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Chapitre 7 :

**PDV Percy**

- Bonjour à tous, je suis Moyra Gowan. Votre nouvelle professeure de défenses contre les forces du mal. Cette année, je vais vous faire passer en revue tous les thèmes qui risquent de tomber aux ASPIC. Aussi, cette semaine nous allons réétudier les épouventards.

Je regarde Jason, puis Léo et les autres. Je ne comprends pas pourquoi on va travailler sur les épouvantails, ni ce que veut dire ASPIC.

- Qui peut nous rappeller ce qu'est un épouventard ? Continue la professeure.

La main d'Hermione se lève comme une bombe, et Mrs. Gowan l'interroge.

- Un épouvantard est une créature qui peut changer d'aspect à volonté et qui prend la forme la plus terrifiante possible selon la personne en face d'elle, récite-t-elle.

- Très bien, Miss... ?

- Hermione Granger.

- Très bien Miss Granger. Quelqu'un a-t-il quelque chose à ajouter ?

Voyant que personne ne lève la main, elle reprend.

- Un épouventard se nourrit des émotions humaines et vit dans des endroits sombres, confinés, angoissants. Étant donné qu'il prend possession de votre plus grande peur, l'apparence comme la force physique, bien qu'elle soit diminuée, il faut savoir s'en débarrasser au plus vite. Le sort est : "Riddikulus". En jetant le maléfice, imaginez votre peur se transformer en une chose plus ridicule que tout ce que vous n'avez jamais vu. Je vais vous faire une démonstration.

Elle se dirige vers le coffre, et l'ouvre d'un coup de baguette. Sous mon plus grand étonnement, il en sort une créature que j'ai déjà vue. Lors de ma première quête, il y a maintenant six ans. <<Pour Élodie c'est trop tard. Elle va mourir pour ce que vous m'avez fait ! MOURIR !>> S'écrie l'épouvantard de la voix de Méduse.

Sa voix me ravive des souvenirs, quand elle voulait faire de Grover, Annabeth et moi des statues de pierre.

Pendant une fraction de seconde, Mrs. Gowan paraît terrifiée, perdue dans un mauvais moment de sa vie. Seulement elle se ressaisit si vite que je me demande si je n'ai pas rêvé.

- Riddikulus !

Il pousse alors une moustache violette à Méduse, et elle se met à faire des pas de danse classique tout en chantant alouette. La plupart des élèves éclatent de rire devant ce spectacle.

Seuls nous, demis-dieux, ne rions pas car nous savons que ce monstre ne devrait pas être la plus grande peur d'une sorcière. Parce qu'ils ne sont pas censés savoir que la mythologie existe.

Avec Jason on se lance des regards alarmés. Méduse est clairement de notre monde, alors comment se fait-il qu'elle soit la plus grande peur de notre professeure ?

- Silence s'il vous plaît ! Tonne Mrs. Gowan.

Une fois le calme rétabli, elle s'asseoit sur une table et nous demande de nous mettre les uns derrières les autres pour passer chacun notre tour. Tous se pressent pour passer dans les premiers, ce qui m'étonne car moi, sachant ce que je vais voir, je préfère aller au fond.

Je me mets en dernier, redoutant le moment où ce sera mon tour. Peut être que si je demande à la professeure de ne pas passer... ? Non, il faut que je le fasse.

La première élève est une Serpentard. Quand elle s'approche de l'épouventard, Méduse disparaît pour laisser place à un grand homme pâle, bien plus pâle que Nico ou oncle Hadès. La verte et argent se pétrifie, ainsi que plusieurs cris et sanglots sortent de la bouche des autres. Je remarque que l'homme a étrangement des fentes à la place des pupilles, et qu'elles sont d'un rouge sang. Mais le plus bizarre, c'est qu'il n'a pas de nez.

La jeune serpent se reprend, et lance un Riddikulus à l'homme. Il lui pousse alors des oreilles de lutin, le nez de Pinocchio, et un tutu rose à paillettes. Il finit par tomber par terre, et plus personne ne s'approche.

- Écoutez, je me doutais que l'épouvantard apparaîtrait sous la forme de Voldemort pour certains d'entre vous. À vrai dire je pensais surtout à Mr. Potter. Après ce qu'il s'est passé il y a deux mois, c'est compréhensible, dit alors la professeure.

Je vois Harry se crisper, pourquoi surtout lui ? Et qu'est-ce qu'il s'est passé cet été, ils n'étaient pas là à la guerre contre Gaïa. Et je n'ai pas connaissance d'une guerre avec un monsieur sans nez dans le monde des mortels. Sauf qu'ils sont dans un monde de sorciers. Ouais, je peux pas savoir.

