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Chapitre 8:

- Ils vous faut peut-être du sucre, dit-il en m'entraînant vers mon péché mignon

Il attrape une petite meringue et me la tend avec attention et prévenance.

- Êtes vous sûre d'allez bien? dit-il en fronçant les sourcils d'inquiétude

- Oui, ne vous en faîtes pas.

Je lui souris mais il ne semble vraiment pas convaincu.

- Venez.

Il me tend son bras, je l'attrape et le laisse m'entraîner jusqu'à l'extérieur.

- Asseyez-vous, du repos et de l'air frais vous fera du bien.

Je me pose sur un banc en fer forgé et apprécie de ne plus être debout.

- Merci.

- C'est normal, je ne vais pas vous laisser alors que vous êtes souffrante.

Il s'assied à côté de moi et prend ma main, il caresse ma paume du bout de son pouce en me couvant du regard.

- Les plus belles fleurs sont les plus fragiles, il faut savoir en prendre soin.

Je me sens rosir en écoutant ses propos, il est si romantique et attentionné.

Pris par je ne sais quelles réflexions il se tourne vers le ciel et regarde attentivement les étoiles. Il reste ainsi quelques instants et je ne me rend même pas compte que je l'observe. Il me dit en continuant d'examiner la nuit:

- Madame... je sais que ceci est un bal masqué mais j'aimerais tout de même savoir une chose sur vous...

Il semble hésiter, je l'encourage en pressant sa main.

- Oui? je ne m'en rend pas tout de suite compte mais je murmure.

Il se tourne de nouveau vers moi et ses yeux se fixent au mien.

- Êtes-vous mariée?

Je rougis follement, j'espère que l'obscurité le dissimule.

- Non, je ne le suis pas...

- Alors les hommes de cette Cour sont soit fous soit aveugles. Vous devait être un ange qui s'est invité à la fête, et je ne vous reverais jamais.

Il y a quelque chose d'étrange dans ceux qu'il dit, comme s'il ne faisait lui même pas parti de la Cour. Mais si c'est bien Louis c'est un peu le cas mais alors il ne m'a pas reconnu puisqu'il sait très bien que je ne suis pas mariée. Toutes mes pensées se bousculent dans ma tête et bourdonnent. Je me sens devenir folle.

- J'espère que nous nous reverrons.

Je ne sais pas pourquoi je dis cela, je ne sais pas pourquoi sa présence et son contact m'apaise, je ne sais pas pourquoi mais je veux le revoir. J'ai même peur de ne plus sentir la chaleur de sa main sur la mienne. J'ai peur de ne plus voir ces étoiles dans ses yeux. J'ai peur de ne plus entendre sa voix tout aussi apaisante que sa personne.

- Moi aussi mon bel ange.

- Est-ce vrai ses mots poétiques qui flottent harmonieusement dans les airs?

- Aussi vrai que la lune qui illumine le regard que je vois face à moi le rend irréel. Aussi vrai qu'aujourd'hui à cet instant précis, j'aimerais que le temps se fige et pouvoir rester avec un ange toute l'éternité.

Sa main caresse doucement mes cheveux, son sourire est d'une délicatesse sans égale et ses yeux remplis de la plus merveilleuse forme d'amour que je n'ai jamais vu.
Mon cœur bat plus fort qu'il n'a jamais battu. J'ai l'impression de le connaître depuis toujours, je souris je t'aime si fort. Je ne pensais pas que Louis était aussi romantique et je ne fais que l'en aimer encore plus. Mes doutes à son propos disparaissent et je me sens plus rassurée.

- Retournons à l'intérieur avant que vous n'attrapiez froid.

Je passe mon bras autour du sien, apaisée, tranquille, rêveuse aussi, je me sens comme dans un rêve, un doux rêve éveillé.

- J'aimerais que jamais cette soirée ne se termine.

Nous rentrons à l'intérieur, la musique ne semble pas nous atteindre, il reste le centre de mon attention.

- Dans deux jours un autre bal masqué aura lieu, aurais-je la chance de vous y retrouver?

- Oui.

- Alors ne vous en faîtes pas, cette soirée se poursuit, nous nous reverrons bel ange.

Il me fait un baise-main avant de partir dans un couloir. Je reste un instant là, immobile à regarder le couloir qu'il a emprunté.
La fête n'est pas terminée, les nobles continuent de s'amuser follement mais je préfère rester dans mon rêve et, une fois que j'ai repris mes esprits, retourne dans ma chambre en espérant réentendre ses doux compliments dans mon sommeil.

Le lendemain, je sens mon esprit quitter mes rêves avec regret. Je me roule encore plus dans mes couvertures, je veux retourner dans ce monde imaginaire, merveilleux et si simple. Où l'anxiété n'a pas lieu d'être et laisse sa place à un peu plus d'amour, de bonheur et de joie.

- Madame...

- ...

- Madame?

- Non. Je refuse de me lever.

- Mais madame...

- Je sais mais qu'est-ce que la réalité a à m'apporter que les rêves n'ont pas?

- Elle est réelle madame.

