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Deva

Ce fut bien évidemment la pire expérience de ma vie, mais je vous l'ai déjà dis.
Je n'ai jamais aimé le feu, ça brûle, ça fait peur, c'est....
Incontrôlable.

C'était plutôt l'eau, mon truc, ou au maximum le vent.
Mais...

-Deva, si tu mange tout les cookies, je t'enferme dans les toilettes, pour te dévorer toute crue !!!
-Mamie, tu veux que je change la littiere de gribouille ?
-Lequel ?
-Attention au escalier, si tu tombe, ça fait badaboum !!!
-J'ai faim !!
-Ne grimpe pas trop haut !!
-Pourquoi Papi il dort tout le temps comme ça ?
-Qui ça ?
-Bonne nuit !!
-Bonjour !!!
-Où tu vas ?
-Qui es-tu ?
-Mais... je suis ta petite fille, Deva ?!!
-Pourquoi tu me répond pas ???
-Mais... JE T'AI DIS QUE JE SUIS TA PETITE FILLE !!
-TU NE TE RAPPELLES PAS DE MOI ??
-TU M'A APPRIS À CEUILLIR LES FRAMBOISES CHEZ LA VOISINE !!
-TU M'ACHETAIS DES CHOCOLATS TOUT LES MERCREDI !!!
-Tu.... Tu es ma grand-mère....

-Maman, ou est mamie ?
-Elle.... Elle est partie en voyage avec l'hôpital. Dans un pays chaud, apparemment, ça fait retrouver la mémoire.
-Et papi ?
-Hem... il... il doit être... sûrement au cinéma !!! Tiens, si on y allait !!!

Tout le long du film, de petites larmes tombaient sur les joues mouillées de ma mère.
Ma grand mère était amnesique, elle avait perdu la mémoire environ lorsque je venais d'avoir 8 ans.
Elle était morte quelques années plus tard.

Mon grand père, n'acceptant pas la nouvelle, avait mis fin à ses jours.
Mais il était là.

La pour me demander comment j'allais, pour me réconforter, pour s'excuser.
-Deva.... Tu n'as qu'une seule chose à faire.... Rejoindre le feu.... Et nous ne feront plus qu'un.
-Deva.... Tu peux le faire !!! Pour nous....

Oui. Je pouvais le faire.
Je n'avais qu'à marcher en ligne droite.

Et tout mes malheurs n'existerai pas.
Plus. Il n'existeront plus.
-Deva... je... je t'aime.... Tu voudrais sortir avec moi, juste pour... essayer ?
-On y arrive pas, tu le sais.... Restons amis, ça te va ?
-Salut, moi c'est Irma !! Tu voudrais bien être mon amie ?
-Ne me parle plus jamais, sale pouilleuse !! Je ne t'ai jamais aimé !! De toute manière, personne ne t'aime, vu ton apparence, crève !!!
-Bienvenue dans le monde, Deva. Tu es magnifique. Regarde, c'est notre bébé !! Regarde la.... Elle est belle, hein ?
-TU SAIS CE QUE JE PENSE ??? SI JE NE T'AVAIS PAS EUE, ÇA AURAIT RÉGLÉ PAS MAL DE MES PROBLÈMES, ÇA C'EST SÛR !!!
-Deva.... Tu veux jouer au petites voitures avec moi ?
-Remtre pas dans ma chambre, je te l'ai déjà dis, putain.... T'es insupportable, c'est pas possible d'avoir une sœur comme ça....
-Bonjour, jeune fille. Je suis monsieur Hipe, ton professeur d'histoire...
-Tu me feras trois pages de devoirs en plus, sans discussion.
-Joyeux anniversaire....
-COMMENT ÇA, C'EST MON ANNIVERSAIRE ??? ÇA FAIS 2 MOIS QU'ON SE PARLE PLUS, TU CROYAIS QUE J'ALLAIS TE PRENDRE DANS LES BRAS, AUSSI ?

Oui.... Tout allait être réglé.
Tout allait repartir de zéro.

-Deva....
Un simple chuchotement.
-Deva....
Un simple petit murmure.
-DEVA...
Babylone.
Les amis.

-DEVA, QU'EST CE QUE TU FOUT !!!???
Sa vieille voix insupportable qui m'a sorti de ce tas de bousier.

