Vous savez, je n'ai jamais aimé les film d'horreur, même si ça me faisait rire de temps en temps. Je sais pas.... Ça me terrifiait pendant des jours, même des semaines, parfois.

Ce jour là, c'était un peu différent d'un film d'horreur. C'est comme si je m'étais arrêté au milieu de l'histoire. Est ce que c'est pire ? Je sais pas. Personnellement, je déteste m'arrêter comme ça, je ne sais pas ce qui se passe ensuite, et puis je cauchemarde encore plus en m'imaginant des scénarios qui diffèrent à chaque fois.  Je me suis retrouvée endormie, et je n'ai rien pu faire. On m'a vaguement raconté ce qu'il s'était passé, mais je n'en garde pas beaucoup de souvenirs, je laisse ce récit aux autres.

La dernière image que j'ai vu, c'était Robert et Baptiste qui courraient vers moi.
Et puis, le noir.

Au réveil, jetait ligotée aux barreaux dans la même cage qu'avant, sauf que je ne voyait personne à par Baptiste.

Messieurs les inspecteurs, je suis sûr que vous avez déjà vu un film d'horreur avec une bande d'amis... qui se retrouve coincée dans une maison hantée par exemple.
Je suppose que vous vous êtes sûrement rendu compte que la pire chose à faire, quand le danger nous guette comme dans ces films, c'est de se retrouver séparé.

Bien évidemment, c'est ce que est arrivé. Je ne pourrais malheureusement pas raconter l'histoire des autres groupe, donc je vais vous résumer la mienne avec tout les information possibles.

Une partie de loup-garou. Puéril, allez vous me dire ? Je comprend. Moi même au début, j'ai trouvé complètement fou. Mais cette partie la.... Était quelque peu... différente.

Dans la cage, Baptiste était attaché comme moi, mais il dormait encore. Il frissonnait dans son sommeil, et moi, je tentait de le réveiller, mais on m'avais bâillonné la bouche. Je ne sais pas combien de temps on est resté coincé la, à attendre notre mort, mais ça m'a parut bien long. Soudain, Deva nous avait rejoint. Elle ne dormait pas, elle hurlait derrière son bâillon, perdant son sang froid, n'avait jamais vu ça.
Vous savez, Deva est une personne très calme, quand on ne la connaît pas. Elle parait tranquille, gentille même. Enfaite, pas vraiment. Mais jamais, au grand jamais, je ne l'avais vue dans cet état. Cheveux de décoiffé, bavante, hurlant des choses incompréhensibles et surtout....
Terrorisée.

Elle avais le yeux fou, elle frappait contre les barreaux et ça faisait tellement de bruit que sa couvrait mes appel à l'aide.
-FERMEZ LA !!
Cette voix....
C'était....
M. Droin ?

Eh oui. Je crois que vous avez réussi à l'attraper, lui. J'espère en tout cas. C'est LE grand antagoniste de notre côté, et après ce qu'on a vécu, vous allez vite comprendre pourquoi.

-Si vous ne la boucler pas, je vous tue.
J'arrivais à entrevoir notre prof de maths, qui portait un drole de pendentif.... Un gros cylindre noir.
Le pock de Deva.

Bizarrement, celle-ci n'a pas réagit à l'ordre de l'autre roux (oui, Monsieur Droin est aussi surnommé Ed Sheeran, vu la couleur orange fluo de ses cheveux) et continuait à hurler et à gigoter comme jamais.
C'était la dernière fois que je voyait Deva. Du moins pendant cette journée infernale.
Ed Sheeram avait attrapé les cheveux de ma meilleur amies, et l'avais tirée hors de la cage.
-Toi, tu va avec les autres !!
J'ai paniqué, alors je me suis mise à hurler aussi, en me débattant pour tenter d'arracher mes lien, mais notre agresseur ne me calculait pas.

-MMMMMMMMH !!! MMMMMMHMMGGM !!!! HMHMHMMMMMMMAM!!!
Je n'avais aucun visuel sur ce que ce taré était en train de faire à Deva, et je ne pouvais rien faire. Un cauchemar.
Puis, Baptiste l'inutile a fini par se réveiller. Il ne comprenait rien, le pauvre, il être encore tout drogué. Je vous ai dit qu'il était inutile.
Deva et l'autre on fini par disparaître, et mon pied à heurté un truc.
Un os.
Le vomit m'est monté à la gorge, mes mains devenaient moites, je voyait trouble. D'après ce que j'avais senti, l'os se trouvait être un fémur...fissuré, comme si.... Comme si on l'avais rongé.

C'était un rêve, pas vrai.... Ça ne pouvais pas être possible....

Je crois que je me suis évanouie plusieurs fois après l'histoire du femur, pendant que Baptiste (qui avait repris ses esprit)  tentait de me réveiller en frappant les parois de la prison.

Une nouvelle voix nous amena dans une drôle de salle, toujours dans les mêmes couleurs que la médiathèque.
-Chhhhhht.... Suivez moi....
Je suivit cette voix inconsciemment, je ne pouvais que me fier à elle. Elle avait ouvert la cellule, et nous dirigeait sûrement vers la sortie. Ça devait être une simple blague, un simple cauchemar.... Dont on n'allait bientôt sortir !!! Pas vrai ?
En vérité, tout ne faisait que commencer.

Le pire restait à venir.