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Chapitre 11

AVANT DE LIRE: écoutez et lisez les paroles de la chanson en multimédia. Elle représente bien l'histoire, car elle parle d'une personne ayant eu un accident de voiture... La chanson est juste magnifique et elle fait pleurer (en tout cas, pour ma part). :') Untitled de Simple Pan. <3

Bonne lecture! Xox

 

Chapitre 11

 

-Tu te fous de moi!?, m'écriai-je, à bout.

Depuis que j'avais fait la connaissance de mon fabuleux guide, Louis, celui-ci n'arrêtait pas de me déclarer des nouvelles qui devenaient peu à peu de purs mensonges.

-Non, pas du tout. J'ai l'air de me foutre de toi?

-Oui, justement!

Je tentai de respirer par le nez, mais en vain.

-Je ne suis pas mort dans ce cas!?

-Non, je te l'ai dis.

Je pris quelques secondes à prendre réellement conscience que Louis m'avait menti...une fois de plus. Putain...

-Tu sais quoi? Tu n'es qu'un guide qui ne sait pas ce qui dit et un ange stupide, Louis Tomlinson!, m'exclamai-je en me levant.

-Comment sais-tu mon nom de famille?

Ma parole, il restait calme... Et en plus, il osait détourner le sujet? Cela n'allait pas se passer comme ça, ma chouette.

-Devine...!, soufflai-je.

-Clara?

-Non, la Fée des Dents. Bien sûr que c'est Clara! Qui veux-tu que ce soit d'autre?

Je me passai la main vigoureusement dans les cheveux, contrarié.

-Je suis désolé..., lâcha enfin mon guide après ce qui m'avait paru une éternité.

Je le regardai, la noirceur ayant pris la possession de mon regard. Je vous jure que si j'avais été dans un film d'horreur à ce moment-là, j'aurais cru me transformer en démon.

-Tu es juste désolé!? Sérieusement, tu n'as pas pu trouvé mieux avec ton cerveau ultra saint? Tu m'as caché ça pendant tout ce temps en me faisant croire que j'étais mort et toi, tout ce que tu trouves à dire est un ''désolé'' minuscule, minable et sans expression?

Louis se leva du banc à son tour pour venir devant moi. Je le sentais inconfortablement bouillir de l'intérieur, prêt à exploser. J'aurais juré qu'il possédait une bombe entre les deux oreilles, faisant un décompte.

-Niall, bon sang! Tu ne vois pas que depuis le début de ta vie d'ange, tout, absolument tout ce que je fais est d'essayer de te protéger?

-Tu ne me protèges pas, tu me mens pour ensuite me cracher la vérité en pleine figure! C'est ce que tu appelles me protéger? Je ne crois pas qu'on ait la même définition du mot!

-Non, Niall! Non! Si tu aurais su que tu étais vivant, tu t'aurais fait encore plus de mal, crois-moi!

-Dans ce cas, explique-moi comment.

Il soupira lourdement, laissant tout de même ses petites épaules tendues.

-Te savoir dans le coma t'aurait poussé à retourner voir ta famille à nouveau et de plus, te voir dans un tel état n'aurait fait qu'aggraver ta situation et qu'élargir encore plus la plaie.

-Je...je m'en fous.

-Donc, pourquoi t'es-tu mordu la lèvre inférieure en clignant des yeux en disant ceci...?

Honnêtement, Louis aurait pu facilement devenir un excellent psychologue s'il l'aurait vraiment voulu... Il avait cet instinct de toujours vouloir fouiner dans la tête des autres avec une pelle imaginaire. Après un instant à patiner dans ma tête dans l'espoir de trouver une idée à dire (d'ailleurs, ma chorégraphie était spectaculaire, j'avais également fait un triple boucle piqué), je me rendis à l'évidence...

-Je... Ça fait mal, dis-je d'une voix étouffée.

-C'est exactement la raison pour laquelle j'hésitais à te le dire. Tu es trop sensible, Niall et tu t'effondres à rien.

-Serais-tu par hasard en train d'affirmer que je suis faible?

-Non..., soupira Louis. Pas du tout. Tout ce que je te dis, c'est qu'il faut que tu te construises un mur pour ne pas être percuté de plein fouet à chaque balle lancée.

Superbe métaphore, dit ma conscience.

-Je veux aller me voir.

Dans ma tête, cette phrase n'avait pas de sens. Comment pouvions-vous aller se voir soi-même? Ah oui, c'est vrai. J'étais un ange avec une vie hors de l'ordinaire. S'il vous plaît, notez mon sarcasme.

-Quoi?

-Oui... Je veux aller me voir, répétai-je Je veux voir mon corps physique à l'hôpital.

-Niall..., soufflait-il.

-Louis, je t'en supplie.

