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20 - Jade

Quoi de mieux pour fêter la Saint-Valentin que de retrouver nos tourtereaux préférés ? 

Bonne lecture !

Jade,

Vendredi 8 février

Quelque part entre Oxford et Northampton

Nous avions continué à discuter entre le tea time et le dîner. Arrivés au dernier repas de la journée, je m'étais remonté les manches, prête à aider, mais Alex m'avait invitée à retrouver la chaise haute en m'affirmant qu'il avait les choses en mains. Alors, je l'ai laissé fière, plutôt satisfaite de ne pas lui montrer mes talents culinaires qui, je devais bien l'avouer, était plutôt basiques.

J'étais donc restée là, de l'autre côté de l'ilôt, en le regardant manier les différents ingrédients et ustensiles mis à sa disposition. Je n'attendais pas grand-chose, je me serai même contentée de commander des pizzas pour éviter cette pression. Mais Alex avait eut l'air si sûr de lui, si serein, que j'avais fini par me dire qu'il y prenait beaucoup de plaisir.

Et j'en pris aussi au moment de la dégustation.

— Alex, c'est super bon !

Je m'étais exclamée ces quelques mots, peut-être avec un peu trop de surprise. Peut-être encore avec l'un des mes préjugés qui m'avait fait croire qu'un prince se faisait tout servir sur un plateau d'argent sans vouloir faire le moindre effort.

Mais ce n'était pas son cas, car il m'expliqua que son endroit préféré à Buckingham Palace, ou bien dans les autres demeures royales, c'étaient les cuisines. Il adorait s'y réfugiait et regardait l'équipe s'atteler derrière les fourneaux et sur les plans de travail, dès son plus jeune âge. Vers ses treize ans, le chef lui prodigua de temps à autre des cours privés.

Nous parlâmes cuisine et il me partagera ses souvenirs à ce sujet jusqu'à la fin du repas, ainsi qu'au moment où nous nous retrouvâmes une nouvelle fois dans le canapé, repu et béat.

— Si tu n'avais pas fait partie de la famille royale, qu'aurais-tu aimé faire dans la vie ? le questionnai-je.

J'avais le ventre lourd, à force d'avoir mangé... et de m'être resservie. Alex avait cuisiné suffisamment pour six personnes, alors que nous n'étions que deux. Je devais faire honneur à sa cuisine, mais j'aurais été bien incapable de tout manger, aussi gourmande que je fusse...

— C'est une question intéressante... J'avoue ne jamais y avoir songé, je ne voyais pas l'intérêt de penser à quelque chose qui ne m'était pas possible.

— Mais si tu pouvais choisir une autre voie ? Qu'aimerais-tu faire Alex ? Qu'est-ce qui te ferait vibrer ?

Alex fronça légèrement les sourcils, en pleine réflexion. Etais-je trop insistante ?

— Peut-être que j'aurais fait une école de cuisine. Mais je ne suis pas certain que les horaires auraient été vraiment idéaux pour une vie de famille. Hum, je ne sais pas, je pense que...

Ses lèvres bougeaient toujours, mais sa voix s'était fait un peu plus lointaine, car bien malgré lui, il avait lâché une information cruciale, en quelques mots à peine.

Alex voulait des enfants. J'imaginais très bien qu'avoir des enfants, dans une monarchie, était presque une obligation. Du moins, je le supposai, toujours avec mes préjugés. Mais Alex les avait sous-entendus d'une façon beaucoup plus affectueuse. Par envie, et non par obligation. Il voulait s'en occuper, il voulait être là.

J'essayais de ne pas trop sourire, de me concentrer à nouveau sur sa voix, mais j'avais des images qui s'imposaient désormais à moi. Des images d'Alex avec un bébé dans les bras, et cette vision me faisait fondre de l'intérieur.

— Peut-être infirmier ? se questionna-t-il lui-même. Ce n'est pas un métier évident, et moins bien payé que médecin, mais je pense que j'aurais aimé aider la population au plus près d'eux. J'imagine que j'aurais pu dire aussi pompier, mais j'ai vraiment très peur du feu, je ne suis donc pas sûr que ce soit très compatible. Je crois donc que ma dernière réponse sera infirmier.

— Tu es sûr de toi ? C'est ton dernier mot ?

— Je garde infirmier, me confirma-t-il. Et toi alors ?

— J'aime à croire que je fais mes études de rêve. J'ai toujours voulu travailler dans un musée ou être guide touristique.

— Et si tu ne pouvais pas faire ça ? Si tu pouvais, dans un monde parfait, faire ce que tu voulais, que serais-tu ?

