//Pour se mettre dans l'ambiance, écoutez le média en même temps, c'est la chanson en question//

La mort à vie, c'est ce qu'on t'a promis.

Moi, j'y crois, il y a que les cons pour dire ça.

C'est quoi encore cette connerie ? La mort à vie ? Non, je ne sais que trop bien que si l'on meurt, on meurt. Il y a que les cons et les supercistieux pour croire ces débilités. Même si au fond, j'aimerais bien y croire.

Tout le monde y est passé près de ton lit.

Le curé, tes potes, Gwladys, le p'tit chat.

Ton lit. Ton lit d'hôpital sur lequel tu reposes. Tout le monde y est passé. Le curé de la paroisse où t'allais quand t'étais gamine. Moi, avec le monde dans lequel j'ai vécu, un Dieu, ça existe pas. Nos potes. Ouais, ils sont tous passés un par un, pour pleurer, te parler, juste rester. Gwladys, c'est ton infirmière. Mais je ne la drague pas, aucune femme n'est plus belle que toi. Et on a pu faire entrer le petit chat en douce, sans que Falcon ne le voit.

Mais ne crois pas que j'vais tomber dans le panneau.

Ne va pas me faire croire que t'es bonne pour là-haut.

Je veux pas le croire. Je veux que tu te réveilles et que tu me dises que tu vas rester là. Je vais pas tomber dans le panneau. Ce que les médecins disent, c'est pour me forcer à abandonner. Mais City Hunter n'abandonne jamais. Je le sais. J'en suis sûr. T'iras pas là-haut. Tu rejoins pas Hideyuki tout de suite.

Si c'est le cas alors bats-toi plus fort, demande un sursis auprès de ton corps.

Je t'aime encore. Oh, je t'aime plus fort.

Tu vas rester ici, avec moi. Tu vas te battre. Comme tu l'as toujours fait. Et tu vas gagner. Juste, demande juste un petit sursis à ton corps. Tu l'as obtenu à chaque fois. A chaque fois que ton corps était sur le point de lâcher, tu tenais.

Je t'aime. Reste avec moi. Ne pars pas. Je t'aime plus fort que tous les jours précédents.

La mort à vie, pour toi, c'est bien trop tôt.

Tu veux des gamins, un nouveau boulot.

Évidemment que c'est bien trop tôt. Tu me l'as promis. Qu'on resterait ensemble pour toujours. Tu m'emmerde avec ça, des gamins. Tu me balance que c'est ton horloge biologique ou je sais pas quoi et que tu veux absolument avoir des gosses. J'étais sur le point de dire oui en plus. Le nouveau boulot. Tu voulais arrêter. Parce que tu voulais que j'arrête. Que je sorte de la criminalité et du meurtre pour m'installer avec toi et fonder une famille.

J'en ai marre d'entendre toutes ces blouses blanches te piquer ta peau comme on casse une branche.

On a demandé à ce que ce soit le Doc et Kazue qui s'occupent de toi mais ça n'a pas marché. A la place, il y a tous ces médecins à la con qui me disent d'abandonner et qui veulent absolument que tu te tires pour faire de la place.

Mais ne crois pas que tu vas partir comme ça.

Je préfère crever et que tu restes en bas.

Non, tu vas pas partir comme ça. Encore une fois, tu vas t'accrocher. Et quand tu te réveilleras, tu vas m'engueuler. Parce que j'ai fait une connerie. Et je l'ai déjà dit. Je refuse catégoriquement qu'il t'arrive quelque chose. Alors, je vais prendre ta place. Je préfère ça cent fois. Tu mérites de rester en vie et de profiter au maximum. Moi, je ne mérite pas tout ce bonheur que tu m'as offert. Ça devrait être moi à ta place. Toi, tu devrais rester en bas.

Si c'est le cas alors bats-toi plus fort, demande un sursis auprès de ton corps.

Je t'aime encore. Oh, je t'aime plus fort.

S'il te plait, je te demande juste ça. Je ne t'ai jamais rien demandé mais là, j'en ai besoin. J'ai besoin de toi. Vis. Vis. Vis. Demande-le, ce sursis. Tu l'obtiendras, j'en suis sûr.

Je t'aime. Tellement. Que mon cœur et mon âme vont exploser si tu es loin de moi. Je t'aime plus fort encore que les jours précédents.

La mort à vie pour toi, c'est comme un rêve, un combat de quarante ans qui s'achève.

Un combat. On en a vécu des combats toi et moi. Pas juste contre des méchants. Contre ta maladie aussi. Quand on l'a détecté. On a su qu'on se battrait et on l'a toujours fait. Et on continuera. Dis-le-moi. Que c'est pas ton rêve. Cette mort à vie.

La tête haute, t'as toujours tenu bon, devant la bataille et les réflexions.