Je faisais des yeux pleins de pitié et ils l'étaient doublement à cause de mes larmes au bord de ceux-ci. Étant enfant, lorsque je souhaitais quelque chose et que ma mère refusait, je lui sortais ce regard. « Oh non, Niall, ne me regardes pas comme ça. », disait-elle avant de soupirer et finalement, accepter ma demande. Ouais, je sais. J'étais manipulateur à l'époque...et même encore aujourd'hui.

-Ne me fais pas ces yeux là..., réprima Louis.

Bon, je fais aussi de l'effet à Louis. Comme je suis surpris..., pensai-je et clignai des yeux.

-S'il te plaît, il faut que j'y aille.

Mon guide expira et secoua la tête.

-Tu es têtu comme une mule, toi.

-Je sais, c'est ce qui fait mon charme, répliquai-je.

-Une mule, ce n'est pas charmant. Juste pour que tu le saches...

En effet, Louis adorait avoir le dernier mot à tout.

-Je m'en fous, moi, je le suis.

-Ça, je ne m'en doute pas, inspira-t-il comme s'il était tanné de moi.

Je fis un pas vers l'avant, sentant que mes genoux allaient flancher à tout moment.

-Rend-nous invisible, fais-moi pousser des ailes, je ne sais pas, mais je veux aller voir à quoi je ressemble.

Ma voix avait arrêtée de trembler et son assurance se faisait sentir. Du moins...pour moi. Louis sembla réfléchir intensément pendant des lustres avant de soupirer une énième fois. Il devait sûrement souffrir de la maladie ''soupiratite aigu''.

 

-Je vais faire en sorte que personne ne nous voit, mais pour ce qui est des ailes...

Il leva son index en l'air.

-...il en est hors de question. Je te l'ai dis, il faut les mériter.

Un petit sourire prit place sur mes lèvres.

-Merci, Louis... Vraiment.

-Ne me remercie pas, ce que je fais est mal. Tu vas avoir mal après, je t'avertis.

J'haussai les épaules, me foutant carrément de ses paroles.

-J'ai déjà mal, donc ça ne change rien.

-D'accord... Tu l'auras voulu.

C'est en un seul coup de main que Louis et moi fûmes transportés aussi vite que l'éclair dans un endroit pâle, non chaleureux et intensément froid. Des gens dont je ne connaissais pas l'existence étaient assis sur des chaises. certains pleuraient, tandis que d'autres ne transmettaient aucune émotion quelconque. Des sonneries de téléphone, des cris ainsi que des bips résonnaient de partout. Nul doute là-dessus, nous étions bel et bien dans un hôpital.

-Les gens ne peuvent ni nous voir, ni nous entendre, donc ne cherche pas l'attention pour rien, me prévient Louis, ses yeux bleus posés sur moi. Et fais-moi plaisir, ne sois pas malade en te voyant.

Je levai les épaules.

-Pourquoi serais-je malade, dis-moi?

L'insécurité de Louis se faisait sentir et cette particularité chez lui me rendait anormalement nerveux.

-Parce que la majorité du temps, lorsqu'un ange voit son corps physique, cela déclenche une réaction... Et on ne sait jamais de quel côté ça va tomber.

Je fronçai les sourcils.

-Que veux-tu dire par là?

-Lorsque les deux corps se rencontrent. il y a alors une tension... Il se peut que ce soit toi qui en subisse les effets, mais il se peut aussi que ce soit ton corps physique.

Ma salive écorcha rudement ma gorge lorsque mes muscles me la fit avaler. Après un long soupir, Louis me désigna d'un coup de tête de me retourner. C'est ce que je fis en hésitant moindrement. Une géante vitre nous séparait de la chambre en question dont, je savais, mon corps y était, reposant dans un lit. La première chose que j'aperçu en me retournant fut une déterminée au grand cœur l'air plus mal en point que jamais, assoupit sur un petit sofa, les yeux fermés. Ma mère. Mes yeux se verrouillèrent sur la magnifique personne qui m'avait mise au monde et peu à peu, ils glissèrent vers la droite. Un corps y reposait, un énorme tuyau passant par la bouche (qui devait sûrement arriver aux poumons) relié à une sorte de machine, le visage inanimé, les paupières fermées. Un corps à la jaquette bleue pâle où il y était collé une tonne de fils et intraveineuses et amoché par d'énormes ecchymoses. Mon corps. Ce que j'entendais n'était pas ma respiration, mais bien la respiration de la machine à mes côtés. C'était une respiration mécanique, elle n'avait rien de vivant et de vraiment naturel. Ce corps n'était pas à moi, c'était impossible. Je jetai un rapide coup d'œil à Louis à mes côtés et il semblait encore plus dévasté que moi. Je marchai vers la porte pour passer ma tête dans l'encadrement et finalement, entrer dans la pièce.

