L'épisode des fantômes, j'ai vraiment pas aimé, sérieux, c'était trop bizarre. Au début, je trouvais ça cool, de pouvoir traverser ces trucs, mais quand ils nous piquent avec des cure-dents pointu comme les ongle de la prof de cuisine, c'est une autre affaire.

ET VOICI L'ANNIVERSAIRE DE MON 4 EME CHAPITRE, DU BRUIT DANS LE COMMISSARIAT, JE VOUS PRIE !!
Je vous écris en ce moment depuis mon lit de ma propre maison, ça fait environ 3 jours qu'on a tous quitté l'hôpital et les examens chiants, les journalistes et les médocs.
Je suis tranquille, avec mon frère, mes parents, tout va bien !!!
Mais bon, vous savez d'après les anciens chapitres, que tout le monde ne s'en est pas sorti complètement indemne.
Je venais de le rencontrer, mais vous savez, je n'ai jamais connu la mort, du moins, de près. Tout mes grands-parents sont en vie, et même mon vieux chat puant que nous sert de paillasson (même avec les talons à aiguille de notre voisine).

Louis Pavel est mort dans une eau sale, et personne ne sais où il est.

Dernièrement, nous avons dût aller parler à sa famille. Ils étaient déjà au courant, mais avait besoin de savoir comment leur fils était mort.
J'ai dis qu'il s'était battu jusqu'au bout, mais l'eau était sale, ça le bloquait. J'ai dis qu'il avait eu une mort paisible, ses derniers mots avaient été qu'il aimait sa mère, et plein d'âneries comme ça.
Ne leur dites pas la vérité, je vous en supplie.
La vérité est bien plus nulle.

Bien plus sombre.

Après ça, je pensais qu'on avait eu notre dose, mais non, il a fallut qu'une explosion digne de Mad max nous tombe dessus, que la giga porte s'ouvre, et qu'un espèce de feu mystique vienne nous brûler le derrière.
-AAAAAAAAAARRRRGUÉÉIIIIIOOOOO!!
J'adore reporter ici le cri de mes amis, surtout que c'est très ressemblant, il faut croire que je suis très douée.
Robert avait perdu la moitié de sa tête, (enfin de ses cheveux, sinon il ne serait plus là, quel dommage ça serais....franchement je pleuuuuure....)
Babylone, enfaite, tu veux mourir, c'est ça ?

Je ne voulait pas lâcher mon nouvel amis, vous comprenez, je n'en ai jamais vraiment eu, (vu mon prénom, merci les parents bourrés) et puis il avais l'air drôle.
Surtout que je ne voulais pas imaginer qu'il allait finir dans un petit cercueil blanc.
Je n'avais jamais vécu ca, c'était n'importe quoi.

Le feu nous poursuivait dans toute la galerie, nous courrions, malgré nos blessures, notre tristesse, dans l'espoir de revoir un jour la lumière du jour (Babylone joue à la philosophe, merci merci, stopper les compliments, c'est trop, voyons....).
Vous savez, les brûlures, ca fait mal.
Après que Deva m'ai littéralement arraché mon MEILLEUR sweat Batman, je me laissais faire. Je n'avais plus envie d'aller chercher Louis, je fermais lentement les yeux.

Mais Deva ne courrais pas assez vite...pour une fois.
Enfaite, je me suis mal exprimée. Elle aurais pu courir plus vite, elle aurais pu échapper à la chaleur.
Elle s'est arrêtée en plein millieu, moi sur son dos.
Elle m'a lâchée au milieu du canal, vide, a changé de direction, puis a foncé dans les flammes, sans un regard en arrière.

-Babylone....
On m'appelait. Je rigole pas, je vous jure, la voix de ma mère quand elle est fâchée me hurlait d'aller avec Deva.
Mais je n'avais clairement pas envie.
-AH NON, MAMAN, J'AI RANGÉ MA CHAMBRE, JE TE JURE !!
-Babylone.... Viens immédiatement, ou tu n'aura pas de dessert se soir. C'est un ordre.
-Rhooo... mais je veux pas...
Je me secouais et me rendais compte que je m'était levée, et que je marchais aussi vers le chaud, ce qui me picotait douloureusement les yeux.
Deva être quelque mètre plus loin, je voulait aller la chercher, mais ça me brûlait de partout, et une nouvelle présence se trouvais à la même hauteur que moi.
C'était Max.
-Debout... debout, Max !!! se hurlait-t-il à lui même.
Mais lui aussi marchait de plus en plus vite vers sa mort, les yeux clos.
-Hey, Babylone, t'a lu le nouveau tome ?
-Bien évidemment, tu m'a prise pour qui ?
-Trop bien, hein !! Heureusement qu'ils s'en sortent tous !! La scène où Superman attrape la main de flash malgré l'influence du grand Magnito, tu sais....
Je n'écoutais plus.

J'était assise dans la médiathèque, tout allais si bien.
J'étais entourée de mes amis. Tess et Baptiste était là, Deva frappait Robert en le menaçant de mort, et Maximilian parlait à Gabrielle, qui grignotait un biscuit ramolli.
La personne qui s'adressait à moi se trouvais être Louis.
-Babylone ? Ça va? Tu fais une drôle de tête....
-J'ai sûrement faim.
-Pour changer.
-Il fais si chaud... si doux....
-Ah bon ? Je trouve pas, moi...

BABYLONE !!!
J'étais si bien...
BABYLONE !!!
Je ne voulais pas partir....
-BABYLONE, CASSE TOI DE LÀ !!!
C'est Max qui me tenait le t-shirt en hurlant. Il retenait en même temps Robert et Deva, qui essayaient difficilement de se dégager.
-ON SE BARRE, MAINTENANT !!!
Je secouais la tête et fonçais dans l'autre sens, transportant tout les autres qui se réveillaient de l'hypnose peu à peu.
-Max... qu'est ce qu'on fait là...
-TAIS TOI ET COURS !!!!
Robert obéissait. La seule à rester encore dans son bain chaud de feu brûlant était Deva, qui semblait refuser net le fait de S'ENFUIR D'UN ENVIRONNEMENT MORTEL.

Il y avais un truc qu'on avait oublié.
C'était bien beau, de courir dans l'autre sens, mais la porte par laquelle nous étions rentrés était en hauteur, et les lacets de Louis avaient pris feu.
Nous nous retrouvions avec cette idée en tête au moment même où la réalité nous confrontait à l'atrocité de la vie, autrement dis, on était coincé.
C'était bouché, il n'y avais aucune sortie.

La fin.
C'est comme ça que j'ai vu ce mur qui nous bloquais.
La fin de tout.

MAIS C'EST MAGNIFIQUE, J'ÉCRIS SI BIEN
FERME LA, TU GÂCHE L'AMBIANCE, POUR UNE FOIS QUE ÇA DONNAIS QUELQUE CHOSE...
TOI MÊME, ROBERT ROBINET !!!