Chapitre 16
Chapitre 16
Blanc. Du blanc. Partout. Voilà la seule et unique couleur que je voyais autour de moi. J'étais complètement assaillis de blanc, impossible de me retrouver. Un pas vers l'avant me paraissait comme un mouvement vers l'arrière tellement j'étais aveuglé. Le blanc n'était pas opaque, il ressemblait plus à du brouillard ou de la fumée claire qu'autre chose. Le bien-être ainsi que la paix me submergeaient, car je me sentais libre et serein même si je savais où je me trouvais. Dans un hôpital, voilà où j'étais. Dans l'hôpital où mon corps reposait, à quelque part dans une des chambres. Comment savais-je cela? Par une simple évidence. Je le savais, je le sentais, tout simplement. je ne pourrais pas vous expliquer les impressions que j'avais exactement...
-Tu dois faire vite, Niall... Le temps s'écoule.
Louis se tenait près de moi, je percevais sa voix dans le brouillard. Il chuchotait ces mots comme s'il était à quelques centimètres de mon oreille.
-Tu dois te réveiller...
-Comment?, poussai-je finalement au dépourvu.
En effet, je n'avais absolument aucune idée de comment me réveiller. J'étais dans mon rêve, nul doute là-dessus. Je dormais présentement. pas seulement dans un profond coma, mais aussi, je dormais avec mon âme. J'étais en train de rêver comme un être humain normal... Sauf que mon rêve à moi, il semblait tellement réel.
-Louis, où es-tu?
Je tournais sur moi-même, cherchant mon guide en hurlant son nom en détresse. Pour une des premières fois depuis notre rencontre, j'avais besoin de lui à un point inimaginable. Quelque chose en lui était destiné à m'aider à cet instant même, ben que je n'aie aucune raison pour expliquer cet étrange phénomène. Enfin, lorsqu'on est un ange, absolument tout est étrange. Les phénomènes et les événements perçus dans notre vie humaine prennent tout leur sens une fois que nous voyons la vie sous un angle différent. Et croyez-moi, c'était mon cas.
-Louis!, m'exténuai-je en tombant à genoux au sol, ne sentant plus aucune force pour me tenir debout.
C'est simplement lorsque je touchai par terre avec mes mains que tout le brouillard autour de moi s'évapora d'un seul coup. Les murs du bâtiment se dessinèrent enfin, les personnes apparurent et je perçus enfin les bruits habituels d'un hôpital. Des sonneries de téléphones, des cris, des pleurs ainsi que des bips provenant des quatre coins des pièces. Je relevai la tête à l'instant où des bras m'aidèrent à me relever. Louis était là, celui-ci maintenant visible.
-Louis..., expirai-je, affaibli, mais tout de même plus fort que je m'y attendais.
Mon guide me tenait en dessous des aisselles et restait debout derrière moi afin de s'assurer que je me tienne sur mes deux jambes.
-Tout ça n'est pas vrai, me répétait le châtain. Ce n'est que ton subconscient qui te joue des tours, tout va bien...
-Pourquoi suis-je ici...avec toi?
-C'est ton rêve.
-Je suis fatigué, Louis.
-Non, Niall. C'est ton âme qui commande à ton corps d'être épuisé. Tu ne l'es pas, c'est une illusion. Donc, trouve la force, je sais que tu peux...
Je secouai la tête, sentant mon corps attiré par la gravité à nouveau. Tout ce que je voulais, c'était m'étaler au sol, mes muscles me supportant plus.
-Je vais mourir...
-Nous sommes dans ton rêve, Niall!
-Dans ce cas, si je rêve, pourquoi es-tu dans mon rêve en train de me dire que je suis en train de rêver, nom de Dieu!?
-Premièrement, pour la troisième fois, pas de juron! Et deuxièmement, pour répondre à ta question, parce qu'on est des anges!, me répondit-il finalement découragé.
-Tu fais ça avec Mackenzie aussi, non?, murmurai-je, mais je ne crois pas qu'il m'ait compris.
