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Chapitre 6 : Devoirs et obligations

« Orvate, sais-tu ce qui fera de toi un homme ? Ce sont les devoirs et les responsabilités que tu porteras sur toi. Arrivé à maturité, tu devras te charger de la croix des autres, ceux qui te sont chers et tu seras pour eux un roc, un bouclier. Certaines personnes sont destinées à se sacrifier pour les autres. C’est de ça qu’est faite la vie : de grands hommes et de devoirs. »  

Eileen, encore sous le choc, serrait encore sa mère de toutes ses forces. Anneliese, faisant de tout son possible pour calmer son enfant. C’était son devoir en tant que mère. Elle ne pouvait permettre à personne de s’en prendre à sa précieuse progéniture. D’autant plus s’il s’agissait de Lemrina, cette femme qui avait toujours été à la botte d’Orvate.

Puis Eileen, enfin calmée, Anneliese la fit rasseoir, et s’accroupissant à son niveau et essayait de réarranger ses cheveux.

-Ne t’inquiètes pas ma chérie. Hans va t’apporter une tasse de thé. J’ai des affaires à régler. Dit-elle, en caressant la joue d’Eileen.

Eileen, peu rassurée, baissait les yeux en serrant la main de sa mère. À ce moment-là, elle ressentait une profonde envie de ressentir cette chaleur maternelle à ses côtés. Mais Anneliese pour le bien de sa fille ne pouvait pas rester là. Elle se devait d’accomplir un devoir primordial en tant que mère, celui de protéger sa progéniture. Pour cela, elle devait d’abord la laisser.

-Si tu as besoin de quelque chose, fais-le signe à Hans.

Voyant qu’Eileen ne fut pas toujours rassurée, Anneliese écarta ses longs cheveux bruns qui reposaient sur l’arrière de son cou et ouvrit le fermoir du pendentif qu’elle avait autour du cou. Elle le mit dans sa paume de main et prit celle d’Eileen où elle déposa le bijou doré.

-Tiens, saches que tant que tu auras ce pendentif avec toi, je serai toujours près de toi.

Eileen prit le bijou, le serra dans sa paume de main les larmes aux joues et hocha la tête, en signe d’acceptation. Anneliese se leva aussi promptement et s’en alla vers le couloir.

Pour le bien-être de ses enfants elle le devait. Elle ne pouvait plus rester dans ce mutisme qui la rongeait de l’intérieur. Et à cet instant-là, même son époux Eurysthe ne l’empêchera pas de faire ce qui se doit. Les êtres humains dans leur vie se doivent d’accomplir ce qui est juste, ce qu’ils pensent être juste non seulement pour leur propre bonheur, mais aussi pour celui de ce qui comptent pour eux.

C’est ce qu’Anneliese pensait.
Eileen, qui était restée dans sa chambre contemplait l’extérieur de sa fenêtre comme à son habitude. Elle repensait à ce jour où elle avait rencontré Orvate. Elle ne le savait pas exactement pourquoi, mais elle ressentait une attraction, un lien qui existait entre eux.

Soudainement, elle suivit des bruits de pas qui s’introduisirent dans la pièce. Eileen se retourna toute apeurée mais constata avec plaisir qu’il ne s’agissait que d’Hans, qui entra avec un plateau comportant une théière accompagnée d’une tasse autour de laquelle était disposé des petits gâteaux colorés.

-Mademoiselle, votre tasse de thé. Dit le valet en versant délicatement le thé orangé dans la tasse blanche, ornée de motifs orientaux bleu-roi.
Ayant fini son service, le valet se redressa et la main au torse annonça son départ :

-Voilà Mademoiselle. Je vous prie de m’excuser. Eileen hocha la tête et il s’en alla. Il apparemment l’air plus affairé.
Sortant de la pièce, il traversa le long couloir orné de sculptures majestueuses de marbre et descendit les escaliers blanc crème, saluant les autres servants qui circulaient dans les couloirs. Puis il emprunta un couloir plus petit qui menait à la cuisine. Là-bas, les cuisiniers coordonnés à quelques servantes préparaient déjà le déjeuner.

Il ne cherchait pas réellement quelque chose de précis mais plutôt quelqu’un. Il sortit par l’arrière du château, discrètement. Le soleil, illuminant le jardin faisait noircir l’iris de ses yeux. Il se dirigea vers la fontaine, et disparu sous le grand mur de feuillage qui ornait les bords de l’allée.

C’était un passage secret que seuls quelques domestiques connaissaient qui menait directement à Médicis –le domaine où résidait Orvate-. Il descendit la pente qui allait jusqu’au bout du chemin. Une fois arrivé en bas, il aperçut Orvate qui l’attendait.

-Tu t’es enfin décidé à venir… Dit Orvate.
- Je ne devrais pas être ici, Monsieur… Je risque-
- Ne t’inquiète pas. Ce n’est qu’un petit service que je vais te demander.
-Quoi donc ? Demanda Hans, intrigué.
-Apportes ceci à Eileen s’il te plaît. Répondit Orvate en tendant une feuille pliée à son interlocuteur. Fait en sorte d’être le plus discret possible. Personne ne doit le lire, personne d’autre à part Eileen !
Hans, prenant le papier le regarda un long moment. Il hésitait.

-Excusez-moi, mais je ne peux pas. Le faire serai trahir Madame Anneliese. Non, je ne peux pas. Dit le valet, en tendant la feuille.

-Hans… Te rappelles-tu de ce jour où nous t’avons accueilli ici ? Demanda Orvate.