Déjà qu'une femme dans le milieu, c'est difficile, être la coéquipière de City Hunter, de Ryo Saeba, ma coéquipière c'est encore pire. Mais tu t'en foutais. C'était devenu ta bataille. De leur prouver qu'ils avaient tort. T'explosais tous leurs préjugés à coup de bazooka.

Mais ne crois pas que je vais te laisser perdre tes feuilles, une à une pour te faire un beau cercueil.

Non, tu vas pas les perdre tes feuilles. Elles vont rester là, belles, comme toujours. Tes feuilles, tes cheveux, ta joie de vivre. Vous appelez ça comme vous voulez. Mais il est pas question que je vois qui que ce soit construire un cercueil avec ton nom dessus sinon je le descends illico presto.

Si c'est le cas alors bats-toi plus fort, demande un sursis auprès de ton corps.

Je t'aime encore. Oh, je t'aime plus fort.

Tu vas gagner. Parce que t'es la meilleure. Tu t'es toujours battue comme une lionne. Et tu vas le faire là aussi. Tu vas gagner hein ? Dis-moi que tu vas gagner. Ton corps, il l'accepte ? Hein, dis-moi qu'il accepte le sursis.

Je t'aime. Et je t'aimerais toujours. Même si je ne te l'ait jamais montré clairement, tu sais que je t'aime. Je t'aime plus fort encore que les jours précédents.

La mort à vie, je te laisse l'apprendre.

Tu pars en souriant, moi, je pleure en rentrant.

Non, non, non. C'est quoi ces conneries ?! Je veux pas que tu l'apprennes. Parce que tu vas rester là, avec moi. Ne pars pas. S'il te plait. Je n'ai jamais imploré de ma vie et pourtant, là, je le fais. Ton sourire, que j'ai tant aimé et les larmes, que je n'ai jamais montré à personne, pas même toi. Ne pars pas. S'il te plait.

T'as gagnée mon amour et nos alliances, je perds celle que j'aime c'est une évidence.

Oui, tu l'as gagné. Mon amour. Et depuis le début. Sache-le. Mais tu n'as pas gagné que mon amour. Nos alliances aussi. J'ai enfin trouvé le courage. J'ai enfin accepté de laisser libre cours à mon amour. Et je te l'ai demandé. Je t'ai demandé en mariage. Et tu as accepté. Oui, je perds celle que j'aime. C'est une évidence. Tu as toujours été la plus importante à mes yeux. Et même si je me voilais la face, même si je ne voulais pas l'avouer. Si je t'ai toujours protégé, c'est parce que je t'aime.

Mais ne crois pas que tu vas partir comme ça. A 80 ans, je ne serais rien sans toi.

Ouais, c'est ça. Tu peux pas partir comme ça. Pense à moi. S'il te plait. Je sais que tu as toujours pensé à moi avant tout. Avant toi. C'est bien pour ça que tu as fait ce métier. Alors, je t'interdis de partir. Parce que je sais que tu sais que je ne serais plus rien sans toi. Je perdrais le peu de vie que j'ai eu avec toi. En t'aimant. Si j'arrive à 80 ans, si je ne me fais pas tuer avant, si je ne meurs pas de chagrin avant, je ne serais rien sans toi. Comment veux-tu que j'accepte de finir ma vie sans toi ?

Si c'est le cas alors prends-moi dans tes bras, serre-moi plus fort, je pars avec toi.

Je t'aime encore. Oh, je t'aime plus fort. Je t'aime encore. Je t'aime encore.

Je t'aime encore.

Toi aussi tu m'aimes. Tu m'aimes comme je t'aime. Je le sais. Sinon, tu n'aurais jamais accepté de rester à mes côtés malgré tous les dangers que je te faisais courir. Tu es toujours restée pour moi. Alors ... alors ... prends-moi avec toi. Je me fiche de ce que diront les autres. Il n'y a que toi qui compte. Serre-moi aussi fort que tu le peux de tes bras affaiblis. Serre-moi encore plus fort. Je ne veux pas être séparé de toi. Je veux partir. Avec toi. J'ai souhaité ça un nombre incalculable de fois mais là, c'est différent. C'est avec toi que je veux partir.

Je t'aime. Reste avec moi. Ne pars pas. Je t'aime plus fort que tous les jours précédents. Tellement. Que mon cœur et mon âme vont exploser si tu es loin de moi. Je t'aime plus fort encore que les jours précédents. Je t'aime. Et je t'aimerais toujours. Même si je ne te l'ai jamais montré clairement, tu sais que je t'aime. Je t'aime plus fort encore que les jours précédents.

Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Encore. Encore. Encore. Encore. J'ai l'impression que je ne te le dis jamais assez. Je t'aime.