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CHAPITRE QUATRE - l'ombre dans la nuit...




« Il est temps. »


Telle était la pensée obsédante qui n'avait de cesse de tourner dans l'esprit de Fred, tout comme dans celui d'Hermione.

La nuit régnait en maîtresse sur le pays. Quelques étoiles parvenaient à percer l'épaisse couche de nuages qui assombrissaient d'autant plus le ciel.

Emmitouflés sous leurs couvertures, Fred et Hermione fixaient le plafond de leur chambre respective.
Emmitouflés sous leurs couvertures, Fred et Hermione ne parvenaient plus à trouver le sommeil.
Emmitouflés sous leurs couvertures, Fred et Hermione ne trouvaient plus la force de se battre.
Emmitouflés sous leurs couvertures, Fred et Hermione prenaient conscience que la lutte ne pouvait se poursuivre plus longtemps et qu'il était temps d'agir.

Fred se redressa, repoussant les couvertures au pied de son lit, et ne jeta pas le moindre coup d'œil au morceau de parchemin plié qu'il avait déposé sur sa table de chevet. De tout son cœur, il espérait que l'un de ses frères serait le premier à trouver sa lettre et qu'ils parviendraient à préserver leur mère encore un court instant avant d'avoir à faire face à la douloureuse réalité qu'il leur laissait.

Hermione se tenait aussi immobile que possible, écoutant les faibles ronflements qui s'élevaient du lit de Ginny. La rouquine s'était endormie quelques minutes auparavant, mais la jeune femme voulait être certaine que son amie dormait à poings fermés avant de tenter le moindre geste qui pourrait la sortir des bras de Morphée.

Fred récupéra sa cape, l'enfila par-dessus son pyjama. Il ne prit même pas la peine de s'habiller. A quoi bon ? Ce qu'il s'apprêtait à faire ne méritait pas qu'il enfile sa plus belle robe de sorcier.

Hermione se figea d'autant plus lorsque des bruits de pas retentirent dans les escaliers. Son cœur se mit à battre la chamade.

Fred grimaça à chaque craquement qui retentissait de façon assourdissante dans les pièces silencieuses de la maison de son enfance. Il s'engouffra dans le salon, faiblement éclairé par les lueurs de la lune qui parvenait, par intermittences, à briller derrière la couche de nuages. Il s'y arrêta un court instant, jetant un regard circulaire à la pièce qu'il n'eut pas besoin d'allumer pour connaître parfaitement l'emplacement de chaque objet. Puis, après une brève inspiration, il se laissa aspirer par la nuit qui l'attendait à l'extérieur.

Hermione crut entendre la porte d'entrée claquer. A moins que cela ne fut un volet quelque part ? Elle n'était pas certaine et préféra attendre une longue minute avant de trouver la force de se lever, d'enfiler ses chaussures et de prendre son petit sac de perles. Après un dernier regard empli de tristesse envers la masse sombre qu'elle savait être le corps endormi de son amie, elle quitta la maison.

Aucun des deux n'avait encore conscience de la présence de l'autre dans la nuit noire.
Aucun des deux ne pouvait se douter en cet instant que leur plan allait être perturbé.
Aucun des deux ne savait que la personne qui allait les sauver se trouvait là, tout près.

Fred s'approcha doucement de la grange.
Même si ce n'était pas l'endroit idéal, avec une nuit aussi sombre que celle-ci, il ne pouvait pas prendre le risque de réveiller qui que ce soit en errant dans le jardin. Sans lumière, sans baguette, il ne pouvait éclairer son chemin.

Hermione jeta un dernier regard à la maison biscornue dont elle apercevait à peine les contours, se demandant si elle y remettrait un jour les pieds. Sans savoir si elle aurait un jour l'occasion de franchir le seuil de cette maison. Ni même si elle y retrouverait les sentiments de joie, de plénitude et de bien-être qu'elle avait toujours ressentis ici.

Fred appuya sur l'interrupteur moldu que son père avait fait installé et plissa des paupières lorsqu'une aveuglante lumière perça les ténèbres.

Hermione serra plus fermement son sac dans ses mains et se retourna.