- Ainsi, vous n'avez pas à vous inquiter. Si cela dégénère, je serais là. Maintenant veuillez avancer, il faut que tout le monde soit passé avant la fin du cours.

Un Gryffondor s'approche, et le "Voldemort" à tutu rose disparaît pour laisser place à un monsieur sans nez identique à celui de tout à l'heure.
Plusieurs personnes passent, avec toutes la même peur. Je trouve ça très étonnant étant donné que chaque personne est unique. Mais je comprends que cet homme était un grand psychopathe et qu'il a dû en traumatiser plus d'un quand il s'écrie des choses comme : <<Tu vas mourir ! Avada Kedavra !>>. Cette phrase est passée pour la plupart des élèves, et ce qui me fait peur, c'est que je reconnais assez clairement le mot cadavre. Pas rassurant.

Quand il ne reste plus que nous, le quatuor rouge et or et Drago -j'ai entendu Will l'appeler comme ça tout à l'heure-, Ron s'avance.

L'épouventard prend alors une forme auquel je ne m'attendais pas, une grande araignée. C'est la première fois que ce n'est pas Voldemort, et heureusement, je commençais à en avoir marre de sa tête. Néanmoins, je détourne les yeux.

Je ne veux pas voir ça. L'araignée me fait trop penser à Arachné. Le jour où on s'est retrouvés face à elle, dans le Tartare. Je pense à Annabeth. Elle va forcément faire ce cours elle aussi, et devoir affronter une nouvelle fois sa plus grande peur. Mais elle, ce sera Arachné ou... ou comme moi ? J'essaie de ne pas y penser. Mais rien que de l'imaginer se retrouver à nouveau devant... non je ne veux pas qu'elle revive ça.

Quand je reviens au monde présent, Hermione et Ginny sont déjà passées, et Harry se tient devant un... Je ne sais pas quoi en fait. La chose a une forme humanoïde, et est vêtue d'une longue cape. Le plus effrayant est que la chose n'a pas de visage.

La pièce se couvre alors d'un brouillard noir, et petit à petit des flashs du Tartare et de la guerre s'affichent en moi. Les larmes me montent mais je les retiens, et tout s'arrête quand enfin, Harry s'écrie :

- Riddikulus !

La chose se met alors à faire du break dance, jusqu'à ce que Drago s'avance à son tour, et que l'épouvantard se métamorphose encore une fois. Il fait un petit sourire à Harry et je vois ce dernier une moue choquée sur le visage. Il ne s'attendait visiblement pas à ça.

L'épouventard prend alors la même apparence que Drago, mais... paraît vieilli. Il s'exclame : <<Mon fils, tu m'as déçu. Tu as abandonné le Seigneur des Ténèbres pour Dumbledore. Je ne te le pardonnerai jamais. Il est mo...>>

- Riddikulus !

Le Serpentard ne laisse pas le temps à son père de finir sa phrase, et l'épouventard se retrouve déguisé en clown, tout en riant comme une truite. Le vert et argent, un peu sonné par les paroles de son père, rejoint les autres.

Il ne reste maintenant plus que nous sept, demis-dieux. Je crains de voir les peurs de mes amis, et encore plus du moment où ce sera à moi. Qui plus est, c'est maintenant qu'on va découvrir si Hécate nous a bel et bien donné sa bénédiction, et si nous pouvons jeter des sorts.

Jason s'avance vers l'épouventard qui se transforme aussitôt en... Une personne que j'aurais préféré ne jamais revoir, Gaïa. Elle est une version miniature de la vraie, mais n'en reste pas moins belle, ni moins effrayante.

Ma main se porte instinctivement sur Turbulence, mais je ne la déplie pas. Je me rappelle des paroles de Chiron.

Gaïa ouvre la bouche pour parler, mais Jason ne lui en laisse pas le temps. Il lui jette un Riddikulus, qui a mon grand soulagement marche. Gaïa se retrouve alors en déguisement de poulet, tout en miaulant comme un chat.

Jason rejoint ensuite le quatuor, et je remarque le regard de la professeure le suivre, un air admiratif et craintif peint sur le visage.

C'est ensuite le tour de Clarisse, puis d'Hazel et Will.

Pour la fille d'Arès, c'est un grand Drakon. Je sais que c'est celui qu'elle a rencontré dans le labyrinthe.

Pour Hazel, c'est aussi Gaïa. Mais ça me fend le coeur, car je reconnais le moment. Celui où ma meilleure amie, il y a 70 ans, à essayé de retarder l'arrivée de Gaïa, et où elle et sa mère en sont mortes. Manipulées par la déesse de la Terre.