Je n'ai pas eu une sorte de réalisation miraculeuse, ou je ne sais quelle connerie. J'ai simplement su que je devait me laisser faire.....
Merci Babylone.
Merci.

Y'A PAS DE QUOI
Non, elle n'a pas écrit en majuscule. C'est juste qu'elle écrit trop gros.

Mon esprit a lentement quitté mon corps, j'étais évanouie, mais réalisais tout de même ce qui se passait. Je sentais qu'on me traînais contre un mur, je voyais un visage flou en face de moi.

C'était Robert ?
Étonnant. J'aurais juré l'avoir vu mort.
JE SUIS SENSÉ LE PRENDRE COMMENT MOI ???

Je me préparais lentement à la mort, le feu allait tous nous rôtir sur place, il n'y avait aucune échappatoire. N'arrivant pas à tourner la tête, je ne voyais que la sienne, brûlée, sale et couverte de sang. Je comptait ses grains de beauté un par un.

Un....
Deux....
Trois....

Sa main s'approcha de mon visage, lentement, en tremblant, mais sûrement. Il attrapa quelque chose dans mes cheveux. C'était comme si on m'enlevait un poids de plusieurs kilos, bien qu'en réalité, ce n'était absolument pas le cas.

La lumière diminua en quelques secondes, jusqu'à ce qu'on ne vois plus que de ridicules petites flammèches.
La chaleur avait disparut, nous pouvions de nouveau respirer sans s'étouffer avec la fumée.

Le feu avait disparu à l'instant où Robert avait retiré le gummy bear de mes cheveux.
J'y voyais clair à présent, et remarquais le petit animal en gelée qui se faisait la malle avec des petites pattes rouges et molles.
Un énorme pied enroulé d'une basket déchirée vint s'écraser sur cette saloperie, et les flammèches disparurent pour de bon. Babylone tua le traceur qui permettait au feu de s'orienter et de nous traquer sans relâche, malgré les nombreux couloirs et directions du canal.

Le feu s'était éteint.

Nous avions réussi.
Je me levait lentement, aidée par Max, qui semblait mort de fatigue mais pourtant planté dans le sol.
Finalement, nous tombions tout les deux, en un grand bruit, sans retenter l'idée de se remettre debout.

Je me tournais vers le sauveur, « l'enleveur suprême »de bonbon dans les cheveux.
-Si j'avais su qu'on en arriverai là, je serait pas allé dans cet ascenseur.
Je pouffait de rire, cette phrase était la plus insensée à prononcer avec avoir faillit se faire griller vif.
-Je crois que je me suis chiée dessus.
En effet, une odeur épouvantable suivait Babylone, (ça ne changeait pas vraiment de d'habitude, mais bon).
Nous l'ignorions, trop préoccupés à rire qu'à pleurer de notre futur odorat décédé.

À côté de moi, Max remuait, il cherchait quelque chose.
Un sorti un carnet. Mouillé, noirci à certain endroit, mais indemne de l'intérieur.

-Le cahier de Gwen....
-Oui.
Il ouvrit le bouquin comme un coffre trésor sur une île déserte, et commença avec sa voix abîmée par les cris de tout à l'heure:

Gwen Mitchell, 15 décembre
Nous nous sommes débarrassées des fantômes. Ça fait maintenant une heure que j'ai perdu Flora, nous avons pris un chemin différent, suite à une dispute.
J'ai mal au bras gauche, il est sûrement cassé. Depuis la cage, nous avons réussi à nous enfuir, mais nous sommes tombées dans un sorte de trou, et nous voilà dans l'eau.
Je suis adossée contre un mur, la fatigue me gagne.
Tiens, j'entends de drôles de cris.
Peut-être Flora.
Enfin bref, il commence a faire chaud, c'est une fournaise. Je pourrais presque distinguer des esprits autour de moi.
C'est drôle. J'ai même pas envie de rentrer, mais juste de partir. Loin.
Partir loin d'ici.
Pour touj

Max stoppa sa lecture, les yeux humide. Nous restions sans voix.
-Et la suite ? Demanda Babylone.
-Rien. Que des pages blanches. Elle a arrêté d'écrire.

Un silence rempli la salle.
-On doit sortir d'ici.

Décidément, on devait sortir de milles endroits différents à chaque fois.

Pauvre Gwen Mitchell.
Pauvre petite fille.

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