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Chapitre 6:

- Ne vous souciez pas d'elle, elle n'a aucune qualité qui ferait d'elle une bonne reine en plus de cela elle est narcissique et hypocrite.

- Elle ne m'intéresse de toute façon pas, je n'ai pas besoin de la greluche d'un roi de France, répond-il en fixant ses yeux noirs dans les miens.

Habituellement je me serais énervée, mais aujourd'hui rien ne va. Je ne ressens plus rien, mais j'essaie de ne rien en laisser paraître. Je lui souris en haussant un sourcil.

- J'espère que votre séjour en France ne vous sera pas désagréable à cause de la mauvaise compagnie que je suis.

- Vous êtes divertissante.

- Mes paroles vous font rire?

- Autant qu'elle m'énerve, sourit-il, mais vous pourriez aussi être un peu plus comme vos amies.

Il m'a piégé, je ne peux pas dire que je suis heureuse de ne pas être elles sans avouer clairement que je les déteste et se serait totalement contraire à la morale de la Cour.

- Et bien je tâcherais d'être une compagnie plus charmante si cela peut vous faire plaisir.

Il semble réfléchir quelques instant, j'ai l'impression qu'il va me rendre folle.

- En faite non, sinon je n'aurais plus personne de qui me moquer, son ton est très sérieux.

Vous êtes insupportable. Je peux vous assurer que je vais être de plus en plus cinglante si vous continuez comme ça. Inutile de vous prévenir, vous vous en rendrez compte suffisamment rapidement. Je le regarde dans les yeux le mettant au défi de continuer à se moquer de moi.

- Vous avez un sacré caractère, se contente t-il de dire avant de se retourner vers les familles royales

Je suis lassée, cependant ces préoccupations mon ancrée, j'ai l'impression que mes moments d'absence n'ont été que rêvés. Je suis juste fatiguée.

7 jours de fêtes. Après le couronnement de ce dimanche, mon lundi a été mouvementé. Je fais parti des cinq prétendantes du prince Enzo, prince héritier du Royaume d'Italie. Je le déteste et je déteste tout autant les autres nobles. Le bal était comme d'habitude protocolaire est ennuyeux. J'ai parlé avec Louis, le Royaume va mal, et j'ai l'intuition que la Cour va tout aussi mal.
La Cour, parlons en de la Cour.
Dès fois je me demande qui lira ce carnet, deviendra t-il un receuil historique pour de futurs archéologues? Une jeune fille va t-il un jour le découvrir dans la malle d'un grenier découvrant les lignes communes de mon époque liées à ma propre histoire? Je ne le saurais jamais, alors je vais juste me contenter d'écrire comme je les toujours fait et arrêtée de me préoccuper de l'avenir et du potentiel témoignage que mon ouvrage sera pour les générations qui auront oubliées notre passage sur cette Terre.
Alors, allons-y, parlons de la Cour. Un mirage. Un sublime mirage bien doré. Une illusion. La Cour est totalement isolée du reste de la population. Je ne connais rien de ce monde extérieur, je ne peux que me l'imaginer. La vie n'y est pas forcément plus heureuse ou plus triste elle est différente. La technologie par exemple. Le premier roi qui part un coup d'Etat prit le pouvoir il y a un siècle a décidé que la Cour n'aurait accès à aucune technologie et même dans nos châteaux de campagne nous respectons cette règle. Pas de technologie, il paraît que le peuple ne peut s'en passer et cette dépendance n'est pas digne d'un noble. Je sais que le roi fait parfois des annonces à tout le Royaume mais nous, nobles de la France, n'avons accès à aucune de ces technologies, je ne sais pas si c'est un bien ou un mal.
La Cour, que dire de la Cour? Une machine bien huilée, un orchestre parfaitement synchronisé. Tout est mesuré et décidé. C'est pour ça que Versailles aiment les ragots, un amusement qui ne contredit pas le fonctionnement, la machine tourne toujours, nos actes sont toujours les mêmes même si notre langue s'acère et se moque. Voici la Cour comme je la vois, la Cour derrière laquelle se trame toujours un complot ou un piège, il y a toujours une victime à Versailles. Qui sera t-elle? Est-ce que le peuple joue lui aussi un rôle ou se sent-il plus libre que moi?
7 jours, un premier bal bien organisé ou personne ne riait trop fort ou ne dévorait ses patisseries préférées, tous sont observés tous sont jugés. Et pourtant dans les lumineux couloirs de noir secret se cache. J'ai eu peur. Quand j'y repense j'ai encore plus peur car il reviendra, on n'est jamais vraiment seul à Versailles.

Premier jour des festivités
Lundi 18 mai 2322
Au château de Versailles
Mademoiselle Gautier

Je suis fatiguée alors je profite de mon après-midi pour écrire et ainsi me détendre seule dans ma chambre. J'essaie de retrouver ce sentiment de paix tellement agréable.

Tout va bien. Pourquoi en serait-il autrement?

