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Maximilan

Suite à la lecture dramatique, nous restions tous dans notre coin, les yeux bas, presque honteux.
Nous étions encore trop traumatisés par le feu, les blessures étaient encore saignantes, et la mort de Louis, douloureuse, mais comme un lointain souvenirs. L'idée que nous n'allions plus jamais revoir cet individu semblait finalement s'être intégrée dans nos crânes respectifs.

-Faut sortir. Je veux plus rester ici.
J'étais étonné que Babylone ne court pas à toute vitesse vers le cadavre de l'autre qui flottait encore, et encore plus qu'elle dise enfin QUELQUE CHOSE DE SENSÉ.
Je m'apprêtais à lui rétorquer le fond de ma pensée, mais Robert fut plus rapide.
-Nonnnnn juuuuuuuure ????? T'A UNE IDÉE POUR SE BARRE DE CE TROU À RAT ???
Elle baissait la tête, toute rouge. Bien sûr que non, elle n'en avait aucune idée, elle était inutile, comme d'habitude.
-L'eau....
Deva se raclait la gorge, ou bien essayai de parler, je l'ignore.
-T'a soif ? Désolé, j'ai plus rien, ta plus qu'à lécher le sol....il doit rester deux trois gouttes....
-L'eau....
-Hein ?
-L'EAU !!!.
Nous la regardions, elle sursauta après s'être rendue compte de toute l'attention portée sur elle.
-L'eau.... Elle s'en va !!!
-Euh.... Oui....
-Par ou ???
Elle se leva rapidement et sonda les côté du tunnel avec son regard perçant.
-MAIS C'EST VRAI ÇA !!!
Babylone la suivait, il ne restait plus que nous, complètement paumés.
-EH, LES GARS, AIDEZ NOUS !!!
Je jetais un regard à Robert qui geignait vouloir se coucher dans son lit douillet et qui pourtant était douloureusement adossé contre la paroi et me résignait à y aller tout seul.

Rien. Juste de la pierre et de la mousse sauvage à perte de vue, en plus d'une super odeur de chèvre morte depuis 3 semaines. À croire que l'eau s'était évaporée.
-C'est pas possible...
-TOUT est possible après ce qu'on viens de vivre.
-LÀ !!!!
Nous nous précipitons auprès de Babylone, qui montrait un endroit précis sur le mur.
Une espèce de petite grille d'aération, rouillée, sûrement à cause de l'humidité et la vase du coin.
-Deva, enlève moi ça.
Elle n'eut besoin que d'un simple regard meurtrier pour que la grille s'enlève toute seule, enfin, c'est Babylone qui le dis, moi je ne voyais que d'un œil.
Un espèce de petit conduit dont on ne voyait pas le fond nous faisait face. Il était petit, mais assez grand... juste pour Babylone et moi.
Nous nous sommes regardé, et Deva a lâché:
-Bon, c'est ici qu'on se dis aurevoir.
-Hein ? Qu'est ce que tu veux dire, demandait Babylone, toujours fidèle à son intelligence suprême.
-Y'a pas la place pour moi. Et Robert est pas en état.
-Mais si on se sépare.... Comment tu va faire ?
-Je me débrouillerai. On survivra le temps que vous sauviez les autres abrutis, et puis vous viendrez nous chercher avec de l'aide.
-Mais si le feu revient? Insistait l'autre.
-Bah.... Ça fera un délicieux barbecue....
Ce fut un des derniers sourires que j'apercevais sur la bouche de Deva.
Je pourrais presque dire le dernier.

