Le coffre (fin N*3)
Le visage tordu et les cheveux blond emmêlés de Louis tombaient sur le sol en un grand boum, sûrement à cause du coup que venait de lui envoyer la fille de Deva et Robert Jackson, Adira.
La douce main frêle de Gabrielle vint lui caresser les cheveux.
-Te moque plus jamais de nous.... Connard.
En effet, le pauvre se faisait torturer par les filles, et ses amis garçons le regardaient plus loin depuis l'Arbre.
L'arbre, c'était leur point de rendez-vous. D'après leur parents, eux, ils allaient dans la médiathèque de leur collège, mais les enfants ignorait pourquoi ils avaient cessés de s'y rendre.
-Hé !!!Adira !!
Le visage parcouru de grains de beauté d'Elio apparu de nul part, et tenta vainement de foutre sa sœur au tapis. Mais personne ne défiait adira.
-NE LA TOUCHE PAS.
Cette fois-ci, c'était Nick, le fils unique de Baptiste et Tess qui retenait la main du pauvre Élio, trahi par son propre ami.
-Les enfants !!!! Un peu de calme, s'il vous plaît.
C'était la voix sage de Maximilian, vieux père célibataire assis tranquillement sur une chaise longue, dans le jardin de la maison.
-Rhoo... papa, ferme la un peu...
-Du bist sehr unverschämt, junges Mädchen!!
-Dein Mund halten !!!
-Je crois que je ne comprendrais jamais votre langue de barbare. DIRE QUE TES ANCÊTRES, C'ÉTAIT DES VIKING !!!!
-Babylone, ferme la.
-OUI VRAIMENT, ÇA COMMENCE À ME TAPER SUR LES NERFS!!!
-Ok, ok....
-Aha....j'ai de l'autorité, pas vrai ???
-Non, Max. J'obéissais à Deva, enfaite.
En effet, la jeune femme brune était resplendissante de vie.... Et de colère. Enfin, sauf quand il y avait du feu dans les parages. Et nous savons tous pourquoi.
-LES ENFANTS, CESSEZ IMMÉDIATEMENT DE VOUS DISPUTER !!!
Ils obéirent encore un clin d'œil, et on aperçut le visage jaunâtre de Robert trembler.
-Le mariage mec, c'est l'enfer.
-Bon, te plains pas, t'as eu la blonde !!! Moi, j'ai une furie...
-Robert, qu'as-tu dis, exactement ?
-R....rien !!!
-Baptiste, qu'as-tu dis exactement ?
-R...rien, voyons.... Je disais que tu étais la plus belle, Tess !!!
-Adira !?
-Quoi, encore ?
-Pourquoi tu tremblotes ?
-Je.... UNE LIMACE, AAAAAAAH !!!
Elle lança l'insecte gluant sur le visage blanchâtre de louis, qui hurlait de terreur.
-J'VAIS TOUT DIRE À MA MAMAN !!!
-PFFF !! SALE PEUREUX... AAAAAAH LA LIMACE RAMPE VERS MOI !!!
Les deux jeunes enfants s'amusaient beaucoup. Enfin, ils s'entendaient à merveille, malgré leur disputes dans les extrêmes qui rendait folle toute la famille.
-Les gars....LE DERNIER À L'ARBRE EST UN IMBÉCILE !!!
Depuis l'endroit où il se trouvait, Nick pouvais apercevoir ses amis jouer en haut de la petite colline. En fait, derrière le jardin de la maison de Tess et Baptiste, il y avait un sorte de champ qui me leur appartenait pas mais où ils passaient trois quart de leur temps. Plus haut, en dessus des épis de maïs, une petite colline verdoyante dépassait de ce ramassis de plantes et d'insectes qui terrifiait la pauvre Adira. Sur la colline, il y avait un beau et grand marronnier où les enfants s'amusaient à grimper dessus.
-Salut.... J'mapelle Nick...
-Oh.... Moi, C'EST ADIRA !!!!
D'après sa mère, cette fille avec une force surhumaine était enfaite terrorisée par tout les petits insectes, le tonnerre, la profondeur, la hauteur et bien d'autre chose. Les vieux disaient qu'elle aurait pu être la fille de Babylone, tant elle était explosive.
