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➳ Chapitre 35

   Lorsque mon réveil sonna, il était sept heures. Je baillai et me frottai les yeux : la nuit avait été courte. Et pas parce que j'avais été tellement happée par un livre que je n'avais pu me résoudre à dormir avant de l'avoir fini, non. C'était bel et bien à cause du décalage horaire. Alice grogna en même temps que moi. Nous nous extirpâmes difficilement de nos couvertures et nous habillâmes.

— Bonjour, bien dormi ? me héla Luke, une lueur déjà moqueuse dans les yeux

— Mh, fis-je d'un air absent

— Où est Mike ? questionna Alice, déjà sur le qui-vive

— A ton avis ? répondit malicieusement Luke, tandis que je me faufilais jusqu'à la salle de bains

— Déjà en train de prendre le petit-déjeuner ? Sans moi ? s'exclama-t-elle, ulcérée

Alors que je brossais mes cheveux, un grognement étouffé me parvint.

— Mais non ! se moqua Luke, il est encore au lit !

— Ouf ! laissa-t-elle échapper en me rejoignant tandis que j'apercevais à travers le miroir mon correspondant débraillé rentrer dans les toilettes

   Je finis de me préparer et rejoignis Mike dans le salon tandis que Luke prenait ma place. Je retins un rire en voyant l'air hagard de mon correspondant, même si je n'en menais pas moins large. Quelques minutes plus tard, Luke nous avait rejoints. À ma grande surprise, il ne fit aucun commentaire, peut-être à cause de l'air grognon de Mike, qui ressemblait plus à un grizzly qu'à un adolescent.

— Je suis là ! claironna joyeusement Alice en entrant dans la pièce

— Parfait ! s'écria Mike d'une voix un peu râpée

Quelques minutes plus tard, nous rejoignions Caitlin, Clara et Lucie, déjà attablées. J'avalai mon petit déjeuner rapidement en écoutant Alice, Luke et Caitlin parler des cours de musique. Gaël et Antoine s'étaient, entre-temps, installés, suivis de près par Emma et John. Alice s'étira comme un chat en murmurant :

— Ah, qu'est-ce que j'ai hâte d'avoir design ce matin !

— Tu verras, c'est super ! s'enthousiasma Caitlin, les yeux brillants

— Pourquoi il n'y a pas art de l'écriture ? Je suis nulle en arts plastiques ! me plaignis-je

— Moi aussi ne t'en fais pas ! me rassura Mike

— Il fallait prendre art de la poésie ! répliqua Luke

— C'est en même temps que la musique, bougonna mon correspondant, et il faut être doué avec les mots !

— Pourquoi certaines options divergent ici ? me plaignis-je, plus pour moi-même que pour les autres

— Pas qu'ici ! répondit Luke, l'option que j'aie choisie en France n'existe pas ici, et n'est même pas en projet ! grimaça-t-il

— Malheureusement... Ça t'aurait sans doute aidé à mieux danser ! le taquinai-je, en me levant.

   Je déposai mon plateau sur le chariot au fond de la cafétéria et me retournai pour tomber nez à nez avec Luke, qui déposa aussi le sien. Mon coeur loupa un battement quand il se pencha vers moi et que son souffle caressa mon visage.

— J'ai hâte de te voir avec un crayon en main, murmura-t-il avec un sourire narquois

Je croisai les bras sur ma poitrine :

— Espérons que je m'en serve mieux qu'un canard, rétorquai-je, sur le ton le plus mutin possible

   Je rejoignis Mike, qui me promit de me prêter ses pinceaux et sa palette, bien que Luke affirmât que le pourcentage de chances qu'on en ait besoin soit faible.

— Il fallait prendre design avec Alice et DobbleKay si vous vouliez peindre, conclut-il, simplement, alors que nous nous dirigions vers la sortie, Clara sur nos talons

— Je comptais prendre théâtre mais je me suis rendue compte que ça impliquait de parler devant tout le monde, alors me voici, avouai-je, piteusement

— T'inquiète Emmy ! On va passer au cubisme et au surréalisme, donc même si on est nul en réalisme on pourra faire des trucs loufoques et s'éclater ! lança presque joyeusement mon correspondant

Luke leva les yeux au ciel :

— Attends que la prof' nous ponde un sujet du style « à la manière de Picasso, Magritte ou Dali, représentez l'indéfini » ! Ce qui, à mon humble avis, serait intéressant si ça ne commençait pas par « à la manière de » ! ajouta-t-il avec dédain

— Le pire, c'est que tu as raison, maugréa Mike

— Comment ça ? interrogeai-je

Luke se retourna, me jaugea de ses yeux clairs et m'expliqua :

— A chaque fois qu'on change de courant artistique, on commence par un cours d'histoire de l'art, axé sur la peinture et le dessin. Ensuite, elle nous parle en détails d'un ou deux artistes phares du courant, et c'est là que le premier sujet arrive... C'est toujours un « à la manière de ». Puis vient le second sujet où on est plus libres et où on peut se lâcher !

