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La nuit

Quand la nuit il disparaît, emporté par les ténèbres et l'obscurité, il n'est plus lui-même, il n'est plus cet adolescent que personne ne remarque, il n'est plus ce jeune homme qui se fait martyriser par ses camarades.

Quand la nuit le prend en son sein, quand dans ses bras sombres, elle le porte et l'emmène avec lui, qu'il revêt son costume de nuit, qu'il devient le justicier rouge et noir au motif d'araignée, il n'a peur de rien.

Quand la nuit il s'échappe et surveille de sa tour de guet, du haut de ce building aux innombrables étages et vérifie la sécurité des habitants non inquiets, il est heureux de se sentir responsable.

Peter Parker, adolescent sans histoires, si ce n'est celles, si sombres de sa vie, est quelqu'un d'incroyablement héroïque.

Comment je le sais ?

Il m'a sauvé la vie.

Tout a commencé cette nuit-là, dans les ténèbres de mon esprit égaré. J'étais bien trop malheureuse pour voir la chance que j'avais. Certes, j'avais l'impression d'avoir tout perdu et pourtant, pourtant, j'avais tant. Parce que j'avais la Vie devant moi, mais par un trop plein de désespoir j'avais voulut l'arrêter là.

Debout sur ce toit, mon intention n'était autre que de sauter et de vérifier la vérité sur l'attraction terrestre. Je ne pouvais voler, je ne pouvais me jeter d'ici sans en subir les conséquences.

J'allais mourir ce soir, j'allais me tuer pour ne plus exister, pour ne plus souffrir et vivre ailleurs et autrement. Je n'avais plus la force de croire, plus la force d'espérer. J'aimais penser que c'était mérité.

Quelqu'un comme moi ne pouvait vivre et voler l'oxygène des honnêtes gens.

Qu'avais-je fait ?

Moi-même, je n'en étais pas certaine, j'avais perdu les êtres les plus importants de mon existence. Mais le pire, le pire, c'était que tout ceci était de ma faute.

La dispute entre ma mère et moi n'était pas la première, mais jamais encore ça n'avait été aussi loin.

💔💔💔 Flashback 💔💔💔

La porte claque si fort sur ses gonds qu'un instant, je crois qu'elle s'est détachée de son montant.

J'entends mon père crier, mais je dévale déjà les marches jusqu'au rez-de-chaussée. Très vite, je contourne l'immeuble et me hisse sur les escaliers escamotables de secours et grimpe jusqu'au toit de l'immeuble voisin. Nul ne sait que je vais là pour me cacher et c'est tant mieux.

Peu de temps après, j'entends mes parents s'inquiéter à mon sujet alors qu'ils foncent vers l'extérieur à ma recherche. L'inquiétude perce la voix de ma mère. J'entends les sanglots s'échapper de sa gorge.

Au fond de moi, je sais que j'abuse et que je me conduis un peu excessivement, oui, je le sais, mais tout de même, je ne suis pas une délinquante, je travaille bien au lycée alors pourquoi ne veulent-ils pas me laisser aller à cette fête ? N'ai-je pas mille fois prouver qu'ils pouvaient avoir confiance en moi ?

Une heure que mes parents s'en sont allés, partis me chercher en voiture, une heure que je patiente, qu'ils reviennent. Et bien, ils en mettent du temps.

Mais voilà, ils ne reviendront jamais.

La voiture a fait une embardée, me disent les policiers, plus de deux heures après. Une embardée. Suivie de plusieurs tonneaux. Comment ça ? Comment ? Où ? Qu'ai-je fait ?

💔💔💔Maintenant 💔💔💔

Mes parents ce soir-là avaient quitté ce monde, ils s'en étaient allé. Ils étaient morts.

Monstre, un monstre sans cœur.

Les derniers mots prononçaient quand j'avais quitté l'appartement, les derniers mots que je leur avais crié ce soir-là. Je m'en souviendrais à jamais.

Monstre, un monstre qui ne méritait pas de vivre.

Je n'étais pas pardonnable et je ne voulais être pardonnée.

Mourir pour ne plus souffrir. Mourir pour ne plus être. Mais devenir.

Devenir un souvenir, qui serait pour l'éternité, une adolescente exigeante qui a fait se tuer ses parents.

Une larme salée au goût étrange, à la commissure de mes lèvres, avait glissé de mes yeux fatigués. Qu'aurais-je dû faire ?

Mourir, sauter et disparaître.

Un pied sur le bord, puis le second, je m'étais approché du vide glaciale et terrifiant qui m'appelait pour mieux m'engloutir. Les yeux brouillés de larmes, le cœur brisé et le dégoût de moi-même. J'étais prête à me laisser tomber, à mourir. C'est tout ce que je méritais.

- Ne fais pas ça.

Cette voix m'avait interpelée, je pensais être seule ici, sur ce toit, seule face à mon destin tempétueux. Mais ce n'était qu'une douce illusion.

Un peu plus loin, tout aussi près du vide se tenait le héros de mon quartier. Un justicier en costume moulant. Aidant les petits gens et arrêtant les bandits en tous genres.

- Ne fais pas ça. Avait-il dit une fois de plus sa main tendue vers moi en un geste apaisant.

- Que fais-tu là ? Lui avais-je demandé. N'as-tu pas de méchants à arrêter ?

Je devais être si terrible à cet instant, ma peau rougie par les perles salées, traîtresses et sans vergogne. Mais peu m'importait mon apparence, j'étais anéanti et sans famille. Sans accroches dans ce monde. Responsable de la mort prématuré de ma famille.

Je n'étais qu'un monstre. Je n'avais été qu'une déception pour mon père et ma mère. Je n'avais été qu'un poids sans cœur, un monstre implacable et froid, faisant de leur vie un cauchemar.