Je reste paisible, admirant par ma fenêtre une ville au loin, derrière la forêt. Une agitation toute différente de celle que je connais en provient et éveille en moi une chaleur étrange. Comme une flamme, une envie irrépréssible de m'approcher de cette vie qui m'effraie par son inconnue et m'attire pour la même raison. Une force obscure qui me tire et me fait me demander qu'elle serait ma vie, si je n'avais pas été noble, si je n'avais pas été la meilleure amie du roi, son amante et la prétendante d'un prince. Et dire que d'autres, sont peut-être dans une maison que j'observe de loin et rêve de vivre à Versailles d'être plus proche de leur roi et...

Je relève ma tête d'un seul coup, prise d'une inspiration subite.

Plus participer à la vie politique du pays... donner son avis... référendum?... inviter le peuple à Versailles...

Je dois voir Louis. Je jette un rapide coup d'œil à l'horloge et vois avec effarement qu'il est déjà 16h45 alors que je dois être à 17h au petit salon pour prendre le thé avec le prince.

Je quitte ma chambre, prend soin de refermer à clé la porte avant de me rendre jusqu'à l'un des salons de cet immense palais. Mes talons claquent sur les dalles de marbre, j'entend des chuchotements et des rires étouffés. Mais il n'y a personne, enfin il y a des soldats et j'entends des nobles dans certaines salles mais je me sens seule. Et alors, l'angoisse revient, elle s'insinue en moi, remonte le long de mes veines jusqu'à former un poids dans ma poitrine.

Menteuse... salope...

Il est là, il me surveille...

La maîtresse du roi qui devient ma maîtresse...

Il m'attend, il va me tomber dessus dès que je baisserais la garde...

Le gros lot de tous les hommes...

Ils me regardent tous, ils vont tous essayer de me toucher...

Tu serais passé sous moi...

Je retiens avec peine un hoquet. Mon cœur est complétement affolé, je remarque à peine que je suis arrivée à destination. Peut-être que je me trompe, il ne m'est rien arrivé dans ce couloir.

Je toque faiblement à la porte. Je sursaute lorsqu'elle s'ouvre révélant la chevelure blonde coupée court d'un soldat. Il me laisse passer. À l'interieur le prince est assis sur un canapé au tissus rayé.
La peur s'amplifit en moi en voyant qu'il est seul, bien sûr le soldat est là mais je me sentirais étrangement plus en sécurité si les autres nobles étaient déjà arrivées.

- Venez-vous assoir, il tapote la place a côté de lui.

J'hésite, la peur fait follement battre mon cœur mais je finis tout de même par m'assoir à côté de lui, sur le canapé.

- Nous nous détestons cordialement,

- Tout à fait Votre Altesse, je lui répond

- Vous êtes très déstabilisante, vous savez? dit-il en se tournant vers moi les sourcils froncés

Je me contente de soupirer.

- Votre culot doit en désarmer plus d'un.

- Si vous le dîtes...

Il fronce encore plus les sourcils.

- Vous n'allez pas bien? Votre bouche a oublié son art, et sa maîtrise parfaite du langage pour retourner toujours la situation à son avantage?

- Non, non je vais bien, ma réponse sèche et précipitée ne doit pas l'avoir énormément convaincu mais j'ai l'impression de ne plus être moi.

Il s'apprête à rajouter quelque chose lorsque quelqu'un toque à la porte.

Un signe au soldat et il ouvre pour laisser entrer Priscillia.

- Votre Altesse, minaude t-elle en faisant sa révérence

- Vous pouvez vous assoir sur le fauteuil.

Elle lui fait un doux sourire en s'asseyant, je trouve sa pitoyable mais au moins je ne suis plus seule avec lui.

Une à une, les prétendantes arrivent et avec elles des petites attentions pour plairent au prince. Des compliments, des belles robes, des doux sourires et des regards séducteurs, j'ai presque pitié d'elles. Leur famille doit leur mettre une pression énorme pour qu'elles essaient à ce point d'avoir les faveurs du prince. Quels horribles maris leur est-il prévu si le prince ne les choisit pas?

Je ne m'étais jamais interrogé sur ce que pouvait être leur vie. Je me sens soudainement mal de toujours les avoir juger alors que j'avais moi même une position privilégiée à la Cour, oubliant même que pour les autres nobles les enjeux du mariage étaient beaucoup plus importants. Je suis prise par un soudain sentiment de culpabilité. Elle prend place et ravage toutes mes certitudes.

Serais-ce moi qui suis hypocrite?

J'écoute à peine la conversation autour de moi et je disparais mentalement, je peux voir leurs lèvres bouger mais je n'écoute rien. Je ne m'agace même pas lorsqu'elles flirtent avec lui sans qu'il ne les repousse, ce n'est pas mon problème si il n'a aucune fierté.

Soudain des mots atteignent mon esprit:

- Vous êtes absolument charmantes mesdemoiselles mais...

Le reste de sa phrase reste flou alors que résonne dans ma tête des mots qui font ressurgir ma peur.

Tu es absolument charmante...

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