— Je pense que les sujets « à la manière de » sont faits pour que vous, enfin nous, me corrigeai-je, apprenions une ou plusieurs techniques caractéristiques du courant, pour qu'on puisse en trouver une qui nous plaise et pouvoir la réutiliser, étudiai-je

— Ça se tient, attesta-t-il, marchant désormais à mes côtés. Mais ça reste bridant car on est coincé dans une seule méthode, alors que l'art n'a pas de méthode !

— L'Art échappe à toutes les règles, c'est bien vrai, appuyai-je. Et si on réfléchit bien, c'est l'homme qui le place dans toutes les petites boites que sont les courants artistiques, c'est l'homme qui cherche à tout décortiquer, à rendre tout méthodique.

— C'est peut-être une manière de le rendre accessible à tous, au sens où tout le monde peut l'apprendre, proposa-t-il d'un air pensif. Étymologiquement, le mot art vient du latin ars, artis et renvoie à l'habileté, le savoir-faire et la technique. Si on prend ces mots au sens brut, on peut arriver à la conclusion – hâtive, si tu veux mon avis – que l'art est un ensemble de savoir-faire que tout le monde peut acquérir. Mais, la création a tendance à jeter à la poubelle les méthodes et à faire ce qu'il lui plaît !

— La technique n'explique ni le génie, ni la beauté, objectai-je. Comme tu l'as si bien dit, la création se libère de toutes ses contraintes, et l'art ne peut effectivement pas n'être résumé qu'à une succession de gestes sans réflexion ! Ce serait lui donner un sens logique et ordonné, comme si tout était classifié... Il y a une part d'irrationalité, c'est indéniable. J'ajouterai aussi que le concept de créer une œuvre d'art avec un sens, une signification propre n'est pas toujours vrai. Je pense sincèrement – et tu as le droit de me contredire – que certains artistes peignent simplement par amour pour la peinture, que certains écrivent par amour pour les belles lettres et les jolies phrases, juste parce que c'est beau et que ça les fascine, détaillai-je.

L'Art pour l'Art. Intéressant. Tu continues avec Théophile Gautier, murmura-t-il avec un sourire au coin

— C'est vrai qu'on lui attribue la théorisation de ce concept, laissai-je nerveusement échapper en détachant mes yeux de son regard hypnotisant

Je jetai alors un coup d'œil à Mike, qui nous contemplait d'un air amusé.

— Tu veux ajouter quelque chose, Michael ? l'embêta Luke, à mesure que nous arrivions au bâtiment blanc

— Non, je vous laisse discuter..., réfuta-t-il en lançant un regard énigmatique à son meilleur ami, qui pour toute réponse, leva les yeux au ciel.

Je poussai la grande porte vitrée et m'essuyai les pieds, regardant les photographies et les tableaux de New-York réalisés par des élèves du lycée.

— Vous pensez que les furets peuvent survivre en ville ? questionnai-je, ex abrupto

Luke et Mike éclatèrent de rire :

— Quoi ? laissa échapper Luke, mais c'est quoi cette question ?

— Je ne sais pas, répondis-je en m'esclaffant, ça m'est venu d'un coup !

— Je pense qu'ils peuvent, au même titre qu'un chien ou un chat, déclara pensivement Mike, alors que nous montions les escaliers

Arrivés au troisième étage, nous nous mîmes derrière la file d'élèves qui attendaient devant la salle. Parmi eux, je remarquai Lise et Cameron, sa correspondante, une grande blonde aux yeux bleus, et ... c'était tout. Antoine avait choisi théâtre pour être avec Gaël, Emma avait bien évidemment pris l'option couture et John était en photographie. Alice avait su par Antoine que Thomas avait choisi sculpture, et Lucie m'avait dit qu'elle avait pris l'option danse de salon. Je me tordis le cou pour tenter de l'apercevoir, mais la porte du studio de danse était fermée.