-Je...

Je me raclai difficilement la gorge. J'avais l'horrible sensation que celle-ci était fait de papier sablé.

-C'est m-moi, ça?, questionnai-je en regardant Louis.

-Non, c'est Malfoy dans Harry Potter. Il est sortit du film pour venir dans un monde parallèle.

Un petit instant passa.

-D'après toi, Niall?, cracha enfin mon guide.

-Je trouve ton sens de l'humour très mature, récitai-je, n'en croyant pas un seul mot.

Je n'eus que le droit à un de ses charmants sourires en coin dans vraiment d'expression alors que je m'approchai encore plus de moi. Mon dieu que j'étais laid comme ça... Je décidai par la suite de simplement regarder ma mère, me demandant mentalement où était passé mon frère.

Peut-être à la cafétéria, parla ma conscience et cette fois-ci je lui donnai l'accord. C'était vrai, peut-être que Greg était réellement parti à la cafétéria ou encore juste retourné chez lui.

Ma mère, Maura, semblait paisible, mais ses énormes tâches violettes sous ses yeux la trahissaient et ses petites rides au coin de ses yeux étaient de tout ce qu'il y avait de plus charmant. Elle paraissait avoir vieilli d'au moins 10 ans, malgré que cela ne faisait que quelques semaines qu'on ne s'était pas vu. Elle paraissait à bout de force, comme si elle avait combattu quelqu'un pendant des heures et des heures. Mes yeux me piquaient de nouveau. Une stupide émotion de regret prit possession de mon corps alors que je m'abaissai à sa hauteur. J'effleurai du bout de mes doigts sa joue pâle. Oui, je regrettais tout ce que j'avais fait jusqu'à présent. Je regrettais chacune de mes actions. J'aurais du lui dire combien je l'aimais avant de raccrocher le téléphone sur la route et tout simplement, je n'aurais pas du ouvrir mon cellulaire sur la route. Une larme chaude roula le long de ma joue lentement alors que je remarquai ma main passer au travers ses cheveux blonds lui arrivant aux épaules. Je voyais la femme la plus merveilleuse que je connaissais s'éteindre à petit feu...tout ça à cause de moi. Ma mère avait du ne pas énormément dormir durant ces dernières semaines, causant son allure si fatiguée. Je me giflai mentalement de tout faire endurer ça à ma famille... Même si c'était le destin qui en avait choisi ainsi. Mais...putain, fuck le destin! Tout ça était à cause de moi! Moi et moi seul. C'est alors que soudainement, un bruit étrange vint briser ma bulle que je m'étais construite, seul avec ma mère. Un bruit aigu, rapide et qui ne semblait pas bon. Vraiment pas. je me redressai en vitesse et le bruit en question provenaient en fait de la machine branchée à mon corps à mes côtés. Celle-ci reproduisait des lignes bizarres qui montaient et redescendaient plus vite que la normale. Je savais exactement que quelque chose n'allait pas... Il ne fallait pas être médecin pour savoir que des bips trop rapides n'annonçaient rien de bon. En à peine trois secondes, je vis ma mère ouvrir les yeux subitement, visiblement perdue et reprit conscience de l'endroit qu'elle se trouvait. Ses yeux bleus, comme les miens, étaient tellement rougis qu'on aurait juré qu'ils étaient remplis de sang. Elle regarda ensuite dans ma direction, mais pas dans ma direction, dans la direction de mon corps. En jetant un bref coup d'œil à la machine, l'air apeuré, elle se mit à crier à l'aide en appuyant sur une sorte de bouton rouge à côté du lit.

-Oh mon dieu... Niall!, commençait-elle à sangloter. À L'AIDE! QUELQU'UN, VENEZ!

Elle poussa un long soupir en secouant mon corps légèrement et bien évidemment, je ne réagissais pas. Je voulais le faire. J'aurais tout donner pour que j'ouvre les yeux ou simplement bouger un de mes doigts pour montrer à ma mère que je n'étais pas loin, mais je n'en possédait pas la force, ni le pouvoir. Une autre larme tomba sur mon collet de chandail en même temps qu'une équipe médicale accouru dans la chambre, prêts pour affronter le pire, comme si j'étais une mission afin de sauver la planète. Le comportement des médecins à ce sujet m'avaient toujours fait rire, mais à ce moment, je n'avais pas le courage pour le faire. Tout ce que je voulais faire était pleurer, pas rire. Ma mère marmonnait sans cesse des « Ne me laisse pas, mon bébé... Ne me laisse pas, réveille-toi, je t'en pris. » jusqu'à ce qu'une personne vint la prendre par les épaules pour la tirer hors de la chambre avec douceur. Greg... Mon grand frère. Il était revenu et je m'en n'étais même pas rendu compte. Celui-ci essayait de calmer ma mère en la rassurant que tout allait bien aller, mais je voyais qu'il mentait. Lui aussi, il avait peur. Lui aussi, il n'avait plus espoir. Je ne me réveillerais pas, je le savais, je le sentais. Et c'était ce qui me percutait le plus...