- Je ... Je n'ai plus rien. Je n'avais pas reconnu ma propre voix, sortant de ma bouche en un aveu amère. En un chuchotement absurde. Qu'avais-je fait ?

Le héros s'était rapproché de moi, mesurant ses pas, doucement, sans mouvement brusque.

- Non. Avait-il dit gentiment. Tu as quelque chose. Tu as la vie devant toi. Sa voix semblait être celle d'un jeune homme. Pas plus âgé que moi. Que savait-il de ma vie, de mes soucis ou encore de la monstrueuse jeune fille que j'étais.

Il ne savait rien. Rien du tout.

Mon corps face au vide, mon visage tourné vers cet étrange garçon aux pouvoirs si spéciaux, je ne savais plus vraiment ce que j'avais à faire. Je ne savais plus vraiment ce que je devais faire.

Il avait tendu son bras, me proposant sa main.

- Prends ma main et discutons. Avait-il supplié pour m'aider. Car la voilà la vérité, il était là pour me sauver, me sauver toute entière, pas que de ce saut stupide que j'avais envie de faire, mais aussi de mes sentiments ténébreux. De ce gouffre en moi. 

- Je ne suis rien. Lui avais-je répondu. Je ne suis personne. Personne pour personne. Les larmes débordaient de mes yeux. Ce néant en moi me dévorait un peu plus, chaques secondes, comme un trou noir aspire la lumière et les étoiles.

- Tu te trompes. Simple et radical.

Ses yeux mécaniques étaient plissés en deux fentes blanches, il n'avait pas l'air rassuré, mais plus que tout, c'est son intonation qui m'avait choquée. Il semblait si fragile sous sa force de super-héros. Il avait l'air inquiet pour moi. Pourquoi ? Il ne me connaissait même pas.

- Pourquoi ? Lui avais-je demandé. Pourquoi t'inquiètes-tu pour moi ? Tu ne me connais même pas. Mes mots tremblaient sous mes émotions contradictoires. J'avais envie de mourir et pourtant, il me donnait envie de vivre.

- Parce que je sais, je sais ce qu'est le désespoir, la perte et le dégoût de soi.

Il semblait sincère et c'est peut-être ça qui m'avait fait changer d'avis.

Mon esprit trop plein de pensées négatives avait flanché en cet instant. Épuisé, je m'étais écroulée, mon corps secoué de sanglots déchirants. Le barrage de mes émotions avait fini par céder. Inondant mon être d'un torrent de détresse.

Rapide, le héros s'était rapproché et du bout de ses doigts, effleuré mon poignet avant de s'en saisir totalement.

En déséquilibre, trop secouée, je n'avais même pas fait attention que mon corps avait craqué si près du bord.

Juste un instant, simple seconde, moment d'incertitude et j'étais prête à me laisser aller à tomber. Sans ce héros, qui n'avait jamais rien demandé en retour de toutes ses actions bénéfiques, sans lui, je ne serais plus.

Qu'avais-je fait après, je ne m'en souvenais plus, mais nous nous étions retrouvés, lui et moi, assis sur le toit, le seul témoin de mon désarroi.

- Pourquoi me sauves-tu ? L'avais-je questionné.

- Je ne pouvais te laisser faire ça. Sa réponse toute aussi simple et soudaine, qu'il l'avait répliqué, m'avait touché en plein cœur. Nul ne devrait avoir envie de mourir. Avait-il rajouté. Même pas les pires êtres vivants. Avait-il dit. Ce que tu n'es pas visiblement. Alors ? Demanda-t-il soudainement.

- Alors quoi ? Que voulait-il que je lui dise. Je n'avais pas envie de m'étaler sur le pourquoi du comment de ma vie chaotique. J'avais tué mes parents et j'étais seule. Voilà tout.

- Ne te tues pas.

J'étais estomaqué par sa réplique.

- Je n'ai rien, plus rien, plus personne. M'écriais-je. Personne. Ma voix n'était plus que sanglots, cassée d'avoir tant pleuré.

Et il m'avait une nouvelle fois surprise. Qui étais-je pour lui, pour qu'il agisse ainsi ? Qui ?

Je le vis retirer son masque sans hésitation aucune, révélant son identité. Il l'avait retiré et m'avait regardé, droit dans les yeux.

Son regard m'avait transpercé et j'étais si secouée et étonnamment surprise qu'il divulgue son identité ainsi, à mes yeux.

Comment pouvait-il me faire confiance sans même me connaître ?

- Tu m'as moi. Avait-il simplement dit, comme si c'était tout à fait naturel.

Il m'avait tendu une main pour que je la serre. Hésitante, mes doigts s'étaient finalement glissés dans sa poigne et cette poignée de main devint ce qui me reliait à ma vie, à ce présent, à cette heure, sur ce toit.

- Peter Parker. S'était-il présenté. En secouant mon bras de bas en haut. Et tu es ?...

•••

Voilà, vous savez tout, tout ce que ce jeune homme a fait pour moi en cette nuit de mal-être. Il a eu assez foi en mes sentiments pour se présenter.

Je n'oublierais jamais tout ce qu'il a fait pour moi. Ce héros solitaire et discret, agissant dans l'anonymat, qui ne reçoit rien en retour de ses actions.

Il nous est arrivé de nous retrouver sur ce même toit, quelques fois pour discuter. Je ne pourrais jamais assez le remercier. Jamais.

Peter Parker. Simple adolescent au cœur pur, agissant dans le plus grand secret, ne demandant rien a personne. Sauvant des vies, la nuit. La nuit.

Voilà, j'ai écrit ça un peu au hasard, laissant les mots glisser librement hors de mes pensées.
J'espère que ça vous a plu.
I Love You 3000 ♥️

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