-Je te le dis, Niall... Trouve la force de ne pas obéir à ton subconscient.
-Je ne suis pas capable, je vais mourir...
-Oui, tu es capable! Fais un effort.
Je me mis donc à fixer un point en particulier dans l'espoir de me concentrer en forçant.
-Mais voyons! On dirait que tu es en train de faire ton besoin numéro deux! Je t'ai dit de trouver ta force intérieure, pas de forcer!
-C'est ce que je fais!
-Non, ce n'est pas ça que tu fais, répliqua-t-il. Ne force pas, fais juste prendre des grandes respirations et laisse-toi guider dans ton rêve.
À mon grand étonnement, je suivis exactement à la lettre ce que Louis me dit et je réussis à -quelques sortes- reprendre le contrôle de moi-même. Je me sentais désormais plus en possession de mes moyens et voyais également plus clairement. Louis s'était évaporé encore une fois, me laissant à nouveau seul. Qu'étais-je sensé faire au juste?
-NON!
Je me retournai vivement dans l'espoir de déceler la fameuse personne qui avait poussé cet horrible cri d'effroi, mais aussi de désespoir. Au fond de mon être, j'avais conscience de qui il s'agissait, car je l'avais déjà entendu de nombreuses fois. Lorsque j'avais accidentellement fait éclater le joli pot de fleur à mes 6 ans en l'accrochant avec un balai, cette personne avait crié de la sorte, et lorsque j'avais tombé de mon vélo à mes 10 ans en roulant trop rapidement également, mais cette fois-ci, à sa sortie j'en avais eu des frissons tellement ce cri était rempli de pure horreur. Je reconnaissais ce cri, cette voix. Cette voix était nul autre que celle de ma mère...
-Vous ne pouvez pas faire ça! Je vous l'interdit formellement!
En effet, ma mère, Maura, se tenait à quelques mètres de moi en train de crier après un médecin, mon frère aîné Greg lui tenant généreuse compagnie. Oh mon dieu...
-Je ne peux m'exécuter sans avoir votre consentement ainsi que votre signature, madame Horan, expliquait le grand et imposant médecin avec la plus calme attitude qui soit.
-Eh bien, vous ne l'aurez pas!, s'exprima ma mère en sanglots. Vous ne l'aurez jamais, vous m'entendez? Jamais!
Celle-ci semblait si brisée, si déchirée, tout comme mon frère, mais lui, au contraire, le démontrait pas. je pouvais ressentir sa tristesse. Il se contentait simplement de rester aux côtés de la femme qui nous avait mis au monde pour lui flatter les épaules, le regard abaissé au sol, semblant démesuré. J'étais présentement dans mon rêve, mais même à ça, je ressentais un mal intense au fond de ma poitrine. Oui, j'avais atrocement mal. Mal de profonde tristesse. Parce que je savais qu'ils discutaient de moi et qu'ils disaient que j'allais bientôt mourir. J'allais m'éteindre à jamais, comme ça, dans un stupide lit d'hôpital, entouré de fils et de machines pour me tenir en vie. Je ne serrais plus ma mère et Greg dans les bras, plus jamais. Une larme déboula ma joue froide en furie alors que je marchai prudemment vers eux.
-Et...et il n'y a aucun moyen, docteur?, lança d'une voix faible mon frère.
Jamais je ne l'avais vu aussi démoralisé. Et tout ça, à cause de moi. Le médecin fit la moue et secoua faiblement la tête, l'air désolé.
-Malheureusement, non. Il n'y a aucun autre moyen de le faire revenir, il ne se réveillera pas.
C'est quand je m'arrêtai près d'eux que ma mère se mit à pleurer encore plus fort.
-Vous ne savez rien, vous, les médecins! Tout ce qui compte, c'est l'argent! Ce qui est des émotions et des sentiments des proches, vous n'en avez rien à faire!
-Maman..., poussai-je.
