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{Chapitre 3} : Interro surprise... Je suis le stratège de la dernière question.

PDV Obi :

La pire « journée de retour aux origines de tout le Monde ».

Edwin avait été emprisonné, on avait supporté des regards que j'ai trouvé assez désobligeants, on était allés au procès d'Edwin (après avoir découvert qu'au moins six orteils en trop se cachaient sur cette île) Rín l'avait aidé à s'enfuir et je n'avais littéralement pas pu placer deux phrases ! Je sais que j'ai une bonne capacité d'adaptation parfois, mais là, j'avais besoin de temps pour tout assimiler, et c'était justement la chose dont nous manquions cruellement...

Je soupirais.

Je sens que les prochaines 24 heures vont être encore pire... Vu la poisse que j'ai, si je retrouve ma grand-mère, elle va me faire une prise de kung-fu...

Je n'étais qu'à demi éveillé, j'entendais vaguement ce que les gens autour de moi disaient dans la grotte, mais je n'en retenais que l'essentiel, et tout cela était inconcevable...

C'est pas possible... Je vais me réveiller et je serai arrivé sur l'île sans accident ni emprisonnement, j'aurai une super grand-mère et même une serre avec des papillons bleus... Argh (traduction :c'est pas crédible).

Mais Edwin prononça des mots qui me firent l'effet d'un électro-choc, et j'eus à peine le temps de lever la tête vers la cinquantaine d'Ombres qui se jetaient sur nous.

Mais Rín, elle, semblait tout sauf endormie, alors elle sauva Edwin.

Leur fuite fut assez rapide et j'avoue que mes pensées passèrent de :

Ah ! Une pyromane !

Ah non... Argh ! Rín va tous nous tués !

Mais qu'est-ce que... ?

Et un tonnerre de boules de poils me projeta contre la paroi de la grotte, le choc se répercutant dans mon corps dans une onde de douleur (je suis presque sûr que Rín l'a fait exprès).

Pendant que je me relevai douloureusement, le juge hurla :

- RATTRAPEZ-LES, NOUS AVONS L'AVANTAGE DU TERRAIN ! Jamais je n'aurai pu croire qu'il avait converti une de ses amies pendant le voyage ! AAAARRRGGGGHHH !

Il se leva si vite que j'eus du mal à le suivre des yeux, il se saisit de sa chaise et l'envoya se briser en sur le mur le plus proche, manquant de transformer l'Ombre la plus proche en réincarnation future de porc-épic.

Nom de Dieu ! si ce... type décide de les poursuivre, je commence déjà à creuser leur tombe !

Je jetai un rapide regard à Lylas, elle non plus n'avait rien pu dire, cependant elle m'adressa un hochement de tête à moi et aux autres. Peut-être qu'elle s'est fait percuter par Liam qui a peut-être continué de courir sans même s'excuser devant la pauvre qui avait essayé de faire une bonne sortie de scène et peut-être qu'il est malencontreusement tombé à son tour après avoir heurté une racine par hasard. Elle s'est peut-être relevée en titubant et s'est dirigée vers la sortie, puis s'est arrêté et s'est retournée vers nous comme pour nous dire qu'elle nous attendait, nous défiant de ne pas bouger, gardant tout son panache.

- Elle a raison, dis-je à voix basse et un peu tremblante par rapport à ce qui venait peut-être de se passer pendant que les Ombres paniquaient, on doit les retrouver.

- Ce ne serait pas une bonne idée, chuchota Lyre, on serait pris pour des traitres et plus aucune négociation ne serait possible.

- C'est vrai, intervint Firín, mais il faut bien qu'on retrouve leurs traces, sinon, comment on pourrait les aider ? et même comprendre la situation ?

Soudain une idée illumina mon cerveau, je pointai la mousse au sol, la désignant d'un air autoritaire et décidai :

- Elles les suivront pour nous.

Il eut un petit silence, puis un « Ahhh ! d'accooord ! » de Lylas. Les deux autres froncèrent les sourcils avant de hocher la tête. Lylas nous informa ensuite dans un haussement d'épaules :

- La mousse n'est pas très vive, je préfère les hêtres, eux au moins ne s'échangent pas es derniers potins, et tentent plutôt de créer une encyclopédie uniquement avec leur mémoire (ce qui est parfois super utile).