Will, lui, j'ai reconnu Kayla, sa soeur, en train de mourir. Mais il a réussi à lui jeter le sort et elle s'est évaporée, c'était étrange.

Maintenant, vient le tour de Nico. Lorsqu'il approche, l'épouventard réapparaît avec l'apparence d'Otos, l'un des géant qui l'a enfermé dans la jarre. Puis Otos devient Ephialtès, le deuxième géant. Nico jette alors un Riddikulus, et l'épouvantard se retrouve accroché par les pieds, pendu au plafond.

Ce petit spectacle me fait sourire. D'un côté les voir se ridiculiser appaise un peu ma peur. Par exemple, je sais que maintenant, j'aurai en tête l'image de Gaïa déguisée en poulet, un peu moins effrayant.

Léo s'avance et une Gaïa de taille humaine, seulement faite de terre, se matérialise devant lui. <<Tu as tué ta mère, et tu m'as anéantie. Un jour je reviendrai, et ce jour là, tu mourras !>>

- Ce n'est pas moi qui l'ai tuée. C'est toi Face de Vase. Et tu ne m'auras jamais. Riddikulus !

Après ça, Léo rejoint nos amis, un sourire vainqueur aux lèvres, mais le regard triste.

Je suis maintenant le seul, le dernier. Je sais que c'est mon tour mais je ne veux pas m'avancer. Je sais ce qui m'attend et j'ai peur.

- Percy, c'est à toi, me dit la professeure.

Je la regarde. Comment connaît-elle mon nom ? Je n'ai pas le rappel de lui avoir dit pourtant. Un monstre peut-être ? Non, pas un monstre. De un elle nous aurait déjà attaqués, de deux si elle en était un elle n'aurait pas peur de Méduse.

Je regarde mes amis et ils me font tous un sourire d'encouragement. Je m'avance alors, et devant moi, la Gaïa de Terre se transforme.

Je manque de tomber. Il est là, à nouveau devant moi. Même si il est minuscule comparé à la fois où je l'ai rencontré, il est là, en face. Bien réel. Sous le casque de pierre et de métal tordu, il y a le visage qui hante tous mes cauchemars. Celui que je ne voulais pas revoir. Ma respiration commence à s'accélèrer, et je me sens pâlir.

La spirale de sa tête s'enfonce à l'infini, ce tourbillon de noirceur enlevant toute joie de vivre. Et Annabeth, heureusement qu'elle n'est pas là. <<C'est un honneur insigne que je vous accorde, petits héros. Même les Olympiens n'ont jamais été dignes de mon attention personnelle. Vous allez être anéantis par Tartare lui-même !>> Je me sens vulnérable. Je lâche alors ma baguette, comme j'avais lâché mon épée, là bas, dans l'abîme. Je m'y revois maintenant. Et Bob, qui se sacrifie, lui qui ne reverra jamais les étoiles, son plus grand rêve. Cette fois je tombe.

De très loin, me parvenant étouffée, la voix de Mrs. Gowan intervient.

- RIDDIKULUS !

Le calme revient, mais les élèves paraissent tous effrayés, terrifiés. Hazel s'approche de moi et m'aide à me relever. Ensuite elle me prend dans ses bras, et petit à petit je chasse les souvenirs de ma tête.

- Merci, je lui murmure à l'oreille.

Quelques minutes après, alors que tout le monde est sorti, la professeure vient nous voir.

- Percy, tu devrais aller à l'infirmerie. Mrs. Pommfresh te donnera des potions pour que les prochaines nuits tu ne fasses pas de cauchemars.

J'hoche la tête et elle se tourne vers mon amie.

- Hazel, je veux que toi et tous tes amis demis-dieux veniez dimanche dans mon bureau à l'heure du déjeuner. C'est compris ?

- Très bien. Mais... qui êtes vous ? Et... comment savez-vous que nous sommes des... ?

- Je te dirai ce week end. Et venez tous, je veux dire, vous dix. Maintenant emmène Percy à l'infirmerie.

En sortant de la salle de cours on tombe sur toute la bande. Annabeth me saute dans les bras.

- Percy, ça va ? Ils sont venus me chercher, Léo m'a tout raconté et...

- Oui, t'inquiète pas Annie. Viens, je dois aller à l'infirmerie.

- Tu es blessé ?

- Non, mais apparemment l'infirmière peut me donner quelque chose contre les cauchemars.

Hazel prend la parole :

- D'ailleurs, je profite du fait que nous soyons nous dix, Mrs. Gowan veut nous voir dimanche à midi dans son bureau. Elle sait qui on est, alors ça ne sert à rien de lui cacher. On lui dira la vérité.

Tous aquiescent, et nous allons à l'infirmerie en demandant notre chemin aux élèves traînants dans les couloirs.

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