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Chapitre 2 - Petite visite chez Ludovic


Le lundi matin, au petit déjeuner, Anna demanda à Axel s'il n'avait pas oublié le rendez-vous du soir avec Ludovic.

Il n'avait certes pas oublié car la curiosité de voir où habitait Ludo et ce qu'il faisait vraiment l'avait taraudé pendant tout le week-end.

- Ils ont l'air très sympas ces gens, non ? lui demanda Anna.

- Oui. Et je suis vraiment stupéfait de la façon dont Ludovic a changé. Si tu l'avais connu ! Un vrai tue-l'amour ! Et Laure, tu as parlé avec elle, elle fait quoi dans la vie ?

- Elle ne travaille pas, lui répondit Anna. Apparemment, d'après ce qu'elle m'a dit, elle est fille unique, issue d'une famille assez fortunée, et avec son physique elle a plus ou moins travaillé comme modèle pour des photos mais le milieu l'a vite écoeurée. Là, elle ne fait plus rien. Elle passe sa vie comme bon lui semble, surtout depuis qu'elle file le parfait amour avec Ludovic qui gagne sa vie plus que bien...

- Une fille à papa, quoi ? ne put s'empêcher de lui faire remarquer Axel.

- Appelle ça comme tu veux, elle a du bol, ses parents avaient du fric, elle en profite, elle a bien raison, surtout que Ludo en a encore plus qu'elle. C'est sûrement mieux que moi qui n'ai aucune famille, pas même mes parents. Je ne les ai pas connus, ils ne risquaient donc pas de m'aider !

- On dirait que tu es jalouse...

- Jalouse, non, mais il y a de quoi envier sa vie.


Il avala rapidement son café et fila. Son boss n'admettait pas les retards.

La journée se passa comme la plupart des journées dans ce bureau sinistre et 17 heures arriva.

Il partit sans tarder voir son ex-camarade de lycée devenu nouvel ami.

Il lui fallut mettre la navigation assistée car l'adresse était à l'extérieur de la ville, dans un coin qu'il connaissait mal. Ce n'était cependant qu'à 20 minutes de voiture, tout au plus.


Arrivé à destination, il se retrouva devant le portail d'entrée d'une grande propriété, en se demandant que faire car il était fermé.

Mais, à peine le temps de sortir son smartphone pour appeler Ludovic que le portail s'ouvrit : on avait dû le voir dans une caméra, se dit-il.

L'allée de graviers était entourée d'une sorte de magnifique jardin touffu, regroupant quantité d'arbustes et de plantes exotiques.

La maison, enfin le manoir devrait-on dire, était magnifique. Il conjuguait style ancien et élégance, la pierre apparente étant d'une clarté lumineuse.

Axel n'eut toutefois pas trop le temps de l'admirer car Ludovic l'attendait sur le perron central qu'on gagnait par un double escalier latéral.

- Je t'ai vu arriver dans le visio, lui cria-t-il.

- Oui ? Quelle belle maison !

- Ah, on se débrouille, lui dit-il en souriant.

Trois voitures étaient garées non loin. Axel reconnut une sportive Mac Laren ; il y avait aussi une grosse berline et une sorte de 4X4 de luxe.


Ludovic le fit entrer et lui montra assez sommairement le rez-de-chaussée qui était meublé en très bel ancien, avec de grands tapis et des tableaux savamment mis en lumière.

Puis ils entrèrent dans un salon, une pièce immense avec de nombreux canapés où auraient pu prendre place au moins 20 personnes.

- Assieds-toi, lui dit Ludovic, tu prends un verre ? Qu'est-ce qui te ferait plaisir ?

- Volontiers, dit Axel, c'est presque l'heure de l'apéritif. Tu as du whisky ?

- Oui, j'ai tout ce qu'il y a de mieux en whiskies, choisis.

Il ouvrit un meuble. Il devait y avoir là-dedans à peu près toutes les meilleures marques. Axel choisit un écossais spécial à distillation millésimée. Ludovic prit le même.

