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Chapitre 7 : Résignation et Détermination - Partie 1


« Ce ne sont que les personnes déterminées qui ont le droit de réaliser leurs rêves. Ce ne sont que l’abnégation et le courage qui mènent à la prospérité. Ce n’est que la persévérance qui mène aux résultats. Enfin, ce n’est que l’ambition qui mène plus loin. Oui, pour atteindre ses rêves, il faut toutes ces qualités. Il faut aussi des sacrifices. Car atteindre un rêve signifie aussi d’être capable d’accepter de perdre quelque chose en retour. »

À peine Hans eut le temps de se relever qu’il constata avec étonnement qu’Eileen prit une course démentielle. Une fois debout, il prit la feuille qui était au sol et se mit à la lire. Il y était écrit :

« Meine liebe Eileen, ich weiß, was du gerade durchmachst. Bitte vergib mir, denn das ist alles meine schuld. Aber ich habe eine plan. Kommen sie so schnell wie möglich in den Medicis garten. »

En d’autres termes :

« Ma chère Eileen, je sais ce que tu endures maintenant. Je te prie de me pardonner car tout cela est de ma faute. Mais j’ai un plan. Viens aussi tôt que possible au jardin Médicis. »

Et lorsqu’il vit ces mots sur la feuille, il comprit ainsi où Eileen partait.  Et il regretta amèrement de l’avoir donné ce mot. Il venait de faillir à son devoir, celui qui lui avait été confié.

Aussitôt, il se lança à la poursuite de la jeune fille. Il descendit les escaliers à toute allure, enjamba les marches sans même se soucier de tomber. Mais Eileen était toujours devant. Elle se faufila grâce à sa petite taille à travers les couloirs et profita du monde qu’il y avait au couloir pour semer Hans, qui était derrière elle. Celui-ci, l’ayant perdu de vue à cause de tout ce monde se résigna.

-Mais que faites-vous tous ici ? Demanda Hans à l’un de ses compères.
-Quoi ? Vous n’êtes pas encore au courant ? L’émissaire de l’Impératrice est venu ! C’est fabuleux !

Et Hans venait de perdre de vue Eileen. Dépité, il se résigna.

-Ce n’est pas possible… Mon Dieu ! Que vais-je dire à Madame Anneliese ? Elle me châtiera à coup sûr… Non ! Je ne dois pas penser ainsi ! Je devrais plutôt aller le lui dire ! Pensa le valet en s’en allant.

De son côté, Eileen ayant réussi à s’échapper du château devait maintenant rejoindre le jardin de Médicis le plus vite possible et surtout sans que personne ne s’en aperçoive. Sa petite taille l’avantageait bien. Mais sa robe, faite de soie blanche avait du mal à passer inaperçue à l’extérieur. Avec le monde qui grouillait à la cour principale, on la reconnaitrait à coup sûr. Elle décida donc de passer par la forêt. Cela lui semblait plus prudent.
Elle s’engagea alors sur le sentier dans la forêt. À côté d’elle se dressaient de grands arbres dont la cime, très fine, semblait s’étendre jusqu’au ciel. Leurs feuilles caduques, aux teintes orangées de l’automne battant son plein contrastaient avec le pelage des sapins encore verts. Le vent, circulant à travers les feuilles faisait chanter celles-ci qui dansaient, et voltigeaient avant d’arriver au sol.

Sous les pas d’Eileen, elles rendaient leurs derniers soupirs dans ces craquements légers, fébrile, innocent. Eileen, émerveillée contemplait ce spectacle qui s’offrait à elle. Ce moment qui semblait éternel l’ému au point elle avait presque oublié où elle partait…

Brusquement, elle se reprit lorsqu’elle entendit d’autres feuilles se craquer un peu plus loin, devant elle. Prise de peur, elle s’arrêta, serrant le pendentif qu’elle avait autour du cou. Quelqu’un approchait. Mais qui était-ce ?
Puis regardant avec plus d’attention, elle s’aperçut qu’il s’agissait de Lemrina. Elle la reconnu à sa robe bleu roi. Et avec elle à ses côtés, un chien, brun, plutôt grand de taille, aux airs féroce. Aussitôt, Eileen s’engouffra directement dans les bois pensant semer Lemrina et son animal grâce aux grands arbres.

- Vas-y, Torrino. Dit-elle au chien qui aussitôt, se lança à la poursuite d‘Eileen.

L’animal, tel un prédateur qui chassait sa proie, émettait des aboiements semblables à ceux d’une bête féroce. Eileen, de plus en plus angoissée, courait de tout son possible, tendant bien que mal d’éviter les troncs d’arbres morts, les pierres et les racines qui jonchaient le sol. L’animal, lui, toujours à ses trousses ne semblait pas vouloir abdiquer non plus. Il filait avec aisance et se rapprochait de plus en plus d’Eileen.

