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Chapitre 13

Coucou mes namours! Oui, un loooonnng chapitre pour la première fois! Pour la simple et bonne raison que j'ai eu beaucoup plus d'inspiration que prévu! :p Les événements n'étaient pas supposés durer aussi longtemps! xD Donc, réjouissez-vous, je suis très fière de ce chapitre! Le vocabulaire y est également très riche et je me suis donnée à mon 300%! ;)

Bonne lecture! Xox

Chapitre 13

-Hum, hum... D'accord, intervint Clara après un petit moment, toujours l'engin téléphonique à son oreille. Ouais, ça va!

Mon amie continuait de parler à Harry avec ce sourire au visage qui me rendait heureux d'être en sa présence. Elle souriait si majestueusement qu'on aurait juré qu'elle parlait à son idole, et j'exagère à peine. Harry était son meilleur ami et il était important pour elle, ça crevait les yeux. En tout cas, beaucoup plus que moi, c'était évident. Ils se connaissaient depuis des années, tandis que moi, je la côtoyais depuis deux semaines seulement. Je voyais bien que la présence de ce garçon dans la vie de mon amie était nécessaire à son bonheur. Et je ne parle pas d'un faux bonheur, plutôt d'un immense, parfait et immense bonheur. Un côté de moi était choyé, mais l'autre, un peu perturbé. Étais-je jaloux de la relation que Clara entretenait avec Harry? Pas du tout! J'étais loin d'être jaloux... Je me tuais juste mentalement à savoir: lorsque je partirai pour de bon, est-ce que Clara sera triste? Est-ce qu'elle m'aimait au point de ne plus vivre correctement après mon départ? Toujours les même questions insignifiantes... Exactement les mêmes que je me posais lorsque j'avais appris mon ''décès''. Exactement les mêmes qui me hantaient jours et nuits comme un vulgaire fantôme qui refuse de vous quitter et qui vous chuchote ces mots à l'oreille, vous donnant des frissons dans le dos. Les racines de mon ancienne vie étaient profondément encrées dans mon cœur, de sorte à ce qu'à chaque signe de sa présence encore constatée dans ce monde, celui-ci se remettait un peu plus à battre à l'intérieur de moi. Du moins, c'était mon impression. Oui, c'était exactement les mêmes questions que je me posais constamment, avec acharnement, sans aucune pause administrée à mon pauvre cerveau (si j'en possédais encore un). Je décidai de me lever de mon tabouret après avoir imiter une parfaite expiration d'un gars impatient (ce qui me fit sentir atrocement coupable) et de me promener dans le restaurant dans l'espoir de le visiter dans tous ses petits recoins pas encore découverts par mes propres yeux. Malgré les deux semaines passées à venir à cet endroit presque chaque jour, je sentais que quelque chose me filait sous le nez. Que quelque chose me fuyait inconsciemment. Comme s'il y avait une sorte de trésor dont on ne pouvait pas calculer sa valeur caché dans ce bâtiment. Peut-être étais-ce mon instinct d'ange...? Non, c'était tout simplement mon instinct tout court.

Des clients tous aussi différents les uns que les autres mangeaient, assis à une table, quelques uns en parlant, d'autres non. Un homme à la forte carrure, à la fine moustache de quelques jours, voir quelques semaines et à la petite casquette carottée buvait son café sans dire un mot aux gens autour de lui, tranquille en lisant son journal. Pour un lundi matin, il ne semblait pas trop pressé, ce qui me laissait présumer qu'il était à la retraite. La retraite...un mot que je voulais bien connaître un jour. Moi aussi, je voulais vieillir. Ça pouvait sembler bizarre à dire de cette façon, mais c'était la vérité. La plupart des gens que j'avais rencontré se disaient nostalgique de vieillir et d'avoir des rides, mais en fait, ils ne se rendaient pas compte de la chance qu'ils avaient d'être en vie et d'avoir parcouru tout ce chemin. Parce que oui, pour arriver à un certain âge, il faut avoir vécu chacune des années avec la pensée de profiter de chaque minute: une phrase qui semble peut-être trop philosophique, mais qui démontre la triste vérité. « Profiter de chaque instant, car l'avenir est incertain. », disait ma mère. Ouais, je pouvais dire qu'en matière d'incertitude, j'en étais l'expert! Qui aurait pu prévoir ce qui m'arrivait présentement? Personne. Absolument personne ne pouvait prévoir.