-Cet après-midi, nous avons essayé de retirer le respirateur, mais l'état de votre fils est trop grave. Son corps ne pas respirer sans aide, il n'y a absolument aucune activité cérébrale et la seule manière de le garder en vie est de le garder brancher à des machines. Il est pratiquement mort. Est-ce réellement de cette manière dont vous voulez continuer à voir votre fils, madame Horan?
Je me mis à sangloter silencieusement, n'ayant plus la force de me retenir plus longtemps. Ma pauvre mère secoua la tête en reniflant ses émotions tandis que je vis mon frère éclater en sanglots à son tour du coin de l'œil.
-Croyez-moi, la meilleure façon est de le débrancher... De plus, son corps libérera une chambre pour un autre patient qui en a vraiment besoin.
Le docteur avait déclaré ses affirmations avec une telle rudesse que j'en fus tétanisé. Comment pouvait-il penser à une chambre libérée après ma mort alors qu'il voyait mes proches en pleurs devant ses yeux? Ceux-ci ne disaient rien et je commençais à paniquer, des larmes dévalant mes joues.
-Non... NON!, criai-je, mais évidemment, personne ne m'entendait. Maman, Greg! Faîtes quelque chose, ne lui donnez pas raison! J-je peux me réveiller, je peux le faire! S'il vous plaît, ne le laissez pas me débrancher...
Ma voix écorchée par l'émotion trahissait mon désespoir. Et soudainement, comme si une magie quelconque avait fait en sorte que ma mère m'entende, celle-ci leva ses yeux bleus embués vers ceux du médecin.
-Ce ''corps'', comme vous le dîtes si bien, est mon fils!, s'écria-t-elle en rageant. Personne ne débranchera mon fils, suis-je claire? Personne! Je refuse de croire qu'il n'est pas un peu en vie et qu'il n'est pas là, à quelque part autour de nous. Il va se réveiller!
Le grand homme à la forte corpulence ainsi qu'aux cheveux noirs soupira par la suite de découragement.
-Deux semaines..., affirma-t-il. Je vous donne deux semaines pour qu'il se réveille. Sinon, nous n'aurons pas le choix... On devra le débrancher, que vous le veuillez ou non, je suis désolé.
Puis, le médecin partit, laissant ma mère et mon frère en plan.
-Je...il ne doit pas mourir!, s'écria ma mère en sanglotant. Je ne veux pas qu'il meurs... Pas mon fils. Pas mon bébé...
-Je suis sûr qu'il nous entend présentement et qu'il va se réveiller..., lui répondit mon frère.
-Bon sang, Greg..., renifla-t-elle. J-j'ai vu Niall grandir, c'est moi qui l'a mis au monde avec votre père... Jamais je ne pourrai m'en remettre s'il mourait. Oh mon dieu...
-Chuuut..., que Greg chuchotait.
-D'ailleurs, en parlant de votre père, son fils est entre la vie et la mort, l'hôpital a pris soin de la contacter et même à ça, il n'a pas l'audace de venir le voir ni même se renseigner pour savoir comment il va... Il me dégoûte!
À ces mots, ma mère pleura encore plus fort et se colla à mon frère qui tenta de la rassurer du mieux qu'il put.
Mon père nous avait quitté, ma mère, mon frère et moi alors que je n'avais que 12 ans et j'avais été tellement bouleversé que je séchais les cours pour aller pleurer au parc. « Ton père doit nous quitter pour quelques temps, mais il va revenir très bientôt », m'avait affirmé ma mère le lendemain de leur séparation. En effet, mon père était partit en ayant empoigné ses affaires personnelles, dont ses vêtements. Mon frère Greg n'avait pas semblé si secoué par cet événement marquant de notre vie, car je savais qu'il sentait depuis longtemps que nos parents n'étaient plus en bon terme. Mon père travaillait tard le soir et manquait souvent les regroupements familiaux pour justement, continuer à travailler. Oui, il travaillait sans relâche et ma mère était de plus en plus fatiguée. Et un jour, ça a éclaté. Je me tenais dans ma chambre, dans mon lit cette soirée-là et j'avais entendu mes parents se disputer tellement fort que j'étais certain qu'ils faisaient trembler les murs. J'avais éclaté en sanglots en serrant ma tête d'oreiller compressée sur mes deux oreilles, les fortement yeux fermés et Greg était venu me rejoindre. Il devait sûrement se douter que ça m'affectait et s'était allongé à mes côtés en me prenant dans ses bras. « Ne t'inquiète pas, Niall. Peu importe ce qui arrivera ce soir, sache que je serai toujours là, que je t'aime et qu'eux aussi, ils t'aiment. », m'avait murmuré Greg à l'oreille, âgé de 15 ans à l'époque.
