La déclaration
Les jours suivants se passèrent assez paisiblement. T/p et Deidara enchainèrent les missions pendant de nombreuses semaines.
Ce jour-là, ils revenaient d'une mission assez périlleuse. Ils avaient dû se battre, ce qui fait que leurs manteaux n'étaient plus dans un excellent état. « On va se faire taper sur les doigts » pensèrent -ils. Quand ils revinrent au repère, ils ne trouvèrent personne à l'entrée.
« - Personne pour nous charrier aujourd'hui ? remarqua Deidara.
- Ils se découragent vite par ici... » commenta T/p.
Ils avancèrent dans le couloir, en discutant gaiement. Mais quelque chose semblait bizarre.
« - Il n'y a personne...
- Oui, c'est étrange. Restons sur nos gardes quand même. »
Elle acquiesça, et ils avancèrent plus méfiants. Il entra dans une pièce, où il trouva une lettre, qui leur était destinée.
« - T/p-chan, viens voir ! »
Au moment où elle passa le pas de la porte, la porte se ferma, manquant de l'écraser au passage.
« - Eh ! »
Deidara l'attrapa par son manteau, et l'attira contre lui à une vitesse folle. Des caisses virent tomber à l'endroit où elle se trouvait, bloquant l'accès à la porte. Ils restèrent à un instant sans rien faire, les yeux fixés sur la porte désormais inaccessible. Puis elle se tourna vers lui.
« - S'il te plaît, dis-moi que tu as encore de l'argile... »
La tête désolée du jeune homme répondit d'elle-même. Elle soupira, et se saisit de la lettre que tenait Deidara. Elle l'ouvrit et lu :
T/p et Deidara,
Faites attention, ne rentrez pas dans cette pièce, elle est piégée.
Si malheureusement vous êtes rentrez quand même, vous ne pourrez pas rouvrir par l'intérieur.
Nous reviendrons dans 4 heures.
A plus
Akatsuki.
« - Non mais je rêve... souffla Deidara.
- Tu penses qu'ils l'ont fait exprès ? » demanda T/p.
Il haussa les épaules, visiblement aussi perdu que la jeune ninja. Il marcha un peu, puis s'affaissa contre le mur, tandis qu'elle allait s'assoir sur les caisses qui étaient tombées.
« - Nous voilà bloqués pour 4 heures...maugréa-t-elle.
- Nous sommes tous les deux, ça pourrait être pire... tenta Deidara.
Elle leva les yeux vers lui et lui sourit.
« -Oui, c'est vrai... »
Ils restèrent un instant à se regarder, puis détournèrent le regard en rougissant. Une heure passa, sans qu'ils ne parlent. Ils semblaient tout deux plongés dans leurs pensées quand soudain, elle prit la parole.
« - Je peux te poser une question ? »
Il leva les yeux vers elle.
« - Bien sûr.
- Est-ce que tu as déjà été amoureux ? »
Il rougit d'un coup. Elle s'excusa.
« - Tu n'es pas obligé de répondre... »
Il baissa les yeux.
« - Oui, j'ai déjà été amoureux. »
Il fixait le sol, tout en lui parlant. Elle continua.
« - Combien de fois ?
- Une fois.
- Comment est-elle ? »
Il sourit.
« - Elle est magnifique. Et très gentille. Elle est drôle, intelligente, tout ce qu'un homme peut espérer. »
Elle sentit son cœur se briser.
« - Elle en a de la chance, d'être décrite comme ça.
- Elle le mérite.
- Elle sait que tu l'aime ? »
Il fronça du nez.
« - Non... Elle est trop bien pour moi. »
Elle le regarda, interloquée.
« - Mais qu'est-ce que tu racontes ? Personne n'est trop bien pour personne ! »
Il lui sourit.
« - C'est vrai, tu as raison... Pourtant je ne peux pas m'empêcher de penser que mon sceau la dégoute.
- Deidara... »
Il leva les yeux vers elle.