Pour en revenir au restaurant, les couleurs s'harmonisaient incroyablement bien ensemble et la décoration était sublime. Ces agencements dégageaient une certaine confiance qui imploraient aux clients un sentiment de bien-être ainsi que de décompression. Dans cette ville de Londres, tous les évènements arrivaient avec une telle rapidité et se passaient également de la même manière. Lorsque les gens venaient chez Evan's, ils paraissaient calmes la plupart du temps et n'avaient pas en tête de manger à la vitesse grand V comme le rythme effréné de leur ville populeuse. Les contrastes étaient hallucinants à un point inimaginable.

Mes yeux balayant toujours chaque mur et chaque détail de ce magnifique endroit lorsqu'une voix chaleureuse m'interpella:

-Niall!

Je me retournai contre mon gré qui me disait de continuer. J'apercevais un jeune homme aux cheveux charbon accourir vers moi, un sourire compatissant étampé sur les lèvres. Son oreille percée d'un délicat anneau en argent, il s'avançait avec une assurance à tout casser. Tellement qu'il pouvait être mon idole sans contester. Zayn possédait une authenticité qui me rendait jaloux, d'une façon indirecte et je l'admirais pour ça. Parce que c'était très difficile de me rendre jaloux... D'accord, non, j'avoue. Je devrais plutôt dire très facile... Honte à moi.

-Hey, content de te revoir, mon gars!, me lança-t-il enfin après m'avoir fait une poignée de main amicale, souriant.

Je lui souris aussi. Comment faire autrement à un accueil pareil?

-Salut, Zayn..., lui répondis-je, un début de ricanement se formant dans le fond de ma gorge.

-Alors, comment ça va depuis hier?

-Oh! Je vais bien, merci.

-La douleur s'est estompée avec la glace?

-Oui... Enfin, oui et non, car je suis parti de chez Clara avant, mais la douleur est partie instantanément!, essayai-je de lui expliquer correctement.

Ses sourcils noirs se froncèrent, démontrant une expression douteuse sur son visage.

-Pourquoi es-tu parti de chez Clara?

J'inspirai, ouvris la bouche pour parler, mais restai bloquer là, comme une stupide statue. Ma bouche se referma, mais soupirai tout de même.

-C'est...une longue histoire. Tu lui demanderas, je ne suis pas très bon pour compter les évènements, récitai-je nerveusement.

Le serveur tatoué afficha un petit sourire, sa langue derrière ses dents.

-D'accord... Oh! Et il faut que je te laisse, j'ai des clients à servir, mais ne te gêne pas pour visiter le restaurant!, ricana-t-il.

-Merci, Zayn...

-Tu veux quelque chose avant que je me remette au boulot? Un café? Un verre d'eau?

-Non, merci, ça ira. Allez, maintenant, va faire ton travail pour ne pas te faire gronder par la patronne, le taquinai-je alors qu'il me tira la langue. En passant, elle est au téléphone avec Harry...

-D'accord, merci de m'avertir... Bon, à plus!

-Chao!

Puis, il s'éclipsa aussi vite qu'il était arrivé et je me remis à ma marche vers je ne savais où en regardant d'un côté, puis de l'autre. Je continuai de regarder encore pendant un moment, passant à côté d'une pièce à la porte fermée. Je n'y portai pas trop attention, mais une partie de moi se sentait attirée par cette pièce, donc je m'y arrêtai près avoir reculé quelques pas. Je fronçai les sourcils, me demandant vraiment ce qu'on pouvait cacher dans cette pièce et portai ma main à poignée. Je jetai un rapide coup d'œil autour de moi pour être sûr que personne ne me voit et tournai le bout de métal faisant la forme complète de ma paume. Un petit grincement se fit entendre et allumai la lumière d'un coup de doigt. L'endroit était beige pâle, presque blanc et elle était petite, plutôt encombrante. Une odeur de renfermé régnait, mais ce n'était pas si désagréable, comme si elle n'avait pas été ouverte depuis des lustres. Au bout de la salle, ce qui semblait être un gros meuble était recouvert d'une couverture, accoté au mur. J'entrai dans la pièce quasiment vide et je m'enfargeai dans un objet bizarre au sol. Je baissai les yeux et regardai ce qui était à mes pieds. Un triangle... Voilà ce que j'y trouvai, émerveillé. Un instrument de musique. Ici? Au restaurant? Clara ne m'avait jamais parlé qu'on y jouait de la musique et encore moins qu'elle possédait des instruments. Donc, si il y avait un triangle par terre, cela voulait dire que le gros meuble était...un piano?