-Pourquoi ne se réveille-t-il? Hein? Pourquoi ne se réveille-t-il pas?, criait presque ma mère à mon frère avec désespoir contre son torse.

-Je ne sais pas...

-Que lui arrive-t-il...?, dit-elle cette fois-ci, plus calmement, mais toujours ses sanglots secouant son petit corps.

Je reniflai pas très chiquement alors que je sentis deux mains me prendre par les épaules. Louis était resté avec moi tout ce temps et ne m'avait pas laissé tombé.

-Allez, viens... On n'a plus rien à faire ici, Niall. Ton corps physique va reprendre ses fonctions vitales normales si on s'en va, m'affirma-t-il doucement.

Je regardai une dernière fois en direction de mon corps et vis des gens prendre mes constantes en se parlant entre eux en paniquant. Ouais, on pouvait vraiment dire que la panique s'était emparée de la pièce. Je marchai hors de la chambre, passant lentement devant les deux membres de ma famille que j'aimais, Louis toujours à mes côtés. Sa ferme poigne me caressa le haut du bras droit alors que je baissai le regard, essayant d'oublier les images de mon frère en train de consoler ma mère qui pleurait que je venais d'apercevoir. Cela faisait mal. Louis m'avait clairement averti, mais comme d'habitude, je n'avais fait qu'à ma tête. Ma « tête de mule », avait-il récité. Lorsque je fermai les yeux, dans l'espoir de laisser tomber mes autres larmes, je sentis mon corps se transporter à un autre endroit complètement différent. Le vent froid de septembre frappa de plein fouet les membres de mon corps et je rouvris les yeux. Nous étions revenus au fameux parc...encore une fois.

-Alors...?, me questionna Louis.

-Tu veux savoir quoi au juste?, acquis-je tristement.

-Ce que tu ressens...

-D'après toi?

-Je t'avais averti.

-Je sais, putain!, crachai-je, tremblant comme une feuille.

Louis laissa un long soupir franchir ses lèvres avant de se rapprocher de moi.

-Ce n'est plus le temps de penser à ta famille, Niall. Il y a quelqu'un qui a besoin de toi aussi...

J'essuyai mes joues humides en reniflant.

-Clara...?

Mon guide me transmit un sourire triste, puis posa sa main sur mon épaule.

-Tu repars dans deux semaines, Niall... La date a changé.

J'avalai ma salive.

-Pourquoi?

-Parce que tu vas quitter le monde des vivants, mais aussi des anges. Les médecins vont te débrancher dans deux semaines, Niall, l'as-tu déjà oublié? Tu ne te réveilleras pas, ça ne sert à rien d'espérer. Tout ce que tu peux faire à présent, c'est d'accompagner Clara et Mackenzie pour le peu de temps qui te reste...

Plusieurs émotions circulaient dans mon corps à cet instant. J'étais tétanisé par ma mère et mon frère, mais en même temps, j'aimais Clara ainsi que Mackenzie... Putain, la vie était tellement injuste. Pourquoi ne pouvais-je pas avoir ces quatre personnes en même temps?

-Mais...il n'existe pas une sorte de...je ne sais pas...une magie quelconque pour me réveiller?

Le regard bleu ciel de Louis croisa le mien et ses lèvres s'étirèrent en un léger sourire.

-Niall, la magie n'existe pas, c'est une illusion. Donc, pour la connaître, tu dois la faire toi-même...

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Donc... Ouais, je vous ai fait une petite surprise en postant ce chapitre ce soir! ;) Ou...presque la nuit pour certains et certaines! :p Haha! Dans ce chapitre, nous avons droit à de l'humour, mais aussi de la tristesse. Oui, je sais, de la tristesse... C'est une histoire triste à la base, donc il faut s'y faire. :') Sincèrement, cette partie de l'histoire a été dure à écrire... J'y ai beaucoup travaillé et réfléchi, mais j'ai enfin réussi! :) J'espère que ça vous a plu! ^^

Comment trouvez-vous une fois de plus Louis? Sa dernière phrase, que veut-elle dire selon vous...? Parce que oui, une vérité s'y cache entre les lettres! ;)

Et le moment à l'hôpital? Triste?

Bref, laissez-moi vos aviiiiiiiis! Merci pour tout, je vous adore!!! :)

Bisous, Xox

PS: ALLEZ VOIR MON NOUVEAU ONE SHOT AVEC NIALL SUR ''STORY OF MY LIFE'' SUR MON PROFIL! :)

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