Pour se figer aussitôt en apercevant la lumière dans la grange de Mr Weasley.

Fred fit quelques pas en avant, le coeur tambourinant.
Sa main était fermement accrochée au flacon de potions de sommeil sans rêves.
A petite dose, le médicament était parfaitement inoffensif.
A trop grande dose, il conduisait...

Hermione écarquilla des yeux en voyant Fred passer devant la fenêtre de la grange. Même si elle se trouvait à une assez bonne distance du bâtiment, elle n'eut aucun mal à le reconnaître. Son cœur fit une embardée dans sa poitrine.

Fred s'assit dans le vieux fauteuil de son père.
Il leva la main pour observer le contenu clair qui se mouvait dans la petite bouteille de verre.
Un puissant sentiment d'apaisement l'envahit.

Hermione s'avança le plus silencieusement possible et retint un cri lorsque la porte s'entrouvrit avec un faible grincement. Elle hésita sur le seuil. Devait-elle entrer ? Ou bien partir ? Un regard en arrière lui rappela ce qu'elle devait faire.

La main sur la porte en bois, elle hésita.

Fred déboucha le flacon.
Et leva doucement le bras.

Hermione se faufila le plus silencieusement possible dans la grange. Il lui fallut une seconde pour s'habituer à la luminosité agressive. Son cœur loupa un énième battement lorsqu'elle repéra le garçon.

Il ne lui fallut qu'une seconde pour comprendre ce qu'il était sur le point de faire.

Fred sentit la froideur du flacon lorsque celui-ci effleura sa lèvre. Il ferma les paupières, et pour la première fois depuis des mois, il esquissa un sourire.

―Non !

Hermione ne put retenir un cri de terreur.
Fred sursauta et le flacon lui glissa des mains.
Hermione fit un nouveau pas.
Fred observa avec incompréhension les morceaux de verre brisés qui se trouvaient à ses pieds.
Hermione observa le spectacle avec un immense sentiment de peur.

―Non... s'éleva la voix rauque du garçon. Non... Non... Non... Pourquoi... Pourquoi...

Avec horreur, Hermione le vit se glisser au sol et tenter de ramasser les morceaux de verre.

Fred grimaça à peine lorsque le verre lui entailla les paumes. Son sang se mêla au liquide qui était malheureusement en train de disparaître entre les lattes du plancher.

Hermione sentit son estomac se nouer lorsque l'odeur du sang vint lui chatouiller les narines.
Il lui fallut de longues secondes pour trouver la force de bouger et de venir s'agenouiller en face du rouquin.

Un gémissement échappa à Fred, alors qu'il contemplait les derniers vestiges de son unique chance de rejoindre George.

―Fred...

La voix d'Hermione ne fut à peine qu'un murmure, mais elle résonna avec force contre les divers objets moldus entassés dans la grange.

Le rouquin releva la tête et observa la jeune femme sans réellement la voir.
Hermione sentit des perles salées couler le long de ses joues.

―Non... répéta-t-il. Non... Non... George...
―Fred... Tu ne peux pas faire ça, répondit doucement Hermione.

Une minute, son projet d'évasion disparut complètement de ses pensées. Son esprit était entièrement focalisé sur le jeune homme qui lui faisait face et qu'elle n'avait jamais vu dans un état aussi pitoyable qu'en cet instant.

Son visage était marqué par la douleur. Ses joues s'étaient creusées, des cernes sombres encadraient ses yeux dans lesquels, ses prunelles autrefois si étincelantes, avaient désormais perdu tout éclat. Son pyjama flottait sur son torse amaigri. Ses mains écorchées tremblaient furieusement. En cet instant, il ne ressemblait plus au garçon boute-en-train et farceur qu'elle avait toujours connu.

Non, il n'était plus que l'ombre de lui-même.
Une loque.

Tout comme elle.
Bien que son fardeau à lui soit bien plus difficile à porter que le sien.
Il le hanterait jusqu'à la fin de ses jours.

―Non... répéta-t-il. 