Je retirai avec force l'immense couverture qui recouvrait le gros engin et avec fierté, j'y découvrir en effet un magnifique piano noir et ciré. Il était magnifique... Absolument magnifique, je dirais même. Était-ce à Clara? Si oui, pourquoi ne m'en avait-elle jamais parlé? Mes yeux glissèrent inconsciemment vers la gauche, là où une autre pièce de musique était recouverte. Nul doute dans mon esprit, la forme me rappelait trop de souvenirs pour me demander c'était quoi exactement. C'était trop évident, j'avais joué de cette instrument pratiquement toute ma vie. je retirai la fine petite épaisseur de tissu et une guitare en bois de dessina graduellement. Bonté divine, à qui étaient tous ces instruments? Je ne connaissais pas la réponse, mais je sentais que je n'allais pas tarder à le découvrir. J'empoignai la guitare par le manche, elle ressemblait étrangement à le mienne comme deux gouttes d'eau. Les larmes aux yeux, je la serrai contre moi comme si elle était mienne et fis glisser un de mes doigts sur une corde, produisant un son qu'il m'avait été hors de portée depuis des siècles (d'accord, j'exagère). Ma bouche s'étira en un immense sourire débile lorsque mes autres doigts se posèrent naturellement sur les autres cordes et en accordai quelques notes. Je n'avais pas perdu ni habitude ni mon habilité et j'en étais immensément fier. Comme si une partie de moi revenait à la surface. En fait, c'était un peu ça. Jouer de la guitare faisait partie de ma personnalité lorsque j'étais ''normal'' et j'avais laissé tombé ce passe-temps pour pouvoir accomplir ma mission, qui était Clara. À ce moment, je me rendis compte à quel point la musique m'avait manquée. Elle faisait partie de ma vie, de moi. Elle était carrément ce que j'étais. Voilà ce que la musique représentait pour moi. Débile, diriez-vous? Non, juste passionné.

-Que fais-tu là?

Une interpellation dans mon dos me fit crever ma bulle que je m'étais formée et me retournai rudement, la bouche grande ouverte. Clara se trouvait dans l'embrasure de la porte, les deux bras croisés sur sa poitrine.

-Euh...Clara?

Elle s'avança, faisant revoler ses cheveux fins dans son dos et arriva à quelques centimètres de moi, me fusillant du regard.

-Tu n'avais pas le droit d'entrer ici, c'est une pièce interdite aux clients.

-Mais je ne suis pas un client, répliquai-je.

-Je m'an balance, tu sors d'ici.

Je regardai la guitare avec hésitation avant de la déposer doucement par terre.

-...attends!, intervint Clara.

Elle prit un petite pause, puis enchaîna:

-Tu...tu sais en jouer...?

-De la guitare?

Elle hocha de la tête, son regard maintenant devenu plus doux.

-Ou-ouais. Un peu...

Je regardai l'engin à mes pieds et souris mentalement. Je devais lui raconter... Je n'avais pas la force de rester avec ce secret, pas celui-ci.

-En fait, j'en joue depuis l'âge de 8 ans, avouai-je en souriant et je sentis Clara me sourire faiblement aussi.

-Montre-moi..., poussa-t-elle et je relevai la tête vers elle, surpris. S'il te plaît...

Mon regard était embrouillé et je voyais que celui de Clara l'était aussi. Pourquoi pleurait-elle au juste? Qu'est-ce que cette pièce avait de si important pour elle? Ou plutôt...ces instruments. Pourquoi les cachait-elle de cette manière à l'abri des yeux des autres? Mon amie me regardait comme si je lui devais mer et ciel.

-Je t'en prie..., me suppliait-elle de nouveau. Juste un peu...