— C'est la salle de danse classique. Tu ne trouveras pas Lucie ici, m'informa gentiment Clara, que je n'avais pas vue

Je me sentis soudainement très mal, me rappelant qu'elle avait, elle aussi, choisi arts plastiques, et que j'avais oublié sa présence sur le chemin, tant j'avais été happée par ma conversation avec Luke. J'observai un instant ses grands yeux bruns et ses joues rebondies avant de lui demander, les sourcils froncés :

— Où ont lieu les cours de danse de salon, alors ?

— Au quatrième étage. Mais dis-moi Emmy, tu étais complètement dans la lune ce matin ! s'exclama-t-elle dans un rire enfantin

— Ça c'est parce qu'elle ne dort pas la nuit ! me railla Luke

— C'est le décalage horaire, râlai-je en m'empourprant face à ses iris claires qui sondaient mon visage

Il ouvrit la bouche mais se ravisa : une voix forte et féminine venait de tonner « Silence ! ». L'effet fut immédiat. Le brouhaha se stoppa net. Deux par deux, nous pénétrâmes dans une large pièce au sol et aux murs gris pâles. Les planètes du système solaire étaient suspendues au plafond, ainsi que quelques étoiles et comètes. Sur la droite, une gigantesque lignée de fenêtres éclairait la pièce, tandis que sur la gauche, des dessins divers et variés épousaient le mur. Au fond de la pièce, je distinguai une seconde pièce imbriquée, visiblement plus petite, dans laquelle se trouvait une lignée de lavabo, et sans doute du matériel.

Je m'installai à côté de Clara, et Mike et Luke se mirent derrière nous. L'enseignante, Mrs. Ford, était une femme au teint pâle et aux yeux charbonneux, tant par son maquillage que par la couleur de ses pupilles, aux cheveux foncés et à l'allure stricte. Elle commença par rendre les projets du chapitre sur le réalisme, et Mike se ratatina dans sa chaise en entendant son nom.

— Il y a du mieux Michael, c'est bien. Ce n'est pas encore tout à fait ce que j'attends, mais tu t'améliores, commenta-t-elle en lui tendant son dessin

— Merci, répondit précautionneusement mon correspondant

— Lucas, c'est très bien, comme toujours. J'aime ton coup de crayon ! le félicita-t-elle

   Je me retournai pour voir l'interpelé rougir et bégayer un faible merci. Je me tortillai sur ma chaise pour tenter d'apercevoir son dessin mais n'en eus pas le temps : Mrs. Ford s'était plantée derrière nous et nous fixait d'un air méfiant, Clara et moi.

— Votre tête ne me revient pas, lança-t-elle de but en blanc

— On est française en fait, répondit poliment Clara

Elle fronça les sourcils puis un sourire éclaira son visage :

— Ah, oui ! Eh bien bienvenue !

    Elle reprit la distribution comme si de rien n'était, sous les regards abasourdis de la classe, et je tentai de mémoriser les noms des autres élèves. Lily, Penny, James, Josh, Peter, Mia, Ashley, Tom, et... impossible de me souvenir des autres. Elle nous donna un polycopié sur le cubisme que nous étudiâmes pendant la première heure, et nous présenta celui qu'elle surnommait le maître du cubisme, à savoir Pablo Picasso, aussi via un polycopié. Puis, elle annonça le sujet : « À la manière de Picasso ou de Braque, représentez une nature morte. Crayons de couleurs, feutres et peintures à l'huile sont autorisés. »

Un sourire naquit sur mon visage : Mike allait être content ! Clara et moi nous retournâmes en même temps pour pour voir celui-ci sourire à Luke d'un air triomphant.

— Tu vois Emmy ! Je te l'avais dit ! ne put-il s'empêcher de lancer

— Luke ! chuchota précipitamment Clara, c'est quoi une nature morte ?

— Un genre artistique dans lequel tu dois représenter des éléments inanimés, répondit l'interpelé d'un ton presque professoral, qui lui valut un regard noir de la part de Clara. Quoi ? ajouta-t-il, tu n'as pas choisi section arts plastiques par hasard ?

— Oui, et alors ? répliqua-t-elle, les bras croisés

— Alors, répéta-t-il avec insolence, après presque un an à Sainte-Cécile, il est impossible que tu n'en aies jamais étudiées !

Mike leva les yeux au ciel.