« - Tu es quelqu'un de génial, Deidara... Je comprends ce que tu veux dire, mais si cette personne t'aime, alors elle aimera tout de toi. »
Il lui sourit.
« - Merci T/p-chan. »
Elle hocha la tête, en essayant de faire bonne figure.
« - Et toi ? demanda-t-il. Es-tu amoureuse ? »
Elle grimaça.
« - C'est compliqué...
- J'ai 4 heures devant moi, je t'écoute. »
Il fit un grand sourire qui se voulait rassurant, et elle répondit à ce sourire.
« - Bien... commença-t-elle. J'ai horreur de ce sentiment de dépendance à l'autre, et le fait d'être séparés pendant un laps de temps inconnu m'effraie au plus haut point.
- Pourquoi tu n'en parlerai pas avec cette personne ? Je suis sûr qu'il pourrait te rassurer, non ?
- Il ne sait pas que je l'aime...
- C'est vrai ? »
Elle le regarda et acquiesça. Il se leva et se mit face à elle.
« - Pourquoi tu ne lui dirais pas ?
- Trop peur de sa réponse... »
Il rigola.
« - On a qu'une seule vie T/p. Il faut tenter le tout pour le tout, vous passez à côté d'une belle histoire si ça se trouve.
- Je sais...
- T/p... »
Il prit le menton de la jeune femme dans ses doigts, et l'obligea à lever la tête vers lui.
« - Tu es une femme formidable. Celui qui te dirait le contraire est un idiot fini. »
Elle rougit, et ils restèrent comme ça, les yeux dans les yeux, la main de Deidara toujours sur la joue de T/p. Elle prit la parole.
« - Toi aussi, tu devrais lui dire.
- Tu es sûre ? »
Elle hocha la tête. Il prit une grande inspiration, et posa ses lèvres sur celles de la jeune femme. Elle répondit instantanément à son baiser. Quand ils se séparèrent par manque d'air, il s'écarta légèrement et lui avoua :
« - T/p, c'est de toi dont je suis amoureux. »
Elle lui sourit.
« - Moi aussi je suis amoureuse de toi, Deidara. »
Il sourit avec son éternel sourire et réembrassa T/p. Ils sursautèrent quand ils entendirent des cris de joie de l'autre côté de la porte. Ils se regardèrent, las.
« - Non mais je rêve... souffla la ninja.
- C'était une mise en scène ? s'étonna Deidara. Mais alors ça veut dire... »
Il s'approcha des caisses, après s'être assuré que sa compagne n'y était plus, et donna un violent coup de pied dans celles-ci. Elles se brisèrent, laissant voir la porte. Il s'avança vers elle et tenta de tourner la poignée.
« - Mince, c'est fermé...
- Laisse moi faire. Lui intima T/p. Katon, technique de feu ! »
Elle brûla le verrou qui se trouvait de l'autre côté de la porte, l'ouvrant par la même occasion. Ils sortirent de la pièce, et tombèrent nez à nez avec le reste d'Akatsuki. T/p s'avança, les poings sur les hanches.
« - On peut s'avoir ce que vous faîtes ici ? Vous étiez censés revenir dans 4 heures ! »
Ils se rependirent tous en excuses, plus farfelues les unes que les autres. Elle leva le sourcil.
« - Je ne comprends rien à tout ça ! Expliquez-vous mieux que ça ! »
Pain leva les mains, en signe de rémission.
« - On vous à enfermés ici pour que vous vous avouiez vos sentiments, on trouvait que c'était trop bête que vous passiez à côté d'une histoire pareille... Surtout que ça crevait les yeux à tout le monde, sauf à vous deux. »
Les autres hochèrent la tête, en signe d'approbation. Elle laissa échapper un petit rire nerveux.
« - On est censés être une organisation criminelle, les gars... »
Ils rigolèrent ensemble, puis retournèrent tous à leurs occupations habituelles. Deidara s'approcha de la jeune femme.
« - On va rédiger nos rapports ?
- Allons-y. » lui répondit -elle avec un grand sourire
Et ils partirent travailler, heureux.
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