Ma question l'avait quelque peu surpris, et je me trouvais désormais dans la même position, car je n'avais pas d'autres réponses à formuler. J'avais toujours pensé aux études que je faisais actuellement. Je n'avais pas de roue de secours, car je n'en avais pas non plus vue la nécessité de réfléchir à un plan b.

— Qu'entends-tu par "un monde parfait" ?

— Un monde parfait pour toi, cela dépend donc de toi.

— Alors, je dirais que... Dans un monde parfait, je n'aurais pas besoin de travailler pour gagner ma vie. Bien que je suis certaine d'aimer ce que je ferai après mes études, je pense que si je n'ai pas besoin d'argent pour manger, je passerais mes journées en tant que bénévole. J'irai dans les hopitaux, dans les refuges, je donnerai un coup de main tout en...

Je m'arrêtai avant de lâcher échapper cette information qu'il avait sous-entendus quelques minutes auparavant. Etait-ce le bon moment pour parler de ça ?

— Tout en ?

— Tout en adoptant une tonne de chiens ! répondis-je du tac au tac. J'adore les chiens !

Alex ne parût pas suspecter ce qui s'était tramée dans ma tête ou que la réponse que je venais de lui donner n'était pas celle qui aurait dû être prononcée en premier lieu.

Non, à bien y réfléchir, je n'étais pas encore prête à parler de bébés. Car le faire, c'était se projeter dans un futur que je n'arrivais pas encore à imaginer clairement. C'était encore trop flou, car sa vie l'était encore. Où habiterions-nous ? Quelles conséquences la monarchie aurait-elle sur ma vie ?

Il y avait tant de questions qui me submergeaient, mais je décidai de les faire taire et de les enterer dans un coin de ma tête.

Ce week-end, et pour les semaines à venir, nous étions tous deux des autruches. C'était ce que l'on s'était dit et il n'y avait pas de raisons d'amener les problèmes à nous avant leur moment.

Je me mis à bailler, bien malgré moi. Alex rit avant de m'attraper ma main.

— Ma duchesse serait-elle fatiguée ?

— Je baille toujours un peu après un bon repas, vois cela comme un compliment.

— Je te remercie... mais as-tu bien dormi la nuit dernière ? C'est un petit lit, ça ne doit pas être évident.

— Oui, j'ai...

Je m'apprêtai à mentir, mais le souvenir de la nuit précédente me revint en mémoire, et je me rappelai que ce n'était pas le cas. Mais voulais-je lui dire pourquoi ?

— Jade ? Dis-moi ce qui ne va pas.

— Je dois avouer que je n'ai pas très bien dormi, à vrai dire. Mais ce n'est pas à cause de la grandeur du lit, c'est juste que...

Me rémémorer ses tremblements, c'était me rappeler que des paparazzis avaient attendus une bonne partie de la matinée en bas de mon immeuble. Il y avait sujet plus joyeux pour un week-end romantique.

—Jade, je t'en prie, dis-moi ce qui ne va pas.

Son sourire avait disparu, laissant place à de l'inquiètude. Mentir n'était pas la solution, nous l'avions déjà expérimenté et ça s'était mal fini. Qu'importait la taille du mensonge, je ne voulais pas choisir cette voie.

— Tu as beaucoup bougé, lui appris-je avec tristesse. Tu as fait beaucoup de cauchemars, tu as beaucoup gémi. Je ne sais pas avec précision de quoi tu rêvais, mais j'ai une petite idée. J'ai dû te réveiller plusieurs fois, mais à chaque fois tu retrouvais ces cauchemars dès que tu te rendormais... ou ce cauchemars.

Alex ne répondit pas tout de suite. Il fronça à nouveau les sourcils. Il semblait avoir oublié ce qui l'avait tant perturbé toute la nuit dernière. Et puis, soudain, ses yeux se reposèrent sur moi, un sourire triste sur son visage.

— Je suis désolé... Je crois que mes angoisses ont pris le pas sur moi...

— Tu veux m'en parler ?

— J'imagine que tu as compris de quoi il s'agissait ?

— Paparazzi ?

Alex hocha la tête, visiblement ému par ce sujet. Il n'ajouta rien et glissa sa main sur la mienne en m'adressant un faible sourire. Son silence était bouleversant. Je savais qu'il avait peur de l'impact que leur intrusion pourrait avoir sur moi, sur mes proches. Je savais tout ça, mais il y avait quelque chose de différent dans son regard par rapport à hier. Il y avait toujours de la colère, mais aussi... de la détresse. Son cauchemar avait dû être vraiment traumatisant si un simple rappel pouvait le mettre dans un tel état.