Sa voix était faible, presque dans un murmure et tremblante. Une larme s'échappa de son œil alors qu'elle regarda ma main se placer sur la guitare au sol. Je m'en emparai une deuxième fois pour la coller à mon torse. Je fis à cet instant danser minutieusement mes doigts sur les fines cordes, produisant des sons mélodieux qui -je sais- ne me quitteraient jamais. Même s'il m'arrivait toutes les tortures possibles, jamais je ne pouvais oublier ces sons qui m'apportaient du réconfort. Je me raclai la gorge en me reprenant moralement, mais aussi physiquement.

-Je...je suis un peu rouillé. Ça fait longtemps que je n'ai pas joué, acquis-je en replaçant mieux la guitare, prêt à jouer de nouveau.

Je n'eus que le droit à un léger sourire de la part de Clara à travers ses légers filets de larmes. Je me remis à jouer, mais cette fois-ci avec beaucoup plus de rigueur et d'assurance. C'était comme si je n'avais jamais arrêté de jouer. Un sentiment de pur bonheur m'envahit lorsque je me rendis compte que je jouais en effet la dernière pièce que j'avais écrite avant mon accident. Celle que je n'avais pas finit, d'ailleurs... Elle n'avait jamais quitté ma mémoire. Un raclement fit trembler mes cordes vocales de nouveau alors que je m'apprêtais à faire une action qui ne me semblait pas une idée vraiment géniale, mais je sentais que je me devais de m'exécuter. Ça y est, le moment était venu. J'ouvris ma bouche en prenant une longue inspiration trop grande que j'eus l'impression que mes poumons allaient carrément exploser et un premier mot glissa d'entre mes lèvres.

-Tu as besoins d'aveux, de serments, de promesses.

Tu as besoin de mots autant que de caresses.

Mais avouer que je ne rêve qu'à travers toi,

Je ne sais pas.

À force d'illusion, de peur et de méfiance,

Je suis passé maître dans l'art de mon silence,

Mais aujourd'hui, si pour te plaire, il faut ma voix,

Sache que c'est toi qui me fais vivre,

Qui me rend libre.

Ta peau jusqu'à la fin des temps,

Ta chair jusqu'au fond de mon sang.

Évidement, évidement...

Des étoiles brillantes prirent place à l'intérieur des iris bruns de Clara alors qu'elle semblait hypnotisait par mes paroles. Ce n'était que de simples paroles... Sans trop d'importance pour moi, pour être honnête. J'avais simplement laissé mon inspiration prendre possession de ma tête à l'époque... Ouais, à l'époque. C'était l'impression que j'avais.

-Je... W-wow...

Une autre larme sut tracer son chemin sur sa joue rosée.

-Niall..., souffla-t-elle, visiblement émerveillée.

Pourtant, je n'avais rien fait de plus que de chanter et jouer de la guitare. Que trouvait-elle de si merveilleux à me regarder de cette manière? J'arrêtai de jouer en voyant que Clara me souriait désormais.

-Ta voix est...tout simplement sublime, pourquoi ne m'as-tu pas dit que tu chantais?

J'haussai les épaules. Je voulais te cacher mon ancienne vie, voilà la raison, déclara ma pensée, mais je l'ignorai.

-Je ne sais pas..., que je répondis. Peut-être parce que je n'en ai jamais eu l'occasion.

-Et ça, c'était ta composition personnelle?

J'affichai un délicat sourire en posant ma guitare à sa place initiale.

-Oui, mais...je ne l'ai pas terminé.

-C'est magnifique, acquit-elle, ses larmes ayant cessées de ruisseler sur son visage.

Je lui souris de nouveau timidement en guise de réponse avant d'inspirer.

-Mais toi, pourquoi caches-tu tous ces instruments dans ce placard?

Elle haussa les épaules avant de les relâcher en regardant ses environs.

-Ça me rappelait trop de souvenirs, répondit-elle et je me doutais qu'elle était sincère.

Son regard brun se porta sur le piano à découvert.

-Tu vois, ce piano?, commença-t-elle et j'hochai la tête. Il était à Louis...

Oh. Louis ne m'avait pas dit qu'il jouait du piano... Non, désolé, je reprends: Louis ne me disait jamais rien.

-Il en jouait quasiment chaque jour pour moi et je l'aidais à parfaire ses notes de musique.

-C'est pour cette raison que tu l'as laissé ici pendant tout ce temps sans le sortir?, la questionnai-je en contemplant le piano vide de vie qui, je savais, était une flamme qui ne s'éteignait jamais lorsque Louis laissait aller ses mains sur les touches.