-Salut, Max.
Je suis pas du genre affectif, surtout pas avec des filles, ça, c'est que dans les films, mais un bon câlin ne fait pas de mal.
-Bye. Prends soin de l'autre.
-Oui, toi aussi.
Nous nous relâchions et regardions Babylone, qui s'amusait à retirer les mèches restantes sur le crâne de mon meilleur amis en rigolant qu'il allait finir comme le prof de bio.
-CALVITIE EN VUE, MON VIEUX !!!
Robert s'éveilla à moitié, puis lui fila une gifle qui l'envoya valser quelques centimètres plus loin. Je me rapprochais de lui, je pensais que ça pourrais être la dernière fois.
-Max, si tu meurs, je te tue.
-Mais oui. Aller, on va s'en sortir.
-Là, j'aimerai bien appeler ma mère, pour une fois.
-C'est vraiment la dernière phrase que je vais entendre de toi ?
-Non, c'est nul. J'ai une meilleure idée.
-Je t'écoute....
-Mon ami..... de grandes responsabilités implique un grand pouvoir.
-....
-C'est de la poésie.
-Non, tu l'a dis dans le mauvais sens. Et c'est une mentalité de perdant.
-Mieux vos être perdant que mort.
-...
-RHOOOO C'EST BON, JE LA FERME !!!
Nous nous sourions une dernière fois, et je suivais Babylone, qui boitillait jusqu'à la grille d'aération.
-Bon courage !!!

En avançant à 4 pattes, je regardais derrière moi, voyant Deva me faire des signes de mains.

Était-ce la dernière fois que je les voyais ?
Je l'ignorais.

-Hey, Max, de la lumière !!!
Je ne voyait rien, j'avais comme gros plan l'arrière train de l'autre, qui peinait à avancer.
-Si on se refait capturer, je te considère comme coupable. Aller, pousse toi, je vois rien.
-Maieuh.... Tu me fais mal....

Couvert de boue, de rouille, et même de minuscules fourmis dans les cheveux de foin de Babylone, nous prenions un grand bol d'air frais.

Nous nous trouvions dans la salle silence, avec les zombies de tout à l'heure, mais ils semblaient avoir complètement débarrassés le plancher, il n'y avait plus rien, pas même une tâche de sang.
C'était vide.

Je suivais la fille devant moi, direction la porte de sortie.
À présent, nous étions dans la salle de base, nous apercevions les petits canapés rose, mais pas la trappe par laquelle nous avions commencé un cauchemar qui allait nous hanter jusqu'aux restant de nos jours.

Il y avait même la sortie, à notre portée. (Enfin, enchaînée de partout, avec au moins 35 cadenas, et des planches de métal, mais elle était bien là, et nous aurions pu nous ruer dessus). Mais Tess et Baptiste étaient plus importants. Pourtant, pour être honnête, c'est à contrecœur que je continuais d'avancer en direction de la salle des « plus vieux ».
-Regarde....
Devant nous, la poignée de la porte avait été retirée à l'arrache, prenant quelque morceaux de bois au passage. Mais elle était surotut verouillee.
-SUPER, UN OBSTACLE EN PLUS !!!!
-Chhhhut.... T'es folle !??? Parle pas aussi fort !!!On va se faire tuer !!!
-MAIS REGARDE PAR TOI MÊME !!!
-Je sais, je sais, mais là, tais toi, on dirait ma cousine de LITTÉRALEMENT DEUX ANS ET DEMI.
-BAH VOILÀ, TOI AUSSI, TU PARLE FORT !!!!

Il eut un silence, ou on entendis des pas qui se trouvaient derrière la porte. Des pas lourd, dangereux, qui ne semblait pas nous vouloir du bien.
-oh, oh.
-PLANQUE TOI !!!
Nous courrions nous abriter en dessous des fenêtres, la où nous étions le moins visible (enfin, moyennement, étant donné que Babylone gigotai comme un asticot dans un pomme).

Une présence entra dans la pièce, sans passer par la porte, c'était super louche.
Oui, bon, ce n'était pas professionnel du tout mais...
Comment vouliez vous réagir devant un clown maquillé comme.... COMME UN CLOWN QUOI, avec 15 ballons dans la main ?

Nous avons littéralement éclater de rire.
TOUJOURS LES JUGEMENTS, AVANT UN PEU DE COMPRÉHENSION!!!
Oui bon.... Vous avez raison, c'était nul. Surtout vraiment pas intelligent. VRAIMENT PAS.

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