Hermione sentit son estomac se nouer en remarquant les larmes qui coulèrent silencieusement sur les joues pâles du garçon. Le regard vide, il contemplait son dernier espoir de retrouver George s'évanouir à tout jamais. Bien sûr, il aurait pu retenter l'expérience, mais maintenant que quelqu'un avait compris que son souhait le plus cher était de rejoindre son jumeau, il se doutait qu'il n'aurait plus jamais l'occasion de le faire. Hermione allait le dire à toute sa famille et ils l'enfermeraient probablement au service des maladies incurables de Ste Mangouste pour le préserver.

Il ne deviendrait que le frère fou que l'on tente de cacher au reste du monde car il a été incapable de surmonter la disparation de la personne la plus importante de son univers.
Il finirait par être oublié de tous. 

―Tu ne peux pas faire ça, souffla Hermione. 
―Et pourquoi ? 

Une seconde, la jeune femme ne sut que dire, trop surprise qu'il lui réponde. Elle qui pensait qu'il n'avait même pas perçu sa présence. 

―Ce n'est pas ce que ton frère voudrait, dit-elle.
―Parce que tu crois savoir ce que mon frère voudrait pour moi ? répliqua-t-il sèchement. 

Hermione se tassa sur elle-même et baissa la tête, surprise et inquiète par ce brusque changement d'humeur.

Il faut dire qu'elle n'avait passé que peu de temps auprès du garçon depuis la mort de son jumeau. Fred passait le plus clair de son temps enfermé dans sa chambre, pris au piège de ses propres souvenirs, et les rares fois où il venait voir l'un des membres de sa famille, elle préférait s'éloigner, incapable de supporter l'aura de douleur qui l'enveloppait. 

C'était presque comme si elle se trouvait face à un inconnu. Le garçon qu'elle avait côtoyé avait disparu, et celui qui lui faisait face en cet instant était un étranger. Un étranger qui ressemblait trait pour trait à Fred Weasley, mais qui n'était pourtant pas lui. 

Elle l'entendit pousser un profond soupir et releva la tête pour l'observer se rassoir confortablement, le dos appuyé contre le fauteuil de son père. Elle, elle ne bougea pas, de peur qu'il ne se mette à lui hurler dessus, pour l'avoir empêcher de commettre une erreur pareille. 

Mais, à son grand étonnement, lorsque Fred reprit la parole, sa voix chevrotante ne contenait pas la moindre rancœur.

Juste une profonde, une incommensurable, une indéfinissable tristesse.

―Il me manque, lâcha-t-il dans un souffle à peine audible. Chaque seconde de chaque heure de chaque journée. 

Du revers de la manche, Hermione essuya les larmes sur ses joues. 

―Je ne peux pas vivre sans lui, reprit Fred. Je ne peux pas... non, je... je...

Délicatement, la jeune femme sortit sa baguette magique qu'elle avait rangé dans sa besace et tendit la main vers celles, ensanglantées du rouquin. 

Fred mit quelques secondes à comprendre et lui tendit ses mains tremblantes sans rechigner, ni prononcer le moindre mot, se contentant de l'observer agiter sa baguette au-dessus des entailles qui s'étaient formées sur ses paumes.

Hermione frissonna lorsque la main du garçon glissa dans la sienne et tenta de ne pas tenir compte de son étonnante froideur, repoussant l'image du cadavre de George qui vint se dessiner devant ses yeux et qui se superposait terriblement avec celle de Fred. Mais non, ce n'était pas Fred qui était mort ce jour-là, bien que...

Bien que, quiconque connaissait suffisamment les jumeaux, pouvait comprendre qu'une part de lui avait péri à la seconde où les paupières de son frère s'étaient fermées à tout jamais. Son cœur s'était brisé au dernier battement de celui de George. Son univers tout entier avait implosé, chacune de ses croyances, de ses rêves. Tout avait pris fin, si brusquement. Sans un au revoir, sans un sourire. 

Un simple éclat de lumière verte et en une fraction de secondes, George s'en était allé. 
Son rire s'était répercuté une dernière fois contre les murs en pierres de Poudlard.
Son sourire s'était figé.
L'éclat dans ses prunelles s'était éteint.
L'espoir, le bonheur, la joie avaient disparu. 

