Il nous faudrait trouver une métaphore convenable pour décrire ce fléau.

On pourrait utiliser le marteau, lui qui enfonce le clou et laisse une trace dans le mur pour l'éternité.

Trop direct, un chemin droit sans réelle gradation.

On pourrait employer celle d'un oiseau tombé du nid, plus on essaye de l'aider, plus c'est difficile pour lui. Il est abandonné notre volatile, plus personne ne veut de lui, à chaque fois qu'on le rattrape, c'est pour mieux le laisser dégringoler.

Trop concret.

Je pense plutôt au frelon. Il avance d'abord, tout gentil, laissant s'échapper un doux ronronnement, assorti à de jolies couleurs, bien joyeuses.

C'est la moindre différence qui sert à désigner le jouet. La grosse guêpe décrit alors des cercles autour de la futur victime, ceux-ci se resserrent de plus en plus, affolant une proie qui ne trouve souvent rien de mieux à faire que de bouger ses quatre membres. cette action trahi la peur, l'animal se nourrit de celle-là. Ce petit jeu continue jusqu'à l'étouffement.

Et puis le venin pénètre, s'infiltre et paralyse notre victime, qui crie, incapable de réagir autrement. Mais c'est trop tard, seul le vide lui répond.

A partir de cette métaphore, peut-être pourra-t-on mieux comprendre ce dont on ne parle pas assez.

Mais non, cher lecteur, qui que tu sois, ne crois pas que je vais t'apporter la réponse sur un plateau. Ce serait trop facile, d'autant que j'aime le suspense. Je donnerais seulement un dernier indice :

Cela détruit chaque année des milliers de personne au passé bon ou mauvais. Chacune est une sacrifié en trop, une victime de l'incompétence de notre société. A toi maintenant de les aider.