- Sérieusement ?

- Oui, enfin c'est surtout parce qu'on est en public et que si je veux bien les écouter sans que l'on me voie, il vaut mieux prendre des fleurs ou des hêtres.

- Quand on sera à un endroit sûr, dit Zayla, écoute-les et ne perds pas une miette, même des derniers potins, c'est important.

Elle ne pus en dire plus car plusieurs soldats nous avaient remarqués et se dirigeaient vers nous pendant que les autres partaient à la poursuite de nos amis. Celui que je connaissais, Liam, nous demanda :

- De quoi parlez-vous ?

- Je vous rappelle que deux de nos amis viennent de partir en courant, accuser de choses dont on ne comprend même pas la moitié, mentis-je d'une voix agacée, alors désolé si on essaye de rassurer la petite.

- J'ai... 14 ans et demi... je peux... me rassurer toute... seule.

Elle avait dit ça d'une fausse voix tremblante, inspirant la pitié à tous ceux qui l'entendaient, et il me sembla même qu'une liane (que j'eus du mal à voir dans la pénombre), et qui sortait bizarrement de dessous le gant de velours de Lylas, venait repositionner ses cheveux sur son épaule, sur donnant une apparence stressée. Liam garda le même visage fermé, mais ses mains qui l'instant précédent étaient crispées, étaient maintenant assez détendues.

Il croyait qu'on planifiait une fuite...

- Très bien, continua-t-il, Pajh, le juge, va vous interroger, il est de mauvaise humeur, veiller à ne pas le contrarier.

Je regardais les petits morceaux de chaise étendus par terre et le juge essayant de se calmer en faisant de la méditation en vain. Chaque seconde, il donnait un coup de poing dans la paroi de pierre.

Je vais être confronté à ça... tout seul ?

Le garde ajouta :

- C'est individuel.

Mon instinct me disait de fuir le plus loin possible et de ne plus jamais revenir mais ma raison me soufflait que c'était la dernière chose à faire étant donné la situation actuelle.

On sortait de la grotte, accompagnés par des gardes et le juge, qui se retenait de déchainer sa rage contre de pauvres champignons qui bordaient le chemin, les regardant d'un œil rageur. On fit le trajet dans un silence de plomb troublé seulement par des gémissements de frustration étouffés du juge qui auraient et presque comiques si la situation avait été différente.

On arriva devant la « prison » de l'île, cette vieille maison abandonnée où ils enfermaient les saouls et les criminels. Le juge entra et appela Firín en premier. Puis Lylas et ensuite Lyre.

A chaque passage, c'était la même chose, je leur demandais :

- Comment ça s'est passé ?

Et ils restaient silencieux, levant leur visage blanchi par la peur vers moi en secouant la tête de droite à gauche. Ils se tenaient droits comme des piquets, marchaient avec automatisme et, une fois avoir pris une grande inspiration, allait s'asseoir sur un grand tronc.

Ce fut enfin mon tour, je crois que je n'avais jamais été aussi terroriser de toute ma vie : mon cœur battait si fort à mes oreilles que j'avais du mal à entendre le garde m'appelé. Je rentrai à mon tour préparé à toute colère de la part de mon interrogateur.

Ce que je vis terroriser encore plus.

A vrai dire, je n'y voyais pas beaucoup, les quelques fenêtres du bâtiment presque complètement couverts par de vieux rideaux usés. Mais grâce aux fins rayons de lumière une grande partie de la pièce sortait un peu de la pénombre.

Mon cœur rata un battement : devant moi se tenait, le juge, il avait perdu toute sa mauvaise humeur et sa colère. Il était assis en tailleur au milieu de centaine d'éclat de verre de bouteille brisée. Il avait ses cheveux blond platine décoiffés et me souriait.

Je vais mourir...

Ça a été ma première pensée. Ça a l'air une super bonne situation dit comme ça, mais...