Tout était devenu noir. 
Dans le couloir.
Dans les sourires des Weasley.
Dans le regard de Fred.

Hermione revit le corps du garçon, à demi enseveli sous les décombres.
Elle entendit de nouveau le hurlement de Ginny.
Elle se souvint de l'incompréhension sur les traits de Bill.
Elle se remémora les larmes dans les yeux de Ron.

Mais elle se rappela surtout la souffrance qui avait défiguré les traits de Fred alors qu'il essayait tant bien que mal de sortir son frère des décombres. Elle le revit, secouant George de toutes ses forces, lui hurlant d'ouvrir les yeux, le priant de rester avec lui. Elle revit la peur dans son regard. 

Une partie de Fred était morte ce jour-là.
Certainement la meilleure.
Celle qui croquait la vie à pleine dents.
Celle qui aimait rire, profiter de chaque instant, faire des farces.
Celle qui avait à cœur de venir en aide aux plus démunis, de secourir les plus faibles.
Celle qui n'avait pas hésité une seconde à porter secours à des centaines de sorciers d'origine moldue pour les protéger du danger qui planait au-dessus d'eux.
Celle qui n'avait pas hésité à se battre lors de la bataille.
Celle qui avait toujours soutenu Harry, même lorsque le monde entier le prenait pour un fou.

La part de George qui vivait en Fred s'en était allée à tout jamais. 

Et elle en prenait la pleine mesure alors que, dans un silence qui, pour la première fois depuis des mois, ne lui parut pas pesant, elle pansait ses blessures. Les plus visibles, certes. Les plus faciles à soigner, mais des blessures quand même.

Une petite voix lui souffla qu'il y avait peut-être encore un peu d'espoir. 
Pour Fred.
Pour tout le monde.
Et peut-être... peut-être...

Peut-être même pour elle. 

Mais comment savoir ? Comment se reconstruire alors que le souvenir du moment qui avait détruit sa vie à tout jamais ne cessait de la hanter ? Comment aller de l'avant, oublier ? Comment se raccrocher à la joie, alors que tout lui paraissait sombre, terne, sans saveurs ?

Oui, comment faire ? 

Hermione avait toujours pensé que l'espoir était la meilleure arme contre l'ennemi.
Mais quand l'on était son propre ennemi, comment croire encore en l'espoir ? 

Un soupir lui échappa, attirant l'attention du garçon.

―Et toi ? demanda-t-il.
―Moi ? reprit-elle, en levant un regard surpris vers lui.

Il détailla chaque trait de son visage avant de répondre.

―Pourquoi es-tu là ? A en juger par ce que tu portes, tu n'étais pas en train de dormir. 

Que répondre ?
Allait-elle lui mentir, comme elle le faisait envers tous les autres ?
Ou allait-elle enfin avoir le courage d'affronter cette peur qui était la sienne et que personne ne pouvait comprendre ?

―Je...
―Tu allais partir, comprit-il.

Hermione baissa les yeux. 
D'un dernier geste, elle fit disparaître la dernière entaille et s'appuya contre une caisse qui se trouvait derrière elle.

Fred avait compris, alors à quoi bon continuer de faire semblant ?

―Oui, lâcha-t-elle, un sanglot dans la voix. Oui.
―Pourquoi ?

Il n'y avait pas la moindre curiosité malsaine dans sa question.
Il n'y avait pas le moindre jugement.

Pourtant, Hermione hésitait encore.

Comment pourrait-il comprendre alors que lui avait toutes les raisons d'en vouloir au monde entier de lui avoir arracher sa moitié ? Ce qu'ils vivaient n'était en rien comparable, pourtant, Hermione n'arrivait pas à aller de l'avant.

―J'avais besoin de m'éloigner de... de tout ça, répondit-elle. 

Fred demeura silencieux, et pour la première fois depuis longtemps, il ressentit quelque chose.

Une émotion qu'il ne parvint pas à identifier, mais qui se fraya un chemin dans son cœur.

―Je... je n'arrive pas à... je n'arrive pas à oublier, reprit Hermione, repliant ses genoux contre sa poitrine, dans une vaine tentative de se protéger du malheur qui l'entourait. Chaque nuit, je... je la revois et... 
―Lestrange, souffla-t-il.