J'ouvre les yeux de surprise. La remarque d'Émilie résonne en moi, ai-je tort de préférer dormir et rêver pour l'éternité que de vivre et espérer voire mes rêves réellement se réaliser? Mieux vaut-il de réelles douleurs qu'une merveilleuse vie imaginaire?
La vraie vie vaut-elle la peine alors qu'elle semble s'effilocher sous mes doigts?

Je soupire.

- Je crois que vous avez raison Émilie.

- Courage madame, la vie n'est peut-être pas si détestable que vous en avez l'impression.

- Peut-être...

Peut-être que ma vie ne s'évanouit pas réellement dans l'air, peut-être que je n'ai pas de raison de devenir paranoïaque, peut-être que le Comte Denier de m'approchera plus. Une pensée me traverse l'esprit, si je passe tout mon temps en compagnie de quelqu'un je n'aurais rien à craindre.

Je dois être plus courageuse.

Dans une robe aux froufrous et aux tulles blancs et vert amende je me rends au petit déjeuner, je respire lentement je me concentre sur cette respiration en traversant mes couloirs. Je dois souffler lentement.

Heureusement ou malheureusement pour moi je vais passer la journée avec le prince et les prétendantes.

- Alors, mesdemoiselles, comment allez-vous ?

Toutes répondirent par l'affirmative mais moi, je ne sais pas pourquoi, toutes ces banalités m'agacent de plus en plus.

- Vous n'en avez rien à faire.

- Excusez-moi?

- Tout ça, toutes ses fausses politesses, ses fausses conversations, il n'y a que ça à la Cour, des belles conventions mais au fond tout le monde s'en fiche complètement de tout le monde.

Les filles me regardent avec une expression mélangeant le choc, la surprise et peut-être même un légèr accord.

- J'en ai marre des: Bonjour, quelle belle journée! Comment allez-vous? Très bien et vous? Autant de bêtises que de paroles inutiles, personne ne connaît véritablement quelqu'un d'autre. Nous sommes un groupe d'inconnu qui font semblant d'être tous amis et de s'apprécier. J'en ai marre!

Les derniers mots je les crie, je ne comprend pas ils sont sortis d'eux même, je ne voulais pas crier. Je ne le contrôlais pas.

Je rouvre les yeux mais ne me rappelle absolument pas les avoir fermé, tout mon corps pend d'un côté du fauteuil où j'étais assise. Et face à moi, Enzo me regarde les sourcils froncés avec derrière lui trois des prétendantes la main devant la bouche tandis que Marie-Ange me tient la main.

- Vous avez simplement fait un petit malaise, dit Enzo en réponse à mon regard perdu

La mademoiselle des Hauts de France me serre brièvement la main avant de se relever en époussetant sa robe.

Une tasse de thé semble m'attendre sur la table. Je regarde les autres nobles avant d'attraper la tasse et d'en boire une gorgée. Une gorgée d'un thé parfaitement sucré qui me réchauffe de l'intérieur. J'ai si froid à l'intérieur.

Les autres se réinstallent.

- Vous avez raison mademoiselle Gautier.

- À propos de ?

- Des conversations qui ne sont qu'un ramassis de convention et de politesse.

- J'ai dit ça ?

Les yeux noirs d'Enzo semble se noircir encore plus alors qu'il fronce les sourcils.

- Je voulais vous demander qu'elles sont pour vous les qualités que doit avoir une reine, reprend-il après avoir retrouver une expression neutre.

Les filles se font silencieuse le temps de réfléchir à la question mais moi je n'ai aucune envie de réfléchir de toute façon je me fiche complètement du trône italien je veux juste que le monde cesse de disparaître sous mes yeux.

- La reine doit se montrer juste et sûre d'elle, répond en premier Priscilla

- Elle doit être gentille et prévenante que se soit envers son peuple ou envers son mari, dit Sophie Laure

- La reine doit servir son mari et le soutenir, elle doit être le calme dont le roi a besoin, pense quant à elle Marie Ange.

- La reine doit être à la fois déterminée et puissante et délicate et gracieuse, ajoute Zoé.

Le silence s'installe, je n'ai aucune idée de ce qu'ils attendent de moi, je veux juste me rendormir, effacer et oublier que je perds pied, mais ils attendent ma réponse je ne peux pas être de nouveau faible.

- La reine...

Je soupire je n'ai absolument aucune idée de ce que je vais raconter je pense que je vais juste laisser les mots sortirent de ma bouche et former d'eux même une phrase correcte.

- On attend de la reine, tout ce que vous avez dit et bien d'autres qualités encore. De toute évidence on attend de la reine qu'elle est toutes les qualités et qu'elle soit parfaite, irréprochable. Si l'on attendait de la reine qu'elle ait un défaut se serait bien ça changerait. Il faudrait juste qu'elle aime son mari, se serait bien suffisant. Tant pis si elle n'est ni gracieuse ni déterminée, en tout cas si vous voulez une reine parfaite ce ne sera pas moi. J'ai des défauts, j'en ai plein et je ne suis pas amoureuse de vous. Arrêtez de chercher une reine alors que vous avez le choix contrairement à votre propre sœur et aux autres princes et princesses, cherchez l'amour.

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