— Je ne veux pas te perdre à cause de personnes extérieures à notre couple. Je refuse que quiconque se mette entre toi et moi. Je pourrais pas le supporter...

Alex semblait se battre contre lui-même. Ses traits étaient soudainement tirés, comme s'il n'avait pas dormi depuis trois nuits, ses sourcils se froncèrent à nouveau, mais ses yeux avaient dû mal à suivre le reste, ils m'évitaient même. Ils étaient légèrement brillants et c'était contre ça qu'il se battait. Je m'approchai un peu plus de lui, ma jambe contre la sienne, ma main déposée sur sa joue.

— Tu ne vas pas me perdre, tentai-je de le rassurer en murmurant. Parce que je ne veux pas te perdre, Alex.

A mon contact, mais aussi à mes mots, ses traits se détendirent et Alex déposa à nouveau son regard sur moi.

— Oublie-les, Alex... J'imagine que ça doit être difficile pour toi, car tu les as connus toute ta vie, mais oublie-les. Concentre-toi sur moi, sur nous deux, sur l'instant présent. On avait dit qu'on ferait les autruches, tu te rappelles ?

Alex lâcha un faible rire avant de hocher la tête.

— Rien que nous deux, répéta-t-il avec conviction. Rien que deux autruches.

Il avait ajouté ces derniers mots d'un ton bien plus détendu, et même avec un sourire. Mais surtout, il me regardait avec une telle tendresse, que cela me faisait fondre de l'intérieur. Personne ne m'avait jamais regardé comme ça. Personne ne m'avait jamais embrassé comme ça non plus d'ailleurs. Et je n'avais jamais aimé personne comme je l'aimais lui. Avais-je seulement été amoureuse par le passé ? Je commençais à en douter, tant mes sentiments pour Alex n'avaient rien à voir avec ce que j'avais pu ressentir auparavant.

— Tu es si belle...

Alex approcha sa main de mon visage et, une fois en contact avec ma joue, un frisson me parcourut tout le corps. Je fermai les yeux et me laissai aller légèrement contre sa main, tout en me laissant le temps d'apprécier cette sensation. Les frissons se transformèrent peu à peu en une chaleur qui se concentra surtout dans ma poitrine.

— Je pourrais te regarder pendant des heures.

— Rien ne t'empêche, lui fis-je remarquer en ouvrant les yeux.

— Il y a bien une chose qui m'empêche.

— Quoi donc ?

— Plus je te regarde, plus j'ai envie de déposer mille baisers sur chaque centimètre de ta peau.

— Ca non plus, rien ne t'en empêche.

— Serait-ce un défi ?

— C'est plutôt une invitation, le corrigeai-je d'une voix envieuse.

—Très bien...

Le visage d'Alex s'approcha du mien et, alors que je pensai que ses lèvres allaient se déposer sur les miennes, il m'embrassa à la commissure avant de tenir parole et d'embrasser chaque recoin de mon visage par des doux baisers furtifs : mes joues, mon nez, mes paupières, mon front, puis à nouveau mes joues, la commissure de mes lèvres... Et puis il trouva à nouveau le chemin vers mon cou. Doucement, très doucement. Jusqu'à en arriver à mon point faible, juste en dessous de l'oreille. Lorsque ses lèvres touchèrent ses cet endroit, je frémis, et Alex laissa échapper un petit rire d'amusement, voire de satisfaction.

Tout en m'embrassant, l'un de ses bras m'entoura tandis que sa main libre s'était posé sur ma nuque. Je n'avais d'équilibre que ses mains qui me retenaient, car les miennes ne m'étaient d'aucune utilité : elles étaient posées sur le pull d'Alex, au niveau du torse.

— Alex, soufflai-je d'une voix pleine désir.

Alex s'arrêta aussitôt et s'écarta légèrement de façon à plonger son regard dans le mien.

— Tu veux que j'arrête ? me questionna-t-il avec tendresse.

Il n'avait pas idée à quel point il était loin de la vérité. A quel point je voulais qu'il continua à me couvrir de baisers, à me couvrir entièrement de baisers.

Je hochai négativement la tête, un sourire béat au visage. Malgré ma réponse, Alex ne reprit pas sa tâche et continuai à me regarder. Il voulait entendre que j'étais d'accord pour continuer. Mais je voulais plus... Je ne voulais pas réfléchir, je voulais seulement vivre le moment. Tout mon corps était éveillé et prêt...