-Je dois faire vite, me parlai-je à moi-même. Je dois réussir à me réveiller.
Je répétai toujours ces mêmes mots dans ma tête comme si j'étais possédé et puis, tout d'un coup, je me retrouvai dans la chambre de mon corps. Des bips réguliers reproduisaient les battements de mon cœur tandis que les bruits du respirateur passant de ma bouche à la machine me donnaient mal à la tête. Une infirmière au certain âge se trouvait près de moi, son stéthoscope dans ses mains. Je la vis sourire tristement en regardant mon visage inanimé, les yeux clos avant de poser l'engin métallique sur ma poitrine en mouvement trop mécanique. Je posai mes mains sur le barreau du lit à l'opposé d'elle en sanglotant désespérément. Comment allais-je faire pour me réveiller? Je ne pouvais pas mourir, pas maintenant. L'infirmière sûrement chargée de mon cas retira le stéthoscope pour le mettre autour de son cou et nota quelques petits trucs sur une feuille. Par la suite, en regardant tout autour d'elle comme si elle avait peur de se faire prendre, elle baissa le barreau du lit et se pencha vers mon corps. Elle me flatta délicatement le front, là où une cicatrice rouge horizontale y reposait (ouais, durant mon accident, j'avais été durement frappé à la tête), repoussant au passage quelques mèches de cheveux et sourit une nouvelle fois.
-Tu es coriace, toi, murmura-t-elle. Tu n'abandonnes pas...et crois-moi, il ne faut pas que tu abandonnes. Il ne fait pas que tu arrêtes de te battre, tu m'entends?
J'essayais de percevoir chaque mot, chaque son que cette femme prononçait, car j'avais l'impression que ceux-ci m'étaient bénéfiques. Les événements qui se déroulaient devant moi étaient peut-être un simple rêve de mon âme, mais ils étaient réellement survenus dans la vraie vie durant la journée. Ceux-ci n'étaient pas que des simples rêves, ils étaient des visions...
-Tu sais, continuait l'infirmière, tu es un beau garçon, Neil.
Niall. Mon nom se prononce Niall, reprit ma pensée, mais en réalité, je m'en foutais. Tout ce que je voulais était d'entendre ce que cette femme âgée tentait de me transmettre comme important message.
-Oui, tu es un beau garçon, je le sais ça, même si tu es un peu amoché et tu n'as que 21 ans. Tu as toute la vie devant toi... De plus, tu as des proches qui tiennent fortement à toi et qui t'aiment de tout leur cœur, mon grand.
Elle prit une petite pause et expira avant de reprendre:
-Écoute, les médecins ont tout fait et font tout pour t'aider, mais tu dois t'aider toi-même aussi... Peut-être que tu m'entends présentement d'où tu es, donc écoute bien ce que je vais te dire, champion: c'est ton choix. Si tu veux mourir, vas-y... On va te laisser partir.
-Non... Je ne veux pas!, dis-je, secoué par ses propos.
-Mais si tu veux vivre, c'est ton boulot de faire en sorte que tu te réveilles. Trouve cette force en toi qui te permettra de t'accrocher, je sais que tu peux y arriver. Fais tout ce qui est en ton pouvoir pour ouvrir les yeux... Je t'en pris, mon beau garçon, ne laisse pas tes proches de cette manière. Tu as survécu à cet accident, donc tu peux aussi survivre à ce coma...
