Chapitre 16 :
Chers lecteurs et lectrices,
J'AI ENFIN FINI LE CHAPITRE 16 ! Vous y croyez ? Moi j'ai du mal...
Je suis sincèrement désolée pour ces longs mois d'absence, j'espère que vous n'aurez pas trop attendu ce chapitre car ce n'est certainement pas le meilleur. Eh oui, j'ai un peu perdu la main en écriture et j'ai dû tout relire avant de reprendre ce chapitre. Enfin bref, j'espère tout de même qu'il vous plaira, bonne lecture ! Kiss 💋
**PDV Moyra Gowan**
Je jette un coup d'oeil dans le couloir, espérant que les demis-dieux arrivent au plus vite. Ils devraient bientôt être là, c'est l'heure. Et au moment où je formule cette pensée, je vois Léo Valdez qui débarque en courant, poursuivi par Nico di Angelo. Mais que font-ils ? Le fils d'Hadès, son épée de fer stygien en main, menace le plus grand. Pourquoi, je me le demande bien. Mais voyant que Léo va vite être rattrapé par le brun, je décide d'intervenir.
- On se calme vous deux ! Inconscients ! Venez tout de suite dans mon bureau.
Ils s'arrêtent net, et Nico range son épée.
- Désolé, je ne voulais pas... commence ce dernier.
- Di Angelo s'excuse, ricane Léo en lui coupant la parole, c'est une journée à marquer d'une pierre blanche ! D'abord il fait preuve d'amour en défendant son dulciné, puis il demande pardon...
- Valdez, pour ces paroles, t'es un homme doublement mort.
- Stop vous deux !
Je les entraîne dans mon bureau, et referme la porte.
- Qu'est-ce qu'il vous a pris ? Je demande. Nico, si quelqu'un t'avait vu avec cette épée, il se poserait des questions ne crois-tu pas ? Alors pourquoi ce risque ? Enfin non. Je ne veux pas savoir en fait. En revanche c'est l'heure du rendez-vous alors Léo tu vas chercher le autres et toi Nico tu reste ici. Hors de question que vous vous retrouviez à nouveau seuls tous les deux.
Sur mes paroles Léo file sans demander son reste, et Nico s'asseoit sur une chaise.
Quelques minutes après, Léo revient avec tout le monde. Je vois ensuite Will rejoindre Nico, et lui prendre la main. Le fils d'Hadès rougit alors légèrement.
-Bien, tout d'abord ne me faites plus jamais ça c'est compris ? Je demande en jetant des coups d'oeil à Léo et Nico.
Ils acquiescent puis je continue.
-J'en étais donc au récit de l'impact du mensonge que moi, Yliane et Élodie avions proféré.
Je prends une grande inspiration afin de rassembler mes esprits, et je continue.
-Ça a eu lieux trois étés après. J'avais neuf ans. Nous étions tous au réfectoire, c'était l'heure du souper. Et le soir même juste après le repas, il allait y avoir un capture l'étendard. Vous pouvez donc imaginer l'ambiance qu'il y avait, tout le monde était surexcité, tout le monde avait hâte. Cet état d'esprit perdura jusqu'à ce qu'un violent tremblement de terre secoue toute la colonie. C'était en fait la colère de Poseidon. J'ai appris avec Yliane et Élodie, que c'était dû à une violente dispute qu'il avait eu avec Zeus. Ce qui d'un côté, n'est pas très étonnant venant d'eux.
-Ça c'est sûr ! Dit Percy en tapant dans la main de Jason.
-Oui, enfin bref, je réponds. Leur dispute était en rapport avec le monde des sorciers, ce qui signifiait que c'était en partie notre faute à moi et les filles. Si nous n'avions pas menti, rien de tout ça ne se serait passé. Et Cristia Goldberg ne serait pas décédée. Elle est morte sous les décombres du réfectoire quand il y a eu le tremblement de terre.
Un petit silence suit cette déclaration.
-Et, pourquoi est-ce qu'après ça vous n'avez rien dit à Chiron ? Me demande Hazel.
-On avait peur de sa réaction, et on se sentait horriblement mal. Quand le linceul de Cristia se mit à brûler, Élodie qui ne supportait plus s'est enfuie. Au début on croyait qu'elle était seulement partie dans son bungalow, mais le soir même elle était introuvable.
-Elle avait en fait fugué de la colonie ? Dit Annabeth qui avait tout compris.
-Oui. Le lendemain soir, Yliane et moi décidâmes de partir à sa recherche car elle ne revenait pas. Mais Chiron ne voulant pas car il avait déjà envoyé des équipes pour la trouver, on dû fuguer nous aussi. On l'a retrouvée une semaine après, aux mains de Méduse. Élodie avait en fait été un appât, pour qu'Yliane et moi y allions. Et ça avait marché. On était à nouveau nous trois, contre Méduse. Et c'est à ce moment là, que la Gorgone a dit la phrase que vous avez entendue lors du cours sur les épouvantards.
Je prends ma respiration, pour trouver le courage de dire ces mots.
-«Pour Élodie c'est trop tard. Elle va mourir pour ce que vous m'avez fait ! MOURIR !» Et au lieu d'utiliser son pouvoir pour la changer en statue, elle a utilisé une manière lente et douloureuse. On a eu beau se battre durant des heures, des jours entiers, nous avont perdue la bataille, et Élodie est décédée. Yliane et moi avons réussi à nous échapper de justesse, et nous avons survécu. Enfin, sans compter les dommages que ça nous avait fait.
Un silence de plomb s'est installé, pendant que j'essayais de me remettre de mes émotions.
-Je crois que vous devriez partir, c'est fini pour aujourd'hui. Voire pour toujours. Les autres années et étés ont été très durs, pas autant que celui-ci, mais des morts. Et de la tristesse. Enfin si, je dois vous dire que l'été de mes onze ans, j'ai reçu une lettre par un hiboux, destinée au lit de mon bungalow, à mon nom. Ça disait que j'étais admise en première année à Poudlard. J'ai été si heureuse à ce moment là, que j'ai filé prévenir Yliane, et que je suis partie. Je ne suis jamais retournée à la colonie, et ils ont fini par croire que j'étais morte dans le monde des mortels. Il n'y a qu'Yliane qui sait que je suis en vie, on se voit encore parfois.
-Elle est déjà venue à Poudlard Yliane ? Me demande Piper.
-Non, les moldus ne peuvent pas, mais je lui ai fait rencontrer des amis qui sont des sorciers.
-Et Chiron, vos amis et vos frères et soeurs de la colonie, ceux de votre époque, ils ne vous manquent pas ? Questione Frank.
-En permanence. Mais la plupart sont morts, et si ils ne le sont pas, ils croient que c'est moi qui le suis.
Je me lève, et ils font tous de même.
-Au revoir, leur dis-je. À bientôt.
Ils répondent en échos à mes paroles, et sortent de la salle. Une fois seule, je me rassois à mon bureau, et j'attrape mon collier de la colonie pour observer les perles. Je me mets à sourire. Malgré ce que j'ai évoqué aujourd'hui, ce sont pour une fois les bons souvenirs qui me viennent, et non les mauvais.
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