-Non, c'est ma fille. La preuve, elle rêve d'éradiquer tout les moustiques. Elle a même commencer une pétition pour un génocide !!! Elle a prévu de les tuer avec des décharges électriques, ou bien un mini-pistolet pour les plus énervants. EXACTEMENT COMME MOI À SON ÂGE AVEC LES PROFS DE NOTRE COLLÈGE !!!
Deva avait fini sa phrase en observant son bébé comme un poussin mignon. C'était sûr, c'était la sienne.
Le même jour, Nick avait fait la rencontre du frère jumeau d'Adira, qui semblait être son parfait opposé. Calme, posé, toujours contre la violence. Il avait les cheveux noir de jais et les yeux verts autour desquels s'enroulait une galaxie de grains de beauté. Élio.
-Salut !!
-Oui.
Qu'elle première conversation digne d'un oscar !!!
Dans la seconde qui suivait, il envoyait un cou de poing dans le visage de sa sœur, qui le lui rendait fois mille. Nick était complètement interloqué qu'un tel personnage existe.
Gabrielle, fille unique de « tonton Max » comme adorait l'appeler Babylone, était blonde aux cheveux bouclés et ondulés. Silencieuse, réservée, mais absolument obsédée par le fait de frapper son amis Louis, quand elle s'ennuyait. C'était tellement devenu flagrant que leur rencontres n'était plus qu'un échange de coups.
En parlant de lui, justement.
Louis.
Le fils de Babylone. Il lui ressemblait beaucoup physiquement, en dehors du fait qu'elle avait les cheveux courts et lui les avaient longs. Ils passaient leur temps à rigoler ensemble et à jouer au loup.
-Hey.... Nick ? Ça va ?
Le joli visage pâle de Gabrielle le fit sortir de ses esprits.
-On va à l'Arbre ? Rajoutait-t'elle en ne recevant aucune réponse.
-Ou...oui !!!
Il la suivait entre les épis de maïs, se faisait foutter à chaque pas, de plus en plus fort, puisque la forêt de plantes était de plus en plus dense. Soudain, plus rien.
Ils étaient arrivés.
Ensemble, ils gravirent la pente, usant leur dernières forces pour arriver tout en haut sans retomber lâchement. Adira et Louis se battaient déjà pour savoir où est ce qu'ils allaient s'assoir, et Élio demeurait assis sur sa branche favorite, agitant la main en voyant arriver les deux autre membres du groupe.
Tous enfin réunis, ils s'assirent au sol, malgré l'herbe humide.
-Aaaaaah... dire que les vacances d'été finissent seulement dans deux jours !!! Dire qu'on va entrer au collège !!!
-Chut, ferme-là, on veux pas s'en rappeler.
-Imaginez si on est pas dans la même classe !!!
-Mais non.... On a fait une demande pour être ensemble, et Mme. Horning est sympa, Elle nous aime bien.
-Pas sûr, depuis qu'on a renversé le pot de peinture sur son bureau.
-Chhhut... si ma mère l'apprend, je vais finir au four, ce soir.
Un moment de nostalgie. Un dernier.
-Les gars, regardez...
Sur le sol, à côté de Gabrielle, trônait un petit coffre brun, entouré d'une ficelle jaune.
-UN TRÉSOR DE PIRATE !!!
-Louis, ferme la.
-ON L'OUVRE, ON L'OUVRE !!!
-Non, attendez, c'est peut-être un piège...
-ON VA SE FAIRE KINAPPER ??
-Mais non, Adira...
Les grosse paluches d'Elio firent le travail avant qu'ils aient le temps de dire ouf.
Le coffre s'ouvrît en un grincement.
Rien.
Un simple courant froid.
Et...
Du sable.
Qui s'envolait avec le vent. Qui sortait du coffre, de l'arbre, sur sol.
-Que.... Qu'est ce qui se passe ?
Ce fut les derniers mots de Louis.
Les enfants étaient jeunes, et inconscients. Sans le vouloir, ils avaient ouvert la boîte de Pandor, la boîte interdite.
Il ne l'avais pas remarqué, mais derrière eux, une vieille femme se tenait debout, les dévisageant de dos.
Une vieille femme avec de petites lunettes et une longue écharpe rouge.
-Je vous l'avait bien dit. Rien n'est encore fini.
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