-Ouais...

Clara se rapprocha de l'énorme instrument et le toucha comme s'il représentait un trésor à ses yeux, ce qui n'était pas totalement faux.

-À chaque fois que je le vois, je...

Elle se mordilla la lèvre inférieure.

-J'imagine Louis assis au banc en train de produire une mélodie en souriant pendant que moi, je chante...

-Tu...tu chantes aussi?, m'exclamai-je calmement tout de même.

Elle sourit.

-Oui, je chante... C'est ma passion. En fait, c'était ma passion, se reprit-elle.

-Pourquoi?

-Depuis la mort de Louis, je...je ne l'ai pas refait. Aujourd'hui, c'est finit pour moi, acquit-elle et je fis une petite mine déçue. Je n'ai plus la force de laisser mes cordes vocales aller à leur guise à présent...

C'était si triste... Qu'elle laisse sa passion de côté à cause du chagrin. J'étais conscient que ce qu'elle me disait, elle ne l'avait pas dit à un grand nombre de personnes. Je me sentais privilégié qu'elle se livre et se confie à moi de cette façon. Cela me rendait heureux que, malgré ses paroles de plus tôt, elle me faisait confiance. Un peu... Incompréhensiblement. Parce qu'elle avait raison: je n'étais pas tout à fait honnête en ce qui me concernait, mais d'un autre côté, ce n'était pas comme si j'avais vraiment le choix.

Sans m'en rendre réellement compte, je m'étais rapproché plus près de mon amie lorsqu'elle m'avait parlé. Je continuai de la fixer pendant qu'elle, elle faisait tout pour ignorer mon regard imposant rempli de larmes à nouveau. Je ne pouvais pas croire que j'étais rendu aussi faible... Même si j'étais sensible dans mon ''autre vie'', je l'étais encore plus en tant qu'ange et honnêtement, je pensais que c'était normal. je pouvais sentir l'odeur de noix de coco de Clara chatouiller mes narines avec douceur et j'avais l'impression de vivre un extraordinaire moment, même si ce ''moment'' était tout sauf joyeux. Clara continua:

-Parfois, je me demande comment serait ma vie si...

...si Louis était encore là, continuais-je mentalement.

-...si je ne t'avais pas rencontré, Niall, poussa-t-elle finalement et releva ses yeux vers les miens.

Mes oreilles devraient sûrement faire défaut. Nous étions en train de parler à propos de Louis quelques secondes plus tôt et là, elle remettait me présence en question. Je ne comprenais absolument rien. En fait, il n'avait rien à comprendre. Sa délicate et douce main attrapa la mienne comme si c'était un geste tout à fait naturel pour elle.

-Quoi?, que je répliquai, abasourdi par son propos qui était, selon moi, déplacé.

-Je suis désolée de t'avoir craché à la figure ce matin, je...je ne sais pas ce qui m'a pris.

Je lui replaçai une mèche de ses cheveux derrière l'épaule alors que je secouai la tête.

-Non, tu...tu avais raison d'agir ainsi.

Ce fut à son tour de secouer la tête, mais avec plus de fureur que moi.

-Non, j'avais tord justement. Oui, j'avais tord, car ce n'est pas vrai que je n'ai aucune confiance en toi... En fait, tu es une des personnes auxquelles je fais le plus confiance sur cette terre. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi et comment tu es arrivé dans ma vie de cette manière, tel « un ange tombé du ciel » comme dirait Mackenzie. Elle, par contre, je ne sais pas pourquoi, mais elle le pense vraiment...

Si j'avais possédé un cœur battant à cet instant, sa vitesse aurait devancée celle de la lumière (d'accord, j'exagère peut-être un peu). Je déglutis en battant des cils. Je ne voulais pas pleurer une autre fois...pas devant Clara.

-Ouais..., essaya-t-elle de se convaincre. Le fait, c'est que ma fille a beaucoup d'imagination, ricana-t-elle timidement et je lui souris de nouveau.

-Tu chanteras pour moi un jour...?, lui lançai-je subitement sans que je ne m'en rende vraiment compte.

Clara garda ses yeux dans les miens et sembla hésiter.

-Je...je ne chantes pas si bien que ça. Pas comme toi en tout cas...