Hermione acquiesça.
Un sanglot lui échappa. 

―Je sais qu'elle est morte, mais j'ai cette peur tenace de la voir revenir de nouveau et finir... finir ce qu'elle a commencé...

D'une main tremblante, elle remonta la manche de sa veste et Fred vit alors apparaître le lourd secret qu'Hermione avait caché à tous jusqu'à présent.

Sang-de-Bourbe

Ces trois petits mots à jamais gravés dans sa chair.
Ces trois petits mots à jamais gravés en elle, sur elle.
Ces trois petits mors à jamais gravés et qui la hanteraient jusqu'à la fin de sa vie.

―J'ai toujours mal. Aucun remède ne parvient pas à soulager la douleur qu'elle m'a laissée.
―Est-ce que Ron et Harry savent ?

La jeune femme secoua la tête, essuya les nouvelles larmes qui dévalèrent sur ses joues.

―Je ne préfère pas, ajouta-t-elle d'une voix tremblante. Je ne veux pas qu'ils s'inquiètent inutilement pour moi.
―Tu as le droit d'avoir peur, Hermione, tu sais, souffla-t-il. 
―Non, répondit-elle. Non, je n'ai pas le droit. Parce que des personnes ont subi des traumatismes plus importants et qu'elles ont réussi à s'en sortir.

Fred jugea préférable de ne pas répondre.
De toute façon, qu'aurait-il pu lui dire ? Qu'il comprenait ?
Non, c'était faux. Il ne pouvait pas comprendre. Tout comme Hermione ne pouvait pas comprendre ce qu'il éprouvait. Personne ne pouvait savoir ce que cela faisait de perdre l'être le plus important de sa vie. 

―On dirait qu'il n'y a plus aucun espoir pour nous, lâcha-t-il.

Hermione releva la tête et il croisa son regard.
L'éclat qu'il avait toujours remarqué dans ses prunelles avait disparu.
Les quelques tâches dorés dans ses iris étaient à peine visibles.

La fille qu'il avait connu n'était plus. Du moins, s'était-elle emmurée au plus profond d'elle-même, pour échapper au monde environnant. 
Pour fuir ses cauchemars, ses peurs, ses terreurs.
Pour ne plus avoir à affronter le fantôme de son bourreau qui ne cessait de la hanter. 
Pour ne plus avoir à prétendre allait bien alors que le mal la rongeait de l'intérieur. 

Fred pensa qu'il paraissait inconcevable qu'il n'y ait plus d'espoir pour qu'Hermione redevienne la jeune femme qu'elle méritait d'être.
Qu'elle redevienne la fille qu'il connaissait. 

Quelque part, il existait forcément le remède à son mal.
Il existait la recette miracle pour faire briller sa vie de nouveau.
Pour ramener la lumière dans ses cauchemars, pour chasser toutes ces émotions négatives qui la rongeaient.

Il devait forcément y avoir un moyen de l'aider.

Une fille comme elle ne méritait pas de souffrir ainsi pour le restant de son existence.
Si tel était le cas, alors le destin était un vrai connard, la vie une sale chienne.

Non, c'était impensable.
Hermione devait trouver l'étincelle, la lueur qui lui donnerait de nouveau envie de se battre.
Pour elle, pour les autres, pour la justice.

Une lueur qui, il l'espérait, l'éclairerait pour le restant de son existence.

Une lueur qui, il ne le savait peut-être pas encore, allait les réunir.
Allait leur donner à tous les deux une raison de se relever, d'affronter la vie et ses aléas.
D'affronter leurs pires peurs.

Une lueur qui allait les guider et leur permettre de goûter de nouveau à la joie, au bonheur.

A l'amour.

Une lueur, un espoir. 
Du courage, de la force.
De la bravoure.

Unis. Soudés.

Le combat serait long, éreintant. Difficile.
La lutte ne se ferait pas sans quelques accrocs. 

Sans peur. 

Mais, un jour viendrait où, ils repenseraient à cet instant précis qui, ils ne le savaient pas encore, venait de marquer le commencement de leur renaissance.




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