Hans, surpris, par cette question si soudaine hésita un instant avant de répondre.

-Oui… Répondit-il.
-Eh bien que vous a- t-on dit en vous ouvrant les portes de cette demeure ?
- « Les devoirs et les obligations passent avant tout, pour assurer le bien-être de ses maîtres. » Répondit Hans, avec ferveur.

- C’est bien ça.  Saches-donc que tu dois absolument donner ceci à Eileen, il en va de son bien-être. N’est-ce pas la mission que tu t’étais fixé ici ? Demanda Orvate, insistant.

Hans, perplexe ne savait pas quoi dire. Il restait là devant Orvate, incapable de lui donner une réponse. N’était-ce pas son devoir de ne pas obéir à un quelconque ordre d’Orvate ? Mais en même temps, si le bonheur d’Eileen dépendait vraiment de ce simple bout de feuille ? Il devait prendre une décision. Aucun des deux n’osait plus parler. L’on ne pouvait qu’entendre le craquement des feuilles caduques balayées par le vent.
Après une longue minute d‘hésitation, le valet releva la tête, plus sûr que jamais, et tendit la main vers Orvate. Celui-ci, satisfait répondit un sourire aux lèvres.

-Très bien ! Tu as pris la bonne décision. Répondit Orvate en remettant le bout de papier au valet.
-C’est uniquement pour le bien de Mademoiselle que j’accepte, Monsieur.
-Saches donc que tu viens de prendre la meilleure décision, Hans. Je t’en suis profondément reconnaissant. Répondit Orvate, sincère.
-D’accord. Excusez-moi, je dois m’en aller. Les autres vont commencer à se demander où je suis.
-Oui, je ne te retiens pas plus longtemps. Vas-y. Répondit Orvate, satisfait.

Les devoirs poussent les hommes à agir, et les responsabilités les persuadent de ne pas cesser d’agir. Ils sont prêts à se surpasser pour les autres, faire ce qu’ils ne pourraient même pas pour eux-mêmes. Oui, c’est comme ça que sont les Hommes.
Mais parfois, les responsabilités sont grandes, beaucoup trop grandes pour une seule personne.

Hans, une fois rentré au château, monta les marches à toute allure vers la chambre d’Eileen. Il devait absolument donner ce morceau de papier aux mains propres d’Eileen. Hans accouru et ouvrit la porte brusquement, ce qui fit sursauter Eurysthe qui était à l’intérieur. Hans, surpris, se stoppa net.

-Hans ?! Demanda Eurysthe, surpris.
-Monsieur ? Pardonnez-moi d’être entré si brusquement, je pensais qu’il n’y avait personne à l’intérieur. Dit le valet en resserrant la feuille de papier dans sa paume.

-Ne t’inquiète pas, je vais m’en aller de ce pas. J’étais juste venu voir si Mademoiselle Lemrina était encore là. Dit Eurysthe, se dirigeant vers Hans.

Eileen, toujours assise près de la fenêtre, sentait bien l’angoisse et le malaise d’Hans, mais ne savait se l’expliquer.

-Qu’y-a-t ’il donc Hans ? Vous me semblez un peu pâle… Demanda Eurysthe, intrigué.

- Non, Monsieur, c’est que-
- Qu’est-ce-que tu as dans la main ? Interrompit Eurysthe, en voulant s’emparer de la main de son interlocuteur.

Tout d’un coup, une domestique accourue et entra dans la pièce.

-Monsieur ! Monsieur ! Venez vite s’il-vous plaît ! Hurla la domestique, essoufflée.
-Que se passe-t-il ?! Demanda Eurysthe qui lâcha directement la main de Hans et qui accouru.
-C’est…c’est l’émissaire de l’Impératrice !!! Il est là avec une immense cavalerie !
- C’est fantastique !!!! Allez prévenir tous les autres ! Vite ! Répondit Eurysthe, qui se dirigea aussi vite qu’il pouvait vers le couloir.

Ça s’était passé à un brin de cheveux pour Hans. Sans l’intervention de la domestique, Eurysthe l’aurait arraché la feuille de la main sans qu’il ne puisse ne rien dire. Et Dieu seul savait ce qu’il y avait dans cette feuille.  Heureusement, le pire était passé et il n’avait plus qu’à donner la feuille à Eileen.

Il s’avança vers Eileen, s’abaissa à son niveau et tendit la feuille à Eileen qui, surprise, ne savait quoi dire. -Puisqu’elle ne pouvait pas-

-Mademoiselle, tenez. De la part de votre Oncle.  
Eileen, surprise prit la feuille et l’ouvrit de ses petites mains. Elle la lu attentivement pendant une minute environ. Puis après l’avoir terminée, elle la lâcha et se leva brusquement et s’en alla à toute vitesse.
Hans, surpris, ne mit que quelques secondes à se lever aussi vite.
-Mademoiselle ?!! Où allez-vous ? Demanda-t-il.
Il se leva et prit la feuille qui était au sol et la lu. Et lorsqu’il vit ces mots sur la feuille, il comprit ainsi où Eileen partait.  Et il regretta amèrement de l’avoir donné ce mot.

Il venait de faillir à son devoir, celui qui lui avait été confié.
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Coucou ! On se retrouve avec un nouveau chapitre ! J’espère que la lecture était plaisante car au prochain chapitre, les « Ténèbres » vont se révéler à nos Héros. Pourront-il anticiper le danger qui les guette ?
 

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