Je me levai doucement, me tournai vers lui et lui tendis ma main. Alex fronça les sourcils et me lança interrogateur. Pour toute réponse, je lui adressai un sourire et acquiesçai. Parfois, il n'y avait pas besoin de mots. La parole était surfaite, le regard disait tout. Du moins, c'était ce que je pensais et Alex devait être du même avis car il finit par attraper sa main et se leva à son tour. Avant qu'il put m'interroger, je fis quelques pas en direction du couloir, toujours sa main dans la mienne. Et puis, nous nous retrouvâmes en bas des escaliers, gravissant les marches sans se lâcher. Avant même de m'en rendre compte, j'étais désormais dans la chambre, à mi-chemin entre la porte et le lit qui était juste devant moi. Alex lâcha ma main, et je ne bougeai pas, car je le sentis s'approcher. Le bout de ses doigts glissèrent du bas du dos, jusqu'en haut. Je frissonnai et je fermai les yeux quand Alex écarta mes cheveux pour dégager ma nuque. J'entendis battre mon coeur lorsqu'il déposa un premier baiser à ce même endroit.

J'étais bien. J'étais même plus que bien. J'étais aux anges, j'étais sur un nuage. J'irradiai de chaleur et de bonheur. Je ne m'étais jamais sentie en harmonie avec quelqu'un avant cet instant précis. Je ne ressentais ni doute ni peur, il n'y avait que l'amour qui m'animait.

Au bout de quelques secondes, peut-être même d'une minute, je me tournai vers lui, incapable de me retenir plus longtemps. Cette fois, ses lèvres embrassèrent les miennes. Ses bras se refermèrent autour de moi, me ramenant un peu plus vers lui.

Le baiser fut doux en premier lieu mais, comme celui de ce matin, il se fit un peu plus envieux, plus ardent, plus en accord avec ce que je ressentais en ce moment. Et, à nouveau, je finis par manquer de souffle au bout d'un moment. Alex en avait encore réserve, il s'attaqua à nouveau à mon cou tandis que mes mains, qui s'étaient déposés sur son dos jusqu'à ce moment, descendirent jusqu'à attraper les pans de son pull. Elles se glissèrent juste en dessous et tombèrent sur un autre tissu, probablement un t-shirt qu'il avait mis en dessous pour résister à l'hiver anglais. En moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire, j'avais à nouveau trouvé une faille et mes doigts touchèrent désormais sa peau. Ce contact le fit revenir jusqu'à ma bouche et, alors que nous entamions un nouveau baiser, je l'amenai à reculons vers le lit.

J'avais mal calculé la distance qui nous séparait du matelas, si bien que je fus surprise en le touchant et perdit légèrement l'équilibre. Heureusement, Alex m'enlaçait et je me tenai aussi à lui, ce qui me permit de ne pas tomber... Du moins, pas intentionnellement. Mais je finis de toute façon par me retrouver allongée sur le lit, Alex au-dessus de moi. J'étais désormais dans une meilleure position pour faire glisser à la fois son pull et son t-shirt et les lui ôtai. Alex dû s'arrêter l'espace d'un instant afin de me laisser terminer ma tâche de le dévetir. Ce bref arrêt fut suffisant pour l'obliger à me regarder et le doute traversa son visage.

— Jade... Est-ce que tu es sûr ? me questionna-t-il en se redressant.

Je lâchai un rire tout en levant les yeux au ciel. Je me redressai à mon tour, attraper les pans de mon haut, le soulevai et m'en débarassai pour être à égalité - presque, car il me restait mon soutien-gorge -.

— Pour la millième fois, Alex, je ne changerai pas d'avis. Ni sur nous ni sur ce week-end et encore moins sur ce qui va se passer ce soir entre nous. Je suis prête et j'en ai envie, alors si tu l'es aussi, pitié, embrasse-moi à nouveau, reviens contre moi, aime-moi...

J'étais passée du rire au sourire, jusqu'à un ton mi-suppliant mi-autoritaire. Mais cela sembla fonctionner, car Alex revint tout contre moi et accèda à ma requête.

**

J'espère que ce chapitre vous a plu :D

Comme proposé dans le chapitre précédent, j'ai effectivement craqué et publié un nouveau roman qui narrera l'histoire d'amour entre le Prince Edward et Lady Cécilia. Si vous ne l'avez pas encore ajouté à votre bibliothèque, ça s'appelle "The Lady & The Prince" et je viens de publier le premier chapitre.

A la semaine prochaine :)

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