte, je savais comment le faire céder et Sam à fini par dire « Oui ». C'est moi le seul responsable. J'en ai marre de tourner en rond comme un lion en cage, le plus dur c'est de ne pas avoir de nouvelle. Les heures passe et toujours rien. Je n'en peux plus, je veux savoir ! Je me dirige vers l'accueil et je demande nerveusement comment va mon petit frère. Après renseignement, on ne m'en dit pas plus qu'il y a trois heures. Juste que l'on m'appellera lorsque se sera fini. Puis on me demande de retourner d'où je viens. Lentement je retourne faire mes cent pas dans la salle d'attente. Les minutes continuent de défiler jusqu'au moment ou le médecin s'arrête devant la porte et m'interpelle. Je me retourne face à lui, je le fixe dans les yeux et attend la sentence. Lorsque celle-ci tombe, je recule et me laisse tomber négligemment sur un siège, et je prends ma tête entre les mains. C'est les yeux tristes que je relève la tête et demande au médecin, si la situation de mon frère va s'arranger. Ce dernier pose une main apaisante sur mon épaule et m'informe que oui, mais qu'il faudra beaucoup de temps pour que tout rentre dans l'ordre. Lorsque je demande combien de temps, ce dernier me dit qu'il faudra environ quatre mois pour qu'il soit complètement guéri. Je demande si je peux le voir, et le médecin m'indique sa chambre. Il m'accompagne jusqu'à la porte de la chambre, puis il me sert la main et retourne à ses patients, me laissant ainsi seul devant la porte. Avant d'empoigner la poignée de la porte, je prends une bonne inspiration, ferme les yeux et tourne la poignée puis je pousse la porte. Lorsque j'entre dans la pièce, je suis sous le choc, Sam est inconscient, je ne peux plus retenir mes larmes plus longtemps, je suis submergé par un flot de larmes de peur comme d'émotion. Son visage baigné par la petite lumière artificielle, lui donne un teint plus que blafard, et la fatigue fait ressortir les traits de son visage. Il est branché à tout un tas d'appareil qui l'aide à respirer, qui l'aide à vivre. Mais qu'ai- je fais ? Je me sens de plus en plus mal. Je me sens vraiment très mal et surtout coupable de l'état de mon cadet. Mais pourquoi l'ai-je entrainé dans cette mission suicidaire ? C'est les yeux remplis de larmes que je prends une chaise et je m'assois auprès de lui. Je lui prends doucement la main, puis je reste là, à surveiller le moindre geste de sa part. J'attends un signe, quelque chose qui m'indiquerait qu'il va bien. J'ai tellement hâte qu'il se réveille. J'ai besoins de mon petit frère. J'ai besoins d'être rassuré et j'ai besoins d'y croire. Je sais qu'il peut m'entendre, alors je me suis mis à lui parler. La première chose que je fais c'est lui dire combien je suis désolé, car tout était de ma faute. Je savais que c'était dangereux et moi je l'ai embarqué avec moi. Pour une fois j'aurais mieux fait de t'écouter. « Oh ! Sammy ! Je suis tellement désolé. Aller Sammy ! S'il te plait réveille-toi ! Allez Sammy fait un effort ! Réveille-toi ! Ne me laisse pas ! » Mais pas un seul signe d'une activité quelconque. Les heures défilent une à une et la fatigue est de plus en plus présente. Je tente de luter, mais mes yeux se ferment petit à petit et le sommeil a finalement eut raison de moi. Je me suis endormi.
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