— Je n'étais plus sûre, rétorqua froidement Clara. Tu as d'ailleurs oublié de préciser qu'il y a souvent une symbolique derrière chaque chose inanimée représentée. Et tu n'as pas non plus mentionné les vanités...

Luke pencha la tête de côté, avant de s'exclamer :

— Eh bien ! Tout n'est pas perdu à ce que je vois !

Clara souffla bruyamment avant de se tourner vers moi :

— Je vais chercher du matériel, tu viens ?

    J'opinai de la tête et me levai, réfléchissant à ce que j'allais bien pouvoir dessiner. Pourquoi pas une guitare ? Après tout, d'un point de vue strictement extérieur à la musique, c'est un objet inanimé, même si M.Ginsique n'avait de cesse de répéter que dans chaque instrument résidait une âme qui ne demandait qu'à s'exprimer.

  Je suivis Clara dans la pièce au fond de la salle et y découvris cinq lavabos disposés contre le mur, tout au fond. Sur la gauche une gigantesque armoire reposait sur le mur, emplie pinceaux, crayons, pastels, feutres à alcool, pots de peinture à l'eau et à l'huile, fusains, encres et craies. Il y avait même des papiers : buvards, aquarelle, illustration, et pleins d'autres encore dont j'ignorais le nom. Clara farfouilla avant de finalement trouver une palette, quelques pinceaux et couleurs, tandis que je cueillais du regard le paquet de dessins au fond de l'armoire. Je finis par m'en emparer et par les regarder, impressionnée par la précision et le réalisme que tous avaient.

   En les contemplant, je pus deviner le sujet : ils avaient dû représenter un événement historique. Je trouvai ainsi un dessin représentant Jeanne d'Arc sur le bûcher, un autre de Martin Luther King Jr. en plein discours, un autre encore de Rosa Park assise dans ce fameux bus. Un autre encore attira mon attention : quelqu'un avait représenté le naufrage du Titanic. Je m'attardai alors un court instant sur le dessin, détaillant les couleurs sombres utilisées, les contrastes du vaisseau sombrant à la verticale dans les abysses. La peur panique qui défigurait les traits des personnages.

— C'est moi qui l'ai fait, murmura alors une voix dans mon cou

   Je me retournai vers Luke, réprimant un cri de surprise. Il avait l'air aussi sombre que son dessin. Sachant pertinemment qu'il ne m'en dirait pas plus, je m'exclamai alors :

— Ce que tu es exaspérant !

Il fronça les sourcils et me considéra d'un air interpellé.

— Quoi ?!

— Eh bien, expliquai-je en lorgnant son dessin puis lui, en plus d'être un incroyable musicien, d'avoir une voix divine et de savoir manier les mots avec brio, tu te révèles ultra doué en dessin ! Y a-t-il une seule chose que tu ne sais pas faire ?

   Il éclata alors d'un rire cristallin, me faisant écarquiller les yeux d'étonnement, puis se rapprocha de moi, me prenant au passage le paquet des main, et se planta juste derrière moi, le haut de son torse collé contre mon dos.

— Regarde, dit-il en mimant de son doigt les contours du bateau, la structure n'est pas sans rappeler un ensemble de figures géométriques. Deux longues ellipses, des ovales. Ensuite, viennent s'ajouter les détails de la poupe, les hélice, le bastingage, et cætera.

— Il faut quand même être bon dessin, réfutai-je, les yeux rivés sur les personnages en train de se noyer. La terreur sur leur visage me fait froid dans le dos, ajoutai-je à mi-voix

— Parce que c'est ce que je voulais. Je peux t'apprendre, proposa-t-il ses orbes désormais plongés dans les miens

Il pencha son visage vers le mien et je baissai la tête, perturbée par la proximité de son corps avec le mien, par son souffle sur mon visage.

— Je...

— J'ai pris des cours quand j'étais petit, et-...

— Emilie ! Est-ce que tu-... Oh, pardon...

   Lise venait de débarquer, les yeux rouges.

— Tout va bien ? interrogea Luke, les sourcils froncés

— Oui, oui ! Je venais juste rincer mes pinceaux, fit-elle en agitant cinq pinceaux, tandis que ses joues devenaient aussi rouges que ses cheveux, son regard passant de Luke à moi

— Je suis sûre que toi tu sais ce qu'est une nature morte, s'esclaffa-t-il en rangeant les dessins et en prenant des tubes de peinture

   Sans un mot de plus, il partit, alors que je sélectionnais quelques feutres ainsi que plusieurs crayons de papier, songeant que je ne savais pas utiliser la peinture à l'huile. Lise, elle, s'était retournée pour laver ses pinceaux, et un silence pesant s'était installé.