- Je préfère ne pas connaître le prix de la bouteille. Tu roules sur l'or, ma parole ! lui dit Axel. Que fais-tu au juste comme boulot ? Tu ne me l'as pas expliqué l'autre soir, finalement.

- Et toi tu ne roules pas sur l'or, si j'ai bien compris, fit Ludovic en éludant la question.

- Non, Anna et moi avons de petits salaires, mes parents ont eux aussi des revenus modestes et ne peuvent pas nous aider. Quant à Anna, elle n'a aucune famille. J'ai parfois un peu honte de tirer toujours le Diable par la queue.

- Le Diable, susurra Ludovic avec un étrange sourire, il ne faut pas le tirer par la queue mais lui caresser les cornes. Il éclata de rire.

- Tu es marrant. Je n'ai guère eu de chance.

- La chance, la chance, il faut la provoquer. Dis moi, tu crois en Dieu, toi ?

Axel se demanda ce que cette question venait faire là, ex abrupto.

Une foule d'idées lui passèrent par la tête en quelques instants.

Il fait partie d'une secte, se dit-il. Mieux même, il en est le gourou, voilà l'explication de tout ce luxe, de cet argent, il va me proposer de rejoindre ses fidèles !

- Alors là, non, pas du tout ! lui asséna-t-il pour couper court à ses intentions.

- Tant mieux lui dit Ludovic. Parce que Dieu, celui-là, il ne faut pas compter sur lui pour t'en sortir.


Ouf ! Il s'était fourvoyé. Tant mieux, pensa-t-il.


- Et le Diable, tu y crois, tu en as peur ? demanda encore Ludovic en l'observant par en-dessous.

- Dieu, le Diable, je ne comprends pas, tu m'as fait venir en me disant que tu voulais parler, c'était de ça ? questionna-t-il.


Il commençait à l'énerver un peu, ce Ludo.

Du coup, il se mit à siroter son scotch, l'air un peu boudeur.


- Ecoute, lui dit Ludovic, si tu es d'accord et que tu me fais confiance, je vais te donner ta chance, puisque tu prétends que tu n'en as jamais eu.

Il se retourna dans le canapé où ils avaient pris place et regarda fixement le centre de la pièce. Ses yeux avaient soudain pris une bizarre intensité et il sembla à Axel qu'ils viraient au jaune.

Il crut avoir rêvé car cela n'avait duré qu'un court instant, et se retourna pour voir ce que Ludovic fixait ainsi.

Au centre de l'immense salon était posée une grande malle en métal sombre, un peu rouillée, avec d'énormes ferrures et une serrure en forme de signe cabalistique, comme un pentagramme.

- C'est quoi ce coffre ? demanda Axel, subitement inquiet. Il a l'air très vieux. Je ne l'avais pas vu en entrant.

- Il n'y était pas, lui dit Ludovic d'un ton mystérieux. Et il est en effet très vieux, beaucoup plus vieux que tu ne l'imagines. Je vais l'ouvrir et tu vas entrer dedans.

De nouveau, Axel crut rêver. Son whisky devait être drogué ! Et puis non, il avait bien entendu !

- Entrer dans le coffre ? Mais tu es cinglé ! s'entendit-il dire.

- Non, viens, regarde.

Il sortit de sa poche une grosse clé, la mit dans la serrure, et ouvrit le coffre.

Le coffre n'avait pas de fond.

Enfin, si l'on peut dire. En fait, depuis l'endroit où aurait dû se trouver le fond partait un escalier en pierre.

Grâce à la lumière des torches qui en éclairaient chaque côté, on devinait qu'il descendait très profond.

Je suis dans un cauchemar, sans doute, se dit Axel. Je vais me réveiller.


- Entre là-dedans et descends, lui ordonna Ludovic. N'aies pas peur.

Ses yeux redevenaient étincelants.

Comme un automate, Axel enjamba sans réfléchir les côtés du coffre, entra dedans et se mit à descendre l'escalier de vieilles pierres dont on ne voyait pas le bas.

Tout cela semblait tellement irréel. Une peur incoercible le saisit.

Après avoir descendu quatre ou cinq marches, il se retourna et leva les yeux.

Ludovic avait déjà refermé le couvercle de la malle.



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