Il avait un sourire d'enfant découvrant ses cadeaux à Noël et un sourire machiavélique en mê temps, comme la frontière entre deux personnalités distinctes. Ça me donnait l'impression qu'à ces yeux, je n'étais qu'un jouet, un objet : il n'aurait aucuns regrets s'il me cassait en mille morceaux. Je n'avais absolument aucune importance à ses yeux : tout ce qu'il voulait c'était des réponses. Il garderait ce sourire même si je baignerai dans le sang. Tout simplement épouvantable.

Il ouvrit la bouche, déformant son sourire pour parler, sans que je ne puisse entendre ses paroles...

- HEY !

- Je... bafouillais-je, Vous pouvez répéter ?

- C'est quoi ton Ombre ? demanda-t-il en tapant une mélodie du bout des doigts sur le sol, écartant les éclats de verre et les rapprochant dans des sons cristallins.

Drôle de langage pour un juge...

- J'ai le don de la manipulation de mémoire, dis-je en rassemblant tout mon courage suicidaire pour paraître menaçant.

Une bouffée d'espoir refit surface dans mon esprit, chassant la nausée qui m'avait empêché de penser clairement : c'était vrai ! Même si je venais à dire quelque chose de compromettant pour Edwin, Rín, moi ou les autres, je pourrais l'effacer autant de fois que je le souhaiterais ! Cet interrogatoire était un moyen pour moi de gagner des informations avec mes propres ressources physiques !

Je me sentis soudainement puissant et fier, j'allais inverser les rôles et rendre cet interrogatoire rentable avec une facilité déconcertante. Malheureusement pour moi, un éclair d'amusement passa dans les yeux du blond, faisait chuter mon moral jusqu'au fond de mes chaussettes (NDA : Décidément ! Cette expression me suivra partout ! korynna23et sashourenwa).

Comme mes pensées étaient certainement aussi lisibles sur mon visage que l'étaient des mots dans un livre ouvert, il dit en croisant les bras et en s'adossant au mur :

- Essaie un peu pour voir !

- Avec plaisir, ais-je en ESSAYANT de paraître confiant et menaçant.

Une lumière dorée éclaira la pièce sombre, venant certainement de mes yeux, avent qu'une nouvelle noirceur ne la remplace : le Flux Noir. Une première chose m'intrigua lorsque je le vis, car, malgré l'âge avancé du juge, une quantité plutôt normale de souvenirs circulaient autour de moi alors qu'une personne de son âge aurait dû en avoir beaucoup plus. Je ne pouvais rien changer ni expliquer, alors je choisis un souvenir au hasard, pensant pouvoir menacer le juge de le rendre amnésique (un plan INFAILLIBLE) et tendis la main pour le toucher comme je le faisais d'habitude.

Cependant, ma main, au lieu d'entrer dans une texture chaude et douce, se heurta à une surface dure comme la pierre, et plus froide que de la glace. La morsure du froid de ce souvenir se fit ressentir rapidement, m'obligeant à retirer ma main et à refaire surface.

- C'est bon ? demanda le juge avec une impatience qu'il tentait de cacher et en joignant ses mains du bout des doigts, Tu as fini ton petit numéro ? J'ai un interrogatoire à finir de mon côté.

- Je... Comment ? ais-je bafouillé avec mon éloquence habituelle.

- Par~fait ! Bon : Avais-tu connaissance des faits lorsque tu as aidé ce Mavrósilíos à entrer sur l'île ? dit-il en sortant un papier et plume de sa poche, voulant certainement noter mes réponses.

- Non, je ne le savais même pas avant que le procès ne commence...

- Et cette jeune femme/louve qui s'est évadée avec lui ? demanda-t-il en griffonnant sur son bout de papier.

- Rín ? Je ne sais pas, je ne crois pas, mais je ne suis pas sûre... ais-je dit en prenant un faux air troublé, indiquant explicitement que NON, je n'étais pas dans la tête de mes pseudos-coéquipiers.

La colère vint crisper les traits de son visage : il savait que je savais qu'il manquait de temps et que je voulais savoir pourquoi, lui faisant perdre son temps avec le plus de maestria que je pouvais donner.

- Bien, j'ai gardé cette question pour le dernier qui passerait, pas de bol : c'est tombé sur toi ! Alors qu'elle est l'Ombre de la Louve ?