Paniquant, Eileen regardait de temps en temps derrière elle pour savoir où se cachait son poursuivant. Tout d’un coup, elle se prit une racine à la cheville et trébucha. Elle tomba aussi violemment au sol et dévala la pente qui était cachée par les arbre. Elle atterrit ainsi tout au fond, dans le ruisseau qui circulait là. Et elle perdit connaissance. L’animal, l’ayant perdue de vue se contenta de rester là à aboyer du haut de la pente, en espérant que sa proie se montre.

De son côté, Eurysthe était dans son bureau, en train de recevoir l’émissaire de l’Impératrice, tout droit venu de Vienne. Comme à l’accoutumée, une domestique servit le thé accompagné de petites gourmandises aussi promptement que possible et s’en alla. Les deux hommes, enfin seuls purent discuter calmement.

-Alors Monsieur, comment allez-vous ? Demanda l’émissaire, avec dédain.

-Sachez que tout n’a jamais allé aussi bien qu’aujourd’hui Monsieur le Compte de Bahlzar. Répondit Eurysthe.

-Eh bien, mon cher Monsieur, sachez qu’avec la nouvelle que je vais vous annoncer, vous vivrez le paroxysme de votre vie sur terre !

-Vous m’intriguez ! Allez, dites-le-moi s’il vous plaît.

-Sachez que, après avoir mené avec brio la conquête de la Bavière il y a trois ans et grâce à votre prestige et votre abnégation au service de l’Impératrice, vous avez été désigné sous décret de l’Impératrice grand Amiral d’Autriche ! Dit le Compte, avec fierté.

-Oh ! Mais c’est grandiose ! Parfait ! C’est ce que j’attendais depuis tant d’années ! Merci, merci beaucoup ! Dit Eurysthe, avec une joie débordante.
-Votre patience et votre dévouement ont été récompensé ! Vous pouvez être fier de vous. Tenez ! Voici le décret officiel, signé et approuvé par l’Impératrice elle-même. Vous êtes attendus au palais des Habsbourg à Vienne. Dit-il en tendant le décret vers Eurysthe. Je savais bien que ça arriverait un de ces jours, vous savez. 

-Merci infiniment Monsieur ! C’est formidable !

-Et dites-moi, quand comptez venir ? On vous attend pour pouvoir lancer l’assaut en Bavière d’ici le début de l’Hiver.

-Ne vous inquiétez point ! Je serai là dans les temps. Mais avant ça, je compte bien l’annoncer officiellement lors de la réunion annuelle de notre famille dans quelques semaines. Répondit Orvate, toujours en train de contemple le papier officiel qu’il avait en main.

-D’accord ! Vous avez donc jusqu’à la saison morte alors. Bon ! Je ne vais pas vous perdre plus de temps ! Je dois me rendre à l’Ouest du Tyrol avant ce soir. Dit l’émissaire en se levant avec raffinement.

-Laissez-moi au moins vous raccompagner, Monsieur.

-Non ! Pas la peine ! Vous avez une fête à préparer ! Je vous préviendrai le moment voulu. Au revoir. Dit l’homme, en s’en allant.
Eurysthe, après tant d’années de loyaux services à l’Impératrice allait enfin être récompensé. Grâce à son nouveau statut, il allait enfin pouvoir faire plier tous ceux qui se dresserons sur son chemin…

Orvate, de son côté s’inquiétait déjà du fait qu’Eileen ne soit pas encore arrivée. Elle devrait être déjà arrivée. Exacerbé par cette attente insupportable, il décida de remonter le chemin qu’il avait l’habitude d’emprunter avec Eileen. Orvate se rua ainsi à travers la forêt enjolivée par les feuilles caduques tombant des arbres. De plus en plus qu’il avançait, il pouvait suivre les aboiements de plus en plus forts. Il se demandait bien ce qu’il chien pouvait bien faire là tout d’autant plus qu’il n’y avait jamais de chasseurs ; puisqu’il n’y avait pas de gibier à chasser.

Le chien aboyait en direction du versant. Il semblait y avoir quelque chose. De plus que pouvait bien faire ce chien-là ? Attendait-il son maître ? Où poursuivait-il quelque chose ? Orvate voulait en avoir le cœur net. Il descendit le versant avec précaution et examinait les alentours avec précaution.
Puis, remarquant l’étrange coloration rougeâtre que prenait une partie du ruisseau qui rampait à ses pieds, il découvrit avec stupeur et effroi le corps d’Eileen qui gisait là dans le ruisseau, presque sans vie…
  

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