— Emilie, est-ce qu'un jour tu pourras me pardonner ?

   Elle s'était retournée et me fixait de ses yeux cramoisis. Au moins, nous étions deux à ressembler à un zombie à cause du décalage horaire. Une minute. Je manquai de faire tomber un pot à crayons : avais-je bien entendu ?

— Je... euh... oui, peut-être, bégayai-je

— Cool, commenta-t-elle, avant de regagner sa place.

Je secouai la tête. Décidément, quelle journée étrange !

— Eh bien, tu en as mis du temps ! s'exclama Mike alors que je me rasseyais

— Elle était subjuguée par la perfection de mes dessins, me railla Luke, me souriant tout de même

— Je cherchais une idée, répondis-je, en sentant mes joues rougir face au visage de Luke. Je vais déjà essayer de dessiner une guitare, et puis je tenterai de la faire sous plusieurs points de vues, expliquai-je

— Bonne idée ! approuva Clara, en plus, ça rappelle le spectacle !

— Les instruments de musique, dans le cadre d'une nature morte, représentent la fragilité de la vie. C'est même une vanité, m'apprit Luke, c'est très intéressant que ça soit la première idée qui te soit venue !

— Euh... ça fait plusieurs fois que vous parlez de vanités... Qu'est-ce que c'est, au juste ? questionnai-je, tachant de me rappeler mes cours d'arts plastiques du collège

— C'est une catégorie particulière de la nature morte. Les vanités regroupent des symboles de la fuite du temps, de la corruption de toute forme de matière, la mort, la fragilité de la vie, et cætera. Par exemple, les instruments de musique, les fleurs fanées et les bougies éteintes sont synonyme de la fragilité de la vie. Ou encore, la bougie, le sablier ou même un crâne symbolisent le temps, m'indiqua Luke, un sourire bienveillant aux lèvres

— Pourquoi est-ce que tu lui réponds aussi gentiment et que moi tu me parles presque sur un ton dédaigneux ? protesta Clara

Luke lui décocha un regard aigre avant de sourire d'un air goguenard :

— Parce qu'elle a choisi musique et art de l'écriture, rien à voir avec les arts, contrairement à toi... De plus, les programmes d'arts plastiques de Saint-Matthew et Sainte-Cécile sont les mêmes...

— Tu es définitivement agaçant, déplora-t-elle

— J'espère bien ! affirma-t-il, l'air trop heureux de son effet.

Mike et moi nous comprîmes d'un regard : ces cours d'arts plastiques ne seraient pas de tout repos...


Hello ! Désolée, vous n'avez pas encore la réponse pour notre chère petite Adèle ! Mais bon, comme on dit, tout vient à point qui sait attendre !

Ce chapitre est un chapitre qui n'existait pas dans la toute première version de La musique avant tout alors, n'hésitez pas à mitrailler les commentaires ! (Bon, j'exagère, on peut difficilement mitrailler les commentaires au sens propre, mais ... euh... riez à ma blague pas drôle s'il vous plaît. Je vous offre un cookie... 🍪)

Emilie et Luke ont drôlement divagué sur l'Art aujourd'hui et ont essayé de vous expliquer leur point de vue. Et vous, qu'en pensez-vous ? Êtes-vous plutôt comme Emmy, à penser que l'Art n'a pas toujours de sens ? Ou pensez-vous plutôt que tout a un sens ? Ou pensez-vous qu'au contraire rien n'a de sens ? Peut-être même que vous avez un autre point de vue ! Dans tous les cas, n'hésitez pas à m'en faire part !

(Je m'excuse si vous n'avez pas une âme de philosophe... un deuxième cookie ? 🍪)

Et on a aussi pu rencontrer Mrs.Ford, la prof' d'arts-plastiques, qui semble plutôt stricte... De votre côté, comment est/était votre/vos profs d'arts plastiques au collège et/ou lycée ?

Enfin, Lise semble changer de comportement vis-à-vis d'Emmy. Pourquoi, à votre avis ? Pensez-vous que cela aura une incidence sur la suite ?

Désolée pour cette longue nda... un autre cookie ? 🍪

À très vite, et merci pour vos lectures, votes et commentaires ! 🖤

🍪🍪🍪

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