Ma gorge me brûlait et je luttais pour ne pas pleurer à nouveau.
-Tu as encore tellement de choses et d'expériences à vivre, crois-moi... Donc, ne laisse pas tomber.
J'étais en quelques sortes touché par ses paroles encourageantes. Cette femme était une humaine avec tout ce qu'il y avait de plus normal, mais j'avais l'étrange impression qu'elle me comprenait et qu'elle était au courant de mon histoire. Peut-être possédait-elle une certaine expérience? Mais comment pouvait-elle être au courant de telles choses sur le monde de l'au-delà?
Au moment où elle s'apprêta à partir, j'inspirai un grand coup et me regardai avec instance en posant ma main sur...mon bras. Bon sang, cette phrase n'avait aucun sens.
-D'accord... Toi et moi, on va se réveiller, compris? Je refuse de rester un ange pour l'éternité!, m'avertis-je à moi-même et l'infirmière, maintenant près de la sortie, se retourna.
Celle-ci scruta la pièce avant d'arrêter son regard subitement dans ma direction. Pas celle de mon corps, celle de mon âme. Elle reste quelques secondes à me fixer et ensuite, elle partit, semblant avoir compris quelque chose. M'avait-elle vraiment vu? C'était impossible, j'étais dans un rêve...ou...peut-être pas. Peut-être revivais-je simplement des événements survenus au cours de la journée? Oui, probablement... Alors que j'étais endormi chez Clara? Ouais...
Tout d'un coup, je ne sais pas ce qui se passa en moi, mais une énorme envie de me vider me transperça le corps. Donc, je me pliai en deux, les yeux plissés et tout ce que je trouvai à faire fut de pousser un cri. Un cri plus que strident et totalement inhumain. Alors, je criai...
En ouvrant les yeux, ma respiration était saccadée, je me débattais en solo et j'étais étendu sur le plancher, entouré de la couverture avec laquelle je m'étais couché. J'avais sûrement tombé du sofa à cause de mes débats. Je ne dus pas attendre longtemps pour finalement entendre la douce et magnifique voix de Clara s'approcher en même temps que la lumière au plafond ne s'allume. Je me débattais encore lorsqu'elle s'abaissa à moi, l'air endormie (je l'avais sûrement réveillée) et m'interpella.
-Niall! Niall... Hey, tout va bien.
Elle posa sa main sur mon bras et j'arrêtai d'hurler à mort pendant qu'elle essayait de me faire revenir à la raison.
-Chuuut... Ça va, Niall. Tu es chez moi, tout va bien. C'était simplement un cauchemar..., me rassura-t-elle en me redressant.
Non, pour moi, tout ceci était loin d'être un simple cauchemar: c'était la réalité. Mon subconscient m'avait montré ces images pour m'envoyer un message. Un message très important...
Je me devais de me réveiller, et ce, avant qu'il ne soit trop tard.
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Voilà un autre chapitre! ;) Comme je vous l'ai dit: écriture lente, mais toujours constante! :) Cette fois-ci, peut-être un peu moins long comme chapitre, mais tout de même percutant. On comprend certaines choses du passé de Niall et ça va aider pour la suite de l'histoire. Je sais déjà comment l'histoire va se terminer, donc vous n'avez pas à vous inquéter: je vais finir la fiction! :p
Il reste quelques chapitres seulement avant la fin, donc je voudrais savoir vos impressions. Comment pensez-vous que ça va finir? Niall va-t-il se réveiller ou non? Si oui, comment? Et si non, pourquoi?
Et finalement, comment trouvez-vous ce chapitre en entier? Pourri, moyen ou bon? Je veux savoir!!!! :)
Merci beaucoup encore une fois! Je vous adoooooore! ^^
PS: Je suis en vacances DEMAIN, donc je pourrai plus écrire!!!!! ;)
Bisous, Xox
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