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06 - Une Bonne Nouvelle n'arrive jamais seule




Parce que j'en suis désormais à ma quatrième tentative de suicide — triste record —, je suis sanglé dans mon lit d'hôpital. Les médecins ont jugé plus sage de m'attacher solidement avec des liens en cuir autour des poignets et des chevilles pour éviter que je fasse la moindre bêtise. Non pas qu'ils en aient quelque chose à faire que je meure ou pas ; mais si j'arrivais à me tuer ici, ils devraient remplir tout un tas de paperasses et c'est autant de temps en moins pour culbuter leurs infirmières.

Je n'ai aucune confiance dans les médecins. Croyez-moi, un médecin qui vous dit : « Je suis content que vous soyez en bonne santé », est un menteur et un hypocrite. Tout ce qui les intéresse, c'est d'avoir des estropiés, des gens avec des malformations, des maladies rares (et si c'est incurable et purulent, c'est encore mieux), des dépressifs doublés d'amputés, et bien sûr des gens comme ma sœur avec tout un tas de troubles mentaux — ceux-là, ils les accueillent personnellement et leur proposent même une carte de fidélité avant de les laisser repartir.

Je les vois bien, quand ils vous disent : « Attention, ça risque de faire un peu mal », avec un grand sourire sadique, juste avant de vous enfoncer une aiguille longue comme le bras dans la colonne vertébrale. Ou quand ils se régalent en vous annonçant : « Désolé, mais vous n'en avez plus que pour quelques jours. »

Désolé, mon cul !


Je hais les médecins.



* * * * *



J'aimerais bien pouvoir dire : « C'est bon, j'ai retenu la leçon, plus jamais je tente de me tuer », mais tout le monde sait que c'est un mensonge éhonté ; et comme je n'arrêtais pas de crier comme un dément et que je faisais peur aux petits autistes de la chambre d'à côté, les médecins m'ont shooté au Valium, ce qui fait que je ressemble désormais à une sorte de courgette géante croisée avec une limace qui bave comme un mâtin napolitain.

Rien de très réjouissant, donc.

Vous croyez peut-être que j'ai atteint les sommets de l'humiliation ? Ce n'est pas fini, rassurez-vous. Ça ne fait que commencer.

Skull et Karma étant partis vaquer à leurs propres occupations, j'étais seul dans ma chambre à ruminer sombrement sur l'humour pervers et dérangé de cette pute qu'on appelle la vie, avec de temps en temps une infirmière qui venait jeter un coup d'œil sur l'état de mes liens, un petit sourire aux lèvres (c'est ça, vas-y, fous-toi de moi).


Je hais les infirmières.



* * * * *



La porte de ma chambre s'est ouverte, livrant passage à la seule personne que je n'aurais jamais cru voir ici.

Écho.

J'ai essayé de lui sourire, mais je n'ai réussi qu'à baver un peu plus.

Ma bonne humeur s'est rapidement envolée lorsque trois autres personnes sont entrées à sa suite. Ses parents et un gars que je ne connaissais absolument pas. Mais quand il a posé ses mains sur les hanches d'Écho, j'ai compris que ce devait être le fameux Alex.

J'ai fermé les yeux pour leur faire croire que je dormais. Je n'avais vraiment pas envie de leur parler (mais pourquoi avait-elle amené ce bellâtre avec elle ? Et depuis quand était-elle rentrée ? Et pourquoi ne m'avait-elle pas prévenue ? *)

- Tu vois, Alex, tu n'avais pas à être inquiet, a dit la mère d'Écho. Bobby est largement moins beau que toi.

- Maman ! a lancé Écho sur un ton de reproche.

J'ai senti comme un courant d'air frais dans le bas de mon corps.

- Papa, qu'est-ce que tu fais ?

- Je vérifie juste la taille de son...

Pendant les quelques minutes qui ont suivi, j'ai eu une brusque perte de mémoire — encore une magnifique démonstration de l'étonnante capacité du cerveau à effacer certains souvenirs déplaisants.


Lorsque j'ai repris conscience, il ne restait plus que Écho dans la pièce.

- Ça va ? a-t-elle dit en voyant mes yeux se poser sur elle.

- Con... content de te voir, ai-je bavé.

Écho s'est difficilement penchée vers moi pour essuyer la bave à la commissure de mes lèvres. Aussi difficilement qu'un trente tonnes qui tente de faire demi-tour sur une route verglacée — parce qu'avec un ventre en forme de ballon de montgolfière, elle ne pouvait faire autrement.

- Qu'est-ce... t'arrivé ? ai-je encore bavé en désignant du menton son ventre.

La grande classe, jusqu'au bout, vraiment.

Écho a souri — de ce genre de sourire à multiples interprétations : sourire « Je suis sur le point de t'annoncer une très bonne nouvelle » ; sourire « Je suis un peu gênée que tu me demandes ça parce que, malgré le fait que je ressemble à une baleine à bosse, j'espérais que tu ne le remarquerais pas » ; ou encore sourire « Je suis sur le point de t'annoncer une nouvelle qui me remplit de bonheur mais qui va t'achever moralement, si c'est encore possible. »

- Mes parents ne t'ont rien dit ? Je vais avoir un bébé !



* Peut-être parce que tu étais à l'hôpital dans le coma après avoir tenté, une fois de plus, de te tuer (remarque de l'auteur à Bobby).





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Salut !


Si tu lis ces lignes, c'est que tu as aimé ces six premiers chapitres (du moins je l'espère, à moins d'être complètement masochiste), et tu m'en vois profondément ravi ! :)

Dans le prochain chapitre tu vas faire la connaissance de l'un de mes personnages préférés — j'ai hâte que tu fasses sa connaissance ! :D


Si tu as aimé, n'hésite pas à commenter, à voter et à partager l'histoire — car comme dit l'adage, "Plus on est de fous, plus on rit !" ;)


À la semaine prochaine !


Thomas :)

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