Des années plus tard, Chine.

Lors d'une nuit de tempête où le vent soufflait fort, le ciel était sombre à cause d'une épaisse couche de nuage et la pluie créait des cours d'eau dans les rues pavées. Les conditions météorologiques étaient des plus catastrophiques, et pourtant, une famille accueillit leur fille dans des conditions des plus inquiétantes. 

Ce temps était si rare que cela pouvait être étrange. Il l'accueillait malgré tout avec une immense joie.
Les deux jeunes gens n'étaient que de simples fermiers, vivant dans un petit coin, non loin du centre de la capitale. Cependant, avoir un enfant n'allait pas leur rendre la vie facile même s'ils le désiraient vraiment.
Ils l'appelèrent Yang Zi. Dès la naissance, on pouvait constater que l'enfant avait un visage magnifique et qu'il était extrêmement souriant.

Les années passèrent et la jeune fille grandit. Plus elle grandissait, plus sa beauté se développait. En plus d'être une jolie fille, elle était aussi douce, attentionnée, au petit soin des autres. 

Le moment qu'elle préférait c'est quand elle quittait sa maison pour accompagner ses parents au marché de la capitale. Elle les accompagnait pour les aider à la vente de leurs produits. Et la jeune fille attirait tellement le regard des passants, admiratifs de sa beauté, que leurs ventes se passaient de mieux en mieux.

Les années continuaient de s'écouler et la petite fille se transformait petit à petit en une magnifique femme attirant toujours plus le regard des passants. Les femmes la jalousaient et les hommes ne pouvaient que la désirer. Le seul souci fut l'arrivée progressive d'événements surnaturels qui l'entouraient. Pour ça, les parents la faisaient voir à d'innombrables médecins et religieux.

Après de longues recherches et échanges, des prêtres comprenaient alors qu'elle avait sûrement un lien étroit avec les dieux, car une fille comme elle, il n'y en avait pas deux. 

Et c'est comme ça que des rumeurs sur elle, traversaient tout le royaume, arrivant inévitablement aux oreilles du roi. Ce dernier décida de l'écarter du peuple et de l'enfermer dans un temple où personne ne pourrait se servir d'elle et surtout, qu'elle ne soit pas un danger pour les autres.