-Je suis sûr que oui, même beaucoup mieux que moi, répliquai-je en souriant idiotement et elle secoua la tête.

-Non, chanter plus ou aussi bien que toi est impossible, Niall. Tu as une voix tellement mélancolique...

J'haussai les épaules, me sentant un peu mal à l'aise.

-C'est juste une voix. Elle n'est pas extraordinaire...

-Et si tu chantais devant les gens au restaurant?

-Quoi?

-Ouais... Tu pourrais faire de l'ambiance dans la soirée!

Mon amie me lança un petit clin d'œil et je soupirai.

-Écoute, euh...je ne sais pas.

-Prends au moins le temps d'y réfléchir, s'il te plaît...

J'hésitai un moment en me mordant la lèvre et finis par accepter, malgré moi. J'avais besoin d'une nouvelle expérience...

-D'accord, j'y réfléchirai dans ce cas, promis, souris-je et elle fit de même.

-Merci..., souffla-t-elle, maintenant une joie intense dans l'expression de ses traits faciaux.

-Mais euh...Clara?, lâchai-je alors qu'elle s'apprêtait à recouvrir le piano de sa couverture.

-Oui?

-Eh bien, euh...je ne sais pas trop comment te dire ça, car je n'ai jamais été bon avec les mots, mais euh...

Je bégayais pour une raison inconnue.

-Je...pour nous, euh...

-Ça va, dit-elle simplement et s'avança vers moi une autre fois. Ça va aller, je comprends tout. Je ne suis pas une petite fille... Tu ne ressens pas la même chose que moi envers toi et je comprends. Je te respecte. C'est pour cela qu'on peut rester amis si tu le désires...

-Je...euh... Ça ne te dérange pas?

Des fossettes se formèrent sur ses joues, me démontrant qu'elle souriait.

-Non... C'est ton choix, je ne peux pas te juger parce que je ne t'intéresse pas.

-N-non, Clara, je...ce n'est pas ça!

-Mais tu me vois simplement comme une amie, c'est ça?, essaya-t-elle de comprendre.

Je sentais que c'était simplement une discussion normale pour elle et au plus profond de moi-même, ça me plaisait, car je ne voulais pas compliquer les choses.

Allez, Niall... Mens-lui, fais un homme de toi. Tu peux le faire, m'encourageai-je mentalement.

-Ou-ouais, je... C'est ça.

Ma réponse fut brève et courte. Sans plus. Cela faisait visiblement l'affaire de Clara, car...

-D'accord! Dans ce cas, passons à autre chose!, sourit-elle faussement.

-Euh...

-Oh oui, j'avais oublié de te dire quelque chose... Come tu le sais, Harry vient d'appeler et euh...il revient plus tôt que prévu finalement.

-Oh...ah ouais?, poussai-je sur le coup en fronçant les sourcils.

Pour tout dire, ça me surprenait un peu.

-Ouais..., se contenta-t-elle de dire. Il revient la semaine prochaine, donc...

-J-je n'aurai donc plus à m'occuper de...de Mackenzie?, fis-je, déçu.

-Euh...eh bien...

-Neil?

Une petite voix aigu avait retentit derrière nous et nous nous retournâmes avec un synchronisme incroyable. Une jeune fille était dans l'embrasure de la porte avec une feuille de papier en main, le sourire aux lèvres. Je souris à mon tour en voyant comment elle était mignonne.

-Hey, petite princesse! Oui, c'est moi, que je répondis, heureux.

Elle accourût instantanément vers moi alors que je me baissai en petit bonhomme et elle me sauta au coup, tremblant de joie. Je ne fis que ramener mes mains autour d'elle pour la serrer fort. Bon sang...j'avais passé la journée avec elle la veille et j'avais tout de même l'impression que ça faisait une semaine que je ne l'avais pas vu. J'aperçu du coin de l'œil le visage de Clara s'illuminer comme un soleil brillant.

-Neil, je ne pensais pas que tu viendrais!, rit-elle encore ses deux bras autour de mon cou.

-Oui, je suis venu, ricanai-je alors qu'elle se décolla de moi.

-Voudrais-tu passer le reste de la journée avec moi? Je veux aller au parc!

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Comment trouvez-vous le chapitre? Laissez-moi tous vos avis en commentant et VOTEZ! ^^

Merci, je vous adoooooooore!!!!! <3

Bisous, Xox

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