Je fus pris de cours, je ne pouvais pas dire la vérité, car ils s'en serviraient contre elle, et je ne pouvais pas non plus mentir, car il connaissait une grande partie de la vérité.

- Euh... ça n'est dons pas... évident ?

- Euh... NON ! dit-il en se levant.

Je ne savais pas quoi faire. Si Edwin et Rín étaient de mèche depuis le début et que je disais un mensonge crédible, est-ce que j'aiderais mes ennemies ? Mais, en même, tout ça me dépassait, alors même si cela semblait idiot et naïf, je me débrouillerais pour aider mes amis, qu'ils le soient véritablement ou pas, jusqu'à ce que je puisse comprendre la moindre chose !

- Eh bien, elle peut se transformer en louve géante, ais-je dis en mettant mes mains derrière ma tête, et en sortant le meilleur jeu d'acteur que j'avais en réserve.

Il griffonna quelque chose sur son bout de papier et sortit, presque en courant, de la pièce, débloquant une partie de mon système respiratoire, qui avait cessé de fonctionner depuis le début de mon interrogatoire. Je l'entendis courir dans le couloir de fermé doucement la porte, sans le moindre grincement de la part de celle-ci. Chancelant, je sortis presque après lui, faisant beaucoup plus de bruits, mais au dehors, il n'y avait que mes coéquipiers accompagnés de gardes, qui me regardaient avec inquiétude.

Avant de prononcer un mot, je regardais autour de moi, faisant plusieurs des cercles pendant une durée qui me sembla une éternité.

- Où est le juge ? ais-je marmonner en m'approchant d'eux.

- Tu es sûr que ça va ? répondit Firín en posant sa main sur mon épaule.

- Mouais, merci d'avoir répondu... Plus sérieusement : où est le juge ? Il vient de sortir !

Tout le monde, y compris les gardes s'entre-regardèrent et parlèrent à voix basse en me désignant. Firín me regardait avec insistance, en plissant les yeux, les mains jointes sous sa tête (je ne pus m'empêcher de penser que j'aurais fait exactement la même, mais avec plus de sarcasme), Lyre avait la réaction inverse : elle était étonnée, même si elle tentait de le cacher, Zayla pris sa tête entre ses mains et Lylas s'approcha de moi et enleva son gant pour faire pousser une marguerite* avec un sourire crispé (elle, pas la marguerite).

(NDA : *Pour les potterheads, chapeau pour ceux qui ont la référence)

Je cueillis donc la marguerite pour la piquer dans ses cheveux avant de répliquer, avec lassitude :

- Sé-rieu-se-ment !

- Mais, Obi... Tu es.. à... souffla Lyre en ouvrant des yeux ronds.

- A Quoi ? ais-je dit brutalement en sentant ma gorge se serrer.

- Obi... répéta Firín dans un soupir désespéré.

- Obi... souffla Lylas à son tour.

- Je sais, mon prénom est merveilleux mais si vous pouviez répondre à ma question je vous en serais très reconnaissant, ai-je articulé sèchement.

Zayla s'approcha de moi, se leva du tronc où elle s'était assise. Elle dévisagea longuement l'expression de mon visage qui, selon moi, voulait clairement dire : « Répond et le plus tôt serait le mieux ». Puis, dans un souffle, adoptant un air inquiet et tremblant, elle déclara quelque chose qui me pétrifia sur place. Je m'assis sur le tronc qui avait vu passé tous mes amis, fixant la porte que je venais de franchir et repassant en boucle cette phrase dans ma tête.

- Personne d'autre n'est sorti.
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Bonjour...
Je viens vous annoncer mon nouveau record de retard.
*toussotements exagérés* 1 mois.
Surprise...!
*rire nerveux* I'm dead.
C'était censé être un message d'excuse pas une invitation à un assassinat groupé !
Ma sœur a déjà réservé, prenez un ticket...
J'ai l'impression d'être prétentieuse à écrire ça "-_- mais c'est pour faire rire, je sais, je ferai pas humoriste...
À la prochaine !
(Et j'ai espoir que ce sera samedi prochain).

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